
En 2020, Joe Biden a battu Donald Trump dans la 19e circonscription de New York par 1,5 point de pourcentage. En 2016, Hillary Clinton s’était inclinée devant Trump par 1,7 point de pourcentage. C’est dire le rôle de baromètre que peut jouer cette circonscription qui couvre une partie de la vallée de l’Hudson et de la région des Catskills. Ce mardi, une élection spéciale s’y déroule, en même temps que des primaires à l’échelle de l’Empire State, pour combler le siège laissé vacant par l’ancien représentant démocrate Antonio Delgado, aujourd’hui lieutenant-gouverneur de l’État.
L’élection oppose le démocrate Pat Ryan (photo de droite), administrateur du comté d’Ulster, au républicain Marc Molinaro, administrateur du comté de Dutchess, qui a brigué sans succès le poste de gouverneur de New York en 2018. Ryan, vétéran de la guerre d’Irak, mise sur l’avortement pour mobiliser les électeurs, se posant en défenseur du droit des femmes à interrompre leur grossesse. Molinaro martèle les thèmes de l’inflation et de la sécurité publique pour canaliser la grogne des électeurs de la circonscription.
Cette élection spéciale suscite l’intérêt au-delà des frontières de New York, les stratèges démocrates et républicains estimant que son résultat donnera un avant-goût des élections de mi-mandat. Ce n’est évidemment pas garanti, car les taux de participation aux élections spéciales ne sont habituellement pas comparables à ceux des élections générales. Mais un fait est certain : après ce scrutin, la majorité démocrate à la Chambre pourrait passer de cinq à quatre sièges. C’est dire la fragilité de cette majorité.
Tout comme les électeurs de New York, ceux de Floride et de l’Oklahoma se rendent aux urnes ce mardi pour participer à des primaires. Le résultat le plus attendu en Floride est celui de la primaire démocrate pour le poste de gouverneur. La bataille se joue entre le représentant Charlie Crist et la commissaire de l’agriculture de Floride Nikki Fried, la dernière démocrate à avoir été élue à un poste par l’ensemble de l’électorat floridien. Cela dit, aucun des deux démocrates ne soulève l’enthousiasme généré par Andrew Gillum, qui était venu à un peu plus de 32 000 voix de battre Ron DeSantis en 2018.
À noter que Crist a lui-même été gouverneur de Floride, de 2007 à 2011, alors qu’il était républicain.
(Photos Daily Freeman)
le schisme entre les 2 partis n’a jamais été aussi clair….
les démocrates parlent du présent et du futur, des droits des Femmes…. des réalités qui forgeront la suite des choses….
les républicains utilisent des thèmes vides et larges… circonstanciels et abstraits….
dénoncer une situation est facile, y amener une solution vérifiée et vérifiable… oups….
le démocrate parle de concret, s’adresse à l’intelligence des gens…
le républicain parle d’abstrait et s’adresse à l’émotif des gens…
ça devrait être une formalité … mais bon réfléchir exige de l’énergie… l’émotif excite…
« le schisme entre les 2 partis n’a jamais été aussi clair »
Effectivement, la question n’a jamais été claire, est-ce que vous préférez vivre dans Woodstock 69 ou Woodstock 99?
Vos républicains sont en train de recréer Monterey 67 🙁
Une répétition du référendum désastreux pour la droite religieuse du Kansas sur l’avortement pourtant dans un état rouge et rural ? Les démocrates sont en voiture si l’enjeu de l’élection est le maintien du droit légal à l’avortement. Le ratio est de 60 à 40% pour l’avortement aux États-Unis, encore plus dans les états bleus comme New-York. Si les femmes vont voter en nombre, c’est dans la poche.
Bien évidemment, les républicains ne parlent pas de l’avortement. C’est un thème suicidaire pour eux. Alors on parle d’inflation et de sécurité. On espère un bas taux de votes coutumier aux élections non-présidentielles pour l’emporter. En espérant aussi que les femmes restent à la maison.
Bon tel que promis, je suis de retour sur ce blogue après une journée chargé d’émotions de toutes sortes.
Comme l’a dit si bien ma fille: « Une journée tout en douceur qui ressemble à du papier sablé gros grains ».
Malgré le temps plutôt incertain, on a réussi à larguer six (6) ballons dans les airs. Cinq (5) Bleus pour les cinq (5) ans que Florence a pu célébrer avec nous et un (1) Blanc pour celui de cette année.
On a tous dit à notre valeureuse princesse guerrière à quel point on l’aimait et qu’on pensait à elle tous les jours.
Avec le vent qu’il faisait, on est certain que les ballons se sont rendus au Royaume des Princesses là où Florence les attendait.
Un MÉGA MERCI à tous ceux et celles qui m’ont offert leur soutien et leur solidarité en cette journée d’hier très spéciale pour ma famille.
C’est très apprécié.
Maintenant, retour à la réalité.
À lire les titres des posts de M. Hétu paru hier, on constate que les plaques techtoniques de la politique américaine continuent de bouger encore un peu plus.
Ce ne sont pas les sujets intéressants qui ont manqué (ex. les documents classifiés à Mar-A-Largo, la vie nocturne du maire de NYC, la bisbille chez les Clinton, Lindsay Graham et ses tentatives de se soustraire à la Justice, etc)
Celui de ce matin illustre bien que rien n’est joué pour les « Mid-Terms ».
Ce qui, il y a six (6) mois, laissait entrevoir un balayage républicain, indique qu’on pourrait avoir droit à une élection serrée où tout peut arriver.
Les prochaines semaines risquent d’être palpitantes et on peut être assuré que M. Hétu sera aux premières loges pour nous raconter tout ça.
Content d’être de retour parmi vous !!!
@Gilles Morissette
Bon retour !!
Gilles Morissette
Ravie de vs revoir
Un article qui présente les 2 candidats démocrates qui s’affrontent en Floride.
Pour la première fois des temps modernes, il y a plus de républicains enregistrés 5,2 M que de démocrates 5 M en Floride. En espérant que les indépendants voteront en majorité pour les démocrates en novembre.
https://apnews.com/article/abortion-2022-midterm-elections-florida-primary-c7381cddbff112b8c65873b6a03250cd
C’est ce que je craignais: voir les Américains (pour plusieurs républicains) qui sont maintenant à la retraite, déménager en Floride pour leurs vieux jours. Ça a pour effet d’augmenter l’électorat du côté républicain.