Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Dans la foulée du Sénat, la Chambre des représentants adoptera à son tour mercredi le vaste plan de relance souhaité par Joe Biden, plan qui inclut des mesures progressistes voire même révolutionnaires dans le contexte américain (l’une d’elle pourrait réduire la pauvreté infantile aux États-Unis de moitié, comme je l’expliquais lundi dans ce billet). Fait remarquable, à moins d’une surprise, pas un seul républicain ne votera en faveur de ce plan de 1 900 milliards de dollars destiné non seulement à aider financièrement les Américains, les entreprises, les États et les localités, mais aussi à lutter contre la pandémie de COVID-19.

Dans leurs analyses, certains médias en ont fait porter le blâme au nouveau président, en rappelant qu’il avait promis de privilégier une approche bipartite à la Maison-Blanche. Il faut croire que la majorité des électeurs américains n’ont pas observé la même réalité. Ils ont semblé prendre bonne note des discussions de Joe Biden avec des sénateurs républicains et tirer la conclusion que ces derniers n’étaient pas vraiment intéressés à faire des compromis susceptibles d’être acceptés par la Maison-Blanche et le parti majoritaire dans les deux chambres du Congrès.

C’est en tout cas ce qui se dégagent des résultats d’un sondage mené par le Pew Research Center. Selon cette étude, 70% des Américains, dont 41% de républicains, approuvent le plan de relance. Qui plus est, 57% d’entre eux estiment que Joe Biden a fait un effort de bonne foi pour arriver à une entente avec les républicains, alors que seulement 42% pensent que les républicains ont fait un effort semblable pour s’entendre avec la Maison-Blanche.

De toute évidence, les républicains ont fait le calcul que leur opposition au plan de relance était une bonne stratégie politique. Après tout, ils n’auront privé les électeurs d’aucune aide. Et ils se gardent la possibilité de critiquer les retombées décevantes ou négatives du plan. S’il n’y en a pas, ils trouveront bien autre chose.

(Photo Getty Images)

51 réflexions sur “Plan de relance : de la bonne foi de Biden

  1. treblig dit :

    Et le comble de l’hypocrisie ?

    Ces représentants républicains, de retour dans leur district, vont se féliciter auprès de leurs électeurs de leur faire parvenir 1 400$ .

  2. christian reny dit :

    ça continue deux solitudes Républicains et démocrates se détestent

    1. Benton Fraser dit :

      Je dirais plutôt que les républicains détestent les démocrates alors que les démocrates détestent les menteurs….

  3. Loufaf dit :

    Mais enfin! Est-ce que le peuple va finir par se réveiller et voir que les républicains ne font rien pour les aider!

  4. Mona dit :

    Surmonter l’héritage du sectarisme dans la société américaine, comme Mr Hetu le dit : « ils trouveront autre chose ».
    Pour mémoire et en partage, l’histoire du « bloody sunday » ou le combat criminel d’une minorité blanche et raciste pour préserver son privilège à gouverner et à dominer.

    « De Heather Cox Richardson 07/03/21
    Les Américains noirs étaient plus nombreux que les Américains blancs parmi les 29 500 personnes qui vivaient à Selma, en Alabama, dans les années 1960, mais les listes électorales de la ville étaient à 99% blanches. Ainsi, en 1963, les organisateurs noirs de la Dallas County Voters League ont lancé une campagne pour enregistrer les électeurs noirs de Selma. Le Comité de coordination des étudiants non violents, une importante organisation de défense des droits civiques, les a rejoint.
    En 1964, le Congrès a adopté la loi sur les droits civiques, mais elle n’a pas suffisamment traité le problème de la suppression des électeurs. À Selma, un juge avait mis fin aux manifestations d’inscription sur les listes électorales en émettant une injonction interdisant les rassemblements publics de plus de deux personnes.
    Pour attirer l’attention sur la crise dans sa ville, Amelia Boynton, qui faisait partie de la Dallas County Voters League mais qui, dans ce cas, agissait avec un groupe d’activistes locaux, s’est rendue à Birmingham pour inviter le révérend Martin Luther King, Jr ., à la ville. King était devenu un nom familier après la marche de 1963 à Washington où il prononça le discours «J’ai un rêve», et sa présence attirerait l’attention nationale sur la lutte de Selma.
    King et d’autres membres éminents de la Southern Christian Leadership Conference sont arrivés en janvier pour appuyer la campagne d’inscription des électeurs. Pendant sept semaines, les résidents noirs ont tenté de s’inscrire pour voter. Le shérif du comté James Clark a arrêté près de 2000 d’entre eux pour diverses accusations, notamment d’outrage au tribunal et de défilé sans permis. Un tribunal fédéral a ordonné à Clark de ne pas interférer avec l’enregistrement ordonné, alors il a forcé les candidats noirs à faire la queue pendant des heures avant de passer un test «d’alphabétisation». Pas une seule personne n’est passée.  
    Puis, le 18 février, des policiers blancs, y compris la police locale, les adjoints du shérif et les soldats de l’État de l’Alabama, ont battu et tiré sur un jeune de 26 ans non armé, Jimmie Lee Jackson, qui marchait pour le droit de vote lors d’une manifestation dans sa ville natale de Marion, Alabama, à environ 40 km au nord-ouest de Selma. Jackson s’était réfugié dans un restaurant avec sa mère lorsque la police avait commencé à émeute, mais ils l’ont poursuivi et l’ont abattu dans la cuisine du restaurant.
    Jackson est décédé huit jours plus tard, le 26 février. Les dirigeants de la Southern Christian Leadership Conference à Selma ont décidé de désamorcer la colère de la communauté en planifiant une longue marche – 54 miles – de Selma à la capitale de l’État à Montgomery pour attirer l’attention sur le meurtre. et la suppression des électeurs. S’attendant à la violence, le Comité de coordination de la non-violence étudiante a voté pour ne pas participer, mais son président, John Lewis, a demandé leur permission de participer de son propre chef. Ils étaient d’accord.
    Le 7 mars 1965, les marcheurs sont partis. Alors qu’ils traversaient le pont Edmund Pettus, du nom d’un général de brigade confédéré, le Grand Dragon de l’Alabama Ku Klux Klan, et un sénateur américain qui s’opposait aux droits des Noirs, des soldats de l’État et d’autres agents des forces de l’ordre ont rencontré les marcheurs non armés avec des massues, des fouets de taureau. et les gaz lacrymogènes. Ils ont fracturé le crâne de John Lewis et ont battu Amelia Boynton inconsciente. Une photographie de journal de Boynton, 54 ans, apparemment mort dans les bras d’un autre marcheur, illustre la dépravation de ceux qui sont déterminés à arrêter le vote des Noirs.
    Les images du «dimanche sanglant» aux actualités nationales ont hypnotisé la nation et les partisans ont commencé à converger vers Selma. King, qui était à Atlanta lorsque les marcheurs sont partis pour la première fois, est retourné dans la mêlée.
    Deux jours plus tard, les marcheurs sont repartis. Une fois de plus, les soldats et la police les ont rencontrés au bout du pont Edmund Pettus, mais cette fois, King a conduit les marcheurs dans la prière et les a ensuite ramenés à Selma. Cette nuit-là, une foule blanche a battu à mort un ministre unitarien universaliste, James Reeb, venu du Massachusetts pour rejoindre les marcheurs.
    Le 15 mars, le président Lyndon B. Johnson s’est adressé à une session conjointe du Congrès télévisée à l’échelle nationale pour demander l’adoption d’une loi sur le droit de vote national. «Leur cause doit aussi être notre cause», a-t-il dit. «[Tous] d’entre nous… devons surmonter l’héritage paralysant du sectarisme et de l’injustice. Et nous vaincrons. Deux jours plus tard, il a soumis au Congrès une proposition de loi sur le droit de vote.
    Les manifestants sont restés déterminés à terminer leur voyage à Montgomery, et lorsque le gouverneur de l’Alabama, George Wallace, a refusé de les protéger, le président Johnson est intervenu. Lorsque les manifestants sont partis pour la troisième fois le 21 mars, 1 900 membres de la Garde nationale de l’Alabama nationalisée , Les agents du FBI et les maréchaux fédéraux les ont protégés. Couvrant environ dix miles par jour, ils campaient dans les cours des sympathisants jusqu’à leur arrivée au Capitole de l’État de l’Alabama le 25 mars. Leurs rangs s’étaient agrandis en marchant jusqu’à ce qu’ils comptaient environ 25 000 personnes.
    Sur les marches du Capitole, s’exprimant sous un drapeau confédéré, le Dr King a déclaré: «La fin que nous recherchons est une société en paix avec elle-même, une société qui peut vivre avec sa conscience. Et ce ne sera pas un jour de l’homme blanc, pas de l’homme noir. Ce sera le jour de l’homme en tant qu’homme.
    Cette nuit-là, Viola Liuzzo, 39 ans, mère de cinq enfants, arrivée du Michigan pour aider après Bloody Sunday, a été assassinée par quatre membres du Ku Klux Klan qui la suivaient alors qu’elle transportait des manifestants hors de la ville.
    Le 6 août, le Dr King et Mme Boynton étaient des invités d’honneur lorsque le président Johnson a signé le Voting Rights Act de 1965. Johnson a rappelé «l’indignation de Selma» lorsqu’il a déclaré: «Ce droit de vote est le droit fondamental sans lequel tous les autres n’ont pas de sens. Cela donne aux gens, aux gens en tant qu’individus, le contrôle de leur propre destin.  »
    La loi sur les droits de vote autorisait la supervision fédérale de l’inscription des électeurs dans les districts où les Afro-Américains étaient historiquement sous-représentés. Johnson a promis que le gouvernement abrogerait «des règlements, des lois ou des tests pour refuser le droit de vote». Il a appelé le droit de vote «l’instrument le plus puissant jamais conçu par l’homme pour briser l’injustice et détruire les terribles murs qui emprisonnent les hommes parce qu’ils sont différents des autres hommes», et a promis que «nous ne tarderons pas, sinon nous n’hésiterons pas , ou nous ne nous détournerons pas tant que les Américains de toutes races, couleurs et origines dans ce pays n’auront pas le même droit que tous les autres de participer au processus de démocratie.
    Mais moins de 50 ans plus tard, en 2013, la Cour suprême a vidé la loi sur les droits de vote. La décision Shelby County v. Holder a ouvert la porte, une fois de plus, à la suppression des électeurs. Depuis, les États ont rendu le vote plus difficile. Et maintenant, à la suite des élections de 2020, au cours desquelles les électeurs ont remis le contrôle du gouvernement aux démocrates, les législatures de 43 États envisagent une législation radicale pour restreindre le vote, en particulier le vote des personnes de couleur. La Géorgie veut interdire notamment de donner de l’eau aux électeurs alors qu’ils attendent des heures en ligne pour se rendre aux urnes.
    Aujourd’hui, 56 ans après Bloody Sunday, le président Biden a signé un décret « pour promouvoir l’accès au vote et permettre à tous les Américains éligibles de participer à notre démocratie. » Il a appelé le Congrès à adopter le For the People Act, facilitant le vote, et à restaurer le Voting Rights Act, désormais nommé John R. Lewis Voting Rights Act en l’honneur de l’homme qui a continué ses jours dans le mouvement des droits civiques. pour servir 17 mandats en tant que représentant de la Géorgie, portant les cicatrices du 7 mars 1965, jusqu’à sa mort le 17 juillet 2020.
    La fiche d’information de la Maison Blanche annonçant le décret expliquait: «la démocratie ne se fait pas par accident. Nous devons la défendre, la renforcer et la renouveler. » Ou, comme l’a dit le représentant Lewis: «N’ayez jamais peur de faire du bruit et d’avoir de bons ennuis, des ennuis nécessaires.»

    1. Helene dit :

      Merci ! Très bon texte !

    2. titejasette dit :

      Merci @Mona

      👌 Heather Cox Richardson 👌

      Le Congrès a-t-il adopté le For the People Act ?

      1. Mona dit :

        C’est la bonne question @titejasette, le HR1…
        Et c’est directement lié à l’obstruction systématique en place qui empêchera de le faire passer.
        Je vous envoie une analyse brillante sur ce sujet de HCR. (Analyse qui inclut le rapport de force dans le GOP entre Trump et ceux qui voudraient limiter son influence…).

        8 mars 2021
        Heather Cox Richardson
        « Beaucoup de trucs mijotent, mais rien que vous ne pouvez manquer si vous voulez faire une pause dans l’actualité d’aujourd’hui.
        Il y a deux histoires que je suis.
        Le premier est le combat entre l’ancien président Trump et le Comité national républicain (RNC). Vendredi dernier, les avocats de Trump ont envoyé une lettre de cesser et de s’abstenir au RNC, au National Republican Senatorial Committee et au National Republican Congressional Committee – les trois plus grands organismes de collecte de fonds républicains – exigeant qu’ils cessent d’utiliser son nom et sa photo pour collecter des fonds. L’ancien président serait en colère contre les républicains qui n’ont pas réussi à le soutenir après l’insurrection du 6 janvier – en particulier le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell (R-KY) – et voudrait les couper de l’argent qu’il peut collecter.
        Vendredi soir, Trump a publié une série d’approbations pour les candidats qu’il soutient en 2022. Il a averti le RNC qu’il soutiendrait les candidats principaux qui le soutiennent plutôt que ceux qu’il considère insuffisamment fidèles.
        Aujourd’hui, le RNC a rejeté la tentative de Trump de protéger sa marque. Une lettre de l’avocat principal du RNC a déclaré que le Parti républicain «a parfaitement le droit de se référer à des personnalités publiques lorsqu’il s’engage dans un discours politique de base protégé par le premier amendement, et il continuera de le faire dans la poursuite de ces objectifs communs.  »
        Aujourd’hui également, le RNC a transféré une partie de sa retraite des donateurs du printemps, qui s’est tenue début avril, à Mar-a-Lago de Trump, payant l’ancien président pour l’utilisation de son club et pour les repas. Alors que la majeure partie de l’événement aura lieu dans un autre hôtel, Trump s’adressera à l’organisation à Mar-a-Lago.
        L’enjeu ici, bien sûr, est le contrôle du Parti républicain. Trump aimerait être le faiseur de rois du parti; de nombreux républicains aimeraient le déplacer hors du centre de la scène. Mais Trump est la plus grande collecte de fonds du parti, donc le RNC ne peut pas simplement le jeter par-dessus bord, et il est déterminé à protéger sa marque.
        La façon dont cela se déroulera en dira long sur l’avenir de la fête.
        La deuxième histoire que je suis est celle de l’obstruction systématique du Sénat.
        Un flibustier permet à un sénateur d’arrêter une législation populaire. Au départ, il fallait qu’un sénateur prenne la parole en refusant d’arrêter de parler, ce qui prenait de très nombreuses heures et était épuisant, donc c’était un dernier recours pour arrêter quelque chose qui passerait autrement (et était presque toujours utilisé pour arrêter la législation sur les droits civils. ). Mais les changements de règles au fil du temps ont changé l’obstruction systématique pour permettre à un sénateur d’arrêter une loi simplement en menaçant de créer un tel barrage routier.
        Cela signifie que le fardeau de l’adoption d’une loi incombe à la majorité, qui doit trouver 60 voix pour arrêter une obstruction plutôt qu’une simple majorité de 51 pour adopter un projet de loi, alors que le rôle de la minorité a simplement été de refuser de recevoir action. Le Sénat a en grande partie cessé de légiférer. Cette évolution a servi les républicains, qui sont heureux de ne pas adopter de législation parce qu’ils aimeraient confier les fonctions du gouvernement à des intérêts privés, mais frustrent les démocrates, qui pensent que les projets de loi adoptés par la Chambre des représentants devraient être entendus à la Chambre des représentants. Sénat et, s’ils obtiennent un oui de la majorité des sénateurs, devraient passer.
        Il y a eu une résistance à la fin de l’obstruction systématique – y compris la résistance du président Joe Biden – mais il est de plus en plus question de ramener l’obstruction à sa forme d’origine, exigeant que ceux qui s’opposent à une mesure populaire ne se contentent pas d’enregistrer leur désapprobation afin de l’enlever. calendrier, mais en fait pour tenir la parole pour parler d’une mesure à mort. Lorsqu’ils abandonnent, la mesure peut passer par un vote à la majorité simple.
        Le rétablissement de l’ancien système, dans lequel une minorité désireuse d’arrêter l’adoption d’un projet de loi doit tenir la parole et poursuivre le débat, a commencé à gagner des partisans, dont le sénateur Joe Manchin (D-WV). « L’obstruction systématique devrait être douloureuse, elle devrait vraiment être douloureuse et nous l’avons rendue plus confortable au fil des ans », a déclaré Manchin hier sur Fox News Channel . «Peut-être que ça doit être plus douloureux.»
        L’enjeu de cette question dans l’immédiat est l’adoption de HR 1, le For the People Act, une vaste loi sur le droit de vote adoptée la semaine dernière par la Chambre des représentants. Les républicains du Sénat ont juré de tuer le projet de loi. De plus en plus impopulaires, les républicains dépendent des techniques de suppression des électeurs et du gerrymandering – tous deux abordés dans le projet de loi – pour continuer à avoir une chance de gagner des élections. Pour illustrer ce besoin, les assemblées législatives républicaines du pays tentent actuellement d’adopter une série de mesures de suppression des électeurs.
        Pour leur part, les démocrates reconnaissent que si la suppression des électeurs et les techniques de gerrymandering des républicains sont autorisées à aller de l’avant sans contestation, les démocrates auront à nouveau du mal à gagner le contrôle du gouvernement. La nation deviendra en fait un État à parti unique semblable à celui qui contrôlait le sud des États-Unis des années 1870 aux années 1960.
        Donc HR 1 représente l’avenir du système politique américain: avec lui, les républicains devront se réformer et gagner des élections sur un pied d’égalité; sans cela, il est peu probable que les démocrates puissent rivaliser avec le trucage républicain du système.
        L’avenir de la nation dépend de HR 1; l’avenir de HR 1 dépend de l’obstruction systématique ».

        David Herrick il y a 23 heures

        Oui, l’obstruction systématique …
        Option A) Laisser les choses telles qu’elles sont, réforme électorale si significative, amélioration des infrastructures, réponses législatives existentiellement nécessaires au changement climatique (l’éléphant dans la salle), réforme de la police, lois sur les armes de bon sens et sur l’immigration, rétablissement de la doctrine d’équité, plus juste la distribution de la richesse via une fiscalité plus progressive, l’élimination éventuelle du collège électoral (et la liste est très longue compte tenu du peu de bonne gouvernance que nous avons depuis, eh bien, LBJ) NE SE PRODUIRA PAS sous cette administration, conduisant à des gains importants du GOP au milieu de 2022 -termes. Fin de la démocratie américaine.
        Option B) Éliminez l’obstruction systématique (ou restaurez-la au modèle Jimmy Stewart, mais pourquoi nous le ferions – sauf pour sauver la face de quelques Démopublicains – je peux à peine imaginer) et passez tout ce qui précède ou même quelques-uns des ci-dessus et le porter aux électeurs en 2022. Joe Biden sera un héros national dans le moule de FDR et Kamala Harris continuera dans la même veine en 2024. Le GOP changera ou disparaîtra. Trump mourra en prison.
        Nous avons vu que le gouvernement par réconciliation et décret présidentiel ne peut pas en faire assez et provoque une division politique encore plus grande que la variété déjà insoutenable que nous avons actuellement.
        Ce n’est pas le moment d’essayer de revenir à un « normal » Reaganesque-Clintonesque. Non, il est temps d’être à la hauteur de notre Déclaration d’indépendance et de la Constitution et d’instituer – enfin – le gouvernement du peuple, par et pour le peuple.
        C’est peut-être notre dernière chance.

    3. Ziggy9361 dit :

      La démocratie à l’américaine un vrai gachis après que Jonhson est signé Voting right act,la Bristolisation
      a complètement changé le paradigme républicain axé dorénavant sur un seul sujet l’économie et que le pouvoir leur revenait de droit et que tout est bon et excusable pour le garder dans le giron républicains et blanc.

      L’Amérique doit être blanche du moins ses dirigeants les noirs seront tolérés si ils ne revendiquent pas.
      Ils faut que ça change et ça va changer grace à des hommes et des femmes de l’équipe Biden.

      Rappelez vous Trump l’idiot n’a même pas été capable de rendre hommage au Sénateur Lewis lui qui a tant fait pour les siens,même sur son lit de mort l’ordure n’a pas eu la décence de le reconnaître comme
      un grand homme qu’il a été.

      Ps .Mona je t’ai laissé un message sur le billet précédent suite à ton commentaire de15h14.

      1. Madalton dit :

        Que voulez-vous? Lewis n’était pas allé à son assermentation.

      2. Haïku dit :

        @ZIggy9361
        Je suis bien d’accord avec votre analyse musicale !

      3. Mona dit :

        Oui @ziggy9366 je veux y croire moi aussi.
        Et merci pour la recherche sur le chant de marins. Je vais la poursuivre ici avec nos vieux amis (malheureusement John Wright est mort et Catherine Perrier a fait un avc récemment, tous deux des puits de connaissances sur les collectages de musiques traditionnelles…) mais je vais lancer l’info et voir. C’est un domaine passionnant qui rassemble des hommes qui ont bâti des cultures communes avec toutes les richesses et les diversités des voyageurs et migrants.

    4. Helene dit :

      Merci du partage de ce très éclairant texte !

  5. Apocalypse dit :

    ‘Dans leurs analyses, certains médias en ont fait porter le blâme au nouveau président, en rappelant qu’il avait promis de privilégier une approche bipartite à la Maison-Blanche.’

    Comment diable M. Biden réussirait ce tour de force qui est de s’entendre sur quelque chose avec les républicains?

    La seule entente possible pour M. Biden est de faire ce que veulent les républicains.

    La bonne nouvelle est qu’une bonne partie de la population n’est pas dupe et on vu que M. Biden a au moins essayé.

    1. Danielle Vallée dit :

      Je pense que Biden leur passe un message: « ma porte est ouverte, proposez vos améliorations, mais si vous boudez, j’y vais sans vous.
      Votre choix! »

      1. Haïku dit :

        Bien vu !!

    2. Une approche bipartite veut dire entre deux partis. Mais il y a un parti, face à un ramassis de crapules. Un parti. c’est quelque chose avec un programme, des idées, des projets. Pas un rassemblement de contestataires qui se donnent un nom pour essayer de voler le pouvoir des autres, en plus de l’argent des autres, et profiter de l’argent de ses donateurs en n’écoutant que leurs voix.

      1. gl000001 dit :

        L’autre parti a pris parti d’abandonner des responsabilités auprès de leurs électeurs.

  6. claude400 dit :

    Quand on sait que 30% des Américains ont soutenu Trump et ses pires bêtises et corruptions contre vents et marrées, ces sondages ne veulent rien dire, ou, à tout le moins, on doit en tenir compte dans l’interprétation de ceux-ci. Le même 30% se dira en désaccord avec tout ce que Biden fera, peu importe ce qu’il fera. Ajoutez à cela l’obstructionisme systématique des Républicains sous Obama, et il n’est pas surprenant que Biden en ait tiré les conclusions appropriées.

    1. Benton Fraser dit :

      ..et 40% des américains se disent prêt a accepter une dictature!

      (C’est quand même 27% au Canada!)

      1. chanounou dit :

        @Benton Gräser,
        Le problement avec les effrayants 40 ou 27% de  » plutôt favorables à une dictature est qu’ils s’imaginent que cette dernière réglera leurs propres problèmes en agissant sur « les Autres « ..
        A aucun moment, il ne leur vient à l’esprit qu’une dictature, par définition, C’EST-POUR- TOUT- LE- MONDE ….sauf une micro poignée de courtisans oligarques favoris du dictafFührer qui, soit dit en passant, n’est pas à l’abri non plus.
        Je remets le court poème du Pasteur Niemöller qui résume bien comment le laisser faire amène la dictature et ses pièges pour tous
        ==================================================================================

        Quand les nazis sont venus chercher les communistes,
        je n’ai rien dit,
        je n’étais pas communiste.

        Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates,
        je n’ai rien dit,
        je n’étais pas social-démocrate.

        Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
        je n’ai rien dit,
        je n’étais pas syndicaliste.

        Quand ils sont venus me chercher,
        il ne restait plus personne
        pour protester. »
        ===================================================================================
        PS: j’ai bien souvent traité ce court texte , à la langue très simple, en classe, y compris avec des élèves de 12 ans qui le comprennent très bien….

      2. Mona dit :

        Oui mille fois d’accord @chanounou l’histoire vous donne raison.

        Et c’est en observant cet abandon, ce laisser faire qui frôle la compromission de bon ton que je suis allée voir de plus près la société américaine. Elle n’était pas la seule à abandonner les principes fondamentaux mais elle était révélatrice d’une sale tendance de fond. Trump dans ses excès était à la fois sujet d’étude et en même temps d’une dangerosité dont je ne comprenais pas le manque de prise en compte autant chez les democrates aux États-unis qu’en Europe.

  7. FlorentNaldeau dit :

    JB a satisfait à son obligation de moyens, mais on ne peut lui imposer une obligation de résultats quand les collaborateurs potentiels ne veulent pas coopérer, malgré les réelles ouvertures qu’il leur a faites (en prenant bien soin de documenter ces approches à la caméra).

    Peut-être a-t-il été un peu naïf en supposant que la collaboration bipartisane irait de soi et qu’il a donc placé le barre un peu haute. Heureusement la population ne semble pas lui en tenir rigueur, pour l’instant du moins. Il lui faudra toutefois rajuster son approche et sa stratégie s’il ne veut pas être dépassé par d’autres factions, y compris dans son propre parti, et paraître soudain faible et bien peu en contrôle.

  8. lechatderuelle dit :

    Fou pareil que des médias s’enfargent encore en regardant le dossier du mauvais côté de la lunette…

    le problème n’est pas que Biden avance « malgré » les républicains mais bien de tenter de comprendre pourquoi les républicains s’obstinent encore à ramer du mauvais sens pour les intérêts des gens sans que personne ne les mette devant leur incohérence…

  9. titejasette dit :

    « Ils se gardent la possibilité de critiquer les retombées décevantes ou négatives du plan. S’il n’y en a pas, ils trouveront bien autre chose. » – Billet

    Qu’ils attendent….mais…en attendant.

    « Qui se nourrit d’attente risque de mourir de faim » – Proverbe français

    1. Ils n’ont pas besoin de trouver autre chose, ils ont déjà trouvé les retombées décevantes avant même qu’on les voie : le déficit, l’aide aux paresseux, l’inflation, le PNB, la bourse, la pauvreté des grosses corporations dont l’apport économique est tellement indispensable (elles ne pourront plus favoriser le « trickle down », quelle misère).
      Reste encore la Chine, il va falloir lui trouver une place là-dedans.

      Sans compter que ce plan, il ne faut pas l’oublier, c’est pour aider les états démocrates en faillite.

  10. Igreck dit :

    Il a moins de deux ans devant lui😡

    1. Igreck dit :

      Cette réponse était pour Danielle Vallée (54 minutes)

  11. sousmarin dit :

    Je ne crois pas à l’efficacité de « tendre l’autre joue » à quelqu’un qui essaie de te détruire, ça ne marche quasiment jamais (Gandhi est un contre exemple mais il y a d’autre raisons à sa réussite).
    @ Réponse au message de Mona de 18 :27 :
    S’il y avait eu quelques membres du KKK pendus à des arbres, je crois qu’ils se seraient calmés très vite car ces guignols au chapeau pointu sont majoritairement des lâches et des suiveurs de quelques tarés ; au moindre risque avéré, ils seraient retournés dans leurs trous à rats.

    En clair, pour battre les républicains, il ne faut pas « chercher une entente bipartisane », il faut leur rentrer dedans et les écraser comme les cafards qu’ils sont ! Il faut être sans pitié sinon les EU vont devoir, encore et encore, supporter leur viscérale psychopathie.
    On ne donne pas de l’empathie à celui qui n’en a aucune ; faire souffrir autrui ne leur fait ni chaud ni froid, il convient donc de les faire suer de souffrance, à mort s’il le faut (au figuré, j’entends !).

    1. « Ces guignols au chapeau pointu » pendus à des arbres donnent l’idée d’une nouvelle version de « Strange fruit » chantée d’abord par Billie Holliday. Après ce qui s’est passé le 6 janvier, on peut espérer entendre cette nouvelle version chantée par des juges ?

      1. Haïku dit :

        Richard Desrochers
        RE: ‘Strange Fruit’/Billie Holliday….

        *https://youtu.be/-DGY9HvChXk

    2. chrstianb dit :

      Vous pensez que la violence envers le KKK peut résoudre de quoi? Avez-vous entendu parler du massacre du quartier de Greenwood à Tulsa dans l’Oklahoma en 1921?
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Tulsa

      1. sousmarin dit :

        Je pense que l’impunité déchaîne la violence des lâches alors que le risque les calme illico.
        Je pense également que laisser faire ceux qui vous marchent dessus parce que ça peut être pire est stupide.

  12. La perception des Américains, tel que décrite dans ce sondage, est la bonne.

    Les médias dont M. Hétu fait référence dans son post sont probablement associés ou fortement biasées en faveur de « DiaperDon ». Ils sont totalement déconnecté de la réalité.

    Nul besoin de les nommer car on sait de qui on parle.

    Pour qu’il y ait un accord bipartite, il doit y avoir un minimum de bonne foi, de volonté de collaboration, de respect mutuel.

    Or, les « Répugants » ont démontré, tout au long de ce dossier, la mauvaise foi la plus évidente.

    Ils n’ont jamais eu l’intention de collaborer de quelque façon que ce soit, avec le président Biden et les Démocrates.

    Devant une telle attitude négative, Biden a décidé d’aller de l’avant et de se passer d’eux. Si ces derniers veulent bouder dans leur coin, grand bien leurs fasse. Il fera ce pour quoi il a été élu avec ou sans leur collaboration.

    Ce sera leur choix et ils devront vivre avec les conséquences.

    Les Américains ne sont pas dupes de leur manoeuvre comme le démontre le sondage.

    Les « Répugnants » ne sont que de sales enfoirés qui n’ont AUCUNE considération pour les autres.

    Ils vont s’opposer à toute mesure susceptible de venir en aide aux gens dûrement frappés par la pandémie.

    Il n’y a rien à attendre d’eux. ABSOLUMENT RIEN.

    Qu’ils aillent donc se faire foutre !!

  13. gl000001 dit :

    « Et ils se gardent la possibilité de critiquer les retombées décevantes ou négatives du plan. S’il n’y en a pas, ils trouveront bien autre chose. »
    De l’improvisation. Comme leur gourou faisait !! C’est contagieux son affaire. Comme un virus 😉

  14. monsieur8 dit :

    Le plan de relance était urgent, il fallait agir vite. Biden a bien fait de foncer.

    On prendra le temps d’essayer le bipartisme plus tard, un jour, quand il y aura un projet de loi anodin, peut-être…
    Les répus peuvent encore sécher un peu. Qu’ils commencent par se débarrasser de Trump s’ils veulent retrouver un peu de crédibilité. On discutera ensuite.

  15. gl000001 dit :

    J’ai vu un commentaire sur Twitter « Biden a menti. Il avait promis le salaire minimum à $15 »
    Une autre personne qui ne comprend pas que ce sont les répus qui l’ont fait débarquer du plan de relance. Et il y en a des centaines de milliers de gens d’aussi pathétiques.

    1. Quelqu’un à qui on pourrait expliquer qu’il aurait pu obtenir des Républicains le salaire minimum à 15 $ à condition que personne ne reçoive une aide de 1400 $… On ne peut pas tout donner aux pauvres, quand même ! Rien pour les donateurs du GOP ? C’est un scandale ! Et le déficit alors ?

  16. Apocalypse dit :

    @gl000001 – 20:55

    ‘Une autre personne qui ne comprend pas que ce sont les répus qui l’ont fait débarquer du plan de relance.’

    Désolé, mais ce ne sont pas les républicains qui sont la cause de l’abandon du 15$; les démocrates avaient plus pouvoir pour le faire passer, mais on a abandonné, sans doute sous la pression des donateurs démocrates qui ne voulait pas de ce 15$. Une grosse prise contre l’administration Biden; les actions n’ont tout simplement pas suivi les babines … encore une fois.

    C’est Bernie Sanders qui doit être profondément déçu; on avait une chance unique de faire passer ce 15$ et on l’a loupé. Quand bien même, on essaierait à nouveau, le filibuster règlerait le dossier.

    J’apprenais que 60% des gens touchés par ce 15$ étaient des femmes, surtout des latinos et des afro-américaines – comme on dit: ‘what a shame’ 😢.

    Beaucoup de commentaires négatifs sous les vidéos de ‘The Young Turks’; les démocrates vont perdre des votes en 2022 et s’ils perdent les deux chambres, ils n’auront qu’eux à blâmer.

  17. Je me demande si la pression des donateurs n’était pas tant sur le parti que sur Manchin et Sinema.

  18. FlorentNaldeau dit :

    @Apocalypse, 21h15
    En fait, l’inclusion du 15 $ dans le plan de sauvetage a été déclarée irrecevable par le « Parlementarian » du Sénat, la personne responsable de s’assurer de la conformité procédurale. Cette décision aurait pu être renversée, tout comme on peut annuler celle d’un président d’assemblée par exemple, mais il n’y avait pas les votes nécessaires pour ce faire, y compris en raison de défections annoncées dans le camp Démocrate.

    Il était donc parfaitement inutile de dépenser de l’énergie pour un combat qui aurait été futile au bout du compte. Il valait mieux préserver ce capital politique en prévision d’autres inévitables affrontements parlementaires, dans les deux chambres du Congrès. L’efficience doit souvent primer sur les principes quand ceux-ci ne mènent qu’à une impasse stérile.

  19. Haïku dit :

    HS, quoique…
    RE:
    « La journée internationale des droits des femmes ».
    (Désolé pour le retard, c’était le 8 mars; mais bon.)
    ————————–‐———————-
    -« Si vous enseignez à un homme, vous enseignez à une personne.
    Si vous enseignez à une femme, vous enseignez à toute la famille. »(Proverbe Indien).

  20. jeani dit :

    C’est donc ben beau de voir aller « la plus grande démocratie au monde »!

    Ce sont ces élus qui tracent le chemin de la démocratie, version Etats-Unienne et qui l’imposent aux autres.

    Commencez à reconstruire votre semblant de constitution et de démocratie dans vos propres rangs, ce serait un bon début.

    Mona, par son exposé de 18h17, nous a fait la démonstration que ce pays s’en va directement dans le mur (pas celui du taré) en protégeant leur vision plus que blanche de ce que doit être leur société.

  21. Alexander dit :

    Les républicains, dans leur for intérieur, sont d’accord avec une bonne partie du plan de Biden. Et ils savent pertinemment que les démocrates n’ont pas besoin de leurs votes pour aller de l’avant.

    Il est donc de bonne guerre de s’opposer en bloc à tout, sachant fort bien que le plan sera entériné de toute façon.

    C’est en apparence stupide, mais ça montre une image d’unité dans un parti fortement divisé.

    On sauve les apparences en attendant de mettre de l’ordre dans la baraque républicaine.

    Ça donne rien à Romney, Collins ou autres modérés de briser l’alliance pour le moment. Ils ont des votes qui peuvent s’avérer déterminants dans la mesure où des dissidents comme Manchin feraient faux bond aux démocrates au Sénat.

  22. Stemplar dit :

    On pourrait déceler la présence de Trump dans ce refus des républicains de ne pas voter en faveur du plan de relance de la Maison Blanche.

  23. Maïs1988 dit :

    Il y a 320 millions de personnes aux USA. Même en donnant $1400 à chaque personne, cela coûterait $448 milliards. Pourtant, des centaines de millions d’américains n’auront pas droit à l’aide de $1400, ce qui réduit la facture de centaines de milliards. Une partie du plan de $1.9 trillions, environ $100 milliards, ira à la réduction de la pauvreté infantile.

    On est encore très loin du compte de $1.9 trillions.

    Comme toujours, le montant annoncé est gigantesque ($1.9 trillions). Il sera dépensé entièrement. Mais seulement une fraction ($200-$300 milliards) se retrouvera vraiment dans les poches de ceux qui en ont bien besoin.

    Le reste, la majeure partie, va se perdre dans les dédales de quelques Ministères (Dept), transférés à quelques États (les bons), quelques villes (les bonnes), sans percoler dans les poches de ceux qui en ont besoin.

    1. Richard Hétu dit :

      Bel exemple de paresse intellectuelle.

      1. titejasette dit :

        @M. Hétu,

        Vous vouliez paraître poli et gentil en le qualifiant de faire preuve de « ….paresse intellectuelle ».

        Permettez que je vous corrige. Belle tentative la manipulation intellectuelle. Oh là la ! Que de beaux chiffres. On dirait que j’ai affaire avec un joueur de Bingo dans un sous-sol d’église. Amen !

  24. titejasette dit :

    @Mona – Votre post 3h30 a répondu à ma question sur HR 1. Je cite qq extraits:

    « L’enjeu de cette question dans l’immédiat est l’adoption de HR 1, le For the People Act, une vaste loi sur le droit de vote adoptée la semaine dernière par la Chambre des représentants. Les républicains du Sénat ont juré de tuer le projet de loi. De plus en plus impopulaires, les républicains dépendent des techniques de suppression des électeurs et du gerrymandering – tous deux abordés dans le projet de loi – pour continuer à avoir une chance de gagner des élections. »

    Parmi toutes les Lois que l’administration Biden veut voter en leur faveur, je constate que le For the People Act est la plus importante.

    « Donc HR 1 représente l’avenir du système politique américain: avec lui, les républicains devront se réformer et gagner des élections sur un pied d’égalité; sans cela, il est peu probable que les démocrates puissent rivaliser avec le trucage républicain du système. »

    Question. Comme la Loi a été votée la semaine dernière à la Chambre, le projet de Loi est maintenant rendu au Sénat. Je l’espère qu’elle sera adoptée, tout comme le Plan d’Aide ?

    D’où la chance que la Chambre et le Sénat soient majoritaires démocrate. Merci Trump ! Mes remerciements sont-ils prématurés ?

  25. citoyen dit :

    avec la puissance des ordinateurs, il devrait y avoir le sénat des simulations démontrant l’impact du plan de relance sur une base raisonnable.

  26. citoyen dit :

    c’est certain que les démocrates vont voter démocrates et les républicains vont voter républicains, mais il devrait y avoir un sénat d’arbitrage quand la décision est serrée.

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