Le blogue de Richard Hétu

J’ai publié plus tôt cette semaine un billet dans lequel je citais une déclaration de Donald Trump selon laquelle les politiciens qui n’osent admettre avoir reçu une troisième d’un vaccin anti-COVID-19 sont des « lâches ». Comme Ron DeSantis fait partie du groupe, j’ai cru comprendre que l’ancien président confirmait par cette déclaration son animosité croissante à l’égard du gouverneur républicain de Floride, qui songerait à briguer la présidence en 2024.

Or, DeSantis, qui combat avec acharnement les mesures restrictives face pour lutter contre la COVID-19, ne semble pas vouloir se laisser intimider par Trump. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre lors d’une entrevue au cours du laquelle il a dit regretter de ne pas avoir protesté haut et fort contre la décision de l’administration Trump « de confiner le pays au début de la pandémie ».

« Et je pense que si je savais maintenant ce que je sais à l’époque, si cela avait été une menace plus tôt, j’aurais parlé beaucoup plus fort pour essayer de dire que ce n’est pas », a déclaré DeSantis à la 32e minute d’une émission de balado de droite diffusée ce vendredi.

L’anglais de DeSantis est raboteux et ses phrases prennent souvent fin de façon abrupte. Mais Donald Trump comprendra sûrement que le gouverneur a attaqué de front sa gestion de la pandémie.

(Photo Getty Images)