Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Les États-Unis font face à une crise existentielle dont ils auront la chance de s’extirper à l’occasion de l’élection présidentielle de 2020. Et qu’ont proposé hier soir à Detroit les deux candidats démocrates les plus populaires – Bernie Sanders et Elizabeth Warren – pour mettre fin à cette crise? Un florilège de propositions auxquelles sont opposés la majorité des Américains. D’où le titre de ce billet.

De quoi parle-t-on?

– De l’élimination de l’assurance privée dans le domaine de la santé pour faire place à un système à payeur unique. Une majorité d’Américains sont en faveur d’une plus grande intervention de l’État dans ce secteur mais ils ne sont pas prêts à abandonner leur couverture santé actuelle pour un programme public non seulement coûteux mais aux avantages hypothétiques.

– De l’élargissement de la couverture santé publique aux migrants sans-papiers. Sans commentaires.

– De la décriminalisation du franchissement non autorisé de la frontière pour en faire une infraction civile. De quoi donner raison à Trump qui accuse les démocrates d’être en faveur d’une «frontière ouverte».

– De l’octroi de réparations aux descendants afro-américains de l’esclavage. Même les démocrates sont divisés sur cette question.

Une pléthore de candidats modérés presque inconnus – Steve Bullock, John Hickenlooper, John Delaney et Tim Ryan, entre autres – ont dénoncé ces propositions endossées ou envisagées par Bernie Sanders ou Elizabeth Warren en les qualifiant d’«idées de conte de fée» ou de «promesses impossibles» qui assureraient la réélection de l’occupant de la Maison-Blanche.

Mais Sanders et Warren ont dominé ce débat en présentant leurs idées de façon passionnée et en décochant contre leurs critiques des répliques plus mémorables que les attaques.

«Je ne comprends pas pourquoi quiconque prend la peine de se porter candidat pour la présidence des États-Unis juste pour parler de ce que nous ne pouvons pas vraiment accomplir et de ce pourquoi nous ne devons pas nous battre», a déclaré la sénatrice du Massachusetts dans un échange avec l’ancien représentant du Maryland John Delaney.

L’équipe de Bernie Sanders était pour sa part tellement fière d’une de ses répliques au représentant d’Ohio Tim Ryan sur son projet de réforme de la santé qu’elle s’en est servie dès 22 h 38 pour solliciter en ligne des dons à ses partisans.

«Medicare for All est [un plan] complet : il couvre tous les soins de la santé. Pour les personnes âgées, il inclura enfin les soins dentaires, les appareils auditifs et les lunettes», a déclaré le sénateur du Vermont.

«Mais vous ne savez pas cela… vous ne savez pas cela, Bernie…», a interjeté Ryan.

«Je le sais, j’ai écrit le fichu projet de loi!», s’est exclamé Sanders.

Le débat a probablement mis fin aux espoirs de Beto O’Rourke, qui avait besoin d’une solide performance pour effacer la mauvaise impression qu’il avait laissée lors de la première ronde des débats démocrates à Miami. Il n’a pas fait mieux hier soir. Modérée un peu plus connue que les quatre mentionnés plus haut, Amy Klobuchar a également eu du mal à s’imposer.

En revanche, Pete Buttigieg a impressionné avec certaines de ses réponses, dont son avertissement aux républicains qui refusent de condamner le racisme de Donald Trump.

L’auteure Marianne Williamson a de nouveau retenu l’attention avec quelques réflexions inusitées, notamment sur la «force psychique obscure» qui émane de la Maison-Blanche ou sur la nécessité d’indemniser les descendants d’esclaves.

La deuxième soirée du débat démocratique à Detroit mettra en scène Joe Biden, Kamala Harris, Julian Castro et Cory Booker, entre autres. Contrairement à Sanders et Warren, qui ont soigneusement évité de s’attaquer mutuellement, Biden et Harris pourraient se colleter. Mais offriront-ils une vision susceptible d’éclipser celle de Sanders et Warren, dont les compensantes risquent d’assurer la réélection de Donald Trump?

(Photo AFP/Getty Images)

78 réflexions sur “Débat démocrate : et le gagnant est… Donald Trump?

  1. monsieur8 dit :

    Si une majorité d’Américains souhaitent continuer à vivre leur archaïsme… so be it.

    1. kelvinator dit :

      Les canadiens ne sont pas comme les américains.
      Ce n’est pas une question d’archaïsme, c’est une question d’incertitude et d’acquis. C’est pareil au Québec.

      1. kelvinator dit :

        Dans le sens ou ceux qui ont accès au système à deux vitesse ne veulent pas le laisser pour se retrouver dans un système qui leur est moins avantageux avec la seule espoir d’une hypothétique meilleur système de santé pour compenser leur perte.

      2. monsieur8 dit :

        @kelvinator : «ceux qui ont accès au système à deux vitesses ne veulent pas le laisser. »

        Évidemment. Tout comme ceux qui ont eu droit à des belles baisses d’impôt ne veulent pas revenir en arrière.

        Mais… le groupe est plus fort que la somme de ses membres, ceux qui le comprennent doivent éduquer les autres. On vit en société, ensemble. On n’est pas juste un regroupement d’individus qui vivent côte-à-côte. C’est le bien-être collectif qu’il faut rechercher, quitte à marcher sur quelques orteils en passant. À long terme, c’est le pays, la société dans son ensemble, qui sera gagnant.

        La plus belle forêt, c’est celle qui comprend 4 ou 5 arbres gigantesques entourés de broussaille, ou celle qui comprend des milliers d’arbres, tous matures et en santé? La deuxième, bien sûr. Tant pis si, pour y arriver, il faut étêter un peu (pas abattre) les 4 ou 5 qui faisaient de l’ombre aux autres.

        J’avoue que me sens un peu isolé dans mes convictions ce matin, je vais cherche un endroit climatisé pour me rafraîchir les neurones, et voir si je pense toujours la même chose « à froid »… 😉

      3. kelvinator dit :

        Je voyais cela plutôt dans un sens plus large, les gens veulent conserver leur niveau de vie. C’est pourquoi c’est difficile de lutter contre les changements climatiques. Les nombreux américains qui possèdent déjà une bonne assurance grâce à leur emploi sont incertain de le laisser s’il ne sont pas assuré d’avoir l’équivalent. Lorsque c’est la majorité qui est dans cette situation, c’est différent des baisses d’impot qui touche une petite minorité. Il faut inclure la minorité non assuré sans enlever les avantages de ceux qui en possède déjà.

        Ce serait plutôt comme augmenter le salaire minimum à 15$ pour les gens à 7-8$, alors que les autres à 16-17$ n’ont aucune augmentation. Comme payer les dettes d’études des finissants 2020, alors que rien n’est fait pour les autres.
        Il ne faut pas exacerbé les inégalités avec des mesures qui s’attaque aux inégalités. C’est pourquoi à mon sens l’incrémentation est la meilleure des politiques pour assurer un changement sans causer trop d’inégalités. Le but est de combattre les inégalités, pas de punir.

        La classe moyenne, plus présente politiquement (vote plus) que les plus pauvres, est avantagé par ce système à la suite de lutte avec les employeurs pour avoir de bonnes conditions. Il ne faudrait pas leur enlever leur gains par souci d’homogénéité tout azimuth. Seul une assurance que leur niveau de vie restera intact pourra les convaincre. Plusieurs sont incertain de la portée éventuelle d’un programme de santé universel, le manque d’objectif détaillés n’aide pas à dissiper leur craintes.

      4. Lecteur_curieux dit :

        Je vois…

        Perso mes comparaisons sont l’assurance-médicaments au Québec que je verrais mieux entièrement publique.

        Mon autre comparaison pour l’assurance-maladie ou santé des personnes fortunées étaient très couvertes avec la Croix-Bleue et probablement au Canada et aux États-Unis passant leurs hivers en Floride. Converts sur tout et vraiment pas de problèmes de dentiers et go des implants dentaires à plus de 85 ans et c’est sûr qu’ils sont bons jusqu’ au décès et même dans le cercueil.

        Les riches ont tout tout tout se dont ils ont besoin. Les pauvres se privent énorment pour arriver avec le supplément de revenu garanti ou l’aide sociale. Et dans les résidences et les CHSLD ce n’est pas la vie rêvée loin de là mais plus la personne est en santé physique plus elle a une qualité de vie.

        Les riches restent plus longtemps dans leur maison ou condo. Et ils ont du monde à leur service pour faire le ménage et tout.

        Le riche d’antan ne laissera pas sa Cadillac pour aller faire ses commissions avec une poussette ou les bras surchargés. Ou le diabétique qui perd connaissance. Ou vite un stimulateur cardiaque.

        La maladie frappe aussi les riches mais plus les pauvres.

        Et ce sont les riches qui ont la Cadillac des assurances, les pauvres ont des vieux souliers depuis 10 ans. Des matelas depuis 40 ans…

        La vie va rester injuste mais un peu plus de dignité.

      5. simonolivier dit :

        @kelvinator Bon point. Ceux et celles d’entre-nous qui sommes assez vieux pour avoir connu les débats lors de la mise en oeuvre de l’assurance-maladie au Québec se souviennent du climat de peur à l’époque. Peur que les soins soient de mauvaise qualité. Peur du coût. Peur de la part des médecins de faire moins d’argent (pour plusieurs c’est le contraire qui s’est produit). Il a fallu quelques visionnaires pour implanter un système que personne, à part quelques dretteux, ne voudrait détruire. Il n’est pas parfait, mais il est mieux que celui des USA.

        M. Hétu, pour ce qui est du coût, les études démontrent qu’un système universel à payeur unique couterait moins que tout ce qui se dépense présentement aux USA (Medicare, Medicaid, assurance-privé, assurance offert par les employeurs, subventions gouvernementales et autres fonds dédiés à la santé).

      6. Lecteur_curieux dit :

        Oui Monsieur 8… Vous avez deux métaphores intéressantes

        1. Sur le groupe

        Ce qui revient à la synergie, le tout est plus grand que la somme des parties.

        Le hic la lutte politique est axée sur les antagonismes.

        Alors plutôt que de réussir à faire

        4+ 4 = 12 grâce à la synergie

        On ne fait que 4+4 = 5 ou même seulement 3 tellement l’antagonisation n’est pas positive.

        Par contre, si on prend l’approche de la dialectique comme Marx bien cette lutte peut venir transformer le système.

        Dans la cybernétique aussi et reliée à la théorie du chaos.

        En complémentarité yin et yang ou en opposition.

        La métaphore de Morgan flux et transformation.

        2 . la forêt

        On dit souvent cela comme phrase c’est l’arbre qui cache la forêt.

        Je trouve l’inverse que la forêt cache les arbres un à un et que c’est une illusion.

        Mais tout cela entre dans le diagnostic et pour l’établir peut importe l’approche il faut à la fois de l’analyse et de la synthèse.

        Travaillons-nous plus de l’analyse vers la synthèse.

        Ou de la synthèse vers l’analyse ?

        L’école nous dirigeant vers l’analyse en premier et c’est en lien avec la pensée linéaire.

        Vers les examens professionnels et notamment en exemple les globales d’EFU des CA, la vision globale en premier après lecture du cas et ensuite décider des analyses qualitatives et quantitatives plus poussées s’il y a lieu.

        Pour la forêt en santé mais il faut voir les arbres malades aussi et qu’on peut sauver et en allant l’examiner on peut trouver la cause de sa maladie et qui peut affecter plein d’autres arbres.

        Alors pensée systémique ou analytique ? Un mélange des deux. Je dis maintenant plus fort systémique mais on est fortement formé pour être d’abord dans l’analytique. Et là avec nos chiffres on peut même convaincre un juge ou des actionnaires mais l’individu ou l’entreprise ou la société vont-ils vraiment dans la bonne direction ?

        ————

        Richard Desjardins :

         » M. Péladeau que pensez-vous de l’état de santé de nos forêts?  »

        Qu’il demandait à Pierre Péladeau dont la réponse m’avait beaucoup déçu.

  2. Henriette Latour dit :

    En plein ça!

    Comme tous les gens des extrêmes, Warren que j’aime et Sanders que je déteste, ne comprennent pas leurs concitoyens. Seules leurs solutions sont valables, sans aucun compromis. Ils n’ont pas l’étoffe d’un chef, pas plus que trump.

    Tout ce qu’ils font est diviser les Démocrates et quand on connaît l’humeur belliqueuse de Sanders et de ses disciples, ça ne s’annonce pas bien pour 2020

  3. Alexander dit :

    Si les démocrates perdent 2020, ils n’auront qu’eux à blâmer. Pas des mauvaises idées mais bien trop radicales pour gagner la majorité et les conservateurs centristes qui ne veulent pas trop de changements.

    Trump a fait une job de derrière mais il garde les choses simples et simplifiées à l’extrême pour se faire comprendre.

    L’important est que le message passe. Celui de Trump passe, même s’il ment à longueur de journée.

    Sanders et Warren devraient immigrer au Canada. Ils s’y retrouveraient plus facilement dans leurs idées.

    Biden aura un immense travail pour rallier ses troupes s’il passe. Et il n’a pas l’aura d’Obama pour y parvenir.

    United? Va d’abord falloir qu’il unisse ses propres troupes avant d’unir le pays.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Le message qui passe versus les mensonges de Trump.

      C’est comme en consommation et en vente.

      Il faut que les électeurs soient des consommateurs avertis, des électeurs avec un esprit critique mais dont on respecte l’indépendance d’esprit. Il faut les éduquer. Qui fait cela ? Ici le DGE et certains cours à l’école. Oui en partie les médias mais c’est un mandats différents.

      Les politiciens ou l’équivalent des vendeurs doivent connaître la psychologie du consommateur, ses attentes et ses besoins. Il s’il veut une vente, un vote il se doit d’être un bon closer sinon pas de vente et il va perdre très souvent son temps, trop souvent. Closez votre vente !

      Un vendeur qui vous manipule ou qui vous ment de crainte de vous contredire cela n’est pas bon. Tout le monde ment mais moins souvent svp. Le vendeur de B… et ensuite on reçoit notre compte. Ce n’est pas ce qu’il nous avait dit. Si on appelle la compagnie et qu’on explique, oui ils corrigent notre prochaine facture en donnant un crédit. Cela crée de la frustration inutile. S’il avait dit la vérité même si on aurait dû couper notre utilisation internet pendant un jour ou deux avant que l’upgrade soit officiel cela n’aura pas été grave.

      Tout s’est arrangé pareil. Les représentants racontent pareil des mensonges volontaires ou pas à l’occasion.

      Les bons vendeurs eux vous donnant satisfaction bien c’est pas mal du tout.

      Voter Trump ce n’est pas comme acheter des chaudrons il y a plus de 50 ans… Ni acheter une montre il y a plus de 25 ans…

      La montre est bonne même si on y fait pas mal attention…

      Trump c’est dans ses gros rassemblements qu’il vend. Même la toune pogne pas avec moi. Bien qu’elle a des qualités mais pas son texte ni son sens.

  4. sorel49 dit :

    C’est pourquoi Sanders et Mme Warren ne sont que 2e et 3e sur une liste qui n’a qu’un seul gagnant..

  5. Louise dit :

    Le débat d’hier soir m’a laissé une impression de découragement. Quand un pays est dans le trouble jusqu’aux oreilles,
    comment peut-on proposer à de futurs électeurs des projets tout à fait irréalisables dans le contexte actuel ?
    Sanders et Warren sont des pelleteux de nuages qui font rêver les américains sur une couverture de soins de santé mur à mur mais la question est de savoir qui va payer pour ça?
    Que vont-ils faire pour les personnes qui peinent à joindre les deux bouts parce qu’ils ne reçoivent pas un salaire décent ?
    À mon avis l’égalité des chances pour tous passe par l’accessibilité à un travail rémunérateur et à une éducation de qualité.
    À les entendre on ne sait toujours pas ce qu’ils comptent faire pour atteindre cet objectif.

    1. J.C.Virgil dit :

      Pourtant il est clair que ce que vous mentionnez fait partie de leurs objectifs primordiaux.Pourtant il y a un endroit qui n’est jamais mentionné dans l’analyse des médias dominants sous l’influence de leurs propriétaires oligarques ,. Il est visible comme le nez au milieu du visage .Ce sont les *trillons * de dollars d’argent public dépensé dans des guerres néocoloniales et barbares que l’Empire livre sans autre raison que de faire fonctionner la machine et d’engraisser ses profiteurs dont ne fait pas partie le citoyen américain.,

      Ce sont ces guerres qui justifient un prodigieux transfert de richesses, de corruptions, de gaspillages, vers les industries maîtresses des instruments de mort, vers le monstrueux Pentagone, ce trou noir où s’engouffrent les milliards aux dépens des infrastructures matérielles et sociales du pays.

      Une seule candidate propose réellement de regarder la réalité en face et d’y mettre fin. Tulsi Gabbard et elle passe évidemment sous le radar médiatique.

      1. Lecteur_curieux dit :

        Encore plus radical et quasi-impossible de gagner avec cette vision aux États-Unis.

        Par contre une artiste, une militante ou une intellectuelle dénonçant cela et faisant du bruit oui !

        Autrement ? On ne peut pas accéder au pouvoir ou en avoir dans son parti pour la créativité et tout mais pas comme cheffe.

      2. Maïs 1988 dit :

        @ J.C.Virgil 09h51

        Vous avez tout à fait raison. L’argent est disponible. Il est juste mal dépensé. M’enfin, « mal dépensé » pour nous, personnes de bonne volonté. Il est utilisé à des fins de destruction, les guerres, le chaos, plutôt qu’à des fins de progrès. Bref, ceux à qui ces crimes, ces guerres, ce chaos profitent vous diraient que l’argent est « bien dépensé ».

        JFK l’avait bien compris en choisissant sciemment de donner des objectifs civils au pays pour reconvertir le complexe militaro-industriel au civil: envoyer un homme sur la lune, trouver une cure contre le cancer. Accessoirement, il voulait aussi faire la paix avec l’URSS, réduire le nombre de têtes nucléaires de chaque côté, empêcher Israël de mettre la main sur la bombe atomique, détruire la CIA, se retirer du Vietnam, charger le US Dept of Treasure de reprendre le contrôle de l’économie américaine via Executive Order 11110 plutôt que s’en remettre à la Réserve fédérale, un cartel de banques européennes et américaines, etc.

        Résultats? L’homme a bien marché sur la lune en 1969. Aujourd’hui, en 2019, ce serait une prouesse irréalisable par les USA, une utopie, et ce malgré toutes les avancées technologiques et informatiques depuis 1969. Au lieu de cela, les USA ont maintenant 1000 bases militaires à travers le Monde. Le pays est en état de guerre permanent, la CIA contrôle la politique étrangère américaine, la Réserve fédérale continue d’endetter le pays et d’enrichir ses 7-8 banques. Il est là l’argent.

        Je suis content également que vous mentionniez le nom de Tulsi Gabbard.

        Ce qui arrive à Tulsi Gabbard est représentatif de la « démocratie » aux USA, de la couverture journalistique et est un exemple de véritable interférence dans le processus électoral aux USA!

        Pendant que l’ensemble des médias s’échine à poursuivre la fable de l’interférence russe dans la précédente élection américaine, pendant que Mueller va se couvrir de ridicule avec son pseudo-témoignage, celui d’un homme très diminué autant physiquement, qu’intellectuellement, qui a tout oublié (honnêtement, on reconnaîtra que Muller aurait pu mieux se préparer à tout le moins en lisant « son » rapport. Il aurait pu être encore mieux préparé s’il l’avait écrit, ou participé à « sa » rédaction…), ces mêmes médias sont remarquablement silencieux sur le traitement anti-démocratique réservé à Tulsi Gabbard par Google. Google qui a suspendu le compte de Tulsi Gabbard, le 27 juillet, rien de moins! Il ne faut surtout pas que les voix discordantes puissent s’exprimer. Elisabeth Warren est elle-même anti-Facebook. Il ne faut pas s’attendre à ce que Warren jouisse d’une couverture très positive dans les médias de masse. Le ressac ne devrait pas tarder.

        Le reste est de poudre aux yeux. « Business as usual ».

      3. jcvirgil dit :

        @Mais 88 13h34

        Eh oui et il y en a encore pour croire que les frères Kennedey ont été abattus par deux fêlés sortis de nowhere., alors que tous les grands lobbys et l’état profond que vous décrivez si bien sont ceux qui ont le plus profité de ces assassinats aux dépends des intérêts du citoyen américain en général.

    2. Emalion dit :

      le débat d’hier ne me semble pas très représentatif, les 2 candidats significatifs (les autres devraient disparaitre bientot) sont les candidates a l’extréme gauche (quoi que Warren me semble moins a gauche que le déconnecté Sanders). J’ai hate de voir disparaitre la formule a deux débats pour le moment c’est une grosse perte de temps.

      Il me semble pour le moment que le top 5 soit: Sanders, Biden, Warren, Harris et Mayor Pete (a moins d’un miracle il ne devrait pas faire parti du top3)

  6. Madalton dit :

    L’assurance santé à payeur unique devra se faire graduellement si on veut que la population soit en faveur.

  7. Lecteur_curieux dit :

    Tim Ryan aussi comme Delaney je le vois comme un conservateur et idéalement il serait républicain mais un parti républicain purgé de son extrême-droite.

    Pour Warren et Sanders ils ne sont pas du tout à l’écoute de l’électorat. Sanders n’a pas sa place là, madame Warren oui mais idéalement pas comme POTUS.

    Mayor Pete fait penser au brillant de la classe qui a toujours la main levée pour avoir réponse à toutes les questions. Donc intelligent pour de vrai mais énervant.

    Encore sur Ryan et Delaney comme l’Amérique reste conservatrice, le parti démocrate doit être à l’écoute de son aile droite pour espérer gagner les élections. Écouter mais réussir à vendre une vision progressiste équilibrée. Appelons cela l’équilibre plutôt que la modération bien qu’il en faut mais trop cela sonne plate. Il faut un grain de folie, de l’audace, de la créativité, de l’humour, de l’innovation. Même dans une population plus conservatrice, il faut juste savoir se vendre. Madame Warren elle veut se battre. Et Sanders lui dans la dénonciation stérile et les projets sans avoir les appuis.

     » I wrote…  »

    Le je cela ne sonne pas travail d’équipe. Votre gauche en est alors juste une de combat et non de travaillons ensemble.

  8. Danielle Vallée dit :

    Je pense que Bennett s’est probablement taillé une place dans les sondages.
    Et Klobuchar va pouvoir continuer…
    Beto a vraiment la langue de bois. Il a trop peur de commettre une erreur. Dommage.

  9. treblig dit :

    Je l’ai souvent dit et répèté, Obamacare, d’un point de vue canadien, est une horrible chose de 1 200 pages complexe, bureaucratique et pas très efficace ( je rapelle que la loi canadienne sur la santé fait 14 pages incluant les versions anglaise et française).

    Mais c’est le maximum à gauche possible à l’heure actuelle aux États-Unis. Parce que les américains aiment que l’assurance-maladie soit dispensée par leur employeur. En fait, les américains sont juste excédés par le coût de leur système de santé ( le double du Canada). Sinon, ils garderaient le système actuel.

    Obamacare est la stratégie des petits pas qui pourrait mèner à autre chose dans le futur.
    .

    1. Lecteur_curieux dit :

      Bureaucratie et inefficacité? Cela donne envie d’un virage non pas à gauche mais à droite quoique…

      Trump lui avait des paroles intéressantes mais reposant sur du vent et avec aucun appui chez les républicains mêmes. Aucun ou peu.

      Où est Mayo Clinic ? Je veux les impliquer dans le débat. Des universitaires aussi de Harvard, Stanford, Princeton ou autres celles les mieux appropriées. Des penseurs pas des technocrates mais ayant prise dans le réel.

  10. kelvinator dit :

    Encore une fois, les américains semblent adorer les one-liner vides aux phrases informatives…

    Par exemple, Sanders a dit que son plan serait meilleur que les plans privés des syndiqués. Ryan dit qu’il ne le sait pas, et Sanders répond: « I know, I wrote the damn bill. » mais il n’a pas écrit chacune des assurances privés d’employés syndiqués du pays, non? C’est ça que lui demandait Ryan, mais Sanders a répondu avec son on-liner creux en évitant la question.

    Pareil pour Warren. Je hais carrément sa réponse prétenduement « Extraordinaire » ou elle se réserve à elle seule le droit de critiquer ce que les autres doivent ou ne doivent ps faire… Ce billet démontre noir sur blanc qu’il y a des choses à éviter, ce que Warren refuse de faire. Je sais exactement pourquoi, parce que sa campagne, et celle de Sanders, carbure aux cadeaux, aux offres gratuites et aux propositions non organisés. Elle n’aime pas se faire dire que ce n’est pas réaliste, mais c’est la réalité. On ne peut pas toujours tout promettre comme Sanders.

  11. Daniel Tremblay dit :

    Un peu découragé de lire les commentaires et regarder CNN et MSNBC sur le débat d’hier, oui Warren et Sanders ont brillé, Buttigieg a bien paru aussi surtout avec le peu de temps du format de ce débat pour expliquer des points importants et compliqués, c’était un « show » tout simplement et c’est ce que les réseaux veulent! Vivement le ménage qu’on coupe les participants à 7-8 maximum afin d’aller en profondeur dans les sujets importants! En terminant je suis pessimiste pour les démocrates puisque Biden va possiblement passer, alors ma théorie que plusieurs partagent est que plusieurs électeurs pourraient rester chez-eux, un Hilary Clinton 2!!! Trump selon moi va bouffer Biden en débat…personnellement j’aime bien Warren, face à Trump elle le torcherait! Mais malheureusement les Américains ne semblent pas encore prêts à remettre à leur place les grandes corporations! « In money we trust » se veut bien plus la devise sur le dollar que « In God we trust » 💵

    1. Lecteur_curieux dit :

      Warren pour dompter le grand capital peut-être mais il faut faire sentir au petit qu’il est le bienvenue.

      Pour l’argent il ne faut pas le diaboliser ni en faire un dieu.

      Pour madame Harris je lui demande peut-être d’incarner ce qu’elle est pas ou ce qu’elle est mais en partie seulement.

      Je pense encore que Trump peut battre Biden malgré les sondages qui ne sondent pas l’inconscient.

      Les démocrates eux font dans le nouveau surmoi plutôt que la conscience de soi sans que ce soit une auto-flagellation. La question du racisme est très délicate et complexe.

      C’est un problème de société. Il faut une approche systémique pour obtenir une réelle amélioration.

    2. Robert Giroux dit :

      « In God we trust »
      Le Dakota du Sud a voté une loi récemment qui va obliger toutes les écoles publiques de cet état
      à afficher cette devise à un ‘endroit bien en vue’ avec des lettres qui auront un minimum de 12″ de large par 12″ de haut !

      There’s a phrase we live by in America: « In God We Trust ».
      It’s right there where Jesus would want it: on our money.
      – Bill Maher

      1. Lecteur_curieux dit :

        Je ne déteste pas cette devise sur leurs billets de banque mais pas comme cette loi du Dakota du Sud qui fait Ancien Testament et obéissez bande de mécréants.

        Sur la monnaie cela me dit que le système repose sur la confiance et en même temps paradoxalement que nous ne sommes pas pleinement maîtres de notre vie et que l’argent n’est pas tout.

        Un peu de Benjamin Franlin qui reste même si la devise a été choisie plus tard. Il parle de Dieu aussi dans ses enseignements.

        Et je revois aussi pour nous Édouard Carpentier dire :  » Si Dieu le veut…  »

        La religion amour et non autorité. Pas dogmatique ou doctrinaire ce n’est pas ainsi que je l’ai apprise ou en ai terminé mon apprentissage de base ado.

      2. Robert Giroux dit :

        Benjamin Franklin … Celui qui disait :

        Religion I found to be without any tendency to inspire, promote, or confirm morality,
        serves principally to divide us and make us unfriendly to one another.

        The United States Constitutional Convention,
        except for three or four persons, thought prayers unnecessary.

        Revealed religion has no weight with me.

        I have found Christian dogma unintelligible.
        Early in life, I absenteed myself from Christian assemblies.

        The way to see by Faith is to shut the Eye of Reason.

        Lighthouses are more helpful than churches.

      3. Lecteur_curieux dit :

        Vrai que Benjamin Franklin est associé aux Lumières.

        Pour les citations il peut y en avoir plusieurs. Pour le mot religion il y a aussi plusieurs définitions et il semble l’employer au sens d’Église. Ce qui en est une aussi.

        Alors que religion dans un autre sens c’est d’être relié à Dieu.

        Dans l’Almanach du Bonhomme Richard, Franklin utilise un personnage aussi.

        Son Dieu est plus un concept ? On ne peut pas le décrire comme un athée. Et il semble avoir la Foi si on se souvient de d’autres écrits.

        Alors quand on parle de dogmes, d’églises c’est pour une grande part des pharisiens mais cela prend des institutions et pour les maintenir un conservatisme.

        Pour Franklin je ne me souviens pas d’écrits parlant de Jésus mais de Dieu oui.

      4. Lecteur_curieux dit :

        http://agora.qc.ca/documents/richesse–conseils_pour_faire_fortune_par_benjamin_franklin

        Lire le paragraphe disant si cet Être qui gouverne le monde n’en a pas décidé autrement.

        Et c’est là un des rapprochements faits.

      5. Lecteur_curieux dit :

        Pour le « In God We Trust  » et parler de Benjamin Franklin, le vieux Franklin a plus dessiné une pièce avec le motto « Mind your business  » et c’est exactement lui cela. Et là ce sont les premières pièces de monnaie américaines.

        Mais il faudrait aller revérifier les écrits plus anciens de Franklin au temps des colonies et discutant aussi de la monnaie. Le motto était peut-être pas là mais dans mes souvenirs il en avait parlé tout en lui en accordant un autre sens. Disons autre que religieux. Cela revient au Mind your business. Le système monétaire repose sur la confiance donc la foi.

        Mais on ne peut pas compter que sur cela. Occupez-vous de vos affaires.

        Ou méfiance est mère de sûreté. Et ce sont des proverbes anciens et aussi bibliques.

        Ils le qualifient comme déiste ne croyant pas en la divinité du Christ. Si on est pas dogmatique ou doctrinaire, on s’en fout complètement.

        Chrétien libre-penseur que je serais ? Ou de culture catholique. Jésus est un humain et un philosophe. La vie est sur Terre. Jésus fils de Dieu. Comme nous le sommes tous. Dieu ou pas. Cela n’a pas d’importance. Les dogmes ne sont que des métaphores. Ce sont des symboles. Ils vous parlent ou pas.

        Chrétien libertaire, de gauche religieuse mais moins politique ?

        La religion on la remplace par la spiritualité mais ceux qui aiment garder les anciens noms cela revient au même.

        Bjork est plus religieuse que le curé. Elle aimerait pas le mot religion. Le paganisme est de la religion mais avant la main mise des institutions. Les autochtones sont bien plus religieux que les chrétiens évangélistes de droite. Une religion complètement asservie au conservatisme.

        Il faut avoir lu théorie de la religion de Georges Bataille. Un mystique sans Dieu ? Oui mais avec un peu d’imagination plutôt qu’être coincé, vous êtes sûr et certain que Jésus n’était pas un bigot. Et fort probablement, il avait une vie sexuelle. Le Jésus humain mais on nous la cache ou on est très discret et alors les interprétations peuvent être variées.

      6. Robert Giroux dit :

        « Pour le mot religion il y a aussi plusieurs définitions … »

        Une religion est un système unifié de croyances révélées et de rites imposés en relation avec les choses sacrées, les pratiques obligatoires et les interdits qui rassemblent les gens en une seule communauté morale et qui assurent la cohésion du groupe à l’aide de dogmes et de doctrines sous l’autorité suprême d’un dieu tout puissant et toute une hiérarchie de prophètes auto-proclamés et autres pasteurs et curés …

        Avec le temps, elles se sont institutionnalisées et sont devenues, pour la plupart, une vue de l’esprit construisant une réalité imaginaire et s’auto-proclamant irrévocablement, immuablement et éternellement vraie; elles se sont défendues en tentant de suffoquer la raison, la curiosité, l’évidence et la pensée partout ou son autorité s’appuyait sur le pouvoir terrestre… leur seule manière de survivre.

        « La religion est la tentative de l’être humain de communiquer avec la météo. »
        H.L. Mencken

      7. Haïku dit :

        @Robert Giroux
        « La religion est la tentative de l’être humain de communiquer avec la météo. »
        Excellente citation !👌

    3. J.C.Virgil dit :

      C’est exactement ça. Les démocrates se dirigeront vers un copier-coller de l’élection 2016 par manque de courage .S’ils ne confient pas le ticket présidentiel à une vraie réformatrice comme Elizabeth Warren qui polarise moins les opinions que Sanders .

      1. Lecteur_curieux dit :

        Si on pouvait voir dans l’avenir… On pourrait leur dire quoi faire…

        Une simulation ? Avec jeu de rôles plutôt que les sondages.

        Un jeu vidéo. Warren contre Trump si on simule 1 million de fois, elle gagne dans quel pourcentage ? Idem avec Biden et Harris.

        Et les voir comme POTUS aussi. Ce qui arriverait au pays.

  12. Lecteur_curieux dit :

    Pour les démocrates à lire des manchettes. C’est un parti qui lave son linge sale en public.

    Ces débats là devraient être internes mais peut-être publics. Cependant avant les primaires pour défendre une vision commune ou du moins cohérente avec juste des variantes et là qui sera le meilleur porteur de ballon, le meilleur capitaine. Certainement pas Sanders.

    Mayor Pete ? Dans une dizaine d’années après avoir été au Cabinet.

    On revient à grand oncle Joe Biden ? Pour 4 ans vus qu’ils ne sont pas mûrs et après on y va avec Harris ou Booker s’il s’illustre au Cabinet.

    Et après Mayor Pete.

    Ah ah.. Au moins 16 ans de gouvernance démocrate d’affilée sans interruption. Après cela un petit 4 ans républicain, 12 ans démocrate et ainsi de suite.

  13. La formule de ces débats est nulle, Les questions posées demandent plus que le temps alloué pour y répondre.
    Certains candidats ont eu jusqu’à 6 minutes de temps de parole de plus que d’autres. J’ai l’impression que celui qui crie le plus fort a un droit de parole plus grand.
    J’espère qu’il y aura une bonne douzaine de candidats en moins pour le prochain débat en septembre…mais malheureusement, Warren et Sanders y seront toujours et donneront l’avantage à 45.

  14. Igreck dit :

    La fuite en avant !? Avec Bernie le squatter (qui se sert du parti démocrate comme Trompe se sert du parti repus) et l’insider Warren qui navigue à 35 000 pieds d’altitude, les stratèges de Trompe se sont sûrement dit hier, sourire en coin, « good job Demos ! »
    Eh Misère de misère !!!

    1. Henriette Latour dit :

      Igreck

      👏👏

  15. jeanfrancoiscouture dit :

    Vous concluez: «….assurer la réélection de Donald Trump?»

    Cela se peut. Et plus je le regarde aller avec ses discours qui, ici, l’enverraient dans les abysses de l’oubli politique, sinon directement chez le Doc Mailloux, plus je pense que le bougre a vraiment une stratégie et pas juste une hystérie.
    Il est en plein dans l’état d’esprit historique raconté par l’auteur Greg Grandin dans son livre THE END OF THE MYTH, sous-titré: «From the Frontier to the Border Wall in the Mind of America.» (Metropolitan Books, 2019).

    1. Lecteur_curieux dit :

      Le Doc Mailloux est partisan de Trump aux dernières nouvelles et ne voit aucun signe de détérioration mentale. Oups Mailloux est un genre de personnalité à la Trump lui-même. Il n’est pas pour se diagnostiquer fou.

      Pour Trump il s’adresse à l’inconscient comme tout bon vendeur mais les Américains n’ont pas atteint la conscience de soi. Et l’entreprise employant le vendeur et Trump manquent d’éthique. La technique est très efficace à court terme mais si employée malhonnêtement c’est tromper la population.

      La persuasion versus la manipulation. La fille qui fait essayer des nouvelles boissons à l’épicerie. Pas obligé d’en acheter et si on achète pas une provision pour 10 ans à cause de son beau sourire. Si elle a l’air bête et renfrognée, personne ne va aller y goûter ni les hommes ni les femmes. Même les madames peuvent dire on va encourager la jeune on en achète un peu. Et à la maison après ils décident s’ils vont en acheter à nouveau.

      Il faut comprendre la hiérarchie des effets avec le modèle de Lavidge et Steiner.

      L’achat l’étape finale sera le vote.

    2. jeanfrancoiscouture dit :

      @Lecteur_curieux; Un esprit aussi allumé que vous l’êtes aura certainement saisi que mon allusion à un renvoi chez le Doc Mailloux est purement métaphorique. Mais merci de m’avoir informé que le bon docteur est un adepte du Trumpisme, un fait que j’ignorais. Je m’abstiendrai donc à l’avenir d’associer, même métaphoriquement, les deux personnages.

      1. Lecteur_curieux dit :

        Ouais mais Mailloux est un personnage public incontournable.

        Pour des psychiatres certains étaient clients chez mon employeur et un mon patron en parlait comme un psychiatre réputé contrairement ou pas à Mailloux qui lui est un des plus connus.

        Il parle de psychiatrie aussi mais est plus un personnage qui profite de sa tribune pour exprimer sa vision personnelle.

        Par le web je l’écoute encore parfois et dans le temps aussi mais quand on était tanné on fermait la radio ou on changeait de poste. Allez plus la chaîne culturelle, la CBC Radio Two, VPR, CIBL.

        Quoique c’est plus Céline Dion qui m’avait fait quitter les radios privées. Celles musicales. Parlées c’est plus le sport.

    3. Surlaclôture dit :

      La stratégie du chaos de Steve Bannon?

  16. Robert Giroux dit :

    Le Dohnald va perdre le vote populaire par quelques millions de votes
    mais il va faire le plein de grands électeurs grâce aux petits états ruraux et du Jesusland !
    C’est Susan Sarandon et la Clique du Plateau Hollywoodien qui vont être contents…
    FOUR MORE YEARS ! FOUR MORE YEARS !! FOUR MORE YEARS !!!

    1. Danielle Vallée dit :

      C’est pour ça qu’il faut regarder attentivement: Bennett et Klobuchar hier soir, Inslee ce soir. Et Biden qui a beaucoup d’appuis parmi les syndicats.
      Ce sont des atouts, venant de régions plutôt rurales. Des démocrates qui se sont fait élire et réélire dans des fiefs républicains.
      Et qui ont accompli des choses, fait voter des lois, créé des emplois.
      Je le dis depuis le début, oubliez la Californie et New York quand vous pensez à 2020.
      La lutte va se gagner ou se perdre dans 4 ou 5 états ruraux et manufacturiers. Alors il faut laisser de la place aux politiciens qui viennent de ces états.

      1. @ Danielle Vallée

        Bennett ne faisait pas partie du débat hier. Peut-être parlez-vous de Bullock?

  17. P-O Tremblay dit :

    C’est toujours ça dans les primaires. Une fois que le chef est élue, on oublie tout on se rallie et les indécis n’y pense plus.

    1. Henriette Latour dit :

      P-O Tremblay

      Ce n’est pas ce qui s’est passé en 2016.

      1. P-O Tremblay dit :

        Vous saurez me le céder, 2016 est une élection qui espérons le, ne sera pas la nouvelle norme…

    2. jaylowblow dit :

      Je souhaite que vous ayez raison mais j’en doute fortement. Que deux des candidats favoris agissent de la sorte va non seulement rester imprégné dans la mémoire des indépendants mais va également servir de munitions à Donald et ses répus qui vont continuer de taper sur le clou du socialisme et ce même si Biden gagne la primaire.

  18. J.C.Virgil dit :

    Toujours la même boulechite. Comme si les États-unis n’étaient pas dus pour une révision majeure de leur système politique qui ouvre toutes grandes les portes à un capitalisme prédateur, inégalitaire et débridé depuis les années Reagan .

    Est-ce que ça leur prendra une crise économique majeure où ils plongeront avec le reste de la planète pour mettre à la tête du pays un nouveau F.D. Roosevelt qui établirait une nouvelle entente plus sociale démocrate entre ses citoyens et les grands lobbys qui contrôlent actuellement ses politiciens ?

    Il semble bien que oui…

  19. FlorentNaldeau dit :

    On aurait juré que EW et BS avaient signé un pacte de non-agression, tacite ou explicite. Ils savaient que leurs propositions serait la cible de critiques, très légitimes d’ailleurs, et ils avaient préparé leur répliques en conséquences.

    Réponses qui font de bons clips, mais sont plutôt vides de contenu et qui révèlent une certaine inconscience du long terme et des détails.

    BS a peut-être écrit le projet de loi comme il le clame (ou plutôt son personnel législatif l’a fait, et il a ensuite révisé et approuvé le texte), mais il ne sait pas comment les compagnies d’assurance vont rédiger les modalités des couvertures qui en découleraient. Et n’en déplaise à EW, un éteignoir de concupiscence comme Delaney joue un rôle utile pour rappeler que les propositions irréalistes des rêveurs qui n’ont pas le sens des réalités ne seront ni réalisables, ni profitables du point de vue électoral. Elle a quand même mieux fait que BS, l’éternel « angry old man ».

    Les critères établis par le parti Démocrate pour la prochaine ronde de débats sont plus serrés et résulteront en un salutaire écrémage. Bo’R devrait faire partie de ceux qui ne survivront pas à l’étape d’hier; il confirme l’impression de « all show, no substance » qu’on pouvait avoir aux premiers jours de sa campagne. Par contre, PB a continué de consolider son statut au sein du parti, ce qui lui permettra d’élargir ses assises nationales au cours des prochaines années et notamment dans la communauté noire où il accuse un retard substantiel, surtout qu’il se qualifie pour les débats de l’automne; peut-être trouvera-t-il un poste d’influence dans la hiérarchie Démocrate. On devrait le revoir à une prochaine présidentielle.

    Il est tout de même ironique que la personne qui a lancé un appel lucide au réalisme électoral a été MW qui a rappelé que DT a gagné non pas en offrant un programme détaillé jusqu’à la dernière virgule comme s’efforçaient de faire les autres Démocrates de la soirée, mais en proposant une vision qui a inspiré et rallié les électeurs, même si elle était simpliste à bien des égards. MW a ensuite un peu dérivé dans le quasi-délire avec des images comme « dark psychic force », ce qui démontre qu’elle respire encore trop des effluves à tendance New Age, plus dignes d’une leader de secte que d’une candidate à la présidence.

    1. Lecteur_curieux dit :

      Beto j’ai toujours trouvé que c’était un bellâtre mais quand même il a réussi des choses. Il n’est juste pas prêt ou pas dans la bonne chaise.

      Trop haut, trop tôt. Pas un mauvais homme pour autant mais essaye de se vendre ou vendre ce qui ne peut pas l’être. Et cela ne pogne pas ou plus.

      Les médias ont-ils eu tort de le mettre de l’avant ? Ou c’est lui qui n’a pas fait assez son introspection et fait le ou les bons choix. Que pouvait-il faire d’autre ? Il croit que la politique est sa vie.

      On a de la sympathie pour lui mais on ne voterait pas pour lui. Souhaiter du bien à quelqu’un et qui semble le mériter mais ne pouvant pas gagner. Pas si grave. Un pas de recul et il va se trouver une voie.

  20. Yolande C. dit :

    THE GOOD OLD DAYS

    Au fond de tout adulte, il y a le souvenir et souvent le regret de ce qui existait quand il était plus jeune.

    C’était le prix des bonbons, la solidité des voitures, l’honnêteté des gens, la soupe aux légumes de grand-maman, le livre de recette de Jéhane Benoît et pour ceux qui ont plus de milles au compteur, Maurice Duplessis, une valeur stable qu’on se plaisait à aimer ou à détester.

    Dans un monde atomisé où les repères disparaissent, Joe Biden apparaît comme une valeur refuge.

    On le connaît depuis toujours non seulement comme sénateur ou vice-président, mais on connaît aussi sa vie personnelle: l’accident qui a décimé sa famille et lui a fait perdre un oeil, son attachement aux valeurs familiales, la mort de son fils Beau.

    Joe Biden c’est une valeur sure où une majorité de démocrates peuvent se retrouver, plusieurs sans enthousiasme, mais sans crainte non plus.

    Et puis, il sera prêt à agir on day one tellement les rouages de l’administration lui sont familiers.

    Pendant le débat d’hier où Bernie Sanders et Elizabeth Warren ont été passionnés et incisifs, je me suis dit: «Si l’un des deux devient président, on n’en a pas fini avec les executive orders tellement leur influence sur le Congrès sera aléatoire.

    J’ai bien hâte à ce soir.

    1. Lecteur_curieux dit :

      J’aime. Je n’ai pas de compte pour vous en mettre un alors like.

      1. jcvirgil dit :

        Il me semble qu’au nombre de fois où vous intervenez sur cette tribune ,il est plus que temps de vous en ouvrir un compte, si vous ne voulez pas passer pour un cheap 🙂

      2. Henriette Latour dit :

        jcvirgil

        👏👏👏

  21. Toile dit :

    J’ai rien vu des débats. Un genre de buzz de lassitude et de découragement face à la cacophonie démocrate. Ils fournissent toutes les munitions dont la bête va se régaler et la simple idée de le supporter pour un autre 4 ans….ouf. On est bien, bien loin du popcorn et du jumpsuit orange.

  22. Alexander dit :

    Faudrait savoir si les américains veulent vraiment des réformes où s’ils sont bien dans le statu quo.

    On est biaisé au Canada, beaucoup plus social démocrate. Faut comprendre les américains avec des yeux d’américains. Les états de l’ouest de la Nouvelle Angleterre et NY sont progressistes. Le centre est très conservateur et les EU se rejoignent vers le centre.

    C’est pour ça que c’est un centriste qui a le plus de chance de passer.

  23. Danielle Vallée dit :

    @Florent Nadeau: « Elle a quand même mieux fait que BS, l’éternel « angry old man »
    Avec un brin d’humour Buttigieg a dit ce matin que le plus dur dans le débat a été de ne pas se faire frapper par la main de Sanders…

  24. Danielle Vallée dit :

    @Marie4poches: vous avez raison. Bullock, avec le gros accent et les bottes de serodnt…. Mille excuses

    1. Danielle Vallée dit :

      Bottes de serpent

  25. Igreck dit :

    HS mais pas tant que ça…

    Tiens tiens, le Moron croit maintenant que le pays du faible Trudeau peut l’aider dans sa campagne de réélection !? TdC !

    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201907/31/01-5235720-les-americains-pourront-importer-des-medicaments-du-canada-a-moindre-cout.php

  26. Legault Daniel dit :

    SI les amėricains veulent du changement, ils ne rėėliront pas le nul trump.

    S’il est rėėlu le reste du monde va apprendre à vivre avec les USA affaibli.

    La Russie et la Chine en sortiront gagnant

  27. Apocalypse dit :

    Effectivement, avec Madame Warren et Monsieur Sanders, c’est à gauche toute et pas à peu près. Le pays est présentement à droite de la droite et c’est du délire de penser qu’on va se retrouver à gauche du jour au lendemain. On risque plutôt de faire peur et de garder Donald Trump au pouvoir en 2020.

    SVP … un peu de flexibilité. Quelques petits pas à gauche et ça serait une grande victoire.

    J’ai vu des extraits du débat et quelle formule horrible, Je suppose qu’avec autant de candidats, pas facile de rendre les choses intéressantes. On a quoi? 30 secondes pour répondre avant de se faire couper brutalement pas les gens qui posent des questions.

    Donc, pas le temps d’approfondir sa pensée, des questions qui donnent souvent des réponses toutes faites dans le genre cassette.

    Il va être bien plus intéressant de se retrouver avec 4 à 6 candidats, des questions originales, pas évidentes et du temps pour répondre.

    Bien aimé le moment où Pete Buttigieg a regardé la caméra pour s’adresser aux républicains …ouch!

    Pete Buttigieg est le candidat le plus intéressant et le plus rafraîchissant parmi tous les candidats.

    1. jcvirgil dit :

      Finalement ce que vous proposez alors que le Titanic américain est en train de sombrer c’est d’offrir des bouées de sauvetage seulement aux gens de premiere classe et aux membres d’equipage. C’est une façon de voir les choses…

      Remarquez s’il y a une fracture irreconciliable entre le DNC et l’aile la plus progessiste du parti , il est peut-être remps pour eux de former leur propre parti politique et l’offrir comme alternative a la population américaine.

      Le danger étant que ça mène au modèle PQ, QS qui a permis l’élection de la CAQ.
      Comme quoi en politique il faut envisager toutes les possibilités.

  28. jaylowblow dit :

    On a vraiment l’impression de revoir un reboot du film de 2016: les démocrates sont tellement certains de gagner qu’ils se croient tout permis.

    L’équipe de campagne d’Hillary a fait cette terrible erreur en ne se concentrant que sur les états qui lui étaient déjà acquis: « pourquoi sortir de notre zone de confort puisque nous allons gagner de toute façon » se sont-ils surement dit.

    À voir aller les démocrates on croirait qu’ils ont la même certitude. Premièrement, il y a le troupeau de candidats qui semblent tous croire que c’est le moment ou jamais de tenter leur chance. Ensuite, toutes ces propositions de gauches que les démocrates n’ont jamais osées mettre de l’avant de façon aussi claire (sauf pour Sanders mais il n’est pas vraiment démocrate, même que parfois je me demande s’il n’est pas républicain tellement il semble travailler pour faciliter leur élection). Sans parler des guerres internes comme celle avec AOC et ses acolytes qui semblent chercher à diviser le parti pour mieux faire passer leurs idées.

    L’heure est extrêmement grave et la priorité numéro un pour le pays et même la planète est de débarquer le gros clown du siège présidentiel. Pourquoi les démocrates ne mettent-ils pas tous leurs efforts COLLECTIVEMENT afin d’éviter une catastrophe mondiale qui découlerait assurément de quatre années supplémentaires de cette administration de tarés? Car selon ce que je vois du débat d’hier, pour aider les républicains plus que ça il aurait fallu que Warren and Sanders crient haut et fort « votez tous pour Donald Trump svp! ».

  29. FlorentNaldeau dit :

    Danielle Vallée, 10h58
    « Avec un brin d’humour Buttigieg a dit ce matin que le plus dur dans le débat a été de ne pas se faire frapper par la main de Sanders… »

    Merci, j’avais raté cela. Effectivement, les candidats installés à côté de BS ou de Bo’R dans ces débats devraient réclamer une prime de situation dangereuse car les deux gesticulent abondamment et amplement de leurs longs membres supérieurs.

    1. Haïku dit :

      FlorentNaldeau

      👏👏👏 !

  30. kintouai dit :

    Je suis d’accord avec la plupart des commentaires quant à l’irréalisme des propositions de Sanders et Warren au sujet de l’assurance-santé dans le contexte américain.

    L’argument sans doute le plus souvent invoqué à cet égard est le fait que les Américains sont assurés par leur employeur et ne veulent pas en changer.

    Il faudrait apporter un bémol là-dessus. Si près de 90% des Américains ont une couverture d’assurance (environ 30 millions n’en avaient aucune en 2014), seulement les deux tiers sont assurés par leur employeur, tandis que 115 millions le sont sous les régimes gouvernementaux – Medicare, Medicaid et assurances des anciens combattants.

    D’autre part, la couverture d’assurance offerte par les employeurs varie en fonction de la taille de l’entreprise. Ainsi, seulement 56% des PME (1-199 employés) offraient une assurance à leurs employés (contre 98% des grandes entreprises).

    Enfin, le fait d’être couvert par une assurance offerte par l’employeur ne signifie pas qu’il n’en coûte rien à l’employé, puisque celui-ci contribue à son assurance (la contribution des employés ayant augmenté de 83% entre 2005 et 2015.

    Quant au poids de l’assurance santé sur le budget des familles américaines, les frais médicaux représentaient en 2014 la plus importante cause de faillite personnelle. Selon une autre étude, 56 millions d’Américains de moins de 65 ans avaient du mal à payer leurs frais médicaux; 10 millions étaient incapables de payer ces frais même s’ils étaient couverts par une assurance.

    L’argument selon lequel le refus des Américains de changer de système viendrait au fait qu’ils sont assurés par leur employeur et ne veulent pas en changer ne tient donc pas la route.

    Il y aurait cependant moyen, sans doute, de créer un système qui serait à la fois plus universel et, surtout, moins coûteux, sans tomber dans des propositions – certes valables pour tout autre pays que les USA – aussi radicales que celles de Sanders et Warren.

    Par contre, on ne peut empêcher les Américains de croire un bouffon comme Trump, qui leur a promis un régime pour tous moins coûteux, mais qui n’a rien fait jusqu’ici pour l’instaurer et qui n’a sans doute pas l’intention de le faire.

    Comme on dit, on ne peut pas empêcher un cœur d’aimer, ni un débile de s’accrocher aux mensonges d’une crapule avérée.

    Source des chiffres : https://dpeaflcio.org/programs-publications/issue-fact-sheets/the-u-s-health-care-system-an-international-perspective/

  31. Loïc Duplantis dit :

    Mes observations de la première soirée du deuxième débat :

    1. Williamson est une candidate méconnu et malheureusement pour elle, sa performance dans ce débat était peu efficace pour sa situation. Certes ses interventions étaient intelligente, mais elles étaient en trop faible quantité et souvent hors sujet. Cela n’est pas idéal pour se faire connaître. Elle ne fera pas partie du prochain débat et ne survivra probablement pas jusqu’à la première primaire.

    2. Les interventions de Tim Ryan passait inaperçues ou le faisait mal paraître, un très mauvais débat pour lui. Un autre candidat qui ne risque de ne pas se rendre jusqu’à la première primaire et qui ne participera au prochain débat.

    3. Steve Bullock a suffisamment bien fait pour quelqu’un dans sa position. C’était son premier débat et il a fait suffisamment retenu l’attention. Il ne participera pas au prochain débat, mais sa performance pourrait lui permettre de survivre jusqu’en Iowa

    4. John Delaney est un des gagnants de cette soirée, même si beaucoup sont en désaccord avec ses interventions. C’est un candidat marginal qui a eu extrêmement d’attention tout au long du débat pour un candidat marginal. Même si une très grande majorité des téléspectateurs sont en désaccord avec ses interventions, la très petite minorité en accord avec lui signifie beaucoup pour lui. Cela étant le « boost » que le débat apportera à sa campagne ne sera probablement pas suffisamment pour lui permettre de se qualifier pour le prochain débat, mais probablement suffisant pour lui permettre de survivre jusqu’à la première primaire.

    5. John Hickenlooper a eu mauvais débat, il a passé inaperçu. Il est probablement condamné à être un candidat marginal. Il ne participera pas au débat et c’est dur de savoir s’il survivra jusqu’en Iowa.

    6. Amy Klobuchar avait besoin d’un bon débat pour relancer sa campagne et lui donner un coup de pouce pour se qualifier pour le prochain débat. Ce fut un débat désastreux, elle est passée totalement inaperçu. Comme Richard Hêtu a écrit sur twitter, c’est seulement une bonne candidate sur papier. Elle devrait participer au prochain débat et survivre jusqu’à la première primaire, mais ses chances de gagner s’amenuise.

    7. Beto O’Rourke est déjà qualifié pour le prochain débat, mais il avait besoin d’un bon débat pour relancer sa campagne. Son débat était assez moyen. Ses chances de gagner demeurent les mêmes. Cependant, dans son cas, il ne doit pas faire une bonne campagne uniquement pour gagner, mais sauver sa carrière qui, autrefois très prometteuse, est maintenant entaché par une très mauvaise campagne présidentielle qui l’a ridiculiser.

    8. Pete Buttigieg a fait un très bon avec les meilleurs citations de la soirée. Cependant il n’a rien fait pour attirer l’électeur noir ou ouvrier qui est nécessaire à ses chances de victoire. Il n’a donc pas élargir sa coalition. Dans le meilleur des cas, Buttigieg va avoir un léger bon dans les sondages, mais rien d’incroyables.

    9. Elizabeth Warren augmente sa crédibilité à chaque fois qu’elle est à côté de Sanders. Car lequel des deux ressemble à un.e président.e et lequel ressemble à Fidel Castro? Toutefois ce n’est pas un excellent débat non plus de sa juste un peu meilleur que Sanders. Cela risque de rien changer à part peut être que Warren gruge quelques points à Sanders.

    10. Sanders n’a pas fait un mauvais débat, mais il est trop aggressif et condescendant, cela le fait paraître peu présidentielle à côté de Warren qui a une plateforme très similaire à la sienne. Il a probablement perdu quelques points à Warren, mais rien de dramatique.

    1. Richard Hétu dit :

      Bonne analyse! Merci.

      1. Loïc Duplantis dit :

        C’est flatteur de voir ce genre de commentaires de la part de celui qui a alimenté ma passion pour la politique américaine depuis le début. Merci

  32. Apocalypse dit :

    @Loïc Duplantis – 14:05

    Merci pour vos observations: excellent!

    1. Haïku dit :

      @Loïc Duplantis
      Je seconde Apocalypse. Très bon!

  33. Alexander dit :

    @ Loic Duplantis

    Très bonne analyse.

    On retient l’intelligence et la modération de Mayor Pete, l’aplomb de Mme Warren avec des idées intéressantes mais trop idéalistes ( pour l’HOMO AMERICANUS s’entend) et l’agressivité de Sanders.

    On verra Biden et Harris se positionner.

    Va falloir des alliances pour regrouper les idées de tout le monde.

    Présentement, le camp démocrate est assez divisé pour paver la voie de Trump qui doit être mort de rire dans son cart de golf.

    Etre un aussi mauvais président et risquer de revenir au pouvoir. Ils sont fous ces américains!

    Je me demande si un combo Biden / Harris aurait le potentiel nécessaire pour affronter Trump / Pence? Je pense que oui, mais ça dépend du mix de personnalités. Ça prend une synergie certaine.

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