Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Yaïr Lapid, chef de l’opposition israélienne, a exhorté Benyamin Nétanyahou à virer un des ministres d’extrême droite de son gouvernement de coalition après qu’il a publié ce message lapidaire et insultant sur X : « Le Hamas ❤️ Biden ». Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir réagissait ainsi à la déclaration du président américain selon laquelle les États-Unis ne livreraient pas à Israël certaines armes si ce pays allait de l’avant avec une opération militaire de grande envergure à Rafah.

« Si Netanyahou ne renvoie pas Ben Gvir aujourd’hui, il met en danger chaque soldat de Tsahal et chaque citoyen de l’État d’Israël », a déclaré Lapid dans un communiqué.

Lors d’une cérémonie en l’honneur des soldats israéliens morts au combat, le président d’Israël Isaac Herzog a également critiqué Ben Gvir, sans toutefois appeler à son licenciement ou mentionner son nom. « Même lorsqu’il y a des désaccords et des moments de déception entre amis et alliés, il existe un moyen de clarifier les différends et il nous incombe à tous d’éviter les déclarations et les tweets sans fondement, irresponsables et insultants qui nuisent à la sécurité nationale et aux intérêts de l’État d’Israël », a-t-il dit.

À la tête du parti sioniste religieux Force juive, Ben Gvir est considéré comme la clé de voute du gouvernement de coalition de Nétanyahou.

Aux États-Unis, la menace de Biden à Israël lui a valu d’être accusé par des républicains de faire le jeu de l’Iran et du Hamas.

« Le président Biden souhaite que le Hamas continue d’exister à Gaza, ce qui constitue une menace permanente pour Israël. Ce n’est pas correct », a dénoncé le représentant républicain du Nebraska Don Bacon.

« Il est impardonnable qu’un président américain prenne le parti de l’Iran au détriment de l’un de nos plus puissants alliés», a écrit de son côté Nikki Haley sur X. « Ce n’est pas Israël qui a déclenché cette guerre, mais le Hamas. La suspension de munitions aide nos ennemis à gagner et met en danger la vie des Américains, y compris celle des otages encore détenus à Gaza. »

L’ironie veut que Nétanyahou ait lui-même contribué à l’emprise politique et militaire du Hamas sur la bande de Gaza, comme le New York Times l’a expliqué en décembre dernier.

(Photo Reuters)







56 réflexions sur “« Le Hamas ❤️ Biden » : l’insulte d’un ministre israélien

  1. marylap dit :

    Donc Netanyahu ❤️ le Hamas. Encore plus que Biden parce qu’il a facilité son financement délibérément.
    Peu importe le pays, l’extrême droite rassemble rarement les pogo les plus dégelé.

    1. MarcB dit :

      « Netanyahu ❤️ le Hamas »
      Oui, parce que sans le Hamas, il ne serait probablement plus premier ministre. Un ennemi commun qui unis le pays lui permet de rejeter du revers de la main les critiques à son égard car il peut se défendre en disant « qu’elles font le jeu de l’ennemi commun. ».

    2. Kelvinator dit :

      Je dirais au contraire qu’ils sont tellement dégelés, qu’ils sont en train de pourrir de l’intérieur!!

    3. gl000001 dit :

      Pogo kosher quand même 😉

      1. Haïku dit :

        😂 !!!

  2. steelgun dit :

    Lapid mériterait de se faire jeter des pierres…

    1. Igreck dit :

      😉👍

      1. Haïku dit :

        😉👍 X 2

    2. JBL dit :

      Sauf que ce n’est pas Lapid qui a publié le tweet…

    3. simonolivier dit :

      @steelgun J’imagine que vous vouliez parler de Gvir et non du Chef de l’opposition Yaïr Lapid. Ce dernier est un centriste alors que Gvir c’est l’extrême-droite.

      1. Igreck dit :

        Oups😳

  3. le_furote dit :

    Le message « lapidaire et insultant » témoigne plutôt une forme de désespoir. L’allié proche du pays de l’auteur ne semble plus ramer dans le sens du gouvernement israélien, ah lala. Ça commence à être gênant d’être contre tout le monde. Si au moins les États-Unis étaient inconditionnellement d’accord avec les actes d’Israël dans Gaza, on dormirait mieux le soir doit-il se dire.

    Ou alors, c’est que c’est un con, une qualité universelle (on trouve ces trous-de-cul partout).

    Ciao

  4. Kelvinator dit :

    Je trouve vraiment étrange que plusieurs accuse Netanyahou d’avoir financer le Hamas…
    On ne peut pas voir l’article payant, mais j’ai souvent entendu ce mensonge des anti-Israël à plusieurs reprises, mais comme d’habitude, ces personne refuse de voir les nuances et les détails de l’histoire.

    C’est ridicule d’accuser Biden de soutenir le Hamas.
    Biden ne voulait pas de cessez-le-feu permanent justement pour cette raison, pour continuer la lutte contre le Hamas, mais il ne soutenait pas inconditionnellement Netanyahou non plus. Les slogan antisémite et l’appel à la destruction d’Israël par les manifestant est un exemple de support pour le Hamas par contre. Plusieurs s’infiltre sur les campus américains, qui met la sécurité des juifs en danger.

    1. Philippe Deslauriers dit :

      Faites vos recherche – ou – enfermer vous dans votre  »je veux pas croire que Israel…  » et continuer de traité les autres d’aveugle et de raciste.

      *https://theintercept.com/2018/02/19/hamas-israel-palestine-conflict/
      *https://www.reuters.com/world/europe/eus-borrell-says-israel-financed-creation-gaza-rulers-hamas-2024-01-19/
      *https://www.cnn.com/2023/12/11/middleeast/qatar-hamas-funds-israel-backing-intl/index.html
      Meme le  »Time of Israel » en parle
      *https://www.timesofisrael.com/for-years-netanyahu-propped-up-hamas-now-its-blown-up-in-our-faces/

      Je n’ai lus aucun de ces articles, je vous fait confiance pour y croire ce que vous voudrez bien considéré comme informatrion fiable.

      1. Kelvinator dit :

        Donc vous ne connaissez pas le sujet, mais vous aussi affirmez que je mens et que Bibi a financé le Hamas directement…

      2. Philippe Deslauriers dit :

        Je considère que vous ne me croirez pas sur parole.

        Et j’ai autre chose a faire qu’éduqué quelqu’un qui veux pas entendre.
        Si ca vous tente d’en savoir plus sur le sujet vous pouvez commencer par les résultats de recherche que j’ai trouvé rapido que je vous ai mentionné sinon fait vos propres recherches.

        Si ca vous tente pas de lire sur le sujet je ne vois pas l’intéret d’avoir une conversation avec vous.

    2. Treblig dit :

      Encore une fois, les religieux s’occupent de leurs propres intérêts au détriment du bien public. Que ce soit un parti sioniste ou le Hamas, ils croient bien sûr que Dieu est de leur côté et qu’il leur parle dans les prières.

      Quand un individu pense que Dieu lui parle, on s’inquiète de sa santé mentale. Et quand Dieu parle à un peuple, c’est de la religion.

    3. Richard Hétu dit :

      Ce n’est pas un mensonge :

      ‘Buying Quiet’: Inside the Israeli Plan That Propped Up Hamas
      Prime Minister Benjamin Netanyahu gambled that a strong Hamas (but not too strong) would keep the peace and reduce pressure for a Palestinian state.

      Dec. 10, 2023
      Heavily armed, masked men ride in the back of a pickup truck, as children gather nearby.
      Hamas fighters in 2021 in Gaza City.Felipe Dana/Associated Press
      Leer en español
      Just weeks before Hamas launched the deadly Oct. 7 attacks on Israel, the head of Mossad arrived in Doha, Qatar, for a meeting with Qatari officials.

      For years, the Qatari government had been sending millions of dollars a month into the Gaza Strip — money that helped prop up the Hamas government there. Prime Minister Benjamin Netanyahu of Israel not only tolerated those payments, he had encouraged them.

      During his meetings in September with the Qatari officials, according to several people familiar with the secret discussions, the Mossad chief, David Barnea, was asked a question that had not been on the agenda: Did Israel want the payments to continue?

      Mr. Netanyahu’s government had recently decided to continue the policy, so Mr. Barnea said yes. The Israeli government still welcomed the money from Doha.

      Allowing the payments — billions of dollars over roughly a decade — was a gamble by Mr. Netanyahu that a steady flow of money would maintain peace in Gaza, the eventual launching point of the Oct. 7 attacks, and keep Hamas focused on governing, not fighting.

      The Qatari payments, while ostensibly a secret, have been widely known and discussed in the Israeli news media for years. Mr. Netanyahu’s critics disparage them as part of a strategy of “buying quiet,” and the policy is in the middle of a ruthless reassessment following the attacks. Mr. Netanyahu has lashed back at that criticism, calling the suggestion that he tried to empower Hamas “ridiculous.”

      In interviews with more than two dozen current and former Israeli, American and Qatari officials, and officials from other Middle Eastern governments, The New York Times unearthed new details about the origins of the policy, the controversies that erupted inside the Israeli government and the lengths that Mr. Netanyahu went to in order to shield the Qataris from criticism and keep the money flowing.

      The payments were part of a string of decisions by Israeli political leaders, military officers and intelligence officials — all based on the fundamentally flawed assessment that Hamas was neither interested in nor capable of a large-scale attack. The Times has previously reported on intelligence failures and other faulty assumptions that preceded the attacks.

      Even as the Israeli military obtained battle plans for a Hamas invasion and analysts observed significant terrorism exercises just over the border in Gaza, the payments continued. For years, Israeli intelligence officers even escorted a Qatari official into Gaza, where he doled out money from suitcases filled with millions of dollars.

      The money from Qatar had humanitarian goals like paying government salaries in Gaza and buying fuel to keep a power plant running. But Israeli intelligence officials now believe that the money had a role in the success of the Oct. 7 attacks, if only because the donations allowed Hamas to divert some of its own budget toward military operations. Separately, Israeli intelligence has long assessed that Qatar uses other channels to secretly fund Hamas’ military wing, an accusation that Qatar’s government has denied.

      “Any attempt to cast a shadow of uncertainty about the civilian and humanitarian nature of Qatar’s contributions and their positive impact is baseless,” a Qatari official said in a statement.

      Multiple Israeli governments enabled money to go to Gaza for humanitarian reasons, not to strengthen Hamas, an official in Mr. Netanyahu’s office said in a statement. He added: “Prime Minister Netanyahu acted to weaken Hamas significantly. He led three powerful military operations against Hamas which killed thousands of terrorists and senior Hamas commanders.”

      Hamas has always publicly stated its commitment to eliminating the state of Israel. But each payout was a testament to the Israeli government’s view that Hamas was a low-level nuisance, and even a political asset.

      As far back as December 2012, Mr. Netanyahu told the prominent Israeli journalist Dan Margalit that it was important to keep Hamas strong, as a counterweight to the Palestinian Authority in the West Bank. Mr. Margalit, in an interview, said that Mr. Netanyahu told him that having two strong rivals, including Hamas, would lessen pressure on him to negotiate toward a Palestinian state.

      The official in the prime minister’s office said Mr. Netanyahu never made this statement. But the prime minister would articulate this idea to others over the years.

      While Israeli military and intelligence leaders have acknowledged failings leading up to the Hamas attack, Mr. Netanyahu has refused to address such questions. And with a war waging in Gaza, a political reckoning for the man who has served as prime minister for 13 of the last 15 years, is, for the moment, on hold.

      But Mr. Netanyahu’s critics say that his approach to Hamas had, at its core, a cynical political agenda: to keep Gaza quiet as a means of staying in office without addressing the threat of Hamas or simmering Palestinian discontent.

      “The conception of Netanyahu over a decade and a half was that if we buy quiet and pretend the problem isn’t there, we can wait it out and it will fade away,” said Eyal Hulata, Israel’s national security adviser from July 2021 until the beginning of this year.

      Seeking Equilibrium

      Mr. Netanyahu and his security aides slowly began reconsidering their strategy toward the Gaza Strip after several bloody and inconclusive military conflicts there against Hamas.

      “Everyone was sick and tired of Gaza,” said Zohar Palti, a former director of intelligence for Mossad. “We all said, ‘Let’s forget about Gaza,’ because we knew it was a deadlock.”

      After one of the conflicts, in 2014, Mr. Netanyahu charted a new course — emphasizing a strategy of trying to “contain” Hamas while Israel focused on Iran’s nuclear program and its proxy armies like Hezbollah.

      This strategy was buttressed by repeated intelligence assessments that Hamas was neither interested in nor capable of launching a significant attack inside Israel.

      Qatar, during this period, became a key financier for reconstruction and government operations in Gaza. One of the world’s wealthiest nations, Qatar has long championed the Palestinian cause and, of all its neighbors, has cultivated the closest ties to Hamas. These relationships have proved valuable in recent weeks as Qatari officials have helped negotiate for the release of Israeli hostages in Gaza.

      Qatar’s work in Gaza during this period was blessed by the Israeli government. And Mr. Netanyahu even lobbied Washington on Qatar’s behalf. In 2017, as Republicans pushed to impose financial sanctions on Qatar over its support for Hamas, he dispatched senior defense officials to Washington. The Israelis told American lawmakers that Qatar had played a positive role in the Gaza Strip, according to three people familiar with the trip.

      Yossi Kuperwasser, a former head of research for Israel’s military intelligence, said that some officials saw the benefits of maintaining an “equilibrium” in the Gaza Strip. “The logic of Israel was that Hamas should be strong enough to rule Gaza,” he said, “but weak enough to be deterred by Israel.”

      The administrations of three American presidents — Barack Obama, Donald J. Trump and Joseph R. Biden Jr. — broadly supported having the Qataris playing a direct role in funding Gaza operations.

      But not everyone was on board.

      Avigdor Lieberman, months after becoming defense minister in 2016, wrote a secret memo to Mr. Netanyahu and the Israeli military chief of staff. He said Hamas was slowly building its military abilities to attack Israel, and he argued that Israel should strike first.

      Israel’s goal is “to ensure that the next confrontation between Israel and Hamas will be the final showdown,” he wrote in the memo, dated Dec. 21, 2016, a copy of which was reviewed by The Times. A pre-emptive strike, he said, could remove most of the “leadership of the military wing of Hamas.”

      Mr. Netanyahu rejected the plan, preferring containment to confrontation.

      Hamas as ‘an Asset’

      Among the team of Mossad agents that tracked terrorism financing, some came to believe that — even beyond the money from Qatar — Mr. Netanyahu was not very concerned about stopping money going to Hamas.

      Uzi Shaya, for example, made several trips to China to try to shut down what Israeli intelligence had assessed was a money-laundering operation for Hamas run through the Bank of China.

      After his retirement, he was called to testify against the Bank of China in an American lawsuit brought by the family of a victim of a Hamas terrorist attack.

      At first, the head of Mossad encouraged him to testify, saying it could increase financial pressure on Hamas, Mr. Shaya recalled in a recent interview.

      Then, the Chinese offered Mr. Netanyahu a state visit. Suddenly, Mr. Shaya recalled, he got different orders from his former bosses: He was not to testify.

      Mr. Netanyahu visited Beijing in May 2013, part of an effort to strengthen economic and diplomatic ties between Israel and China. Mr. Shaya said he would have liked to have testified.

      “Unfortunately,” he said, “there were other considerations.”

      While the reasons for the decision were never confirmed, the change in tack left him suspicious. Especially because politicians at times talked openly about the value of a strong Hamas.

      Shlomo Brom, a retired general and former deputy to Israel’s national security adviser, said an empowered Hamas helped Mr. Netanyahu avoid negotiating over a Palestinian state.

      “One effective way to prevent a two-state solution is to divide between the Gaza Strip and the West Bank,” he said in an interview. The division gives Mr. Netanyahu an excuse to disengage from peace talks, Mr. Brom said, adding that he can say, “I have no partner.”

      Mr. Netanyahu did not articulate this strategy publicly, but some on the Israeli political right had no such hesitation.

      Bezalel Smotrich, a far-right politician who is now Mr. Netanyahu’s finance minister, put it bluntly in 2015, the year he was elected to Parliament.

      “The Palestinian Authority is a burden,” he said. “Hamas is an asset.”

      Suitcases Full of Cash

      During a 2018 cabinet meeting, Mr. Netanyahu’s aides presented a new plan: Every month, the Qatari government would make millions of dollars in cash payments directly to people in Gaza as part of a cease-fire agreement with Hamas.

      Shin Bet, the country’s domestic security service, would monitor the list of recipients to try to ensure that members of Hamas’s military wing would not directly benefit.

      Despite those assurances, dissent boiled over. Mr. Lieberman saw the plan as a capitulation and resigned in November 2018. He publicly accused Mr. Netanyahu of “buying short-term peace at the price of serious damage to long-term national security.” In the years that followed, Mr. Lieberman would become one of Mr. Netanyahu’s fiercest critics.

      During an interview last month in his office, Mr. Lieberman said the decisions in 2018 directly led to the Oct. 7 attacks.

      “For Netanyahu, there is only one thing that is really important: to be in power at any cost,” he said. “To stay in power, he preferred to pay for tranquillity.”

      Suitcases filled with cash soon began crossing the border into Gaza.

      Each month, Israeli security officials met Mohammed al-Emadi, a Qatari diplomat, at the border between Israel and Jordan. From there, they drove him to the Kerem Shalom border crossing and into Gaza.

      At first, Mr. Emadi brought with him $15 million to distribute, with $100 handed out at designated locations to each family approved by the Israeli government, according to former Israeli and American officials.

      The funds were intended to pay salaries and other expenses, but one senior Western diplomat who was based in Israel until last year said that Western governments had long assessed that Hamas was skimming from the cash disbursements.

      “Money is fungible,” said Chip Usher, a senior Middle East analyst at the C.I.A. until his retirement this year. “Anything that Hamas didn’t have to use out of its own budget freed up money for other things.”

      Naftali Bennett, who was Israel’s education minister in 2018 when the payments began and later became the defense minister, was among members of Mr. Netanyahu’s government who criticized the payments. He called them “protection money.”

      And yet, when Mr. Bennett began his one-year stint as prime minister in June 2021, he continued the policy. By then, Qatar was spending roughly $30 million a month in Gaza.

      Mr. Bennett and his aides, though, decided that the cash disbursements were a monthly embarrassment for his government. During meetings with security officials, Mr. Barnea, the Mossad chief, expressed opposition to continuing the payments — certain that some of the money was being diverted to Hamas’s military activities.

      For their part, Qatari officials wanted a more stable, reliable way to get money to Gaza for the long-term.

      All sides reached a compromise: United Nations agencies would distribute the Qatari money rather than Mr. Emadi. Some of the money went directly to buy fuel for the power plant in Gaza.

      Mr. Hulata, the national security adviser to Mr. Bennett, recalls the tension: Israel was blessing these Qatari payments, even as Mossad intelligence assessments concluded that Qatar was using other channels to secretly finance Hamas’s military arm.

      It was hard to stop these military payments, he said, when Israel had become so reliant on Qatar.

      Yossi Cohen, who managed the Qatari file for many years as the Mossad chief, came to question Israel’s policy toward the Gaza money. During his final year running the spy service, he believed there was little oversight over where the money was going.

      In June 2021, Mr. Cohen gave his first public speech after retiring from the spy service. He said that the Qatari money to the Gaza Strip had gotten “out of control.”

      Maria Abi-Habib and Justin Scheck contributed reporting from London, and Adam Sella from Tel Aviv.

      Mark Mazzetti is an investigative reporter based in Washington, D.C., focusing on national security, intelligence, and foreign affairs. He has written a book about the C.I.A. More about Mark Mazzetti

      Ronen Bergman is a staff writer for The New York Times Magazine, based in Tel Aviv. His latest book is “Rise and Kill First: The Secret History of Israel’s Targeted Assassinations,” published by Random House. More about Ronen Bergman

      A version of this article appears in print on Dec. 10, 2023, Section A, Page 1 of the New York edition with the headline: Israel Long Let Cash From Qatar Prop Up Hamas. Order Reprints | Today’s Paper | Subscribe

      1. Haïku dit :

        @M. Hétu
        Merci du partage ! 👍

      2. Kelvinator dit :

        Justement, le mensonge que je dénonce est : « Netanyahou a financé le Hamas ».
        La vérité est « Netanyahou a laissé le Qatar investir à Gaza ».

        Disons que c’est deux choses complètement différentes. Rien dans l’article montre qu’Israël a payé directement Hamas. Une partie de l’argent du Qatar devait être pour une aide humanitaire aussi, alors c’est assez différent.

    4. el_kabong dit :

      Donc, sans avoir lu l’article, vous pouvez affirmer que le NYT (et notre hôte, par extension) propage un mensonge…

      Tant qu’à être biaisé…

      1. Kelvinator dit :

        Non, j’ai déjà amplement lu sur le sujet, je connais le sujet, contrairement à vous, mais ça ne vous empèche pas d’être biaisé et d’affirmer sans preuve que je mens…

    5. MarcB dit :

      Netanyahou n’a pas directement financé le Hamas, mais toute l’aide pour Gaza passe par le Hamas, Bibi avait fait le pari qu’en laissant l’argent continuer d’entrer inciterait le Hamas à gouverner, plutôt que de combattre Israel.

      « For years, the Qatari government had been sending millions of dollars a month into the Gaza Strip — money that helped prop up the Hamas government there. Prime Minister Benjamin Netanyahu of Israel not only tolerated those payments, he had encouraged them.
      During his meetings in September with the Qatari officials, according to several people familiar with the secret discussions, the Mossad chief, David Barnea, was asked a question that had not been on the agenda: Did Israel want the payments to continue?
      Mr. Netanyahu’s government had recently decided to continue the policy, so Mr. Barnea said yes. The Israeli government still welcomed the money from Doha.
      Allowing the payments — billions of dollars over roughly a decade — was a gamble by Mr. Netanyahu that a steady flow of money would maintain peace in Gaza, the eventual launching point of the Oct. 7 attacks, and keep Hamas focused on governing, not fighting. »

      C’est un peu la raison pourquoi je crois que des forces externes (Poutine via l’Iran?) ont fait pression sur le Hamas pour déclencher des hostilités. Le Hamas n’avait rien à gagner et tout à perdre en lançant l’attaque du 7 Octobre.

      1. Kelvinator dit :

        Exactement.

        C’est assez ironique d’accuser Netanyahou d’avoir financer le Hamas et aider le terrorisme alors que c’est une des rares décisions qu’il a prise que je supporte.

        Israël a préféré laissé l’argent rentrer pour assurer un nouveau de vie aux palestiniens, plutôt qu’un embargo drastique comme le Venezuela, qui aurait ultimement mené à plus de pauvreté et d’extrémisme. Il s’est dit, comme plusieurs autres, que le Hamas serait plus constructif s’il se concentrait sur ses tâches gouvernementales que sur le terrorisme en lui donnant les moyens ($$) de gouverner.

        Il a fait le pari que le Hamas pourrait devenir un vrai gouvernement. Il a aussi fait le pari qu’un Hamas trop faible aurait relancé les luttes interpalestiniennes comme le conflit Hamas-Fatah en 2006-2007, très récemment.

      2. Philippe Deslauriers dit :

         »Il a fait le pari que le Hamas pourrait devenir un vrai gouvernement. Il a aussi fait le pari qu’un Hamas trop faible aurait relancé les luttes interpalestiniennes comme le conflit Hamas-Fatah en 2006-2007, très récemment. »

        C’est exactement le contraire
        Prime Minister Benjamin Netanyahu gambled that a strong Hamas (but not too strong) would keep the peace and reduce pressure for a Palestinian state.

        Un Hamas fort entre en conflict avec l’autorité palestinien et crée la dissension entre Gaza et Cisjordanie et empêche la solution a deux états

        Oui, un Hamas fort a Gaza rend Gaza plus  »stable » – mais vous êtes le premier a chialer que la hamas garde le pouvoir comme un dictateur et qu’ils ont massacrer toutes les autre partie politique a GAZA.

        Alors décidez vous! un Hamas fort supporter par Israel c’est bien ou pas??
        Vous êtes pour que Israel supporte un groupe que vous considéré comme terroriste?

        Comment vous nommé déjà les pays qui supporte les groupe terroriste????

      3. Kelvinator dit :

        « C’est exactement le contraire »

        Comment ça peut être le contraire si vous dites la même chose que moi?!?
        Je vous invite à lire plus loin que la première ligne avant de citer un texte, ça vous évitera des malentendus…
        « Yossi Kuperwasser, a former head of research for Israel’s military intelligence, said that some officials saw the benefits of maintaining an “equilibrium” in the Gaza Strip. “The logic of Israel was that Hamas should be strong enough to rule Gaza,” he said, “but weak enough to be deterred by Israel.”
        […]
        Multiple Israeli governments enabled money to go to Gaza for humanitarian reasons, not to strengthen Hamas, an official in Mr. Netanyahu’s office said in a statement. He added: “Prime Minister Netanyahu acted to weaken Hamas significantly. He led three powerful military operations against Hamas which killed thousands of terrorists and senior Hamas commanders.” »

      4. Kelvinator dit :

        « Il a fait le pari que le Hamas pourrait devenir un vrai gouvernement. Il a aussi fait le pari qu’un Hamas trop faible aurait relancé les luttes interpalestiniennes comme le conflit Hamas-Fatah en 2006-2007, très récemment. »
        J’ai traduit ce que disait cette extrait de l’article du NYT :

        « As far back as December 2012, Mr. Netanyahu told the prominent Israeli journalist Dan Margalit that it was important to keep Hamas strong, as a counterweight to the Palestinian Authority in the West Bank. »

  5. captmichel dit :

    avec tout ce que les juifs on détruit a gaza plein de petit soldat vont apparaître au fil des annee

    1. Igreck dit :

      Nathan le Voyou a fait naître des centaines de combattants du Hamas dans les prochaines décennies❗️Coût très élevé pour sauver les fesses d’un bandit⁉️

  6. Gilles Morissette dit :

    Voilà le genre de fanatique (Gvir) dont Netanyahou a besoin pour garder sa coalition en vie.

    Un salopard qui doit se réveiller la nuit pour haïr les Palestiniens.

    Quant aux Républicains, ils ne valent guère mieux ils préfèrent soutenir, sans condition, un voyou qui a du sang sur les mains, celui des civils palestiniens, plutôt que de faire preuve d’un peu d’humanité.

    Pendant ce temps, le Hamas se frotte les mains. Il a réussi à semer la discorde et la division au sein du gouvernement de Netanyahou.

    Il a encore gagné une autre bataille dans la guerre psychologique qu’il livre à Israël.

    Les chacals d’entre déchirent

    😂😂🤣🤣

    1. Igreck dit :

      (PHOTO) Le gouvernement Voyou a la Kippa de travers❗️

  7. marc dit :

    De toute façon le mal a été fait par Bibi le destructeur ! La réputation d’Israël a perdu une grande partie de son capital de sympathie à travers le monde au moins pour une génération. L’extrême-droite politico-religieuse se sachant isolée va jusqu’au boutisse ! Biden commence à faire l’adulte dans cette destruction…

  8. Alain dit :

    La force du Hamas a été supportée pas Nétanyahou pour créer de la dissension au sein de l’appareil politique Palestinien. Tout comme le Hezbollah Libanais, créé en raison de l’occupation illégale du Sud Liban par Israel. Israel créé ses ennemis extérieures pour diminuer les dissensions domestiques de ses gouvernements minoritaires et coalitions politiques à répétition au sein de son appareil étatique. Voila ce que non politiciens ne veulent pas dire haut et fort.

  9. Alexander dit :

    Le Hamas a déclenché la guerre, mais l’extrême droite israélienne en profite pour massacrer tout un peuple sous le prétexte de se défendre.

    Ça s’appelle allumer la mèche d’un gros baril de poudre.

    C’est une tâche monstrueuse, voire impossible, que de limiter les dégâts de cette guerre.

  10. Mona dit :

    Ben Gvir digne héritier de la yeshiva Merkaz Ha Rav qui a diffusé le sionisme messianique du rabbin Avraham Yitzhak Ha Cohen Kook ( puis de son fils …).
    En un siècle ils ont affaibli les sionistes séculiers, en quelques décennies une poignée de rabbins et d’activistes religieux sont devenus la principale force du pays, en dix ans ils ont pris le pouvoir…et rendu la cohabitation impossible avec les Palestiniens dont ils nient bien plus que le droit à une terre.

    1. Kelvinator dit :

      Ça ressemble à la montée des évangélistes aux USA qui culmine avec l’interdiction de l’avortement, décision strictement religieuse sous couvert légal.

  11. lechatderuelle dit :

    c’est ce qui arrive quand tout le monde prend les faits et gestes au premier degré…. et avec sa vision rétrécie….

    toujours cette fameuse vision simpliste et binaire.
    Biden retient une livraison d’armes inutiles pour la suite du conflit et aussitôt il aime le hamas et l’Iran…

    on dirait les réflexions de personnes avec un âge mental de 7 ans… si ce n’est pas noir, c’est donc blanc… Si tu n’es pas d’accord avec moi tu es donc contre moi et mon ennemi….

    Stupéfiant…. autant des politiciens israéliens que des républicains….
    de la petite politique à son meilleur…. aucun jugement, aucune perspective… Réactif et lapidaire.

    S’exprimer avec des idées et des nuances cède le pas à la méthode « réseau social » que tweeter a amplifié au point d’être devenu « la » façon de s’exprimer.
    Minimale, punchée, sans nuance… les visions sont devenues frustrations ….

    L’Humanité occidentale est de plus en plus réduite à de courts arguments avec des images…

    Toujours regarder l’autre selon son propre regard sans jamais se questionner…
    le problème est toujours chez l’autre…

    Les gens sont et deviennent de plus en plus intenses, impatients, prompts aux hauts cris et aux insultes, comme sur les réseaux sociaux…

    Ce politicien israélien n’étale que son manque de discernement, de réflexion…. un espèce de Taylor-Greene israélien… ben pour dire…

    Il est, en prime, la clé de voûte du gouvernement Netanyahou….
    ça permet de mieux comprendre le chaos qui se vit sous nos yeux…
    Ce n’est pas que Netanyahou qui est un va-en-guerre…. et les commettants de ce politiciens pensent comme lui…

    Ce n’est pas que le fantasme d’un seul homme ce massacre de Gazaouis… c’est aussi une volonté d’une partie de l’électorat israélien. C’est beaucoup plus complexe que de radoter que Biden ne fait pas ceci et Biden aime le hamas….

    Biden n’a rien à voir avec ce qui se passe à Gaza. C’est passablement plus profond, plus viscéral que ça…
    c’est de la haine humaine. Les 2 clans catégorisent tout en fonction du « avec nous » ou « contre nous »…

    C’est racial, religieux, patriotique dans sa pire expression…. c’est sociétal.

    Comme à l’époque de l’esclavage aux USA, c’était admis, accepté, toléré… ça faisait partie de l’environnement humain.

    là-bas, détester l’autre est une normalité acceptée et acceptable… 75 ans de doctrine, ça donne ça. Des 2 côtés.
    C’est la même haine. On voit les 2 côtés de la même haine.

    alors les manifs en Amérique….. même principe. Ça ne sert à rien mais je l’ai fait avec la conclusion totale : Au moins j’aurai fait quelque chose…
    Poser un geste inutile et improductif est-il plus valable que de ne rien faire?
    À une autre époque on en discuterait, mais en 2024, une image de caca ou un pouce en l’air seront le condensé des discussions….

    on vit un siècle fantastique….

    1. Kelvinator dit :

      Comme vous le dites, le manichéisme est un cancer aujourd’hui. C’est le reflet du tribalisme croissant chez les américains, mais aussi au Canada et en Europe. Nous pouvons largement remercier les médias sociaux et la destruction des médias traditionnels, les premiers axés sur l’émotion et l’outrage programmé alors que les second étaient des rares faisant des analyses détaillés et nuancés.

      W. Bush se sentirai très à l’aise aujourd’hui : « You are either with us, or against us ».

  12. Detilly dit :

    Itamar Ben Gvir démontre bien que Israel est une organisation terroriste. Bravo Itam.

    1. MarcB dit :

      Attention de ne pas généraliser. Israel n’est pas Ben Gvir, tout comme les USA ne sont pas MTG. Il y a des extrémistes partout, le problème est quand ils détiennent la balance du pouvoir.

      1. lechatderuelle dit :

        MarcB

        les politiciens extrémistes représentent leur comté… Le pays n’est pas extrémiste, mais un pourcentage dudit pays l’est ou penche vers cette tendance…

        MTG n’est pas le problème. Elle est le résultat du problème, soin expression qui a été majoritaire puisqu’elle a été .élue… même dynamique en Israël, les éléments les plus radicaux sont élus ici et là et maintenant, ils représentent la « balance du pouvoir »…

        Il ne faut jamais marginaliser un durcissement social… ça prend du temps à le cristalliser mais encore plus de temps à s’en libérer… et c’est rarement dans le calme….

      2. Kelvinator dit :

        C’est comme dire que les palestiniens sont tous des terroristes comme le Hamas.
        C’est une généralisation qu’on entend souvent depuis le 7 octobre, qui contribue grandement à la montée importante des actes haineux antisémite aux USA, mais aussi dans le monde.

      3. lechatderuelle dit :

        Kelvinator

        Il est possible, que la recherche de solutions du côté palestinien a cristallisé la recherche d’un représentant « fort » et fort dans un contexte de confrontation égale Armes et violence…

        Par désespoir, les gens des 2 côtés ont-ils été amenés à voir la violence comme une solution pour contrer la violence des autres…?

        Sans être extrémistes, les citoyens, dépourvus et impuissants, ont-il cru à ce mirage?
        Ça s’est vu, des peuples qui deviennent irréfléchis et qui ne cherchent qu’à exulter leur impuissance, leurs peurs par la violence…
        Ce n’est pas un acquis qui demeure…
        un peu comme lors d’homicide involontaire…. les circonstances « amènent » les gens à se radicaliser, pendant un moment stressant dans leur vie…

        Vaste débat…

      4. Kelvinator dit :

        Il y a aussi quantité de gens qui tendent vers le populisme pour exploiter la haine des autres pour faire avancer leur propre intérêt. Pour avoir plus de pouvoir, plus d’argent…

  13. Bleuet.Daa dit :

    Bibi va finir en prison, il n’y coupera pas.

    L’État d’Israël pour se refaire une virginité devra le sacrifier.

    Comment feront-il pour vivre en paix. Ils en ont pour au moins une génération à se méfier les uns des autres. Bibi a planté la graine du terrorisme palestinien de la prochaine génération.

    La seule chance des palestiniens c’est les démocraties. Les musulmans d’Amérique du nord et de l’Europe ont un poids démographique incontournable.

    1. MarcB dit :

      Ouin, aux USA, les musulmans sont deux fois moins nombreux que les juifs. Oui la solution est la démocratie, mais il ne faut pas se fier à l’appartenance religieuse pour la faire fonctionner.

    2. lechatderuelle dit :

      Bleuet.Daa

      vous semblez oublier la multitude de petits partis politiques beaucoup plus à droite que Netanyahou et beaucoup plus radicaux…
      La virginité du pays ne se fera pas en ciblant que Netanyahou…

      dans ce coin du monde, tout est complexe car plusieurs éléments extérieurs doivent être tenus en compte….

      la démocratie n’est pas très populaire dans les pays musulmans, soit dit en passant…

  14. Richard Dufour dit :

    Je compare le Hamas à l’Hydre dans la mythologie grecque, l’hydre de Lerne était un serpent d’eau qu’Héraclès dut tuer dans le cadre de ses douze travaux. À chaque fois qu’on lui coupait une tête, deux nouvelles têtes la remplaçaient.

    Comment éradiquer ce genre de bibitte définitivement ?

    Est-ce possible autrement que par l’élimination totale de la population de Gaza ?

    Je cite Lechat

    « c’est de la haine humaine. Les 2 clans catégorisent tout en fonction du « avec nous » ou « contre nous »…

    C’est racial, religieux, patriotique dans sa pire expression…. c’est sociétal. »

    Dans ce cas, peut on instaurer la paix, une paix durable ?

    Sans violence ?

    Sais pas, sais pu !

  15. lechatderuelle dit :

    Richard Dufour

    une paix durable au Moyen-Orient?
    à court terme non.

    En l’imposant, probablement.
    Il y aura plusieurs dérapages de part et d’autre et qui sait, dans 20-35 ans, un apaisement… si cette paix durable est construite sur du développement économique interrelié, si cette paix durable s’appuie sur des échanges de biens et services, surtout services….

    Le hamas est né dans la violence et la philosophie israélienne est née dans le douleur de la violence..
    Les 2 se sont radicalisées en s’appuyant sur leur religion.

    Une paix durable…

    Israël se raconte des salades en ce moment en jurant exterminer le hamas…
    une philosophie ne s’extermine pas…
    le KKK est toujours vivant et actif aux USA…

    une philosophie perd de son attrait quand on aplanit les différences entre 2 visions, en éduquant des 2 côtés, quand on s’éloigne des religions, du patriotisme biaisé, des légendes urbaines, des idées de suprématie….

    Actuellement au Moyen-Orient, en Palestine et en Israël tout a été édifié sur ces préceptes de haine, de différences…

    Israël ne peut pas exterminer le hamas et le hamas ne pourra jamais vaincre Israël.

    Mais, actuellement, le rêve mouillé de 2 états semble impossible…
    l’État palestinien est détruit et invivable sur 75 % de sa superficie…

    les plus optimistes diront que les palestiniens en auront pour 30-40 ans à reconstruire ce qui laissera peu de place à des actes terroristes…. et Israël aura le temps de mûrir et de transformer leur idéologie….

    Les soldats qui reviennent du front, après quelques mois, ont très souvent des chocs post-traumatiques qui les handicapent pour le reste de leurs jours…
    Les 2 peuples sont probablement sous l’influence de chocs post-traumatiques des dernières décennies. Les 2 peuples ont peur de l’autre… les 2 peuples ont des dizaines d’histoires atroces à raconter….
    Ce qui explique, peut-être, la rage qui les habite en ce moment….

    Peut-on imaginer ce qui se vivra en Palestine, au cours des prochaines décennies???
    Les traces sont profondes, nombreuses, et excessivement difficiles à assimiler…
    Une paix?

    Ce sera utopique tant que les religions auront autant de pouvoir chez les 2 clans….
    Les religions divisent les gens, c’est leur pain et leur beurre… diviser les ethnies, les gens, les genres, les visions…
    Les religions ont rarement été un élément positif pour calmer le jeu… elles sont, plus souvent qu’autrement, partie prenante des divisions et des abus….

    Une paix?
    Actuellement c’est un fantasme….

    une accalmie… possible.. mais le clash sera encore plus indécent entre les palestiniens et les israéliens… les uns vivant dans la misère et les ruines alors que les autres vivant dans une relative richesse et un pays habitable et organisé….
    ça entretiendra, encore, l’injustice aux yeux des plus fragilisés et les gestes violents pourraient éclater, encore… à une petite échelle, mais fort probable…

    Ce sera extrêmement long à réaliser … surtout que l’indifférence nous fera tourner notre regard ailleurs assez vite…

    1. Philippe Deslauriers dit :

       »Le hamas est né dans la violence et la philosophie israélienne est née dans le douleur de la violence.. »

      Oui le hamas est née de l’occupation militaire de la bande de gaza par Israel

      Mais non, la philosophie Israeliens n’Est pas née dans la violence.
      Elle est née dans l’oppulance – voir Weizmann, rothschild et la déclaration de Balfour.
      une Idéologie religieuse née quelque peux avant la premiere guerre mondiale.

      … apres avoir écrit ces lignes, j’ai fait quelque recherche et je suis tombé sur cette article:
      https://www.britannica.com/topic/anti-Semitism/Anti-Semitism-in-medieval-Europe

      As European commerce grew in the late Middle Ages, some Jews became prominent in trade, banking, and moneylending, and Jews’ economic and cultural successes tended to arouse the envy of the populace. This economic resentment, allied with traditional religious prejudice, prompted the forced expulsion of Jews from several countries and regions, including England (1290), France (14th century), Germany (1350s), Portugal (1496), Provence (1512), and the Papal States (1569). Intensifying persecution in Spain culminated in 1492 in the forced expulsion of that country’s large and long-established Jewish population. Only Jews who had converted to Christianity were allowed to remain, and those suspected of continuing to practice Judaism faced persecution in the Spanish Inquisition. As a result of these mass expulsions, the centres of Jewish life shifted from western Europe and Germany to Turkey and then to Poland and Russia.

      En gros, il n’y a pas grand monde qui les aimes depuis toujours!!!
      Même le pape les avait banni de sont territoire!
      Ceux toléré était ceux qui était économiquement nécessaire.
      Ce qui a créer une sureprésentation des juifs comme étant très riches… ce qui a nuit encore plus a leur acceptation…

  16. infophile2 dit :

    Au troll qui sévit, entre autres, à 10:19

    Je vous savais malhonnête, mais là vous vous surpassez !

    Pour votre information :

    «Shlomo Brom, général à la retraite et ancien adjoint du conseiller à la sécurité nationale d’Israël, a déclaré qu’un Hamas renforcé avait aidé M. Netanyahu à éviter de négocier un État palestinien.»

    https://www.nytimes.com/2023/12/10/world/middleeast/israel-qatar-money-prop-up-hamas.html

    1. Kelvinator dit :

      LOL
      Tout de suite les accusations de troll maintenant!! Votre émotivité gagne largement sur votre logique pour vous abaissez à des insultes aussi ridicules.

      J’affirme que Bibi n’a jamais financé le Hamas.
      C’est un fait. Vous ne pouvez simplement déformer mes propos pour vous faire un homme de paille.

      Si vous croyez avoir les preuves du contraire, allez-y, mais mon petit doigt me dit que votre perpétuel recours au insultes prouve que vous n’avez aucun argument. Je sais que vous êtes contre la création d’Israël de toute façon.

      1. infophile2 dit :

        Pauvre vous ! L’allégation, depuis toujours, ne porte PAS sur un financement du Hamas par Netanyahou. Vous ne comprenez pas le français ou quoi ? Qu’un troll !

      2. Kelvinator dit :

        De quoi vous parlez?? Vous ne faites aucun sens…
        Avez-vous simplement lu ce que j’ai écris avant de monter sur vos grand chevaux?

      3. infophile2 dit :

        Vous avez écrit :

        « C’est assez ironique d’accuser Netanyahou d’avoir financer le Hamas et aider le terrorisme alors que c’est une des rares décisions qu’il a prise que je supporte. »

        Or, personne ne dit qu’il (ou Israël) a financé le Hamas; mais plutôt qu’il en a autorisé le financement (par le Qatar) et donc autorisé le renforcement du Hamas en conséquence.

        Mais plus important : Je répète l’essentiel de mon intervention que vous avez choisi d’ignorer :

        «Shlomo Brom, général à la retraite et ancien adjoint du conseiller à la sécurité nationale d’Israël, a déclaré qu’un Hamas renforcé avait aidé M. Netanyahu à éviter de négocier un État palestinien.»

        Ce qui va complètement dans le sens du commentaire de M. Hétu « Ce n’est pas un mensonge »

        https://www.nytimes.com/2023/12/10/world/middleeast/israel-qatar-money-prop-up-hamas.html

      4. Kelvinator dit :

        « Or, personne ne dit qu’il (ou Israël) a financé le Hamas »
        Come on!! Vous ne pouvez déclaré être omniscient et prétendre que vous savez tout ce qui se dit sur le net… Des gens içi l’ont répété, vous devinez surement lesquels.

        J’ignore tout ce qui n’a aucun lien avec mon commentaire. Shlomo Brom n’a rien à voir avec le financement du Hamas.

        Si Bibi avait refusé l’aide du Qatar, s’aurait été un embargo. Le même genre d’embargo que celui que vous dénoncez à Cuba depuis des années.
        Donc, vous me dites que vous étiez pour un embargo et la fin de l’envoi d’aide humanitaire par le Qatar??

        Le problème n’est pas que le Qatar envoi de l’argent à Gaza, le problème est que le Qatar cache ses investissements militaires. Encore une fois, vous affirmiez que le Qatar ne finance pas le Hamas, maintenant vous dites exactement le contraire en plus que Bibi aurait pu facilement l’arrêter en créant un embargo (que vous désapprouvez ailleurs).

        “Ce n’est pas un mensonge”
        Seulement si vous changez complètement mon commentaire original et le changé par quelque chose d’autre. Vérifiez mon commentaire original au besoin. Je parle uniquement d’un lien direct.

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