
«Le maire de New York, Bill de Blasio, avait une bonne nouvelle pour Hydro-Québec, lundi. La Ville est prête à relancer des discussions qui pourraient mener à un contrat d’approvisionnement ferme de plus de cinq térawattheures (Twh)», écrit mon collègue de La Presse Jean-François Codère en décrivant une des mesures annoncées par l’élu new-yorkais dans le cadre d’un «Green New Deal» qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% à New York d’ici 2030 par rapport à 2005. Comme on peut le lire dans l’article de La Presse, Hydro-Québec et le premier ministre François Legault se sont réjouis de la nouvelle. Le plan vert du maire n’a cependant pas été accueilli avec un enthousiasme unanime à New York, comme on peut notamment le constater en jetant un coup d’oeil à la une du New York Post.
Le tabloïd conservateur publie trois articles ridiculisant une des mesures annoncées par Bill de Blasio : interdire la construction d’immeubles à la façade de verre qui ne répondent pas à des critères énergétiques très stricts. De là à dire que le maire de New York veut que sa ville retourne à l’âge de pierre et des Flinstone, il n’y a qu’un pas. L’amorce de l’article principal du Post sur le sujet : «Yabba-dabba-don’t».
Le New York Times, quotidien dont la conscience environnementale ne fait pas de doute, n’a pas ri des mesures annoncées par Bill de Blasio à l’occasion du Jour de la Terre. Elle les a tout simplement ignorées dans son édition papier (le journal publie un court texte de l’Associated Press sur le sujet sur son site internet). Son désintérêt relatif tient peut-être au fait que plusieurs des mesures du maire actuel ressemblent au PlaNYC 2030 de l’ancien maire Michael Bloomberg lancé en 2007.
Il faut dire aussi que l’annonce de Bill de Blasio intervient au moment où plusieurs le soupçonnent de s’apprêter à se lancer à son tour dans la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020. Cela dit, si New York donne suite au plan vert du maire concernant l’hydro-électricité, ce sera indéniablement une bonne nouvelle pour Hydro-Québec.
Comme on dit a Québec encore faut-il que « les bottines suivent les babines »
L’électricité la moins chère en Amérique du Nord est au Québec. Ce qui coûte 100$ à Montréal, en coûte 200$ à Toronto, et 350$ à New-York. Son seul concurrent est le gaz naturel (ou gaz de shistes)
Mais surtout pas le charbon « propre » de Trump qui est une fumisterie.
‘New York Post’, les dinosaures sont encore bien vivant et on en a plusieurs au Canada (ex. Doug Ford). Ca va prendre des catastrophes naturelles bibliques pour réveiller ces gens et à ne pas en douter, au train où vont les choses, elles sont se produire et plus tôt, que tard.
Il faudrait prendre des mesures énergiques ‘right now’ et en fait, hier, pour combattre les changements climatiques et on a l’impression qu’on recule. La majorité a les yeux bien rivés sur leur IPhone et on ne veut pas être dérangé. On va sans doute regretter de ne pas avoir accepté d’être dérangé un peu il y a un bon moment, plutôt que d’être dérangé ‘big time’ dans pas très longtemps.
Je vois pas en quoi faire de l’électricité en utilisant de l’énergie propre est » digne de l’âge de pierre ». Je le vois de l’autre côté en fait… ou est l’image des Jetson ?
Avec leur Gros abruti à la « tête » du pays ils prouvent qu’ils n’ont pas encore atteint « l’Age de raison » !
Et de un, l’extrixcité (comme disait belle-maman!) qui vient du pays à Trudeau, c’est de l’électricité SOCIALISTE. On en veut pas! Quand les ordinateurs vont rouler sur de l’électricité socialiste, qui sait quelle propagande haineuse ils vont nous envoyer! Bon, je blague!
Et de deux… à vrai dire, LE problème,, c’est que De Blasio va ÉVIDEMMENT (?) ordonner la démolition des beaux z’immeubles qui portent la signature Trump au dessus de la porte! Les socialistes comme Di Blasio veulent nous enlever nos beaux gratte-ciel. We,re doomed!
Autre exemple de détournement ou de caricature de la Vérité à des fins partisanes; je gagerais un p’tit deux qu’il se trouve des lecteurs assidus du NY Post pour avaler cette couleuvre…
👌 !
C’est surtout parce qu’il ne veut plus d’immeubles à façade de verre qui seraient plus coûteuses à chauffer et climatiser. Un mur isolé est plus efficace qu’une vitre même si elle est à triple vitrage.
@gl00001 8:56 En effet vous avez tout à fait raison ,Mais aujourd’hui les immeubles qui ont la cote sont ceux qui sont construit avec un mur rideau (en verre) faite un petit tour dans le centre de Montréal pour voir.
Les crétins d’évangélistes pissent dans l’oreille des Zouaves que leur ami imaginaire va revenir et leur offrir une nouvelle planète où les rivières seront de lait et de miel. Alors pourquoi s’en faire ? Profiton$$$ et épuisons celle-ci sans crainte! Pauvres connards !
« 51 % des Américains favorables au renforcement du rôle de la religion ! »
Est-ce que cela vous surprend ? Les Zétats sont complètement déphasés par rapport à la majorité des pays évolués. Qu’un majorité de citoyens tolèrent un grossier personnage adultère et menteur à la « tête » de la Nation démontrent qu’ils sont davantage puritains et hypocrites que l’étaient les pilgrims du Mayflower ! Quelle évolution, vraiment !
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201904/22/01-5223093-e-u-51-des-americains-favorables-au-renforcement-du-role-de-la-religion.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_etats-unis_286_section_POS2
@P-o Tremblay – 08:30
‘Je vois pas en quoi faire de l’électricité en utilisant de l’énergie propre est » digne de l’âge de pierre »’
En fait, c’est plutôt un signe qu’on ne veut pas y retourner!
@treblig,23/04/2019 à 08:02:«Mais surtout pas le charbon « propre » de Trump qui est une fumisterie.»
Jetez un œil sur cette courte vidéo et, à 1:35, écoutez bien ce qu’a dit M. Obama à ce propos. Me semblai que ce «clean coal», ça ne datait pas d’hier.. Cela dit, je ne suis pas devenu un admirateur de Donald Trump, loin, très loin de là.
@ jeanfrancoiscouture
Le charbon « propre » dont il est fait mention dans le discours repose sur une technologie développée en Saskatchewan qui perment de récupérer le CO2 et de l’enfouir par la suite dans le sol dans des zones où il y a du pétrole pour accroître la pression dans les réservoirs pétroliers.
En ne libérant pas de CO2 dans les airs, cette technologie peut être qualifiée de « propre ». Cependant elle n’est pas encore au point et elle n’a pas encore prouvé sa rentabilité.
Ce qui n’a jamais empêché M. Obama de parler de «clean coal» créant ainsi l’impression que le charbon pouvait être un combustible moins dangereux pour l’environnement. Et Donald Trump s’est senti autorisé à utiliser le même vocabulaire puisque cela sert son clientélisme politique. N’étant pas reconnu par son sens de la nuance mais plutôt par ses exagérations grossières, l’homme n’allait pas se priver de ce cadeau sémantique..
Il est important de comprendre que la proposition du maire Bill de Blasio nécessite la réalisation du projet Champlain Hudson Power Express (CHPE).
Le projet CHPE est un projet de câble subaquatique à haute tension en courant continu (HVDC), sur une distance de 571 kilomètres (355 milles), entre la frontière canado-américaine (à l’extrémité nord du lac Champlain) et la ville de New York. Les deux câbles d’un diamètre de 127 millimètres (5 po) seraient enfouis à une profondeur de 91 centimètres (3 pi) sous le lac Champlain et la rivière Hudson, entre Albany et Manhattan.
Le projet est techniquement réalisable, à un coût estimé de 2,2 milliards de $ US pour la portion du projet qui serait réalisée dans l’état de New York. Ce projet n’est toutefois pas dénué de risque, car l’ancien PDG d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, jugeait en 2010 que ce projet serait très complexe et très coûteux.
Bien que ce projet soit avantageux à plusieurs égards, il y a tout de même encore aujourd’hui des acteurs crédibles qui s’opposent à ce projet, entre autres le chapitre de l’Atlantique du Sierra Club, qui croit que ce projet nuirait à l’accroissement de la production d’énergie éolienne dans la région de New York, et en particulier sur Long Island.
Il semble que le projet CHPE entrerait aussi en compétition avec un autre projet d’Hydro-Québec, soit celui du projet Northern Pass, qui vise à construire une ligne de transmission HVDC aérienne de 1 200 mégawatts en collaboration avec les entreprises NSTAR et Northeast Utilities, afin d’alimenter le marché de la Nouvelle-Angleterre en hydro-électricité.
Il est aussi inétressant de noter que la portion québécoise du projet, du poste Hertel près de Laprairie jusqu’à l’extrémité nord du lac Champlain, utilise des lignes électriques aériennes et non pas des câbles enfouis.
Lisez l’article en anglais de Wikipédia sur le projet CHPE si vous désirez obtenir un bon résumé des différentes facettes de ce projet.
https://en.wikipedia.org/wiki/Champlain_Hudson_Power_Express
J’ai un peu de mal à saisir de bout de paragraphe: Il semble que le projet CHPE entrerait aussi en compétition avec un autre projet d’Hydro-Québec, soit celui du projet Northern Pass
Conflit? Est-ce à dire que HQ n’est pas en mesure de faire passer assez de mégawatts sur la portion québécoise de la ligne existante? Auquel cas il faudrait DOUBLER cette capacité, ce qui ne manquera pas de soulever un tollé le long du corridor…
Voilà qui n’est pas tout à fait dans mes cordes!
Il y a toute une saga avec le Northern Pass. Le MAine ne veut pas faire passer de fils aériens à certains endroits. Les groupes écolos s’en mêlent. Etc. C’est compliqué.
@ papitibi (23/04/2019 à 09:09 ) :
Je crois que la question est de savoir combien d’électricité Hydro-Québec peut vendre à ces deux grands clients distincts, de façon fiable, c’est-à-dire en pouvant donner l’assurance aux deux clients qu’ils obtiendront en tout temps la quantité d’électricité demandée, selon les termes du contrat d’approvisionnement.
Il ne faut pas non plus négliger le fait qu’Hydro-Québec essaie aussi présentement de vendre une grande quantité d’électricité à l’Ontario.
La capacité de production d’Hydro-Québec est très élevée, mais elle n’est pas illimitée.
Ceci n’est probablement pas le facteur prépondérant maintenant, mais en ce qui concerne les contrats d’approvisionnement à très long terme, Hydro-Québec ne peut aussi négliger le fait que le coût au kilowattheure d’une partie de sa production va probablement augmenter sensiblement à l’échéance du contrat qui concerne la centrale de Churchill Falls, en 2041.
@ gl000001 (23/04/2019 à 09:23 )
Le tracé de la ligne Northern Pass est dans l’état du New Hampshire, et non pas dans l’état du Maine.
http://www.northernpass.us/route-info.htm
Je me suis trompé. J’étais dans un état second. Merci.
@Cote-Nord
« Il ne faut pas non plus négliger le fait qu’Hydro-Québec essaie aussi présentement de vendre une grande quantité d’électricité à l’Ontario.«
BullDoug Ford n’a-t-il pas rejeter l’idée d’acheter de l’électricité québécoise !?
Parce qu’on supporte la taxe sur le carbone et parce qu’on ne veut pas d’un oléoduc et parce qu’n reçoit de la péréquation. Des petites vengeances mesquines.
« BullDoug » hahaha !!!
@Igreck
« BullDoug Ford n’a-t-il pas rejeter l’idée d’acheter de l’électricité québécoise !? »
Qu’il la prenne de l’Alberta son électricité!!!
@cotenord07 – 08:44
Très intéressant: Merci!
Energie propre, hydroélectrique, éolienne ou même charbon propre, c’est une tendance lourde et irréversible. Arrêter de massacrer l’environnement. Favoriser l’éolien ou l’électricité de HQ, ce sont des choix économiques qui iront à la valeur des projets. Tant mieux, si le choix final porte sur HQ, mais les américains ne nous feront pas de cadeaux, et nous non plus. Business is business.
Le discours de Di Blasio? Idée novatrice ou récupération politique, je laisserai les experts l’évaluer. Mais de là à référer à Fred Caillou, il y a une marge de ridicule que le NY Post n’hésite pas à franchir.
La preuve que le ridicule ne tue pas.
Ou le NY Post mange dans la main d’opposants, bien plus probable.
Tout s’achète aux EU, même les médias.
En effet Hydro-Québec se retrouve en compétitions avec toutes les nouvelles formes d’énergie et de technologies vertes qui s’invitent sur le marché. Leur coût étant destiné inévitablement à baisser à mesure qu’elles se perfectionneront l’heure de gloire des grands barrages est peut-être derrière nous.
La société d’État aurait avantage à se considérer comme une société de l’énergie et à investir notre argent pour y être un joueur incontournable au lieu de ce qui s’est fait dans le cas des éoliennes où le gouvernement a décidé de laisser le privé les construire et développer la technologie afférente, tout en leurs assurant d’acheter tout ce qu’ils produisent
@JC Virgil En fait, HQ se retrouve en compétition avec une autre société québécoise pour le marché énergétique en Nouvelle-Angleterre et à NY. Les filiales de cette entreprise sont la vrai concurrence de HQ. Alors, on y gagne d’une façon ou d’une autre. Sauf que dans le cas de HQ, on y gagne plus directement.
Quelle que soit la raison cachée derrière ce yabada ba don’t, on peut se dire que quelqu’un quelque part aux USA est pas vraiment content de ce projet, voire même pas du tout.
Cotenord_07 a évoqué un projet auquel celui-ci fait concurrence, le projet Québec vers le Maine et les États de la Nouvelle Angleterre. Donc concurrence entre États américains.
Également le fait que ce projet énorme puisse faire concurrence à des projets éoliens en Nouvelle Angleterre et sur le long du littoral de la côte est américaine. Donc concurrence avec des sources renouvelables américaines.
Ces deux causes intérieures de désagrément dans les USA sont suffisantes pour créer un remous politique puissant, spécialement si des projets éoliens ou marémotrices sont déjà en cours aux USA sur la côte est.
Coté québécois, on peut être amené par cette caricature familière à réfléchir au fait que dans ce cas, le client (New-York) est beaucoup plus gros que le fournisseur (H-Q), ce qui est déjà connu comme un risque majeur en développement international. On a qu’à ouvrir les yeux sur le monde.
En un sens, le maire De Blasio a raison. Avant de réaliser le projet du Lac Champlain, il faudrait commencer par régler d’abord les pertes d’énergies provenant des gros édifices:
– certes les fenêtres:
Les proprios pourraient en couvrir une sur deux de l’intérieur avec un matériau décoratif avec coefficient d’isolation extrême, récupérer cette énergie et en faire bénéficier les occupants.. Sinon changer graduellement chaque fenêtre étage par étage. Car, avant d,amener de la nouvelle énergie il faut conserver l,énergie existante. Les 5 R de la récupération. (Refuser, Réduire, Réutiliser, Revaloriser, recycler)
– Certes l’éclairage:
L’éclairage universel de jour comme de nuit est une habitude datant des pierre-à-feux! justement!, ce temps où tout le monde avait peur de tout le monde dans le noir. Je pense qu’il est facile de réduire de moitié l’éclairage en modulant les cycles ouvert-fermé selon des algorithmes approuvés par les Underwriters licenciés.
– Certes aussi la récupération et la conservation de la chaleur des bâtiments. L’ASHRAE est la bible dans les domaines du chauffage, de la plomberie, de l’aération, climatisation, ventillation.
___________________
Si bien que la caricature n’est pas fausse, bien qu’extrême. Et que De Blasio n’a pas tort de se désoler quand l’infra rouge révèle la forte déperdition de chaleur des édifices en hauteur. Il revient d’abord aux proprios de grands édifices de mettre la main dans leur poche pour éviter la faillite de leur ville.
Legault applaudit et pour cause, Hydr0-Québec a un urgent besoin d’ouvrir de nouveaux marchés . Au Québec on ravage l’environnement d’une de nos dernières rivières sauvages pour produire de l’électricité qui coûte autour de 12c/kwh alors qu’on est en surplus et qu’on la vend autour de 8c/kwh sur les marchés, en plus d’acheter 1,27 milliard $ d’électricité produite par les producteurs indépendants de parcs éoliens et de petites centrales hydroélectriques, dont on a aucun besoin.
Tout ça étant financé naturellement par les hausses annuelles auprès de ses clients utilisateurs, non ,non, pas les grandes entreprises qui ont droit à des tarifs préférentiels, mais bien le petit utilisateur à qui on dit de fermer sa gueule parce qu »il paie moins cher son électricité qu’ailleurs dans le monde comme si ça justifiait le gaspillage et les douteux contrats avec le privé .
Dernièrement je suis allé voir la pièce de théâtre documentaire *J’aime Hydro* écrite par Christine Beaulieu qui fait le tour du sujet avec tous les intervenants touchés par cet enjeu. Trois heures et demi bien investies, divertissantes et informatives d’où on sort avec l’impression d’être un peu plus intelligents que quand on y est entré, ou du moins mieux informé …:)
https://www.journaldemontreal.com/2019/04/23/gros-gaspillage-chez-hydro-quebec
@JC Lorsqu’il a lancé le projet de la Baie James, le Premier-Ministre Robert Bourassa a été affublé de tous les sobriques. On l’a accusé de gaspiller beaucoup d’argent. Aujourd’hui, il passe pour un génie et un visionnaire. M. Bourassa avait vu venir le développement économique du Québec et le besoin en énergie résultant. Ce que HQ fait avec les projets éoliens et la Romaine c’est de ne pas vivre juste dans le présent mais de voir à long terme. Comme l’a écrit plus haut un intervenant, le contrat avec Terre-Neuve vient à échéance en 2041. Dans le domaine énergétique, c’est demain. Alors, c’est aujourd’hui qu’il faut prévoir.
Ce qui était vrai pour Bourassa dans les années 80 ne l’est peut-être plus en 2019.
Les innovations technologiques dans le solaire, la biomasse et toutes les énergies alternatives vont concurrencer Hydro-Quebec.
Si l’auto-électrique atteint son plein potentiel par contre HQ pourrait être en voiture c’est le cas de le dire.
C’est pourquoi je ne comprends pas pourquoi le gouvernement n’est pas plus proactif dans les mesures pour mettre en place l’electrification des transports les incitatifs fiscsux et autres pour promouvoir l’achat d’autos-electriques et la mise en place d’un réseau de bornes à la grandeur du Québec.
« L’espace privé » : sont fous ces Amers-loques !
Ils ont placé un « pussy grabber » à la tête (un bien grand mot ces temps-ci) de leur pays et font des chichis avec pudibonderie !?!
https://www.lapresse.ca/societe/sexualite/201904/01/01-5220409-pres-mais-pas-trop-la-question-qui-etreint-lamerique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_cinemaStandard__4472915_section_POS4
Mets-en !! Tout ça varie tellement d’une famille à l’autre. D’une région à l’autre. D’une origine ethnique à l’autre.
———————————–
Hydro Québec selon Trump
Une tromperie de gauche pour nuire au pétrole et au charbon propre.
Le plus ironique dans cette page un est que c’est justement l’idéologie du NYPost et de ses lecteurs qui datent de l’âge de pierre (et surtout qui veut nous y ramener)…
L’énergie ça pollue! L’hydro-électricité n’y échappe pas. Le niveau de pollution d’un barrage? Présentement ça se discute davantage que ça s’analyse, car il n’y a juste personne en occident qui a eu le courage de se pencher sur la question, car on se veut vertueux (et on ne veut pas voir que l’hydro-électricité, ça pollue… et on n’a peur de l’énergie nucléaire). Les seules études sur la pollution des barrages concernent la méthylation du mercure… ok, pollution, mais pas vraiment d’effet de serres. Par exemple, personnes n’a comptabilisé le dégazage de la zone inondée, la non-absorption de la zone inondée (dans le nord, souvent des tourbières!)… pas personnes, mais aucun occidentaux.
Michelle Garneau est la première chercheuse de l’occident à se pencher sérieusement sur la question. J’ai hâte de voir le résultat de ses études. Entre-temps je me contente de quelques études chinoises et argentines, qui concluent tous à la pollution quasi-équivalente de l’hydro-électricité (en comparaison avec le gaz… je reste sceptique mais je n’ai rien pour me convaincre du contraire)…
Comme je le dis, bien hâte de lire les résultats de Mme Garneau, j’ai davantage confiance en ce qu’elle trouvera (je me croise les doigts!).
Seul les républicains travaillent fort pour revenir à l’âge de pierre….
@Rustik, 12h31
Vous avez tout à fait raison. Toute production d’énergie et plus particulièrement d’électricité dans le cas qui nous occupe, a des conséquences, y compris des résidus ou de la pollution. À moins de croire en des fumisteries comme le mouvement perpétuel ou la fusion froide.
Au Québec on aime bien se vanter de notre électricité « propre ». Pourtant, la construction des infrastructures inonde des territoires, ravage des écosystèmes et peut déplacer des populations; en plus toute la machinerie lourde utilisée pour ces travaux produit aussi des polluants, sans compter qu’il faut la fabriquer et l’amener jusque là. Et puis il y a les coûts d’exploitation, ce qui comprend le transport de l’énergie produite sur de vastes lignes et le réapprovisionnement des barrages en matériel, en nourriture, en pièces de rechange, etc. Certains barrages sont situés assez au Nord et les téléporteurs de « Star Trek » n’existent pas encore.
Mais on préfère jeter un voile pudique sur tout cela et, François Legault en tête, se gargariser en parlant de notre « électricité propre » pour mieux dénigrer les autres formes de production. Il ne s’agit pas de se transformer en écolo radical et de prôner le retour à l’Âge de pierre. Il faudrait plutôt avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que toute production d’énergie pollue, à des degrés divers, et que puisque l’énergie est nécessaire à notre civilisation, il nous faut en assumer les conséquences.
Il serait donc plus juste (et moins ridicule dans bien des cas) de décrire notre hydroélectricité comme moins polluante, plutôt que de se poser en parangon de la vertu environnementale.
Ce serait plus honnête, pas moins vendeur et ça prêterait moins la flanc à la critique.
N’empêche que toutes les productions énergétiques produissent de la polution et que l’hydro-électroticité est la moins pire de tous, au même titre que l’éolienne et le solaire… mais en plus gros volume!
Il n’existe pas d’énergie propre et personne, même les radicaux écoligistes, ne veut revenir à l’âge de pierre!