« Disons-le d’emblée : bien que le nombre de membres des syndicats soit à nouveau en hausse, la part de la main-d’œuvre syndiquée est toujours bloquée à environ 10 %. Mais de nombreux autres indicateurs suggèrent que le long déclin des syndicats est terminé. Parmi les signes avant-coureurs du changement, citons les efforts d’organisation bien médiatisés dans de nouveaux secteurs de l’économie, la grande sympathie du public pour la lutte des scénaristes d’Hollywood et les gains salariaux importants obtenus par des travailleurs de plus en plus disposés à se mettre en grève pour les obtenir. Il y a aussi [Joe] Biden, le président le plus ouvertement favorable aux travailleurs depuis Franklin D. Roosevelt et Harry S. Truman. Des progressistes comme le sénateur Bernie Sanders et la représentante Alexandria Ocasio-Cortez soutiennent la réélection de M. Biden en partie parce qu’ils comprennent comment le travail souvent méconnu de son administration rend possible une nouvelle ère pour le monde du travail. »
— Eugene Dionne, chroniqueur au Washington Post, faisant le point sur le syndicalisme américain en cette journée où les Américains, comme les Canadiens, célèbrent la fête du Travail. Aux États-Unis, cette journée tombe dix jours avant l’expiration du contrat des 150 000 membres de l’UAW (United Auto Workers). Si les négociations échouent d’ici là, une grève massive pourrait stopper la production dans toutes les usines automobile du pays. Un arrêt de travail pourrait avoir des conséquences économiques importantes, sujet que devrait aborder Joe Biden ce lundi à l’occasion d’un discours à Philadelphie.
(Photo Getty Images)
10% des travailleurs américains sont syndiqués! Et parmi ceux ci combien sont dits jaunes ? Une chance que ca progresse et que certains y sont désormais plus favorables. Tant quant à moi, c’est une honte
Le chanteur devenu spontanément populaire et qui se plaignait dans sa chanson de recevoir un salaire de misère ne réalise pas que s’il était syndiqué il pourrait avoir un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail. Aux Zétats, on a diabolisé les syndicats. Les chefs d’entreprises qu’ils soient républicains, démocrates ou indépendants reçoivent une rémunération indécente sur le dos de leurs travailleurs.
La grève des scénaristes va sans doute retarder la sortie du film « Dune 2 » de Denis Villeneuve que j’attends impatiemment.
Rien pour affaiblir ma fibre pro syndicale mais j’ai un petit pincement au cœur quand même.
Idem pour moi.
Les syndicats c’est mieux que rien pour aider les travailleurs du système capitaliste à ramasser de plus grosses miettes qui tombent de la table des gros et gras mangeurs boulimiques qui mènent ce monde…
les avancées sociales sont toujours directement reliées aux syndicats….
la qualité de vie est toujours dans la mire des syndicats pour ses membres…
le rejet des syndicats est un autre relent libertarien américain qui estime que « se faire tout seul » est plus avantageux car on ne s’occupe que de soi et donc qu’on peut obtenir plus …
pourtant l’Histoire dit exactement le contraire…
Les USA sont loin derrière plusieurs pays en ce qui a trait aux avantages sociaux des citoyens…
ils diront sans doute que c’est le prix à payer pour vivre la démocratie américaine… comme les armes à feu et les changements climatiques sont aussi inévitables pour vivre dans la plus grande démocratie du monde…
10 % syndiqué…. et on y retrouve encore des salaires des années 70-80 à 7 dollars l’heure…
il serait tout de même étonnant de voir une adhésion aux syndicats aux USA… ce peuple n’a pas ce réflexe de se regrouper pour avoir un rapport de force avec des patrons… le chacun pour soi est trop bien ancré aux USA…
Les grèves syndicales peuvent aussi être exagéré et contre-productive. Comme dans tout domaine, il peut y avoir excès et les conditions négatives du chantage peuvent dépasser largement les gains possibles, surtout dans un secteur avec peu de joueurs. Je pense entre autre aux employés du rail qui étaient prêt à causer des milliards en dommage pour quelques jours de congé maladies.
Kelvinator
Elles demeurent très rares….
Me souviens pas de la faillite d’une entreprise à cause des demandes syndicales trop grandes….
Les grèves qui provoquent des répercussions dans la société sont toujours mises comme la responsabilité entière des syndicats…
Or, si une entreprise ou un gouvernement ne négocie pas ou offre des conditions risibles doit-on viser le syndicat ou l’entreprise pour les dommages collatéraux….
Les multinationales et les gouvernements utilisent allègrement les lois spéciales, toujours contre les travailleurs… pourtant les multinationales en bourse offrent de très généreuses redevances, distribuent d’incroyables bonus aux dirigeants mais râlent quand il s’agit de payer leurs travailleurs…
Les grèves nuisibles ou abusives, y’en a pas des masses… même qu’en identifier 5 demeure un exercice très difficile….
Mon père a perdu son emploi à cause des demandes démesurées des syndicats. Du monde même pas avec un secondaire 5 qui chiale lorsqu’ils gagne le double du salaire moyen, simplement pour travailler dans une aluminerie en pesant sur des boutons.
Tandis que les travailleurs les plus précaires sont ceux qui sont rarement syndiqués. Les syndicats protège des gens déjà pas mal protégé.
L’abus va des deux bords. Il y a quelques années, un article nommait les compagnies du SP500 qui étaient déficitaires mais qui ne le seraient pas si leurs dirigeants coupaient leur bonus de moitié.
Oui, ça vient des deux cotés. C’est souvent les travailleurs qui ont les meilleures conditions qui sont déjà syndiqués. Ça reste difficile de syndiquer ceux qui en tirerai un avantage.
Les organsations syndicales ont grandement aidé à faire avancer la cause des travailleurs. Ils leurs ont permis de faire des gains importants,notamment en leurs obtenant de meilleures conditions de travail.
La bataile est encore loin d’être gagnée car il existe plusieurs secteurs où les salaires, les conditions de travail laissent à désirer.
Le capitalisme sauvage existe encore et il ne cherche qu’à s’enrichir davantage surtout au détriment des travailleurs.
Le secteur des arts, avec ce qui se passe présentement avec la grève des scénaristes, n’échappe pas à la tourmente.
Qu’à peine 10% des travailleurs américains soient syndiqués ne devrait surprendre personne. Les USA sont le pays de l’égoïsme, du « chacun-pour-soi-et-au diable-le-reste » et qui possède un lourd déficit en matière d’entraide et de solidarité.
Bien sûr, il y a des politiciens comme le président Biden, AOC, Sanders et d’autres qui se préoccupent du sort des travailleurs mais ce n’est pas suffisant.
Renverser la présente tendance sera une bataille longue, difficille qui demandera beaucoup de détermination.
En attendant, tout mon soutien et ma solidarité vont aux grévistes de l’industrie du cinéma et des arts.
Bonne Fête aux travailleurs et travailleuses de partout dans le monde.
Les zaza mėricains ont crû au trickle down et continue à croire au trickle up !
Et ceux qui ont intérêt à ce que cette croyance se maintienne, réussissent en mettant en opposition, non pas les ultra-riches avec la classe moyenne, mais les pauvres avec cette même classe moyenne.
« Ce qui les empêcherait de monter, c’est l’aide à ceux qui ne foutent rien! ».
Misère de misère! Comme disait ma mère!
Quand je lis les conditions de travail des Américains, je suis sidérée de voir à quel point ils n’ont pas grand chose et que le travail de brainwash en répétant sans arrêt qu’ils sont les meilleurs en tout, sans jamais regarder ce qui se fait autour, est un succès. Le documentariste américain Michael Moore a voulu montrer à ses concitoyens ce qui se faisait ailleurs, mais ça ne semble pas avoir eu un gros impact. Je suis ravie que le vent tourne pour le peuple américain. J’espère sincèrement que c’est le début de meilleures conditions de travail pour tous.
Les pleutres très riches, font accroire aux classes inférieures que le bien vivre c’est du communiste et du socialisme qu’il ne faut pas partager car ils deviendraient paresseux et ne pourraient pas les torcher .
C’est pourquoi ils ont besoin d’une industrie militaire pour défendre la liberté qu’ils accordent aux pauvres indigents.
Aux states, du banditisme à l’extrême. Envie de vivre dans ce pays dit démocratique, jamais. Nous sommes très bien chez-nous.
L’effet positif du syndicalisme est de générer de la classe moyenne dans la société. Professeurs, infirmières, policiers… ont tous bénéficié du syndicat et elle est un obstacle à la corruption ( qui veut risquer une job bien payée). Pas pour rien que le Canada est au 5e rang mondial des pays qui souffrent le moins la corruption.
Aucun danger que ça change malheureusement. Biden, AOL, Sanders, tous de « radicals left communists » qui veulent détruire l’Amérique… Et P01135809 est là pour éviter cette « catastrophe » ! Non, mais vous vous imaginez ? Les milliardaires obligés de partager ? La fin du monde, rien de moins…
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Un pays riche peuplé de pauvres auxquels les républicains travaillent
à temps plein à restreindre les droits des femmes, des travailleurs, des démunis.
Et les démocrates sont pas ben ben mieux.
Les 18 prochains mois sont vraiment un teste pour l’avenir de ce pays.
HS
Billet de R. Hétu
L’ironie veut que Joe Biden ait manifesté à l’endroit de Mitch McConnell une compassion qui a fait défaut à plusieurs républicains.
« Il faut s’attaquer aux graves problèmes de santé liés au vieillissement ou à l’incompétence en matière de santé mentale des dirigeants de notre pays. »
– Marjorie T. Greene, représentante républicaine
Il faut un sérieuse dose de cul-lot pour s’exprimer ainsi alors qu’elle présente elle-même un cas sérieux de psychopathie ce qui la rend bien plus dangereuse que Joe et Mitch réunis. Une telle relève politique n’augure rien de bon pour la démocratie états-unienne 🇺🇸
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2023-09-04/le-temps-des-octogenaires.php
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même les plus vieux et les plus séniles ne voit pas de rayons laser qui tombent du ciel.
😂
Ou le diable !
Je crois que c’est JP Morgan qui se plaignait d’injustice ;a Théodore Roosevelt du fait que les employés pouvaient former un syndicat mais pas les grands patrons.
Teddy lui répondit: « Parce qu’il est beaucoup plus facile de réunir 5 magnas de l’acier que 1000 travailleurs! »
Les patrons voient en l’appui à un syndicat un mal pour leur entreprise. Je leur dirais que c’est un mal nécessaire!