
Brandi Levy était frustrée ce samedi-là. Incapable de se tailler une place au sein de l’équipe de cheerleaders de son école secondaire de Pennsylvanie, elle avait envoyé à 150 abonnés de Snapchat une photo d’elle et d’une amie brandissant leurs majeurs avec le message suivant : «F— school, f— softball, f— cheer, f— everything.» Même si la photo et le message devaient disparaître au bout de 24 heures, les responsables de l’école en ont eu vent et ont interdit à Brandi de participer aux activités de cheerleading de son école pendant une année. Brandi a contesté cette suspension en invoquant le premier amendement de la Constitution qui garantit la liberté d’expression.
Et la Cour suprême lui a donné raison ce mercredi, par 8 voix contre 1. «Il pourrait être tentant de rejeter les paroles de B. L. comme indignes des solides protections du premier amendement discutées ici», a écrit le juge Stephen Breyer dans son opinion majoritaire de 11 pages.
«Mais il est parfois nécessaire de protéger le superflu afin de préserver le nécessaire.»
Cela dit, si la Cour suprême a jugé que l’école de Brandi Levy avait été trop sévère à l’égard de l’élève, elle a précisé que les écoles publiques pouvaient dans certaines circonstances discipliner les élèves pour des propos tenus à l’extérieur de leurs campus. N’empêche : Levy, aujourd’hui âgée de 18 ans, s’est réjouie de sa victoire : «Les jeunes doivent avoir la possibilité de s’exprimer sans craindre d’être punis à l’école. Je n’aurais jamais pu imaginer qu’un simple snap se transformerait en une affaire devant la Cour suprême, mais je suis fière que ma famille et moi ayons défendu les droits de millions d’élèves des écoles publiques.»
Le juge conservateur Clarence Thomas est l’unique dissident dans cette cause.
(Photo Dana Singer)
Quand le superflu devient nécessaire…
Tout ce qui est exagéré est… insignifiant ❗️
Clarence Thomas…. Il me semble que lors de sa nomination ce fut difficile. Depuis à chaque fois qu’on entend quelquechose de négatif sur la cour il en fait toujours partie.
Est-ce la pire nomination ?
Pour le profane que je suis, il me semble que cette décision est un ‘no-brainer’, mais bon…
Je me demande si on aurait fait une telle histoire au Canada pour la même situation de Brandi Levy?
«Mais il est parfois nécessaire de protéger le superflu afin de préserver le nécessaire.»
Stephen Breyer 👍👍👏👏
Que comprend t elle de ce jugement ? Mon petit doigt me dit qu’elle décode un droit quasi absolu de dire n’importe quoi sous le parapluie du 2 eme amendement d’autant que je lis très bien popa e moman l’ont bien appuyé. La pomme doit pas être tombée loin de l’arbre. La cour suprême s’est penchée la dessus ! C’est ça tu as le droit mais aucune responsabilité.
*Premier* amendement. Le second, c’est pour les armes, pas la même chose… (Mais c’était peut-être un lapsus de votre part?)
Et oui, les gens devraient avoir le droit d’exprimer leur frustration. Ce n’est pas comme si elle avait dit « à mort l’école » ou fait des menaces envers l’équipe de cheer.
Brandi est une adolescente qui en a marre de tout et elle l’écrit sur les réseaux sociaux.
À ce que je sache elle n’a menacé personne et n’a nommé personne. Son message est un défoulement de frustrations accumulées.
Son école a manqué de discernement par une punition disproportionnée. Souvent les dirigeants scolaires sont plus soucieux de la réputation de leur école que du bien-être de leurs élèves.
» il est parfois nécessaire de protéger le superflu afin de préserver le nécessaire. »
Les juges ont raison. Avec les ados il faut choisir nos batailles, on ne peut pas être toujours sur leur dos pour le moindre écart. Il faut tracer une ligne et leur apprendre quelles sont limites à ne pas dépasser.
Pour le reste, un peu de compréhension et de dialogue peuvent aider à résoudre beaucoup de problèmes.
@Louise : le gros bon sens, en effet.
Continuez de le distiller; on n’en aura jamais trop.
Merci madame…
Plutôt ironique qu’un le seul juge dissident en soit un très conservateur.
Ça peut paraître surprenant qu’une affaire aussi banal, en principe, se soit rendu devant le plus Haut Tribunal du pays.
C’était une question qui portait sur la liberté d’expression, ce qui justifiat probablement, de l’avis de la SCOTUS, tout ce branle-bas de combat.
Au moins, celle-ci a reconnu le droit des directions d’école de sanctionner les comportements inacceptables de certains étudiants.
C’est déjà ça de pris.
(Légèrement ébaubi !)
Il a fallu cette cause se rendre à la cours suprême!
Pas que la liberté d’expression est peu importante, mais il y a tellement de choses plus signifiantes à juger.
Je le répète : Tout ce qui est exagéré est insignifiant ❗️☹️
@Jean Létourneau: bien d’accord avec vous! Quand on y pense, monopoliser la Cour Suprême des USA pour un tel débat (i.e. avoir utilisé le mot f….)? Quelle catastrophe ce pays…
Certains films utilisent le mot en F à toutes les minutes !!
Et c’est comme ça qu’on arrive à laisser l’autre dire n’importe quoi sur Facebook et s’en faire retirer le droit avant que ça finisse en guerre civile. La liberté d’expression ça veut dire aussi avoir une conscience sociale pour éviter des dérapages comme ça c’est produit le 6 janvier chez nos voisins du sud.
Se tourner la langue trois fois comme disait ma mère est toujours valable aujourd’hui.
Suis peut être trop conservateur, mais je vois ici la Cour Suprême valider le droit à l’irresponsabilité. J’envoie promener tout le monde, mais je n’accepte pas de me faire rabrouer. Je considère la sanction imposée par l’école comme juste cette personne représente l’école dans ces sorties. Cette sanction n’affecte en rien son apprentissage académique. Pas de rattrapage à faire non plus.
C’est vrai, j’oubliais que le saccage du Capitole est un droit à la liberté d’expression.
@Dit en passant, vous mélangez « saccage d’un lieu public » et « commentaire de défoulement », qui sont selon moi deux sujets biens différents, deux libertés d’expression bien différentes.
Je vous invite à lire le commentaire de Louise, celui de 13h00 (juste un peu plus haut dans la liste sur ce blogue), il exprime clairement la portée des commentaires de la jeune femme.
Vous avez raison qu’il y a une nuance entre des commentaires de frustrations et les émeutiers du Capitole. Ceci dit, la solution est de ne rien faire ? Si elle n’aurait fait que des commentaires à son cercle de connaissance, cette sanction aurait été absurde et abusive. Mais le fait d’envoyer sa frustration par message à 150 abonnements différents, sans compter les partages, implique une responsabilité. Et c’est cette responsabilité qui lui est imputable.
La sanction imposée par l’école n’est à toute fin pratique que symbolique, car elle ne s’était pas qualifiée pour faire parti de l’équipe. C’est un message voulant dire « respecte l’institution, le personnel et les membres ». Mais c’est trop en demander pour la CS.
Et comme plusieurs ont souligné, comment se fait-il que cette broutille se retrouve en Cour Suprême? Il n’y a pas de Cour d’instance ? Ou même juste un conciliateur?
Imaginez toutes les bonnes œuvres qui auraient su quoi faire avec cet argent.
@Dit en passant: la solution aurait peut-être été d’avertir les parents et les laisser s’occuper de cette partie de son éducation…
Quelqu’un a l’argumentaire du «juge conservateur Clarence Thomas» pour comprendre pourquoi il trouve des limites au premier amendement ?
@Denis Bergeron :
Sans doute que selon lui le premier amendement ne s’applique pas pour les personnes de moins de 30 ans ? ou pour les femmes ?
@Jean Létourneau – 13:04
‘(Légèrement ébaubi !)’
lol … Je sais maintenant ce que ce mot veut dire.
Tout à fait d’accord! Pourquoi diable cette cause s’est-elle retrouvée devant la Cour Suprême? On a sûrement des choses autrement plus importantes sur laquelle porter notre attention.
@Apocalypse:
J’ai choisi volontairement! Je crois que c’est la première fois que je l’utilise même si je connaissais déjà étant amateur de mots croisés 😉
Excellente alternative à ‘flabbergasté’ (qu’on entend trop souvent hélas).
@Dit en passant -13:12
‘ … mais je vois ici la Cour Suprême valider le droit à l’irresponsabilité.’
Vous êtes un peu dur envers cette jeune femme. Le f-word n’était certes pas élégant, mais elle n’a menacé personne, seulement montrer son niveau de frustration devant une situation.
Ce jugement vient justifier a posteriori le « I don’t care,do you? » de Melania,
Ma compréhension:
« Brandi Levy était frustrée ce samedi-là. Incapable de se tailler une place au sein de l’équipe de cheerleaders de son école secondaire de Pennsylvanie…. »
« …les responsables de l’école en ont eu vent et ont interdit à Brandi de participer aux activités de cheerleading de son école pendant une année »
Les autorités de l’école n’ont-elles pas provoqué une tempête inutile? De toute façon Brandy était déjà exclue des activités de Cheerleading ne s’étant pas taillé une place au sein de l’équipe…alors pourquoi cette sanction qui n’avait aucun véritable impact sur la vie de la jeune fille?
Gaspillage de temps et d’argent pour se faire dire que la jeune fille n’avait pas dépassé les bornes du premier amendement…
Je suis un peu mêlée…🤪
Je crois que les autorités ont voulus inculquer une notion qui se perd; le respect. Ça ne changes rien, mais l’école s’attend à un certain respect de la part des étudiants. Et bien non! C’est confirmé !
Une ado frustrée a sorti son portable en sortant de l’école pour exprimer sa rage à ses amis. Pas en téléphonant sa « best », mais en diffusant à 150 abonnés d’un réseau social une photo qui exprimait son état d’âme.
On a tous été ados, on a tous eu des moments de révoltes. La contre-réaction de l’école a été d’utiliser la masse pour taper un clou. Une rencontre avec les parents et l’élève aurait été un bon début.
J’imagine que les parents été assez fortunés pour poursuivre jusqu’en cours suprême.
Gaspillage de ressources et d’argent pour un conflt mineur qui aurait pu se régler dans le bureau du directeur avec les personnes concernées.
HS
Les usa sont en mission non pas extérieure mais bien intérieure et plus que jamais
Voyez ce qu’en dit Lincoln Project
https://youtu.be/Ny-DHmbRkHw
@constella1
Merci de l’envoi.
Effectivement, une percutante pub !! 👍
«F— school, f— softball, f— cheer, f— everything.»
Ce n’est pas l’énoncé d’un fait (vrai ou faux), ni d’une opinion, mais d’une émotion. Ce n’est donc pas susceptible d’être soumis à une condition de vérité ou de vraisemblance. Il n’y a aucune information (sauf sur l’émotion), et aucune désinformation.
Et pourtant, je sens que Tucker Carlson va être scandalisé d’un tel jugement de la CS, lui qui abuse ominieusement du 1er amendement.
On parle beaucoup de la liberté et des droits des personnes. Beaucoup moins de leurs responsabilités.
@constella1 – 14:03
Merci pour le lien! Plutôt apocalyptique comme pub! 😱
HS
Autre retour de flamme pour l’Oncle Sam après la « saga meurtrière ben Laden »⁉️
https://www.lapresse.ca/international/2021-06-22/assassinat-du-journaliste-jamal-khashoggi/des-membres-du-commando-auraient-ete-formes-aux-etats-unis.php
Igreck
Oui j’ai lu ça ce matin.
Effectivement, quand on crache en l’air…….
« I can see you in the morning when you go to school,
Don’t forget your books, you know you got to learn the golden rule »
Supertramp, « >School »
« Hey, teachers,
Leave them kids alone »
Pink Floyd
Pertinent rappel ! 🎵👌
Ma chanson fétuche!!!
.. fétiche 🙄
Je pose la question, je n’ai pas la réponse.
Est-ce à dire que la dame en bicyclette et son doigt d’honneur à l’endroit du cortège du président de l’époque est répréhensible de la même façon.
Ça été réglé de quelle façon d’ailleurs?
La réponse ici:
https://www.theguardian.com/us-news/2019/nov/06/juli-briskman-trump-middle-finger-wins-office-virginia
Je crois qu’elle a perdu son emploi
Après ce jugement, cette jeune fille a dû se dire « f… cancel culture ! ».
😂👌 !!
🤣
En effet!
Pas très gentil de dire des bêtises sur Instagram, mais la punition était probablement exagérée, de là le jugement de la CS.
De toute façon , on pourrait parler longtemps de bêtises hautement médiatisées citées quotidiennement par M. Hétu qui étaient sans commune mesure avec le F Word de cette fille et qui n’ont jamais été sanctionnées d’aucune façon au nom de la liberté d’expression.
On se doute que ça ne vole pas toujours très haut dans ce pays, question niveau de langage et portée du niveau de haine et de méchanceté.
Je me pose la question: à quoi pensait le juge Thomas? C’est souvent la brebis égarée de cette Cour. Au moins, j’espère qu’il avait un semblant d’argumentaire légal.
Il avait un semblant d’argumentaire. Légal, c’est une autre histoire.
du genre :
sexe : féminin; âge : au plus 18 ans; statut : étudiante. Genre de personne à fonder un mouvement SLM (Students Lives Matter) et à se révolter contre l’autorité. Lock her up.
Et pas polie.
ça me rappelle la cause du publisher du magazine HUSTLER qui avait plaidé avec succès
que la liberté de parole n’était pas nécessairement associée à de bon goût.
« It says I have freedom of speech, not that it has to be in good taste », avait-il plaidé …
Qui a payé une telle et longue procédure pour une gamine de 18 ans qui gueule sa rage sur Instagram ?
La sanction est bien faible, l’exploitation judiciaire tellement disproportionnée !
Et les intentions dans tout cela ?
Une préparation à absoudre tous ceux qui ont dit, disent et diront n’importe quoi, comme par exemple l’AR-15 est comme un couteau suisse, Joe Biden n’a pas gagné les élections, « entrez tous au Capitole » ou » il faut éliminer les Cheney » ne sont ni des appels à l’insurrection ni au meurtre…
La franchement j’y vois plus une préparation en bonne et due forme pour absoudre Trump et sa horde de leurs délits et crimes qu’un respect circonstancié du droit d’expression.
Les parents, qui sont ils ? Que font ils ? Pour qui militent ils ?
Toute la presse devrait poser ces question en gras.
Qu’est-ce qui les paralyse ?
Nous vivons une période où ce genre d’idées de la liberté prépare le socle sur lequel peut s’installer en toute légalité l’extrémisme autoritaire et violent
Pas sur. Elle n’a pas été violente.
@karma278 – 15:53
‘« It says I have freedom of speech, not that it has to be in good taste », avait-il plaidé …’
Le publisher avait bien raison!
Clarence … Clarence … c’était pas le lion docile qui voyait double dans Daktari ? A cause de ça, comment puis-je le prendre au sérieux maintenant ? 😉
Wiki : On the series, Clarence did not do all his own stunts; he had a stand-in. Leo (previously known as Zamba), another lion trained by Ralph Helfer, doubled for Clarence whenever any trucks were involved because Clarence was frightened by these vehicles. Leo had his own makeup artist apply cosmetic scarring like Clarence’s so that he would resemble Clarence in closeups. An inside joke from the preview trailer for the movie Clarence, the Cross-Eyed Lion was that Leo the MGM logo was not related to Clarence (in addition to similar appearances, the lions had similar temperaments).
Dans la série, Clarence ne faisait pas toutes ses cascades lui-même ; il avait une doublure. Leo (précédemment connu sous le nom de Zamba), un autre lion dressé par Ralph Helfer, doublait Clarence chaque fois que des camions étaient impliqués, car Clarence était effrayé par ces véhicules. Leo avait son propre maquilleur qui lui appliquait des cicatrices cosmétiques comme celles de Clarence afin qu’il ressemble à Clarence en gros plan. Une blague interne de la bande-annonce du film Clarence, le lion aux yeux croisés était que Leo, le logo de la MGM, n’avait aucun lien de parenté avec Clarence (en plus de leur apparence similaire, les lions avaient un tempérament similaire).
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
RE: ‘Daktari’
Ouff….. Que de souvenirs !
Vous m’avez perdu avec Daktari, Clarence, Leo et Zamba. Sauf pour le lion de MGM dont je ne savais pas qu’il avait un nom.
Moi, ce que je me suis toujours demandé, c’est qui l’« Indien » qu’on voyait à la fin des émissions de Radio-Canada.
Ce n’est pas votre faute mais vous êtes peut-être trop jeune pour avoir conne cette excellente série tournée à Africa près de Los Angeles 😉
https://fr.wikipedia.org/wiki/Daktari
CONNU !!
@ Richard Desrochers:
Celui qui disait par ici, suis pas sauvage!
Il n’y a pas très longtemps j’ai lu une chronique où des anglos étaient surpris qu’au Québec le « mot en f », comme on dit, ne soit pas censuré. On donnait des exemples de son utilisation par le public dans des reportages. J’en ai compris que ce mot est dans le top du palmarès de la vulgarité dans le monde anglo-saxon. Est-ce ce qui explique la réaction épidermique de l’école?
Bof. Comme je disais plus haut, on l’entend à profusion dans beaucoup de films et séries américaines.
J’ai toujours dit (enfin, pas toujours) et je le soulignais dans mon enseignement, que ce qui est vulgaire dans une langue et une culture devient pour les gens d’une autre langue et d’une autre culture du « pittoresque ». Le mot en « f » ne faisant pas partie de notre langue, il n’est pour nous qu’un signe que cette culture nous est familière (en apparence), tout comme les Latinos trouvent pittoresques nos « tabarnacos » sans les trouver offensants ou vulgaires. Pour eux c’est juste rigolo et une manière de dire qu’ils nous connaissent.
Je suis prêt à parier que Denise Bombardier, qui trouve si vulgaires nos sacres chez les humoristes, ne se gêne avec son entourage de lâcher des « bordel », « merde », « putain » (et de ne pas s’en offusquer chez les humoristes français, ou belges, ou suisses, ou africains), puisque qu’elle se sent alors tellement plus intégrée à la culture française. Et pourtant, entre la vulgarité de « putain » ou « con » et de « calice/câlice » ou « ciboire »…
Richard Desrochers
Bout d’ciarge, que c’est un très bon commentaire ! 😉👌
@xnicden et Richard Desrochers La portée d’un mot diffère selon la langue. C’est ce que j’ai écrit quelques fois à propos de des mots « nègre » et « nigger ». En français, ce mot a un sens plus étendu et initialement moins offensif que le mot anglais. Les anglophones ne connaissent pas ce fait.
Il est fort compréhensible que des étudiants non familiers avec la culture francophone, mais inscrits à des cours en français soient surpris, voire choqués par l’utilisation du mot. Les fautifs principaux ne sont pas ces étudiants, mais les autorités scolaires qui n’ont pas su traiter convenablement un problème facilement résoluble.
Ce que Isabelle Hachey de La Presse ne semble pas du tout saisir. Je n’insiste pas sur Facal, car son cas relève probablement plus de la démagogie. Les deux, et beaucoup d’autres, blâment les étudiants et les autorités scolaires.
Il y a plusieurs versions sur l’origine du mot fuck.
Celle qui me convient, viendrais du ministère anglais de la défense qui poursuivait les soldats restés au pays qui fricotaient avec les épouses de militaires basés à l’ étranger pour :
» For unpermitted carnal knowledge » fuck en raccourci.
Ha. J’avais lu « For Unlawful … ». C’est proche.