
Dans leurs opinions dissidentes aux décisions auxquelles ils s’opposent, les juges de la Cour suprême des États-Unis se fondent souvent sur une interprétation de la Constitution ou d’une loi particulière qui diverge de l’opinion exprimée par la majorité. Vendredi, la juge Elena Kagan est allée beaucoup plus loin en accusant le président de la Cour suprême John Roberts d’avoir carrément violé la Constitution en invalidant le plan de Joe Biden pour éliminer une partie des dettes de près de 43 millions d’étudiants américains.
Le juge Roberts s’est appuyé sur une doctrine inventée par des juristes conservateurs – la doctrine des « questions majeures » – pour démanteler l’État administratif. Cette doctrine exige une autorisation explicite du Congrès avant que les organismes de réglementation puissent prendre des mesures conséquentes sur des questions d’une grande importance et ayant un impact sur la société. Elle a été invoquée l’an dernier dans une autre décision rendue par 6 voix contre 3 pour limiter la capacité de l’Agence de protection de l’environnement à restreindre les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques.
Il s’agit d’une doctrine qui n’a aucun fondement constitutionnel et qui permet aux juges conservateurs de la Cour suprême de s’élever au-dessus des élus qui adoptent les lois ou ceux qui assurent leur application. Tout ça bien souvent au profit des donateurs du Parti républicain et des priorités de leurs alliés au Congrès américain.
Dans le cas du plan de Joe Biden sur la dette étudiante, le juge Roberts a rejeté l’argument de l’administration selon lequel la loi HEROES permettait au président de procéder à un allègement de la dette à grande échelle. Mais il n’a pas fondé ce rejet sur le texte de cette loi dont le nom complet est Higher Education Relief Opportunities For Students. Il l’a fait en se fondant sur la doctrine des « questions majeures », qui a l’avantage de permettre à une poignée de juges de se substituer au président élu par des dizaines de millions d’électeurs pour déterminer ce qui est bien ou mal pour la société américaine.
La juge Kagan n’a pas caché son indignation. Je cite un passage de sa dissidence signalée par le chroniqueur du New York Times Jamelle Bouie :
« De la première à la dernière page, l’opinion d’aujourd’hui s’écarte des exigences de la retenue judiciaire. À la demande d’une partie qui n’a subi aucun préjudice, la majorité décide d’une question de politique publique contestée qui appartient aux branches politiquement responsables et aux personnes qu’elles représentent. C’est un problème majeur non seulement pour la gouvernance, mais aussi pour la démocratie. Le Congrès est bien sûr une institution démocratique ; il répond, même si c’est de manière imparfaite, aux préférences des électeurs américains. Et les fonctionnaires des agences, bien qu’ils ne soient pas eux-mêmes élus, sont au service d’un président dont la circonscription politique est la plus large qui soit. Mais cette Cour ? Elle est, de par sa conception, aussi détachée que possible du corps politique. C’est la raison pour laquelle la Cour est censée s’en tenir à sa mission : ne trancher que les causes et les controverses, et se garder de définir la politique de la nation sur des sujets tels que l’allégement des prêts étudiants.
« La Cour exerce une autorité qu’elle n’a pas. Elle viole la Constitution », a conclut la juge Kagan.
Comme on peut le deviner John Roberts n’a pas apprécié le ton et le contenu de la dissidence de la juge Kagan et l’a fait savoir dans sa propre opinion.
« C’est devenu une caractéristique inquiétante de certaines opinions récentes que de critiquer les décisions avec lesquelles elles sont en désaccord comme allant au-delà du rôle approprié du pouvoir judiciaire », écrit le président de la Cour suprême dans son opinion. «Il est important que le public ne soit pas induit en erreur non plus. Une telle perception erronée serait préjudiciable à cette institution et à notre pays. »
Selon les sondages, une majorité du public américain a déjà conclu que la Cour suprême de John Roberts a outre-passé son rôle. Et la perte de crédibilité de ses juges a probablement davantage à voir avec sa majorité conservatrice qu’avec ses trois juges progressistes qui la dénoncent.
(Photo Getty Images)
Quand ont rendue à ce prendre pour le justicier d’un gouvernement démocratiquement élus, ça ne pas être sans conséquence. La justice n’est pas politique, la politique n’est pas la justice, laissons chacune jouer son rôle pour lequel il à été désigné, et tout ira pour le mieux.
Une saine démocratie voit les 4 pouvoirs qui se « surveillent » mutuellement : Judiciaire, Législatif, Exécutif (Montesquieu). Sans oublier le 4e pouvoir : la Presse (médias d’information). Lorsque l’un est affaibli l’équilibre est fragilisé et c’est tout la structure démocratique qui en danger❗️Ce qui se passe aux 🇺🇸 est très très inquiétant car plusieurs piliers sont touchés en même temps⁉️
… voit à ce que … OU s’assure que 😡
McConnell a gagné. Il a tout fait pour composer cette cour en fonction de ses affinités rétrogrades. Et celle-ci, du moins les plus conservateurs d’entre eux, ce qui comprend 2-3 qui aiment bien les « cadeaux », imagine qu’elle doit se substituer à l’exécutif pour préserver les « vraies » valeurs. Valeurs qui n’ont jamais réellement existé.
L’une des valeurs domine toute les autres : In Gold We Trust❗️
Ainsi donc c’est la doctrine des « questions majeures » qui nous vaut tous ces si excellents jugements. Un clan d’apprentis sorciers de la démocratie. Madame Kagan n’y va pas avec le dos de la cuillère et avec raison. L’executif de trump se substituait au judiciaire. Ses créatures se substituent désormais et à l’exécutif et au législatif.
Ça ne va mieux question crédibilité pour cette CS.
Aujourd’hui.. « Le juge Roberts s’est appuyé sur une doctrine inventée par des juristes conservateurs – la doctrine des « questions majeures » – pour démanteler l’État administratif. » « À la demande d’une partie qui n’a subi aucun préjudice, la majorité décide d’une question de politique publique contestée qui appartient aux branches politiquement responsables et aux personnes qu’elles représentent. » billet
Hier… « Gorsuch remet une victoire à la droite chrétienne en faisant de fausses déclarations sur une importante affaire du premier amendement. »
« Jeudi, le juge Neil Gorsuch a publié un avis de 26 pages exprimant son indignation à propos d’un différend juridique qui n’existe pas, impliquant des sites Web qui n’existent pas. Les tribunaux fédéraux, y compris la Cour suprême, n’ont pas compétence pour statuer sur des affaires hypothétiques. »
Et de lire encore « Pourtant, cette affaire, construite sur des motifs imaginaires, aura des conséquences très réelles pour les consommateurs LGBTQ et pour les lois anti-discrimination plus largement. »
Je me demande…Quand sera-t-il demain? Je pourrais titrer, *La CS et ses décisions tordues*
Aujourd’hui…Doctrines inventées…À la demande d’une partie qui n’a subi aucun préjudice
Hier…Fausses déclarations…Une affaire, construite sur des motifs imaginaires. Ils n’ont pas compétence pour statuer sur des affaires hypothétiques.
https://www.vox.com/scotus/2023/6/30/23779816/supreme-court-lgbtq-ruling-neil-gorsuch-303-creative-elenis
J’admire ici
l’art avec lequel l’hôte de ce blog sait nous faire découvrir et comprendre l’absurdité de l’obscure doctrine des « questions majeures » sur laquelle la majorité conservatrice (et obscurantiste) de la CS américaine fonde ses jugements récents qui n’ont, semble-t-il, d’autre but que de saper l’autorité politique du président élu.
Il y a, dans cette cour de Trump, de ces contorsions intellectuelles dignes des meilleurs spaghettis italiens pour lesquelles on a vraiment besoin d’explications !…
@Guy LB
Très pertinent commentaire !
Ça ne sent pas bon. Ils sont frus ou quoi? Est ce qu’il faudrait leur promettre qu’on ne fouillera plus dans leurs petites magouilles, qui ne sont pas le meilleur moyen de s’élever au dessus des élus surtout les repus.
Il s’agit « d’une doctrine qui n’a aucun fondement constitutionnel et qui permet aux juges conservateurs de la Cour suprême de s’élever au-dessus des élus »
« S’élever au dessus des élus »
Ça fait dur en titi.
« Tout ça bien souvent au profit des donateurs du Parti républicain et des priorités de leurs alliés au Congrès américain »
Ça fait plus que dur en titi. Le judiciaire de la CS qui se permet à découvert de la Politique dans le genre politicaillerie.
« La Cour exerce une autorité qu’elle n’a pas. Elle viole la Constitution »
Et de répondre les 6 pseudos juges conservateur:
« N’en jetez plus, la cour est pleine »
(de …)
« Le juge Roberts s’est appuyé sur une doctrine inventée par des juristes conservateurs – »
Ils ont le « droit » de faire ça ? Quel est le recours contre les juges du niveau supérieur qui ont erré ?
« Il faut s’en remettre à Dieu ? » comme disait le médecin de Lady Macbeth !
« Il est important que le public ne soit pas induit en erreur non plus, » Juge Roberts, pendant que Thomas dormait à poings fermés.
Cette cour rétrograde, qui vit dans le passé, prend vraiment la majorité des Etats-Uniens
pour des imbéciles
Et, lorsque la droite profonde jouit de ces décisions, on se demande pourquoi les « wokes » (mot fourre-tout de la droite) trouvent que le pays dérive.
Au moins 40% des Amers SONT des imbéciles⁉️
Je ne sais pas ce qu’attendent les démocrates pour « paqueter » la cour suprême. Ils en auraient le droit constitutionnel. Je comprends bien le poids politique que ça impliquerait, mais c’est ça ou laisser la société civile de plus en plus menottée par la mafia des ploutocrates.
Ce dernier coup de Jarnac est la proverbiale « Red Line »
Où prenez-vous que les démocrates pourraient « paqueter » la Cour suprême ?
C’est le Judiciary Act of 1869 qui établit le nombre de juges à la Cour suprême.
https://tinyurl.com/yuxrh6b9
Mais pour modifier cette loi, il faut un vote favorable de la Chambre où les républicains ont la majorité et un supervote (60) sénateurs, que les démocrates n’ont pas.
Je cite ce qui est écrit plus haut :
« Il s’agit d’une doctrine qui n’a aucun fondement constitutionnel et qui permet aux juges conservateurs de la Cour suprême de s’élever au-dessus des élus qui adoptent les lois ou ceux qui assurent leur application. »
Que non, cette théorie a un fondement constitutionnel ; il n’est pas écrit dans la constitution américaine, mais il résulte de la jurisprudence que la Cour suprême a elle-même établie.
Et comme il n’y a pas de tribunal supérieur à la Cour suprême, c’est devenu une norme de droit ayant valeur constitutionnelle.
Au Canada, notre Cour suprême ne s’est pas privée d’inventer et d’appliquer des théories constitutionnelles dont :
a) La théorie des dimensions nationales.
Suivant cette théorie, le pouvoir fédéral a le pouvoir d’adopter des lois si ces lois touchent l’ensemble du Canada, même si prises individuellement, ces lois seraient du ressort des provinces.
Des exemples :
i) La création de la Commission de la capitale nationale.
En soi, pas de souci, mais cette loi accorde des pouvoirs à la Commission de procéder à des expropriations pour ses fins.
Ainsi, la CCN a procédé à des expropriations du côté de Hull, particulièrement dans le secteur de la rue Laurier, défigurant ainsi le vieux Hull.
Le gouvernement du Québec a contesté le pouvoir fédéral, faisant valoir que la propriété et le droit civil relevaient des provinces.
La Cour suprême a établi que cela relevait des dimensions nationales et du fédéral.
ii) Les expropriations à Mirabel.
En principe, les expropriations relèvent aussi de la propriété et des droits civils et donc des provinces, MAIS…
Lorsque les expropriations sont effectuées dans le cadre d’une activité fédérale, comme les aéroports, le fédéral peut agir seul.
iii) Le gel des prix et des salaires (surtout des salaires)
Il faut combattre l’inflation partout au Canada ?
Vite une loi fédérale alors que les prix et salaires dont encore une fois de la compétence des provinces, sauf les salaires des députés, sénateurs, juges et fonctionnaires fédéraux.
iv) L’achat de propriétés par des non-résidents canadiens.
Encore là une loi fédérale.
b) La théorie des pouvoirs d’urgence
Là où il y a urgence d’agir dans l’intérêt du Canada, tel que le jugent les autorités fédérales, la Cour suprême a jugé qu’elles pouvaient passer par-dessus la tête des gouvernements provinciaux.
c) L’unité d’opération
La Cour suprême a décidé dans les années 30, avec raison, que la radiodiffusion était de compétence fédérale puisque les ondes voyageaient d’une province à l’autre, mais quand est venu le temps de la câblodistribution, ce qui permettait de cibler un endroit précis pour y procurer un signal, les ondes ne voyageaient plus.
Qu’a dit la Cour suprême ?
Que parce que la radiodiffusion était de compétence fédérale, tout ce qui s’y rattachait faisait partie de « l’unité d’opération » et relavait du fédéral.
Le premier ministre Duplessis disait avec raison que la Cour suprême, comme la Tour de Pise, penchait toujours du même bord.
Il aura eu raison même après sa mort puisque l’on a appris récemment que lors du rapatriement unilatéral de la constitution canadienne, le fédéral était « coaché » par deux juges en fonctions de la Cour suprême, le Chief Justice Bora Laskine et son collègue William Este.
Laskin et Estey allaient ensuite être appelés à juger de la constitutionnalité du rapatriement qui enlevait des pouvoirs à la législature du Québec dans le domaine de l’éducation, sans son consentement, évidemment.
Personne ne leur a demandé de se récuser ou de les impeacher car les provinces ne le savaient pas, mais ces deux juges là le savaient et ils ont jugé.
Comme les juges des cours suprêmes n’ont de comptes à rendre à personne, ils tirent souvent leurs raisonnements de la monture de leurs lunettes.
Presque à l’ombre de l’édifice de la Cour suprême, j’écris ce commentaire attablé au Patio Vidal du boulevard Gréber à Gatineau, un endroit où j’avais mon billet de saison lorsque j’étudiais de l’autre côté de la rivière.
@brady4u
« Au Canada, notre Cour Suprême ne s’est pas privée d’inventer et d’appliquer des théories constitutionnelles dont »
Vous y allez fort dans votre utilisation du mot « inventer:. La grosse différence entre notre CS et celle des USA, si je me fie à ma fille qui a plaidée devant cette Cour en début d’année. Notre justice est « évolutive », si jeme souviens bien du mot qu’elle a utilisé pour me démontrer la différence. Aux USA, ils retourne 150 années en arrière pour prendre la majorité de leurs décisions, ce qui n’est pas du tout le cas au Canada.
Si tu avances juridiquement comme peuple, tu n’inventes pas, tu suis le mouvement, tu t’ajustes.
Exact. La SCOTUS a fait un amendent au 14e amendement. Privilège du congrès pas de la cour !!
Si la Cour suprême s’ajuste, elle s’ajuste toujours du même côté et s’il est vrai qu’elle évolue, c’est encore encore du fédéral.
Pour les question qui ne sont pas d’ordre constitutionnel, ses jugements sont toutefois fort étoffés.
Et comme ses juges sont nommés par le gouvernement fédéral et qu’elle siège à 2400 pieds du bureau du premier ministre et à 2500 du bureau du Conseil privé, la proximité est suspecte.
Ce ne sont ni François Legault ni Blaine Higgs qui y ont leurs entrées.
D’ailleurs, personne d’autre que les officiers de la Cour et les plaideurs ne devrait y avoir ses entrées.
Savante dissertation de brady4u
sur les errances de la CS du Canada, mais qui n’a qu’un lointain rapport de ressemblance avec les bouffonneries de la CS américaine. Pourquoi ?
On appelle ça évoluer avec son temps et ne pas rester figé ds il y a deux siècles
Les problèmes reliés à la CS n’est que la pointe de l’iceberg d’un mal plus profond qui touche la société américaine.
» Pourquoi Bolsonaro a été interdit au Brésil mais Trump peut se présenter aux États-Unis ? »
https://www.nytimes.com/2023/07/01/world/americas/trump-bolsonaro-brazil-us.html?smtyp=cur&smid=tw-nytimes
À quel endroit (article) dans la constitution il est prescrit de payer la dette personnelle de son voisin ?
À quel endroit (article) dans la constitution est-il prescrit d’interdire la discrimination fondée sur le sexe ou la race dans l’emploi? La Constitution permet au Congrès d’adopter des lois pour gouverner. C’est ce dont il est question avec le HEROES Act.
A quel endroit est-il inscrit dans la constitution que seuls les ultra riches peuvent accéder à une éducation supérieure et que les autres devraient s’endetter jusqu’au cou, pour y parvenir, et ce faisant, hypothéquer leur avenir ?
À quel endroit (article)
dans la Constitution est-il prescrit de… ???
On pourrait faire une longue chronique où chaque intervention commencerait par ces mots de protestation. Peut-être arriverions-nous à la longue à inverser les jugements tendancieux de la cour de Trump…
Le judiciaire, avec l’ exécutif ( le président ) et le législatif ( le Sénat et la chambre constituent le congrès) sont les 3 piliers du système politique aux États-Unis. Et le pouvoir judiciaire est basé sur sa crédibilité pour donner des opinions sur la légalité des lois votées. Si la crédibilité est entachée, son pouvoir l’est autant.
Le juge Robert a reconnu, dans le passé, l’importance d’avoir des opinions juridiques qui s’appuient sur la constitution. Sinon, c’est le « free for all « et le pouvoir de la cour suprême sera contestée. Ce qui est d’ailleurs le cas présentement. Le vote conservateur 6 -3 actuel est un affront au système légal.
On lui a sans doute promis un voyage de pêche en jet privé 🛩️ à lui aussi⁉️
HS: Bon article de CNN sur pourquoi il y a autant de feux de forets au Canada.
https://www.cnn.com/2023/07/01/us/canada-wildfire-smoke-us-air-quality/index.html
J’ai vu un reportage, récemment, à l’émission La semaine verte où l’on brûlait volontairement une portion de la forêt pour qu’elle se régénère.
Un des responsables mentionnait qu’il y avait moins de feux de forêt que la nature a besoin puisque que la prévention des feux était trop efficace.
https://ici.radio-canada.ca/tele/la-semaine-verte/site/episodes/731224/episode-du-samedi-27-mai-2023
Au rythme où vont les choses, plus besoin d’ élections aux States! La SCOTUS s’ est placée au- dessus des élus et ce sont les six hyper conservateurs qui mènent le pays!!
Pour le Juge Robert, l’important c’est de garder les avantages « sociaux » des riches donateurs envers les juges, quitte a passer par dessus les élus!
Le juge Robert pourra toujours dire que la Chambre des représentants sont des élus, mais ce même système s’étant aussi aux candidats et ceux des républicains y gagnent beaucoup, étant politiquement plus portés a travailler pour les donateurs que pour les citoyens alors que les démocrates se garde une petite gène…
« [La SCOTUS] viole la constitution. »
Maintenant on comprend pourquoi ils ont voté toutes ces lois anti-avortements, même en cas de viol!
Six corrompus sans AUCUNE légitimité !!!
@jeani – 20h37
Ce serait chouette que votre fille juriste se joigne au blog qui est quelque peu veuf de ce côté depuis le départ de papitibi.
@Brady4u
Trop occupée à voyager 😉
Les républicains délégitimisent déjà plusieurs institutions gouvernementale, comme le DOJ, l’IRS, la FEMA, l’EPA et le FBI qui me viennent en tête.
Jamais dans 100 ans par contre ils n’oseront critiquer moindrement le fonctionnement de la cour suprême! C’est comme les élections, lorsqu’elle leur sont favorable, tous est correct. Lorsqu’ils perdent cependant… Ce double standard devrait les restreindre à l’opprobre, mais c’est le contraire qui se produit, alors aucun incitatif à changer. Peut-être une défaite monumentale de Trump 2024 pourrait changer quelque chose, ou galvaniser encore plus les fourches de droites!!
HS Twitter
Pour ceux qui se demandaient …
Le service Twitter de Musk, requiert maintenant un compte pour la lecture et limite le nombre de lecture.
La raison ‘officielle’: Certains ‘startup’ de L’IA utilisent la plateforme pour entraîner leur bête en les gavant d’une multitude de conversation qu’il y recueillent.
Voir: Twitter restreint la lecture de tweets
https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2023-07-01/twitter-restreint-la-lecture-de-tweets.php
Le Juge Kagan a mis les doigts sur le cancer qui ronge le Droit américain. Les juges conservateurs respectent la Constitution lors que cela fait leur affaire.
Ils sont trop occupés à protéger le statu quo qui favorise les riches donateurs républicains. Elle fait de gros efforts pour invalider toute loi un tant soit peu progressiste (environnement, avortement, dette étudiante, etc.).
le Juge Roberts a le front de « parler de retenue judiciaire » alors que lui-même et ses cinq collègues conservateurs se sont arrogés le droit de se subsituer au Congrès en s’octroyant un pouvoir qu’elle n’avait pas, et ce, sur la base d’une doctrine qui n’a JAMAIS passé le test des Tribunaux.
Le Juge Roberts a beau jouer « au grand indigné » et se draper dans sa « fausse vertu ».
Le fait qu’il tolère dans son « cénacle », deux Juges (Alito, Thomas) qui sont impliqués jusqu’au cou dans des conflits d »intérêt, en dit long sur sa probité et l’intégrité que l’on doit accorder à ce plus Haut Tribunal.
Dire que certains se permettent de faire des rapprochements douteux avec notre Cour Suprême, et ce, à grands coups de raccourcis intellectels encore plus douteux.
Oui, celle-ci a fait des choses peu édifiantes dans le passé notamment avec le rapatriement unilatéral de la Constitution sans le consentement du Québec ou sur d’autres questions d’ordre constitutionnel. Oui, elle a tendance à donner raison au Fédéral, dans certains dossiers, à l’encontre de la volonté des provinces.
On oublie de mentionner que nous vivons dans un système politique différent de celui des USA, que notre Constitution est différente et que, par conséquent, notre Cour Suprême doit refléter cette réalité.
On oublie également de mentionner qu’elle évolue et qu’elle est capable de s’adapter aux nouvelles réalités d’un monde en plein changement.
Des exemples?
1.Elle a invalidé à deux reprises (1988: L’affaire Morgantaler, 1989: L’affaire Chantal Daigle) les lois et les restrictions sur l’avortement;
2.Elle a légalisé les mariages entre conjoint de même sexe en invalidant la définiton de « Mariage » inscrite dans la loi fédérale; 3.Elle a permis, grâce à un jugement, l’aide médicale à mourir;
4.Elle a invalidé certaines parties des l.ois sur la possession de « pot », ce qui a permis une certaine forme de décriminalisation, etc..
Rien n’est parfait et notre Cour Suprême n’échappera pas aux critiques lorsqu’elle aura possiblement à se prononcer sur les récentes lois linguistiques adoptés par le Québec et surtout sur la Loi 21.
La Cour Suprême USA? Bin voyons!
Plutôt la Cour Suprémaciste.
Bien dit ! 👍