Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

« Si Google perd ce procès, la décision pourrait diminuer sa stature et son influence dans le secteur technologique, ce qui pourrait limiter la manière dont Google peut rivaliser sur le marché et réorganiser le pouvoir dans la Silicon Valley. Il s’agit également d’un test pour les gouvernements qui estiment que les géants de la technologie tels que Google, Apple, Amazon, Microsoft et Meta, qui possède Facebook et Instagram, ont trop d’influence sur nos vies en ligne. »

David McCabe et Nico Grant, journalistes au New York Times, résumant l’enjeu du procès historique contre Google qui s’ouvre ce mardi à Washington, où le ministère de la Justice et 11 États américains vont tenter de prouver que Google a « maintenu de façon illégale un monopole dans la recherche en ligne », grâce à des accords passés avec des entreprises telles qu’Apple, Samsung et Mozilla. L’État américain s’attaque ainsi à un géant de la tech devant un tribunal pour la première fois depuis son procès contre Microsoft en 1998, dont il était sorti vainqueur.

(Photo Getty Images)

6 réflexions sur “La citation du jour

  1. NStrider dit :

    WOW, belle suit logique au billet portant sur le rôle de Musk dans la politique internationale des États-Unis.
    Il est plus que temps que nos voisins réutilisent le « Sherman antitrust Act » et qu’ils fassent réapparaître la compétition là où sévissent les monopoles que sont devenus les GAFAM.
    J’aimerais bien les voir vivre ce qu’ont subi Standard Oil et AT&T dans le passé.

  2. Marc-André Lamontagne dit :

    A qui profiter le plus le procès ? Surtout à Microsoft. A peu près l’ensemble des gouvernements utilisent les produits Microsoft pour la gestion de leur gouvernance. Au fil des ans , une dépendance envers Microsoft prend de plus en plus de l’ampleur quotidiennement

    1. Achalante dit :

      Mon organisme avait une entente pour utiliser Office 365. A poussé tous les CA des sections satellites à se faire faire des adresses Outlook, pour que ce soit plus facile. On a appris il y a quelques semaines, que ça coûtait une fortune (la période d’essai/contrat initial devait être terminée), et on nous pousse maintenant à utiliser d’autres adresses. Ah, mais la version du grand livre électronique utilisée ne fonctionne que sur Excel, bien sûr. 🤦‍♀️

      Bref, je n’ai jamais aimé Microsoft et ses tactiques anti-compétitives (je n’ai toujours pas digéré son acquisition d’une compagnie de jeux qui produisait des très bons titres, mais d’abord pour Mac; peu après l’acquisition, pouf! plus de versions Mac), et à chaque fois que j’entends des nouvelles, ça me les fait aimer encore moins.

  3. Gilles Gougeon dit :

    Aux 18e et 19e siècles les gouvernements d’Amérique du Nord (USA et Canada) ont laissé aux entreprises de chemin de fer le droit d’étendre leurs emprises sur le territoire d’est en ouest. Il a fallu des décennies par la suite pour encadrer ces compagnies tentaculaires qui avaienty d’une certaine manière pris le comntrôle du déveloippement du territoire. Aujourd’hui le « territoire » est virtuel et planétaire. Il faudra un jour réusssir à arrimer les lois des pays les plus dominants de la Terre pour encadrer les Google de ce monde afin de leur greffer une colonne vertébrale à caractère social. Parfois, mêeme le génie doit être encadré; pensons à l’utilisation de l’atome

  4. M.Rustik dit :

    Un verdict de culpabilité changerait quoi dans les faits?
    Pas grand-chose. Il existe des alternatives, qui les utilisent? Rép: nous sommes très peu (Google est excellent pour les cartes et la recherche d’image, et je l’utilise toujours pour cela, et pour le reste Duckduckgo peut faire l’affaire… pour les browsers, il y a encore plus de choix entre les Opéra, Braves, FireFox et autres) Si Google se séparait, ça ne changerait pas grand-chose, les gens gardent les applications pré-installées et payent pour avoir des applications sur leur cells qui les sortent des règles du Web. Google éclaté? Les nouvelles entités créerait un cartel au lieu d’un monopole.

    En 2011 le créateur du WEB, Tim Berners-Lee, (pas de l’internet, mais des principes de communication web et un des pères aussi de l’organisme de surveillance) faisait une lettre ouverte pour indiquer les dérapes actuels du Web, en particulier depuis 2008. Il a fait une lettre ouverte de 6 pages, publiée intégralement par la revue « Pour la Science » (en Juin 2011), qui indiquaient les problèmes, des pistes de solutions et ce qui ne fallait pas faire. 12 ans plus tard, nous avons essentiellement fait, les utilisateurs, tout ce qui dans sa lettre ne devait pas être fait pour préserver le Web comme ce pour quoi il a été créé.

  5. Gilles Morissette dit :

    OUI, il est temps de montrer aux Géants de la technologie qu’il y a des limites à vouloir imposer ses volontés à tout le monde, à contouner les règles afin de soutirer plus de fric aux usagers.

    On en a un bel exemple avec la manière dont ils veulent faire « marcher » le Canada et d’autres pays sur la question des redevances.

    Ce procès ne règlera pas certes tous les problèmes. Il faut en être conscient.

    Cependant, ce serait un bon début.

    Ce serait également un bon message à envoyer à celui qui essaie de jouer au « Secrétaire d’État » en magouillant, tel un traître, avec la Russie.

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