
Retour à la case de départ : après avoir signé en avril un décret pour maintenir le plafond de réfugiés accueillis chaque année aux États-Unis à un niveau historiquement bas de 15 000, Joe Biden revient à sa promesse initiale de relever le plafond d’accueil de réfugiés à 62 500 d’ici la fin de l’exercice fiscal 2021.
Le président avait annoncé sa première volte-face au moment où son administration peinait à gérer le flux des migrants à la frontière sud, une question qui n’est pas liée directement ou indirectement au dossier des réfugiés mais qui semblait l’être sur le plan politique à ses yeux. Sa décision de maintenir la politique mise en place par Donald Trump lui avait valu des critiques nombreuses et acerbes de son propre camp.
«Je révise le plafond annuel d’admission de réfugiés des États-Unis à 62 500 pour cette année fiscale», a déclaré Joe Biden dans une longue déclaration lundi. «Cela efface le nombre historiquement bas fixé par l’administration précédente de 15 000, qui ne reflétait pas les valeurs de l’Amérique en tant que nation qui accueille et soutient les réfugiés.»
Malgré ce nouveau plafond, les États-Unis ne devraient pas parvenir à l’atteindre au cours d’exercice fiscal courant, qui prendra fin le 30 septembre, en raison du retard accumulé pendant l’administration Trump. Lors de la prochaine année fiscale, cependant, le plafond d’accueil de réfugiés doit passer à 125 000.
Les défenseurs des réfugiés ont salué la volte-face de Joe Biden. De dire David Miliband, président et directeur général de l’International Rescue Committee, : «Lorsque l’Amérique accueille des réfugiés, c’est le meilleur de l’Amérique, qui s’appuie sur sa tradition distinguée et ses valeurs de longue date consistant à offrir un refuge à ceux qui fuient la violence et les persécutions politiques.»
(Photo AP)
‘Les défenseurs des réfugiés ont salué la volte-face de Joe Biden.’
Avec raison d’ailleurs! 👏👏
« Il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée »
Mais ce n’est pas vraiment ça. Ca prend une infrastructure pour accueillir autant de gens. Il faut la mettre en place et ça semble être fait.
« offrir un refuge à ceux qui fuient la violence et les persécutions politiques. »
Oui. Mar-a-Lago est le refuge ultime après le 6 janvier 😉
Est bonne ! 😉👌
Il faut bien remplacer les 525 k morts officiels de la COVID. Bonne décision de l’administration Biden.
Il a sûrement voulu initialement calmer la panique suite à la vague de migrants de février et mars. Ce n’est plus un sujet aussi chaud dans l’actualité présentement.
Bien vu!
Il a reculé pour mieux sauter une fois le bordel nettoyé. A la bonne heure.
Le président Biden a reconnu son erreur et a corrigé le tir.
Bravo. c’est tout à son honneur.
Il faut de l’humilité et du courage pour faire ça.
Malgré tout, il faudra des années d’efforts et beaucoup de persévérance afin de nettoyer les dégâts (un autre) laissé par la CHOSE.
Erreur de Biden?
L’erreur a été de ceux qui lui ont demandé d’accueillir plus d’immigrant dans la structure inadéquate laisser par l’abominable.
Il a fait la job qu’il avait a faire:
– maintenir le niveau de l’abominable pendant la restructuration et l’allocation des moyen
– restructurer et allouer les moyen
– augmenter le niveau d’accueil des immigrant
Tant qu’a moi il a gérer ca comme un pro et n’As rien a se reprocher
On comprend l’idéal qui fait tripper David Miliband
(« offrir un refuge à ceux qui fuient la violence et les persécutions politiques. »),
mais on se dit qu’on devrait peut-être payer une télé à ce monsieur pour le ramener sur le plancher des vaches américain, où sévissent des bœufs à la Chauvin et d’autres cowboys qui tirent encore plus vite que l’ombre de Lucky Luke.
On est bien content que le Président revienne à ses bons principes, et qu’il ouvre un peu plus grandes les portes du pays le plus riche de la planète, mais ciel que ça fatigue notre neurone américain trop sollicité d’entendre les dirigeants américains, grands et petits, se gargariser avec des phrases à trémolos sur la grandeur de leur pays…
Quoi? Ya encore du monde qui pense que vivre aux États est un idéal, voire une sinécure? C’est plutôt un « sin » de curé. Le clergé, partout sur la planète, c’est un virus un milliard de fois pire que le corona virus. Je m’en vais de ce pas regarder « John Wick 3 » assassiner la sottise humaine, parfaitement incarnée par le clergé et les « administrateurs » de ce monde.
Pour tous ceux, très, très nombreux, qui entretiennent l’espoir de trouver refuge afin de mener une vie humaine, les États-Unis représentent malgré tout le paradis.
Bonne chose. Il va falloir un afflux de sang neuf aux États, avec l’hécatombe de la covid et la baisse du taux de natalité. Et aussi répondre à des besoins criants dans certains secteurs de l’économie, qui ont grand besoin de ces immigrants qualifiés et non qualifiés.
Ici on parles de réfugiés humanitaires, qui peuvent être vue comme des réfugiés économiques et même climatiques.
Avec la crise climatiques les migrants ce n’est qu’un début. Sans parler des migrants de l’intérieur, il y a des zones au États Unis qui risque de devenir désertique avec des populations qui devront migrer.
Avec le redémarrage de l’économie la crise de la main d’oeuvre va revenir dans l’actualité. Ici il ne faut pas oublier que l’on peut travailler aux États Unis sans être américains, par exemple les joueurs de hockey etc. Mais cette émigration sélectionné dans divers domaine médical, scientifique, etc… Ça me semble être autre chose, Je crois qu’ils ne sont pas inclus dans les réfugiés.
Est-ce que je me trompes ???
Faut pas confondre l’immigration et l’accueil de réfugiés qui méme à 62500 personnes demeurent pour
les Étatsunis un pays de 330 millions d’habitants un accueil homéopathique qui peiner à combler les travaux que les petits blancs ne veulent pas faire tout comme au Canada pays d’abondance.
@Ziggy : 👌
« un accueil homéopathique ». J’adore ! C’est un art d’en dire autant avec si peu de mots.
plutôt que de changer d’idée, la politique devrait se trouver un autre point d’appuie que des promesses, des plans ou des plafonds sur lequel travailler.
il devrait y avoir un sénat de la négociation qui s’assurer d’atteindre au mieux les paramètres du président.
plutôt que de revenir à la case départ, il faudrait construire l’avion en plein vol avec les pièces disponibles sur le terrain.