«Le meurtre du chroniqueur du Washington Post Jamal Khashoggi est atroce et inexcusable. Je m’excuse de ne pas l’avoir clairement indiqué dans mes commentaires plus tôt cette semaine. Je crois sincèrement que ces gestes mauvais commis par quelques personnes ne doivent pas être interprétés comme une erreur de l’ensemble d’un royaume souverain.»
– Thomas Barrack, confident et allié de Donald Trump, revenant sur sa défense sans nuance du rôle de l’Arabie saoudite dans l’assassinat du résident américain et dissident saoudien dont j’ai fait état dans ce billet ce matin.
P.S. : Je vous invite, d’ici à vendredi, à participer à la première campagne de financement de ce blogue en 2019. Merci à l’avance de votre précieux soutien!
(Photo AP)
– [12 fév] Le gouvernement arabe est horrible et condamnable, mais le gouvernement américain est tout aussi horrible et condamnable, alors fermez-la!
– [13 fév] Finalement, le gouvernement arabe, ils sont correct, eux.
Il ne connait pas Patrick Huard ??? Farme ta yeule !!!
Personne ne dit que c’est tout l’AS qui est barbare. Mais MBS et ses dirigeants le sont surement.
Si tu es dans le trouble, arrête de creuser….
…L’Occident est confus, il ne comprend pas l’État de droit dans le royaume…bla bla bla disait-il ce matin.
Il semble qu’il n’y a pas juste l’Occident qui soit confus.
L’art de creuser son trou encore plus profondément.
Quel minable.
«Je crois sincèrement que ces gestes mauvais commis par quelques personnes ne doivent pas être interprétés comme une erreur de l’ensemble d’un royaume souverain.»
Traduction: L’Aradie Saoudite ne doit en payer le prix a cause de que quelques personne de l’acte criminel et comme il est souverain, on ne doit pas se mêler des actions de son gouvernement!
Ce n’est pas l’ensemble de 33 millions d’Arabes du royaume qui est coupable de ce meurtre. C’est un membre de la famille royale, Mohammed ben Salmane, qui est visé et ,avec lui, un groupe restreint d’individus chargés des basses oeuvres.
On noteras au passage l’empressement de Tom Barrack à disculper MBS de ce crime.
Un peu plus loin dans son texte d’excuse , Barrack reprend son propos à l’effet qu’un occidental en général et un américain en particulier, ne peuvent comprendre comment fonctionne l’Arabie.
Il n’y a rien d’autre à comprendre que MBS a fait démembrer un opposant politique. Point àla ligne.
treblig
👏 MBS ne veut surtout pas perdre les nombreux avantages liés à cette monarchie de droit divin au profit de 60% de ses sujets qui commencent à penser par eux-mêmes.
On dirait que le Roi s’en est mêlé et que Tom Barrack a charge d’isoler le Problème. Assisterons-nous prochainement au remplacement de Ben Salman? C’est du moins ce que le propos de Tom Barrack suggère.
Les troubles intérieurs de Donald Trump sont peut-être mieux connus par le roi saoudien que par nous-mêmes. Dans ce contexte, l’amitié qui lie Trump et son gendre au prince Salman rend celui-ci de grande nocivité pour le Royaume. D’autant plus que la mémoire de Jamal Khashoggi est fixée dans la celle de l’Humanité grâce au journalisme et aux médias sociaux de ce siècle. Et le Wapo n’oubliera jamais la mémoire d’un de ses contributeurs qui faisait sienne le moto du journal « Democracy dies in darkness ».
Si mon propos n’a aucun sens, j’aimerais bien qu’on m’éclaire.
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Finalement y a juste POTUS 45 qui demeure complice et qui
tente encore de camoufler ce meurtre ????
Édifiant
En passant, le sénat n’a-t-il pas sommé le gros zouf de se prononcer sur la responsabilité de MBS , dans la mort de Khashoggi? Ais- je manqué sa réponse?
Il est malheureux, que l’absurde ne tue pas. Peut-être un jour? Il faut être tous croches en tab. pour défendre l’indéfendable.
Je crois qu’il essaie de se racheter parce qu’il doit avoir reçu pas mal de critiques pour son commentaire de ce matin.
Malheureusement pour lui, il se cale encore plus en donnant un argument qui ne fait aucun sens. Qui a donc pensé que l’ensemble du royaume pouvait être responsable de ce meurtre crapuleux ?
Les citoyens de ce pays sont prisonniers de cette dynastie corrompue et sanguinaire. Ceux-là justement que Trump et son ami se refusent à condamner.
un ami, un confident de sa turpitude.
« Son premier travail a été au cabinet d’avocats Herbert W. Kalmbach , avocat personnel du président Richard Nixon . [10] En 1972, le cabinet l’a envoyé en Arabie saoudite , où il est rapidement devenu le partenaire d’un prince saoudien. [16] [18] Il a ensuite travaillé dans le royaume pour Fluor Corporation , [10] et a travaillé pour les princes saoudiens. Peu de temps après, il a aidé à ouvrir les relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et Haïti , alors dirigée par Jean-Claude Duvalier , à la demande de l’investisseur Lonnie Dunn. [dix]
En 1982, Barrack était sous-secrétaire adjoint du Département de l’intérieur des États-Unis sous James G. Watt, sous l’administration Reagan . [16] [9] [12] Les services secrets montent à cheval dans les ranchs de Barrack lorsque le président Reagan se trouve à proximité du ranch del Cielo . [16] Le secrétaire Watt a annoncé sa démission au ranch de Barrack. [16] Barrack déclare avoir été désillusionné par le service gouvernemental après avoir été obligé de témoigner devant un comité du Congrès en raison d’un cadeau que Barrack avait versé à l’acheteur de la maison d’ Edwin Meese . [16]
En 1987, Barrack est devenu directeur du groupe Robert M. Bass . [16] [9] [11] [12] En 1985, Barrack a traité pour la première fois avec Donald Trump lorsqu’il a vendu à Trump un cinquième des jeux dans les grands magasins Alexander . [18] En 1988, Trump a accepté de verser 410 millions de dollars à Barrack pour la propriété totale de l’ hôtel Plaza . [18] Trump a accepté des prix généreux dans les deux transactions et a ensuite perdu les deux propriétés en faillite. [18]
En 1990, Barrack a fondé Colony Capital, avec des investissements initiaux réalisés par Bass et GE Capital , puis par Eli Broad , Merrill Lynch et Koo Chen-fu . [10] Barrack a réalisé 50% de bénéfices au cours de ses deux premières années en se concentrant sur les propriétés en difficulté, y compris la résolution fédérale Trust Corporation . [16] Il a investi quelque 200 millions de dollars dans l’ immobilier au Moyen-Orient , 534 millions de dollars en prêts immobiliers non productifs allemands et un prêt de 24 millions de dollars à la photographe Annie Leibovitz . [17] Il est également propriétaire du ranch Neverland . [17] Par l’intermédiaire de Colony Capital, il gère un portefeuille d’actifs de 25 milliards de dollars appartenant à la chaîne d’ hôtels Fairmont Raffles Hotels International en Asie , à l’ancien complexe de villégiature Aga Khan en Sardaigne , à Resorts International Holdings , aux One & Only Resorts, à Atlantis , etc. [10]. ]
Colony Starwood Homes a été critiqué pour avoir mal traité les locataires pendant la Grande Récession , augmenté les loyers, expulsé un grand nombre de personnes et omis de conserver ses propriétés. [22]
Barrack a précédemment négocié les droits de forage avec Mana Al Otaiba . [18] En 2009, Barrack a négocié avec son fils, l’ambassadeur Yousef Al Otaiba , la vente d’une participation de 41 millions de dollars dans l’hôtel Raffles L’Ermitage à l’ autorité d’investissement d’Abou Dhabi . [18] En 2012, l’Ambassadeur Otaiba a donné à M. Barrack un million de dollars afin de tirer profit de l’ éclatement de la bulle immobilière américaine . [18]
En 2010, Barrack a acheté 70 millions de dollars de la dette de Jared Kushner au 666 Fifth Avenue . [18] Kushner a par la suite évité la faillite lorsque Barrack a accepté de réduire ses obligations à la suite d’une demande de Trump. [18]
En septembre 2011, Barrack était la 833ème personne la plus riche au monde et la 375ème des États-Unis, avec une richesse estimée à 1,1 USD. milliard. [17] Cependant, il n’était plus milliardaire en 2014. [23]
En 2012, Barrack a vendu le Paris Saint-Germain FC à la Qatar Investment Authority . [18] [24] Barrack a dû débourser 22 millions d’euros pour régler les charges fiscales liées à la vente en 2012 de son complexe sur la Costa Smeralda au fonds souverain qatari.
En 2010, Barrack s’est associé à l’autorité de Qatar Investment pour racheter la société de production cinématographique Weinstein, Miramax, pour 660 millions de dollars. [16] En 2016, Barrack a vendu Miramax au Qatari beIN Media Group avec un bénéfice quadruple. [18] En octobre 2017, Colony Capital de Barrack a accepté d’investir dans The Weinstein Company afin de la maintenir à flot compte tenu des allégations d’inconduite sexuelle de Harvey Weinstein . [25] Le New York Times a signalé que l’accord préliminaire conclu avec Weinstein s’était effondré et que l’acquisition avait échoué. [26] Par la suite, Colony Capital s’est retirée de la transaction après avoir été incapable de structurer l’achat de manière à éviter d’enrichir Harvey Weinstein . [27]
En 2017, Barrack a vendu au fonds d’investissement du prince héritier d’Abou Dhabi une participation de 70 millions de dollars dans One California Plaza . [18] Au cours des dix-huit premiers mois de l’administration Trump, Colony NorthStar a mobilisé 24% de ses 7 milliards de dollars d’investissement investis par les Émirats arabes unis (EAU) ou l’Arabie saoudite. [18]
Barrack a utilisé des entités des îles Caïmanes pour investir de l’argent d’un fonds de pension dans des biens immobiliers en difficulté et envoyer de l’argent à la société mère Colony, selon un organigramme révélé dans les documents Paradise Papers qui ont été divulgués au cabinet Appleby [28].
Barrack est administrateur à l’Université de Californie du Sud et membre du conseil d’administration de l’Université de Pepperdine . [29] Il a également siégé au conseil d’administration de Accor , de Kerner , de First Republic Bank , de Continental Airlines , de Korea First Bank et de Megaworld Properties & Holdings. [12] [30] [31] Le président français Nicolas Sarkozy lui a décerné le titre de Chevalier de la Légion d’honneur ». Wikipedia
Jean Claude Duvalier, Jared, Panama Papers, Harvey Weinstein, le Quatar, L’Arabie maudite. De si belles références. Manque plus que des russes .
Il y a une cris…..de gang qui ont du sang sur les mains. Bienvenue chez les despotes
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le meurtre de Jamal Kashoggy …… le POTUS 45 s’en fout éperdument.
la preuve, à ses rallyes partisans les journalistes se font agresser constamment.
»la vérité n’est pas la vérité »
et on va bastonner ceux qui osent la rapporter.
Merci, quel beau portrait de cette gang de bandits, c’est bien beau ce joli portrait, mais pourquoi sont-t’il encore en liberté… Merci pour la recherche, c’est presque incroyable.
J’aime à connaître le profil des personnes interpellées, d’où elles viennent, quelles pensées et actions les animent avant de me prononcer. Avec un tel profil, les ceci expliquent les cela des propos de cet énergumène: la pomme est pas tombée loin de l’arbre, une pomme pourrie dans le lot de pommes pourries. Crédibilité zéro.