Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Traduction d’un tweet publié lundi par la chaîne de radio publique NPR : « Les tampons, une nécessité pour beaucoup, sont de plus en plus difficiles à trouver. Les personnes qui ont leurs règles disent qu’il est difficile de trouver des tampons sur les étagères des magasins à travers les États-Unis en ce moment, car les perturbations de la chaîne d’approvisionnement atteignent le rayon des soins féminins. »

Ce gazouillis illustre deux phénomènes contemporains : les problèmes de la chaîne d’approvisionnement et l’emploi du mot « personnes » pour décrire ce qui ne peut qu’arriver aux femmes. Votre réaction à cet emploi trahira soit votre âge ou votre philosophie politique. Les personnes (hommes ou femmes !) d’un certain âge et les conservateurs ont tendance à s’indigner par ce qu’ils voient comme un autre excès du progressisme, du wokisme ou du transgendérisme.

Le New York Times traitait récemment du phénomène évoquant l’invasion du mot « personnes » dans les communications des groupes, politiciens et scientifiques qui parlaient autrefois des « femmes enceintes », des « femmes qui accouchent » ou du « choix des femmes » en matière d’avortement. Les CDC parlent désormais des « soins aux personnes qui allaitent », la gouverneure de New York émet des directives pour les « personnes qui accourent » et la Société américaine du cancer offre des conseils aux « personnes avec un col de l’utérus ».

« Cela reflète la volonté des professionnels de la santé de trouver un langage qui n’exclut pas et réconforte les personnes qui donnent naissance et s’identifient comme non binaires ou transgenres », écrit le Times. « Aucun organisme ne semble recueillir de données sur les grossesses transgenres et non binaires, mais l’Australie a signalé qu’environ 0,1 % de toutes les naissances concernent des hommes transgenres. »

Personnellement, je ne me formalise pas trop de ce phénomène. Mais je mentirais si je n’avouais pas que c’est le genre d’histoire qui me fait réaliser que je prends de l’âge. Et vous?

(Photo AFP)





106 réflexions sur “Les « personnes » qui ont des règles

  1. _cameleon_ dit :

    Personne …
    Si dieu existe …

    Claude Dubois Si Dieu Existe et l’orchestre symphonique de Longueuil
    https://www.youtube.com/watch?v=gC3FZ8rX9EI&ab_channel=ClaudeDubois

    (…)

  2. Marylap dit :

    Je n’ai aucun problème à ce qu’on trouve une façon d’inclure les personnes trans et non-binaire dans les conversations sur la menstruation.
    Mais j’ai comme un malaise en tant que femme qu’on désigne les gens avec un phénomène biologique.

  3. Denis Bergeron dit :

    Ça me rappelle l’époque où les sourds sont devenus des Mail-entendants. Ça aussi ça traduit l’âge.

    On disait à l’époque que c’était cacher la réalité dans un langage de excessif

  4. Suzanne Lapointe dit :

    Moi aussi, ça me fait réaliser que je prends de l’âge, mais en même temps la société évolue. Ce n’est pas mal d’essayer de rejoindre toutes les personnes touchées par une question de santé publique. Par exemple, ce ne sont pas toutes les personnes trans qui subissent une opération d’affirmation de genre. Une femme qui fait la transition à homme et garde son utérus et ses ovaires pourrait souffrir d’un cancer plus tard. Il faut une ouverture pour comprendre ce que vivent ces personnes. Nous sommes tous humains.

  5. Denis Bergeron dit :

    Les personnes qui n’ont plus de règles vu leur évolution biologique qui réduit certaines hormones dans leurs organismes peuvent avoir besoin de ces produits pour d’autres raisons et ce message ne les incluant pas, il n’est donc pas inclusif et peu être vu comme vraiment offensant pour elles.

  6. MarcB dit :

    “le rayon des soins féminins.”, on devra dire “soins aux personnes ayant un utérus”? 😁

    Plus sérieusement, j’essaye toujours d’écrire en employant un genre neutre. Et j’espère qu’un jour la distinction qu’on fait entre homme/femme sera un anachronisme.

    1. Dekessey dit :

      Un anachronisme??
      Ok, je suis définitivement vieux et vieux jeu, et je m’assume totalement.

  7. xnicden dit :

    Le sexe et l’identité de genre sont deux choses différentes mais on notera que c’est le sexe féminin qui se fait effacer… on va me répondre que le vocable « porteur de prostate » plutôt que homme s’en vient toutefois je vais pas me réjouir.

    Cette vieille féministe en a long à dire mais je vais aller me calmer avant.

    1. J’ai commandé une prostate et un porteur est venu me la livrer. Où est le mal ? (Ou le mâle)

      1. Haïku dit :

        Richard Desrochers
        Fin renard !

      2. gl000001 dit :

        « J’aime mieux être un protestataire que d’avoir la prostate à terre » -Les Cyniques

    2. mazou884 dit :

      J’ai aussi l’impression que nous sommes en train d’effacer les « femmes ». Alors peut-être devrons-nous créer de nouveaux mots. Cela révèle mon âge, probablement, mais je suis triste.

      1. constella1 dit :

        Mazou884
        👌👌👏

  8. Layla dit :

    Moi ce genre d’histoire ca me fait suer.

    De plus si on regarde bien la photo en suivant le lien du billet on voit très bien que les serviettes sanitaires ne sont pas en pénurie.

    Tout un problème que des « personnes » soit obligées de porter une serviette sanitaire quelques temps, vraiment la grosse misère, vite une réunion à la WH de gestion de crise😉🤦‍♀️

    1. Toile dit :

      En y regardant bien, les tampax format petit y sont aussi. Il y a quelque temps, c’était le lait… ben coudons. Une grosse nouvelle nationale….. A quand la pénurie de Trojan ?

      1. gl000001 dit :

        Certains républicains travaillent là-dessus !!

      2. oeufoulepoussin dit :

        Trojan: un préservatif destiné à nous protéger de la bêtise des Trumpistes.

        Malheureusement, en rupture de stocks pour les deux prochaines années.

      3. Igreck dit :

        Ah, si le père du GrosSansDessein avait…☹️

      4. Haïku dit :

        @Igreck
        Apparemment, c’est seulement Pfizer qui détient la recette magique.

  9. Toile dit :

    « Les personnes qui ont des règles »

    Les personnes : ça me sonne assez impersonnel aux oreilles, une tendance d’uniformiser afin de ne pas froisser. Un usage répété, continuel ca donne du weurk dans mes tympans. Ca donne «  des personnes avec un col de l’utérus. Ça me fait le même effet que « patient », « bénéficiaire ». Un sourd n’est plus un sourd mais un malentendant.

    Les règles: au moins le mot est dit. Autres époques, autres moeurs. Autrefois tabou.

    Va arriver les personnes avec un appareil auditif et un déambulateur! C’est ca, on doit vieillir!

    1. Est-ce que ça inclut les architectes ?

      Il y aurait moyen de paraphraser toutes ces choses (hommes ou femmes, biologiques ou non… les femmes, et les hommes que ça concerne… ). Ça peut peut être un peu plus lourd, mais ça heurte moins nos habitudes. Ou alors cette manière quasi précieuse est quelque chose à quoi on s’habituera.

  10. NStrider dit :

    Moi, ce qui m’offusque, remarquez l’usage du moi , pour bien marquer qui cela engage, c’est de voir Marjorie Taylor Greene dire que le problème est causé par Biden qui distribuerait les tampons aux transgenres. Marie 4 poches avait un bon tweet en référence à cette connerie . Voici ce que j’ai retrouvé :

    https://www.newsweek.com/marjorie-taylor-greene-claims-tampon-shortage-fueled-transgender-people-1715468?amp=1

    Ce serait juste drôle si cela n’illustrait pas la réthorique républicaine que les problèmes des États-unis sont causés par ceux qui ne sont pas définis comme blancs et « chrétiens ».

    1. Haïku dit :

      Bon rappel !

  11. treblig dit :

    J’essaye autant que possible de ne pas souligner le genre féminin ou masculin.

    Là ou j’ai des résistances, c’est lorsque des trans genre d’origine masculine veulent compétionner avec les femmes dans les sports. Un avantage biologique indue d’au moins 20%.

    1. Le genre biologique (comme la race d’ailleurs) est un continuum. Il y a des femmes (biologiques) qui ont facilement un taux plus élevé pour certaines hormones dites masculines — pas toutes, forcément — que certains hommes, et inversement.

    2. Jehan Lambert dit :

      @treblig
      Les femmes trangenres ont à prendre un médicament qui fait baisser la testostérone à un niveau acceptable pour la pratique d’un sport féminin.

      Petite anecdote: je sais qu’il y a une athlète femme biologique, africaine je crois, qui a à prendre ce médicament pour faire baisser sa testostérone! Elle a même été refusée à une compétition parce que sa testostérone était encore trop haute.

      C’est complexe pas à peu près!!

  12. monsieur8 dit :

    On a déjà vu des bouleversements de société plus radicaux que ça. Un vocabulaire adapté pour tenir compte des sensibilités qui étaient ignorées par le passé, c’est pas une grosse affaire quand même.

    Je ne m’en formalise pas du tout non plus, en autant qu’on m’accorde le droit à l’erreur : je vais probablement encore dire «femmes» et «hommes» dans pas mal de circonstances. J’avoue même qu’il m’arrive de parler de gros ou de sourds. L’important est de ne pas blesser volontairement.

    Pour ce qui est de prendre de l’âge… oh boy que ça va vite! Je révise toutes mes certitudes les unes après les autres, et je réalise que, pour beaucoup, je n’en suis plus certain du tout. C’est ça aussi prendre de l’âge : accepter qu’on vive dans un monde qui évolue, qu’on évolue soi-même, mais s’efforcer de comprendre et ne pas se braquer pour empêcher cette évolution… en autant que ce ne soit pas un recul !

  13. Kelvinator dit :

    Le problème vient du fait que le même mot défini le genre et le sexe.
    Puisque l’utilisation de néologisme est très courant dans le mouvement LGBTQ, je trouve tout de même étrange que personne n’ai proposé une solution très simple à ce problème. Ou si proposition il y a eu, elle n’est pas populaire.

    1. xnicden dit :

      Intéressant. Si quelqu’un a vu une réponse un partage serait apprécié.

    2. On a déjà homme/mâle/masculin et femme/femelle/masculin, entre lesquels on pourrait instaurer une distinction. Les troisièmes termes passent pour de simples adjectifs, mais une grammaire vous dira « Le masculin l’emporte sur le féminin », démontrant qu’ils peuvent être noms. Mais une langue peut être plus créative, et c’est aux terminologues de faire des propositions.

      En fait, le fait de dire « hommes » ou « femmes » quand il s’agit de plus de 95 ou 99 % d’une population ne devrait pas choquer plus que quand on parle de n’importe quel groupe (social, ethnique, religieux, politique, tranche d’âge, racial), puisqu’aucun groupe n’est totalement homogène. L’important, c’est que la façon dont les lois sont écrites n’exclue personne, puisque les généralisations feront toujours partie des discours, même bien intentionnés.

  14. _cameleon_ dit :

    @RH
    « Etre vieux, c’est cesser d’avoir des rêves. Pis ça arrive à tout âge. »

    1. Comme je disais en prenant ma retraite, « tout mon avenir est derrière moi ».

      1. Haïku dit :

        @Richard Desrochers
        Ajout de circonstance:

        « L’âge, cette maladie héréditaire que l’on attrape dès sa naissance. »
        (Albert Brie)

  15. Kelvinator dit :

    Dans combien de temps des femmes comme Rachel Dolezal seront admise et reconnue comme telle?
    C’est une question qui cause beaucoup d’inconfort, et est rapidement censuré dans les cercles progressistes, pour une raison que j’ignore.

  16. Yvan T dit :

    Oui ça me fait constater que les années passent mais
    ,à 67 ans et à mesure que je découvre l’ambiance d’indignation permanente qui s’installe un peu partout, je conscientise qu’il m’est urgent de tomber en mode j’m’en calice pour ces petits détails insignifiants d’identification.

  17. loup2 dit :

    En premier:
    Le donald il savait comment le dire lui.

    Vous vous souvenez pas ?
    «Person, woman, man, camera, TV»

    1. xnicden dit :

      Sharpie Pussy Grabber 1er

    2. Il était bien en avance sur nous : il reconnaissait cinq genres.

    3. Kelvinator dit :

      Il met « personne » avant « homme » et « femme ».
      Il a surement des tendances woke…

      1. Haïku dit :

        Touché ! 👍

  18. _cameleon_ dit :

    Mise à jour

    La AofAWsofWhanU(*) reports:

    Our study demonstrate that 99.99 ex99 of the « persons » who have menstruation are actually women.
    (*) Association of american women of the US of A who have an uterus.

  19. _renaud dit :

    C’est effectivement absurde mais ça fait partie du processus pour faire changer les mentalités. C’est normal d’aller un peu trop loin et même de tomber dans le ridicule.

    Par contre le danger avec ça c’est que plusieurs personnes vont rejeter l’idéologie au complet seulement à cause de ces situations isolées. Ils vont accrocher seulement sur le 5% qui va trop loin.

  20. xnicden dit :

    Pour ce qui est strictement de la profession médicale qui est au coeur du billet de M. Hétu, on va se souhaiter que la tendance à donner une prédominance à l’identité de genre ne s’étende pas à tout:

    « Les données sexospécifiques sont indispensables au système de santé pour offrir un service de qualité, ainsi qu’en recherche clinique et biomédicale, afin de s’assurer que la réalité biologique de chacun soit prise en compte. C’est ce type de données qui a permis, par exemple, de sauver des vies en concluant que les symptômes de crise cardiaque diffèrent largement entre les femmes et les hommes. »

    https://twitter.com/MaillouxLouise/status/1524754684820529153?t=wqOuJtswITsMuFvSxFvWuA&s=09

    Cette opinion traite de l’impact de la réforme du Code civil et selon moi est à lire en entier

    P.S.: citer directement lapresse+ semble au-dessus de mes compétences.

  21. Jacques Bellehumeur dit :

    Finalement ça dérange personne

    Ou presque lol

  22. lisois dit :

    Dans nos cahiers d’écoliers les pages avaient une marge étroite à gauche. . Ce que je comprends c’est qu’aujourd’hui la marge occupe la page..
    Une personne avec des règles cela s’appelle une femme. Les tampons sont des produits d’hygiène féminine. Les condoms sont pour les messieurs.

  23. _renaud dit :

    En fait le concept de genre devrait être comme pour les fruits et les légumes. Au sens botanique une tomate c’est un fruit et au sens culinaire c’est un légume. Les deux classifications existent et tout le monde vit bien avec ça.

    1. C’est aussi la conception de la définition comme prototype, par opposition à la définition comme réponse à des critères nécessaires et suffisants. Une pomme n’est pas nécessairement ronde et rouge. Un oiseau n’est pas nécessairement un passereau. Si on demande aux gens de nommer un oiseau, ils n’iront pas vers le pingouin, et si on leur demande de nommer un mammifère, ils n’iront pas vers la baleine. Le prototype du fruit en cuisine n’est pas la tomate, mais ça peut l’être pour les légumes en cuisine.

      Le problème est qu’il y a un prototype de l’homme, et un de la femme, qui se confond avec la définition des conditions nécessaires et suffisantes. Or, on n’apprend rien avec un modèle déductif (conditions nécessaires et suffisantes), mais toujours avec des modèles inductifs (plus souples mais moins rigides).

      1. monsieur8 dit :

        Je suis un fan de vos analyses linguistiques.

  24. oeufoulepoussin dit :

    Pour Trump, il n’y a que 3 genres possibles:
    Me, myself and I.

  25. Louise dit :

    HS

    Demain 15 juin à 20h. La fabrique du mensonge sur TV5
    Le mouvement de déstabilisation de la démocratie initié par Trump.

    1. Haïku dit :

      Louise
      Merci pour le tuyau !

    2. oeufoulepoussin dit :

      Pour ceux qui ont une petite soirée tranquille, en prélude du reportage de demain.

      Paul Horner, le roi des fake news

      1. Haïku dit :

        oeufoulepossin
        Merci pour le lien.
        J’ai visionné les 5 premières minutes et le reste semble être prometteur.

      2. oeufoulepoussin dit :

        Vous comprendrez, à la fin de ce visionnement, que cet homme a contribué jusqu’à un certain point à l’élection de Trump.

  26. Dekessey dit :

    C’est quoi le pourcentage de « personne » qui ne s’identifie pas au groupe de sexe masculin ou féminin, communément appelé « homme » et « femme »? 0,5%? Moins?
    Faudrait donc que 99,5% de la population (ou plus) changent leur façon de s’exprimer pour ne pas les heurter? C’est bien de ça qu’il est question?
    Si c’est une question d’âge, appelez-moi vieux crouton.
    🤪

  27. Apocalypse dit :

    « Personnellement, je ne me formalise pas trop de ce phénomène.  »

    Je ne commenterais pas sur le sujet, car croyez-moi, la diplomatie prendrait le bord en calvaire. 😠

    Je vais néanmoins dire ceci: moi qui pensais que les nouvelles technologies allaient rendre l’humanité plus intelligente; oh Boy que j’étais dans le champ, on assiste en direct à l’abrutissement de l’humanité. 😭😭

    1. oeufoulepoussin dit :

      Pour le moment, il faut dire  » Une intelligence artificielle.  »

    2. _renaud dit :

      Pourquoi un abrutissement? Supposons une femme qui s’identifie à un homme mais qui n’a pas encore reçu son opération. Elle a ses périodes comme toutes les autres femmes mais au fond d’elle c’est un homme. ça change quoi d’écrire « personne » dans un formulaire officiel?

      Et les questions identitaires ne sont pas seulement des concepts abstraits comme plusieurs personnes semblent le croire. Au niveau biologique c’est une femme mais au niveau hormonal et génétique c’est un homme. Physiquement il y a une partie de cette personne qui est un homme.

      1. onbo dit :

        @renaud

        « ça change quoi d’écrire « personne » dans un formulaire officiel? »

        Si c’est pour poser un geste ‘personnel’ d’affirmation identitaire qu’une personne ose s’inscrire ‘officiellement’ dans un espace social pertinent à sa condition, je trouverais le geste admirable et pas du tout anodin.

        Une personne, homme ou femme, devenue femme ou homme selon sa propre vision renouvelée de soi, suite probablement une marche longue et parsemée d’embûches de toutes sortes, (dans la famille, à l’école, au travail, dans les cercles sportifs, culturels, religieux ou spirituels) pourrait ressentir légitimement le besoin de s’inscrire selon sa condition de vie auprès de l’organisation d’État responsable de la tenue du registre de l’état civil.

        Ne serait-ce que pour s’en retourner rassurée dans son intimité. ‘Bien vivre sa vie et ignorer les tataouineux’! « Bien Faire et Laisser Braire », la devise des étudiants de l’Université Laval, Qc!

    3. Gilles Morissette dit :

      @Apocalypse (14/06/2022 à 18:50)

      Vous avez bien raison de ne pas commenter ce post.

      Sage décision que je ne peux qu’applaudir.

      Ça vous évitera de dire des « conneries » du moins lorsque vous abordez ce genre de sujet.

      Je ne sais pas si l’humanité est « plus intelligente » (C’est une question de perception personnelle) mais je sais qu’elle est plus évolué.

      Toutefois, il semble que le degré d’évolution ne soit pas identique chez chaque être humain sur cette planète.

      Il semble bien que vous en soyez un bel exemple.

      Pardonnez ma franchise mais lorsque je lis des commentaires comme le vôtre, ma « diplomatie prend le bord en calvaire » (!!!).

      Comme on dit: S’cusez-là !!

      1. gl000001 dit :

        L’évolution ne va pas toujours vers le meilleur 😉

  28. marie4poches4 dit :

    Comment unifier tout ce qu’on se tue à catégoriser?

    1. Haïku dit :

      @marie4poches
      Voilà la question des enjeux !

  29. Gilles Morissette dit :

    Je n’ai AUCUN problème avec ce phénomène.

    Ça fait partie de ce qu’on appelle « l’évolution », un concept que certains ont du mal à assimiler et à comprendre !!.

    Finalement, on constate que les néo-conservateurs ne sont pas les seuls à avoir des problèmes avec les personnes qui sont « différentes » du reste de la population.

    1. Radamanthe dit :

      Cela montre que non seulement la société évolue et doit s’adapter mais que la langue aussi doit évoluer et qu’elle ne le fait malheureusement pas aussi vite. Si les noms, les pronoms et les accords qui en découlent (en fait si la structure de la langue) le permettait, beaucoup de ces problèmes ne seraient pas apparus ou ne diviseraient pas autant.

  30. Jean Létourneau dit :

    Monsieur Hétu, à chacun ses points sensibles.

    Je ne suis pas dérangé outre mesure par ce qui est LGBTQ+xyz (xyz, questions de croiser quelques chromosomes😉).

    Ce qui m’agace un peu plus c’est l’appellation « américain » qui persiste pour désigner ce qui est conscrit uniquement aux États-Unis. Ceux-ci constituent environ le tiers de la population des Amériques, c’est bien peut pour usurper l’identité des deux autres tiers.

    C’est le tiers monde à l’envers.

    1. loup2 dit :

      @Jean Létourneau
      J’ai la flemme de chercher comme disent les français.
      J’ai probablement conserver sur une clé USB à quelque part dans un tiroir un message d’un participant ici qui nous racontait
      que dans un état de la cote est, une question d’examen au niveau secondaire avait été
      *réécrite* car elle énonçait, dans mes mots, que: «Christophe Colomb a débarqué en Amérique en 1492…»
      Il y a eu un tollé des parents, maire, et médias pour dire que Colomb est jamais débarqué *in America* mais bien aux Bahamas…
      Tirez en vos conclusions !

    2. NStrider dit :

      Je me permets d’utiliser votre commentaire comme tremplin pour partager une de mes « fixettes » linguistiques.
      C’est la deuxième fois que je le fait, la première étant le 25 octobre 2020 en réponse à un commentateur encore très actif qui ne s’en souvient probablement même pas.
      Alors je vous la sert à nouveau
      Je crois au pouvoir « occultes » des mots, pas dans le sens magie noire, mais plutôt dans le sens qu’à force de les répéter, ils acquièrent une vie et imprime un sens profond à ce qu’ils évoquent.
      À titre d’exemple à l’Assemblée nationale on ne s’attend pas à des réponses cohérentes dans ce qui s’appelle la période des questions.

      Jamais je n’utilise donc le nom du 45, pas plus que terme président pour le désigner. Je me limite à « 45 » parce que utiliser son nom ou son titrre, serait, selon moi une façon de lui donner une notoriété qu’il ne mérite pas. La preuve « a contrario » de mon affirmation est la façon dont il utilise son nom comme outil marketing sur ces hôtels et terrains de golf.

      Pour la même raison, je n’utilise, pas pour les identifier, le vocable « américain », mais plutôt nos voisins du sud ou les citoyens des États-Unis. Je me considère comme américain tout comme les amis que j’ai au Chili et au Costa-Rica le sont aussi. Je ne veux donc pas entériner une appropriation culturelle et un impérialisme continental.

      Et c’est donc pourquoi je n’utiliserai pas d’acronyme de trois lettres pour parler de la candidate des républicains à la cour suprême Amy Coney Barett. Parce que le faire, c’est usurper indirectement la réputation de Ruth Bader Ginsburg, RBG.
      RBG a mérité cet acronyme plein de signification populaire, par les luttes qu’elle a mené pour les droits des femmes et des minorités. Alors pour moi d’accoler cet acronyme à la candidate républicaine ne sert qu’à l’associer faussement et prématurément à la réputation du monument juridique qu’était RBG.
      Alors qu’elle fasse ses preuves avant qu’on daigne associer un acronyme à son nom.
      C’est le même raisonnement qui s’applique à l’ineffable Marjorie Taylor Greene

      Je vous l’ai dit d’entrée de jeu, ce que je vous partage c’est une idée fixe qui fait partie de mon idiosyncrasie. Alors, chers collègues commentateurs ne la prenez pas pour rien de plus que ce qu’elle est, c’est à dire une forme de folie légère.

      1. Jean Létourneau dit :

        @NStrider

        Joli commentaire dont je retiens la belle formulation « impérialisme continental ».

        « Je crois au pouvoir « occultes » des mots, pas dans le sens magie noire, mais plutôt dans le sens qu’à force de les répéter, ils acquièrent une vie et imprime un sens profond à ce qu’ils évoquent. »

        Rien d’occulte dans ce fait que le martellement par répétition peut manipuler des masses. Plusieurs attribuent à Joseph Goebbels (Ministère de l’Éducation du peuple et de la Propagande du Reich) l’expression : « Un mensonge répété mille fois se transforme en vérité ».

        https://nospensees.fr/mensonge-repete-mille-se-transforme-t-verite/

    3. jeani dit :

      @Jean Létourneau

      Enfin un autre Jean qui pense comme moi.

      Jean I

  31. Layla dit :

    HS
    Je viens de recevoir ce lien Twitter c’est un vidéo du comité avec Liz Cheney qui nous présente un témoignage que l’on verra jeudi .

    Pourquoi nous le divulguer avant ?

    Mon idée pour faire sauter les plombs à DT et possiblement foutre la trouille à John Eastman.

    J’ai copié les sous-titres de la dernière partie de Liz Cheney où elle introduit Éric Herschmann, et ce qu’il dit lors d’une rencontre avec des représentants qui œuvrent pour le comité. J’ai pensé à ceux qui comme moi ont des problèmes avec l’anglais. Ce que cet homme raconte c’était un jour après le 6 janvier.

    https://twitter.com/January6thCmte/status/1536815728208355330?s=20&t=f2oewwSQMr1gILt_Hq0aKg

    Liz Cheney: « HERE IS A CLIP OF ONE OF PRESIDENT TRUMP’S OWN WHITE HOUSE LAWYERS, ERIC HERSCHMANN »

    ERIC HERSCHMANN : « It was the day after, Eastman. I don’t remember why he called me, or he text me or called me, wanted to talk me, and he said he couldn’t reach others and he started to ask me about something dealing with Georgia ans preserving something potentially appeal.
    Uh and…I said to him are you out of your f’ing mind? Right?
    I said, I only want to hear two words coming out of your mouth from now on: orderly transition.
    I said , I don’t want to hear any other f’ing words coming out of your mouth
    So matter what, other than “orderly transition repeat those words to me, and I »

    On entend une personne du comité: «  What did he say? »

    ERIC HERSCHMANN: « Eventually he said orderly transition
    I said good John
    Now I’m going to give you the best free legal advice you’re ever getting in your life
    Get a great f’ing criminal defense lawyer you’re going to need it.
    And Then I hung up on him »

    Liz Cheney: VOICI UN CLIP DE L’UN DES PROPRES AVOCATS DE LA MAISON BLANCHE DU PRÉSIDENT TRUMP, ERIC HERSCHMANN,

    ERIC HERSCHMANN : « C’était le jour après ( le 6 janvier)
    Eastman. Je ne me souviens pas pourquoi il m’a appelé, ou il m’a envoyé un texto ou il m’a appelé, il voulait me parler. Il a dit qu’il ne pouvait pas joindre les autres et il a commencé à me demander quelque chose à propos de la Géorgie et de la préservation de quelque chose qui pourrait faire appel.
    Et… je lui ai dit : « T’as perdu la tête ? ». C’est ça ?
    J’ai dit, je ne veux entendre que deux mots sortir de ta bouche à partir de maintenant : transition ordonnée.
    J’ai dit, je ne veux pas entendre d’autres mots sortir de ta bouche.
    Quoi qu’il en soit, à part « transition ordonnée », répète-moi ces mots, et je… »

    On entend une personne du comité: « Qu’est-ce qu’il a dit ? »

    ERIC HERSCHMANN : « Il a fini par dire « transition ordonnée ».
    J’ai dit bon John.
    Maintenant, je vais vous donner le meilleur conseil juridique gratuit de toute votre vie.
    Prends un putain de bon avocat de la défense, tu vas en avoir besoin.
    Et puis je lui ai raccroché au nez. »

  32. Apocalypse dit :

    @Gilles Morissette – 19:32

    ‘Ça vous évitera de dire des « conneries » du moins lorsque vous abordez ce genre de sujet.’

    Vous devriez suivre votre propre conseil, car SOUVENT vous perdez les pédales dans vos posts.

    Pour ce qui est de l’abrutissement de l’humanité, plusieurs en ont parlé à divers endroits, l’humanité devient moins intelligente et en ce qui me concerne, c’est une évidence.

    Plusieurs n’ont pas compris le sens de: « use it or lose it! ».

    Je vous passe cette citation en anglais de G. Michael Hopf qui devrait en faire réfléchir plus d’un(e);

    « “Hard times create strong men, strong men create good times, good times create weak men, and weak men create hard times.” The quote, from a postapocalyptic novel by the author G. Michael Hopf, sums up a stunningly pervasive cyclical vision of history. »

    🤔

    1. Daniel Legault dit :

      Demandez à des gens de soulever quelque chose avec un levier, principe connu depuis Archimède.

      Mon père qui avait de la difficulté à lire savait comment faire.

  33. Apocalypse dit :

    @gl000001 – 20:09

    ‘L’évolution ne va pas toujours vers le meilleur 😉’

    Certains pensent que l’humanité est sur le déclin et j’ai vu des gens dire qu’il n’y avait plus assez de gens intelligents pour faire fonctionner notre société. Vous allez sans doute trouver cela ridicule, mais pas certain que c’est si ridicule.

    La technologie a littéralement endormi le cerveau d’un grand nombre de gens dans notre société. 😴

    1. gl000001 dit :

      Peut-être. Mais les gens vont plus à l’école plus longtemps. Moins de gens veulent aller à la guerre se faire tuer pour leur pays. Il y a une évolution sous certains aspects et une désévolution sous certains autres. La politique en est une de toute évidence.

  34. Apocalypse dit :

    @Gilles Morissette – 19:20

    ‘Ça fait partie de ce qu’on appelle « l’évolution », un concept que certains ont du mal à assimiler et à comprendre !!. »

    Vous faites une belle démonstration de prétention… 🤦‍♂️

    On n’a pas la méme définition du mot évolution; dans mon bouquin, ça va dire remplacer par quelque chose de mieux.

    Il semble que vous soyez facile à satisfaire. On regrette que l’esprit critique ne s’achète pas, n’est-ce pas?

  35. xnicden dit :

    En l’instance il semble que ce soit un phénomène qui dépasse le seul cadre des USA.

    L’an dernier la très respectacle revue The Lancet avait présenté un article en titrant « bodies with vaginas » alors que moins d’une semaine auparavant, un autre article sur le cancer de la prostate était annoncé avec le terme « men ».

    Pour l’anecdote face aux critiques The Lancet avait publié une mise au point se limitant à répéter l’importance d’être inclusif. Une non-excuse en somme.

    Le deux poids deux mesures est profondément irritant.

    1. Jehan Lambert dit :

      @xnicden
      « Deux poids, deux mesures… »
      Un genre de sexisme, finalement.
      Ça fait réfléchir…

    2. NStrider dit :

      Pour en ajouter une couche, il ne faut pas oublier que les femmes sont des « earthen vessels » selon le brillant Madison Cawthorn

      https://www.themarysue.com/madison-cawthorn-earthen-vessels-abortion/

  36. On dirait bien qu’il y en a qui veulent tirer la couverte de l’évolution du côté qui leur plaît.

    L’évolution, considérée sur l’ensemble des espèces, ne va ni vers le meilleur, ni vers le pire, mais vers la variété. Des variétés s’adapteront ou pas à des environnements, ou chercheront des environnements qui les favorisent, sans garantie de les trouver. Des variétés apprennent à se méfier d’une autre espèce. d’autres ne l’apprennent jamais. Mais celles qui prolifèrent n’ont pas trop besoin d’apprendre, elles ont la force du nombre.

    Chez les humains, les différences qui ressortent de l’évolution biologique sont inexistantes ou insignifiantes. La seule chose qui compte ici, c’est la diffusion des informations acquises par des individus ou des groupes. L’idée d’une déchéance de l’humain ou de son intelligence n’a rien à voir avec l’évolution, elle a tout à voir avec l’éducation et son accessibilité.

    Pourquoi depuis deux siècles on se plaint dans tous les pays (TOUS) que les gens (les jeunes) ne connaissent plus leur langue, ne savent plus s’exprimer ? Parce que l’éducation est devenue obligatoire pour tous et, contrairement à de « belles époques », ce ne sont pas seulement les privilégiés qui peuvent s’exprimer, mais aussi ceux qui en connaissent les outils mais n’ont aucune loisir ou aucun intérêt matériel à raffiner leur pensée, leur expression et leur sens critique.

    L’humanité n’est pas décadente, elle est simplement moins égalitaire de façon transparente. J’insiste sur le mot « transparente ». Et plus difficile à justifier. Quand seuls les aristocrates s’exprimaient, on entendait rarement les voix des moins informés, ceux qui sont trop occupés à survivre pour parfaire leur éducation et leur maîtrise de la communication. Alors la bêtise paraît plus évidente, mais elle était là depuis longtemps, sans pouvoir s’exprimer.

    1. Jehan Lambert dit :

      @Richard Desrochers
      Excellent! 👌

    2. loup2 dit :

      Richard Desrochers
      Pour moi l’essentiel de votre texte est:
      « L’idée d’une déchéance de l’humain ou de son intelligence n’a rien à voir avec l’évolution, elle a tout à voir avec l’éducation et son accessibilité.»

      1. C’est très cela !

    3. kintouai dit :

      Pour moi, l’essentiel de votre texte, c’est : « Alors la bêtise paraît plus évidente, mais elle était là depuis longtemps, sans pouvoir s’exprimer. »

      On en revient donc à la phrase d’Umberto Eco : « Les réseaux sociaux ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles. »

  37. constella1 dit :

    xnicden
    Absolument d’accord

  38. marie4poches4 dit :

    Le comble de l’hypocrisie appartient à bobette

    Richard Hétu
    @richardhetu
    👀
    @LaurenBoebert est dans la ligne de mire du comité d’action politique dont les révélations ont contribué à mettre fin à la carrière politique de son collègue Madison Cawthorn. Il est question de prostitution, d’avortements et de Ted Cruz.

    https://twitter.com/richardhetu/status/1536868455231676416?s=20&t=FXJnpFXEHJsAPNUPEgqb7A

    1. gl000001 dit :

      Ouch au cube !!!! Si le quart de ça est vrai, ça va être terrible. Les Muckrackers ont-ils quelque chose sur MTG en plus ? Cruz va-t-il s’exiler à Cancun après ça ?

      1. NStrider dit :

        Bonne réaction :  « Si le quart de ça est vrai… ». Je vais aussi pour le moment me garder une petite gêne. Il y a trop d’évaluateurs précoces.

    2. Madalton dit :

      Elle a subi des avortements pendant qu’elle était mariée à son pervers. Chique! Belle gang de dégénérés. Ça se dit catholique.

      On va peut-être apprendre qu’elle était enceinte de Cruz qui a payé pour ses services.😁

  39. Jehan Lambert dit :

    Tellement de commentaires enrichissant aujourd’hui! J’adore!
    😁🥰

  40. jeanfrancoiscouture dit :

    «….le genre d’histoire qui me fait réaliser que je prends de l’âge. Et vous?»

    Et moi?? Bof! Avec toutes ces histoires de vocabulaire soit interdit, soit insignifiant, soit périmé, de Metavers, de jeu vidéo devenu un «sport», et quoi encore? J’ai démissionné et je suis devenu «aquoiboniste».

    « L’aquoiboniste »

    C’est un aquoiboniste
    Un faiseur de plaisantristes
    Qui dit toujours à quoi bon
    A quoi bon

    Un aquoiboniste
    Un modeste guitariste
    Qui n’est jamais dans le ton
    A quoi bon

    C’est un aquoiboniste
    Un faiseur de plaisantristes
    Qui dit toujours à quoi bon
    A quoi bon

    Un aquoiboniste
    Un peu trop idéaliste
    Qui répèt’ sur tous les tons
    A quoi bon

    C’est un aquoiboniste
    Un faiseur de plaisantristes
    Qui dit toujours à quoi bon
    A quoi bon

    Un aquoiboniste
    Un drôl’ de je m’enfoutiste
    Qui dit à tort à raison
    A quoi bon

    C’est un aquoiboniste
    Un faiseur de plaisantristes
    Qui dit toujours à quoi bon
    A quoi bon

    Un aquoiboniste
    Qui s’fout de tout et persiste
    A dire j’veux bien mais au fond
    A quoi bon

    C’est un aquoiboniste
    Un faiseur de plaisantristes
    Qui dit toujours à quoi bon
    A quoi bon

    Un aquoiboniste
    Qu’a pas besoin d’oculiste
    Pour voir la merde du monde
    A quoi bon

    C’est un aquoiboniste
    Un faiseur de plaisantristes
    Qui dit toujours à quoi bon
    A quoi bon

    *https://www.youtube.com/watch?v=4yo9Y0WRUqc

    Et pour finir, autant voir si, intellectuellement, on est encore dans le ton. Voici un petit test facile qui pourra soit vous faire plaisir ou le contraire. Ça sera selon……..! Bonne chance avec vous-mêmes. Sincèrement. 😏

    https://www.radiotips.fr/combien-de-chiens-vous-voyez-sur-limage-votre-reponse-revelera-votre-age-mental-decouvrez-si-vous-etes-mature-ou-naif/

  41. ralbol dit :

    Bizarre.

    Les « personnes » qui ont des règles n’ont généralement pas de commune mesure avec les « personnes » qui ont des verges… Je sais que c’est complètement pied mais fallait que j’la pouce celle-là.

    1. gigido66 dit :

      😂👏

    2. monsieur8 dit :

      Bien senti maître!

      1. ralbol dit :

        cm.

    3. constella1 dit :

      👍

    4. Parole de mètre.

  42. gl000001 dit :

    Blague du mardi (pas le choix après une telle prestation de Ralbol):
    Directeur d’école : Madame, avez-vous reçu toutes vos fournitures scolaires.
    Prof de deuxième année : Oui Mr le directeur. Mais … j’ai toujours pas mes règles.
    Directeur d’école : Oh !!!

  43. Benton Fraser dit :

    Il y a des cas lorsqu’on parle de personne… je me sens exclu!

    J’suis une personne plein et entière ?!?!?

  44. Bantu Steve Biko dit :

    …Je lisais un article sur des programmes d’exercice en salle de gym il y a quelques jours et tout au long du papier, on utilisait « personne avec des pénis » plutôt qu’homme et « personne avec des vagins » plutôt que femme…(Par exemple, il est recommandé qu’une personne avec un pénis consomme 1g de protéine par livre alors qu’une personne avec un vagin devrait consommer 0.85g de protéines par livre)…C’est tellement n’importe quoi, si vous me montrez une personne qui est offusquée parce qu’un article utilise les termes  » homme » ou « femme », je vais vous montrer une personne qui devrait chercher à faire quelque chose de plus constructif de sa vie.

  45. Madalton dit :

    Les femmes pourront toujours utiliser les coupes menstruelles. De plus, c’est bon pour l’environnement.

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Coupe_menstruelle

  46. Haïku dit :

    Est-ce un retour en règle de « La règle du jeu »,
    le film classique de Jean Renoir, circa 1939 ?

  47. brady4u dit :

    SI C’EST VRAI, ÇA VA FAIRE TRÈS MAL

    https://www.youtube.com/watch?v=IriOO2FXolc

    Si Lauren Boebert a été une escorte et ait eu un ou des sugar daddy(ies), peu m’en chaut.

    Mais à ma décharge, (ce qui n’a rien à voir avec les activités sexuelles d’une personne ayant ou pas des organes génitaux intérieurs ou extérieurs genrés ou pas), je suis une personne canadienne ayant un pénis et de surcroît vivant au Québec sans aucune affinité avec la Bible Belt et avec l’hypocrisie religieuse US.

    Cependant, au Sud de notre frontière, toujours si l’information est exacte, cela ne sera pas reçu de la même manière.

    D’autant plus que le discours politique de Lauren Boebert ne colle pas du tout avec les activités que le PAC lui attribue d’avoir eues dans le passé.

    Donald Trump doit même apprécier d’avoir parmi ses représentantes des femmes (ou personnes ayant un vagin) qui se reconnaitraient dans la musique de Bizet :

    ***https://www.youtube.com/watch?v=28eSBlF_tZQ

  48. Slyderv dit :

    Le crétinisme désigne une maladie de la glande thyroide qui occasionne une déficience mentale et physique. Le langage populaire s’est évidemment réapproprié le mot et le terme crétin a fini par désigner la déficience mentale et physique, visible, d’un débalencement thyroidien, lui, invisible. Le con était à l’origine un terme qui désignait la vulve. Encore une fois, le langage populaire s’est réapproprié péjorativement le sens anatomique du terme pour désigner un idiot (il y a sûrement quelque chose de sexiste dans cette variation de sens, mais pour consoler Xnicden, des ados qui se traitent de pénis revêt un caractère tout aussi péjoratif). L’autisme est entré péjorativement dans le sens populaire pour désigner une déficience ou une différence marquée, ortho pour désigner un élève qui consulte l’orthopédagogue ou l’orthophoniste, encore une fois marque la différence et possiblement la catégorisation qui peut mener à l’exclusion. Toutes les langues possèdent des polysémies ou des dérivations de sens. C’est le propre de l’humain de réinventer des sens ou de désigner des groupes avec des termes réinventés qui sont sortis de leurs contexte, on n’a qu’à penser au terme woke. Et comme l’ont souligné d’autres personnes, il existe très souvent une confusion entre le sexe et l’identité de genre. La tentative d’inclusion par la modification langagière dure à mon avis un très court laps de temps et n’est au final pas tant souhaitable puisqu’elle n’adresse pas le problème de la différence.

    Il existe un fragile équilibre entre catégoriser les gens en fonctions de caractéristiques spécifiques versus les inclure dans les groupes réguliers. Les cas de parents souhaitant que des enfants avec des handicaps notoires soient inclus dans les groupes réguliers ont souvent défrayés les manchettes. Idem pour des enfants avec des difficultés légères à moyennes qui se ramassent dans des groupes avec des problèmes sévères. La minorité sera toujours dans un rapport de force inégale avec la majorité et dans un rapport paradoxal à vouloir se réclamer de l’appartenance à la majorité et s’en différencier tout à la fois. L’exemple de la revendication du mariage religieux catholique pour les homosexuels peut illustrer la question du rapport paradoxal. Et donc, plus un individus cumule d’identités en tension minorité-majorité, plus les tensions s’accumulent dans la définition de ses identités et dans la revendication sociale de son identité. À l’inverse, plus une société présente des difficultés à développer un nous commun, un sentiment d’appartenance inclusif, un projet sociétal basé sur une participation citoyenne, plus elle est fragilisée dans sa majorité, et plus les revendications d’appartenance des minorités sont vécues dans un rapport de domination de la minorité sur la majorité. La violence de la politique actuelle renforce le clivage et les tensions minorités-majorités. Les médias traditionnels et les nouveaux médias renforcent les clivages minorités-majorités par la couverture sensationnelle de la nouvelle. La sphère économique favorise l’établissement de classes sociales aux antipodes. Et le sport ou la religion ne sont pas en mesure de rassembler de façon durable les populations.

    Du point de vue médical, le transgenrisme est une nouvelle réalité. Si dans une passé, même très lointain, l’identité de genre pouvait être permutée, la réalité biologique, elle, restait immuable. Confectionner des pénis et façonner des vagins, c’est l’histoire des 20 dernières années. Et comme pour toute les avancées technologiques, les dimensions éthiques, psychologiques et sociales n’ont pas été réfléchies avant de procéder. Les gens sont placés devant le fait accompli. Et les gens réagissent…. D’une part, comme n’importe quelle nouvelle réalité. elle n’est pas nécessairement fiable: les pompes à pénis placés dans les faux testicules ne fonctionnent pas bien, le muscle dorsal utilisé pour façonner le pénis demeure endolori plusieurs années post-chirurgie, les terminaisons nerveuses du gland qui a été utilisé pour faire le nouveau clitoris sont peu sensibles, le nouveau vagin n’apporte pas le plaisir anticipé à la pénétration, etc. Du point de vue psychologique, plusieurs trans n’arrivent pas à se sentir bien dans leur nouveau corps. Et il y a assez d’individus pour créer un nouveau mouvement qui demande davantage de temps et d’accompagnement à la transition. Et comme toute nouvelle réalité scientifique, ça va prendre encore plusieurs années avant d’avoir un corpus scientifique solide documentant les dimensions médicales et psychosociales de cette réalité.

    En ce qui me concerne, les gens qui ont des règles sont à 99 % des femmes de sexe féminin. Le 0,99% d’hommes de sexe féminin et le 0,01 % d’hermaphrodites n’ont pas à se sentir vexés ou exclus par la désignation générale. J’ai, bien évidemment, comme tous les intervenants sur ce blogue des identités minoritaires et des vécus minoritaires.

  49. sousmarin dit :

    Comme souvent, il y a 2 points de vue avec des arguments valables et des failles intellectuelles.
    Un, on ne change pas la biologie, comme chez tous les mammifères, il y a des mâles et des femelles et tous les changements physiques ou verbaux n’y changeront rien ; ils ne sont qu’hypocrisie.
    Deux, lorsque l’on souffre d’un défaut physique, où qualifié comme telle par la « personne » qui le subit, la société doit faire tout son possible pour que toutes ces « personne » en souffrent le moins possible, quitte à autoriser des opérations qui n’ont pas de causes médicales ou à modifier la façon de s’exprimer de la totalité de la population.

    Le problème majeur du second point de vue est que toutes ces « personnes » qui prônent l’absence d’a priori en ont beaucoup et confondent apparence physique et personnalité : un homme n’aime pas automatiquement le foot, une femme ne se doit pas d’être docile et douce, un gros n’est pas un glouton mou et un géant, une brute épaisse…arrêtons de coller nos a priori sur l’apparence et le monde ne s’en portera que mieux, surtout pour les « personnes » qui doivent changer radicalement leur apparence pour qu’elle coïncide a minima avec leur personnalité, aux yeux des autres et même, malheureusement, à leurs propres yeux.
    Le problème majeur du premier point de vue est que les primaires sanguins ont du mal à s’adapter à l’ « évolution » et si l’ « humain » est incontestablement un mammifère, il est bien plus que cela. Avec l’extinction naturelle des générations les plus anciennes, ce problème se résout de lui-même avec le temps.

    En parlant ainsi, je vieillis à vue d’œil, non ?

  50. ralbol dit :

    Tous ces problèmes de vocabulaire, ça reflète le début du commencement d’un éveil d’une petite partie de l’humanité, la plus « évoluée », au FAIT que le esxe, c’est le contenant d’un être humain qui lui, est le contenu.

    Le sexe, c’est le pot, soit un pot avec un pénis, soit un pot avec un vagin.

    Maintenant, ce qu’il y a dans ce pot, bin ça peut être n’importe quoi. Il, Elle, Nous, Il et Elle, Il des fois Elle des fois, tout est possible, ce sont des ÊTRES HUMAINS.

    Et un pot à ce que je sache, ne définit jamais ce qu’on y met.

    Alors, le vocabulaire va s’adapter. Ça va pas être facile, ça va chialer dans les chaumières, les fanatiques des pots vont crier, mais à supposer que l’humanité ait un avenir, éventuellement ça va se tasser et le vocabulaire deviendra usuel.

    Je l’espère.

    Et je suis très vieux (en âge…).

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