
17 : nombre de constructeurs automobiles, dont Ford, General Motors, Toyota et Volvo, qui ont adressé à Donald Trump une lettre lui demandant de ne pas abaisser les normes d’émissions de l’ère Obama comme il prévoit de le faire et de négocier un compromis avec la Californie, selon le New York Times.
Les constructeurs automobiles craignent d’avoir à composer avec l’existence de deux marchés aux États-Unis. Ils s’attendent en effet à ce que la Californie et 13 autres États contestent la nouvelle politique devant les tribunaux tout en continuant à imposer des normes plus strictes.
Les anciennes normes de l’administration Obama prévoyaient des augmentations graduelles de l’autonomie des véhicules pour atteindre un objectif de 54,5 miles pour un gallon d’essence, soit 4,32 litres aux 100 kilomètres en 2025. Donald Trump veut limiter l’objectif à 37 miles pour un gallon.
Dans une autre lettre adressée au gouverneur démocrate de la Californie Gavin Newsom, les constructeurs automobiles préconisent une voie mitoyenne entre les nombres d’Obama et celles de Trump.
(Photo Getty Images)
Ils ont juste à faire des chars avec des normes basses… pourquoi sont ils obligé d’attendre qu’on les oblige.
Parce qu’ils ne veulent/ne voulaient pas des normes d’Obama. Mais Trump est allé trop loin à leur goût.
C’est sûr que l’obligation de fabriquer une version California et une version Trump du même modèle, c’est un fardeau coûteux.
Les manufacturiers pourraient à la rigueur tricher sur les tests – on a vu avec certains d’entre eux que c’est pas de la science-fiction!
Cela dit, je me suis payé en ’75 un voyage initiatique</em qui m'a permis de visiter la majorité des États à l'Est du Mississippi au volant d'une rutilante Fiat 128 que mon mécano (Sandro) avait 'tunée' pour me donner 45 milles au gallon US. Gros moteur: 4 cylindres, 1100 c.c. (c'était plutôt entre 1000 et 1100!). Tellement légère, cette voiture (une traction-avant, déjà!) que pour la stationner dans un espace restreint, tu rentres par devant, tu soulèves l'arrière et tu le tasses pour que ça fitte!
Je peux comprendre que 54 milles au gallon US – ma Fiat ne faisait même pas ça! – c'est un huuuuge défi!
Je suis certain que ce n’est même pas dur à faire. C’est juste qu’il faut arrêter de prendre nos chars pour des sofas, des salons sur roues.
Un exemple facile : tous les moteurs pour ajuster la position de ton siège … c’est du poids pour rien. On a même pas ça sur nos sofas dans nos salons.
Autre exemple : pour les voitures qui se vendent ici et en Europe, là-bas ils ont toujours 2-3 options de moteur. Ici, la même voiture n’offre pas de choix. C’est toujours le moteur le plus gros ou même plus gros que ce qu’ils ont là-bas !! On as-tu réellement besoin de pouvoir faire 0-100 en 6,5 secondes ?
Billet:
Donald Trump veut limiter l’objectif à 37 miles pour un gallon.
… ce qui correspond à la consommation d’essence du kart sur lequel Sa Sérénissime Goofytude prend place quand il joue au golf. C’est un peu beaucoup pcq la limite de poids est largement dépassée (239 pounds? Fake Ass!)
@ Papitibi
Vous savez, en 97-80 avec la crise pétrolière qui avait frappé, il y avait plusieurs modèles sobres. Nous avions une Honda Civic (cube) qui montait à 45-48 mpg en conduite douce et 40-42 mpg en conduite normale.
La différence majeure entre cette époque et aujourd’hui provient de l’obésité des voitures et de l’augmentation de la puissance minimale offerte.
Tentez aujourd’hui de trouver sur le marché un véhicule (auto+camionnettes) de moins de 100 HP
Le poids moyen des véhicules entre 1980-888 était de moins d’environ 1 500 kg. Aujourd’hui il est de plus de 1 850 kg.
La puissance moyenne est passée de moins de 100 HP à plus de 230 HP. Soit un ratio HP/kg qui est passé de 0.067 HP/kg à 0.12. Bref, ils ont doublé le ratio puissance/kg. algré cela, la consommation moyenne est passé de 10 à 9 l/100 km.
Imaginez si les constructeurs décidaient de cures d’amincissement et et de vitamines (HP) Ils iraient chercher probablement plus de 2 l/100 km de consommation.
Vous voulez dire fin des années 70 début 80 ? C’est la période de la crise du pétrole.En quelques années la consommation des monstres énergivores qu’étaient jusque là les voitures américaines a baissée de moitié et les normes de l’EPA exigeaient des baisses de consommation drastiques pour les années futures .
Tout ça ne faisait évidemment l’affaire des pétrolières. Elles ont donc suivie une recette éprouvée: s’acheter les partis politiques. Comme le directeur de l’EPA est nommé par le gouvernement , les normes ont donc été *assouplies* , permettant la mise en marché des VUS consommateurs de pétrole et des fameux Hummer qui avaient même droit à des remises d’impôts pour leur dépense en carburant car ils entraient dans la catégorie de la machinerie agricole bénéficiant de programmes gouvernementaux pou aider les fermiers à faire face aux augmentations.
Toute la force du lobby pétrolier des grandes entreprises pétrolières des *sept soeurs* sur les gouvernements qui dépensent des milliards d’argent publics dans des guerres pour leurs assurer l’accès aux ressources du Moyen-Orient et ailleurs dans le monde est fort bien détaillé dans cet essai de la journaliste torontoise Linda McQuaig * La ruée vers l’or noir* qui se lit presque comme un thriller, même si on connait le dénouement : Les pétrolières arrivent toujours à leurs fins.
https://www.amazon.ca/Ru%C3%A9e-vers-lor-noir-lHistoire/dp/2760410129
@ JC Virgil
Oups mon erreur de frappe. Merci de la correction
À l’époque dont je parle dans mon anecdote Fiat 128 (à 07:36) – 1975, le GALLON se vendait moins de 20¢). Quatre cents le litre… Des raffineries à Montréal-Est , en veux-tu, en v’là! Ça puait! Aujourd’hui, ça pue pu mais ça coûte un bras!
Y avait pas beaucoup de concessionnaires à l’extérieur du Qc alors je devais apporter mes provisions de pièces de rechange (courroies, cap distributeur, câbles…) au cas où. Un mois ou deux après mon arrivée en Abitibi, LE concessionnaire a fermé ses portes. Comme l’essence était presque donnée, j’ai prestement remplacé mon teuf-teuf italien par une voiture sport, 350 po cubes, 4 barils, dont le museau à lui seul était aussi long que l’espace entre les deux pare-chocs de ma Fiat!
Pas gardé longtemps, le bolide! Avec un nouveau bébé que tu dois sortir de son siège et assez d’espace dans le coffre pour y mettre deux douzaines d’oranges, fini les voitures sport!
Trump fait d’une pierre deux coups.
Il abroge une autre loi hérité de l’ére Obama
Il punit la Californie pour ses lois trop de gauche à son goût et, en même temps il la punit pour avoir élue 46 représentants democrates ( sur 53 districts électoraux.)
Un président qui punit un des plus importants états de son pays n’est pas un président 🙁
Bien sur les constructeurs signataires ne soient loin d’être insensibles aux sommes englouties pour tendre à se conformer aux normes édictées par Obama ni aux sommes que vont générer le chaos par les dictats de sa magnificence tromperie 1ere, reste qu’il y a toujours bien un début de « sagesse » dans le fait qu’il manifeste leurs communs désaccords quant aux normes édictées par Trumpitude capotée. En proposant une solution mitoyenne, ceux ci tendent surement de couvrir leurs arrières, une solution qui ne répond cependant guère aux impératifs plus que urgents cf Accord de Paris. Je doute que cette « sagesse » soit davantage motivée par le capital que par des considérations environnementales.
Comme solution mitoyenne, pourquoi ne pas conserver les mêmes normes, mais donner quelques années de plus aux constructeurs automobiles afin de s’y conformer, disons 2 ans de plus. Ces normes environnementales, avec les dérèglements climatiques que nous connaissons ne sont pas exagérées. Un jour ou l’autre, il faudra bien y arriver.
Les constructeurs automobiles prônent la voie du GBS et du compromis.
Malheureusement pou eux, ils ont à faire face à un salopard qui ignore la signification de cette expression et qui est tellement obsédé par l’héritage du président Obama qu’il va tout faire pour l’éradiquer d’ici la fin de son mandat quitte à provoquer le chaos.
Gilles Morrissette
On aurait dû éradiquer l’héritage de son père, il ne serait alors qu’un illustre inconnu.
Lobby pétrolier: Hey, Donald, on a donné assez d’argent à toi et tes amis, on veut des résultats! Pas juste des droits de forage côtiers! Ça sert à quoi de forer si on peut pas vendre après?
Trump: OK, on laisse tomber les normes strictes.
Industrie automobile: Ouille ouille ouille! On a dépensé des centaines de millions de dollars en R@D, on peut pas reculer!
Trump: Venez à Washington pour en discuter et n’oubliez pas de réserver vos chambres dans un hôtel que je ne mentionnerai pas.
Et vogue la galère…
Ils ne voulaient pas des normes d’Obama et ils ont cru que Trump leur faciliterait les choses…..ils ne connaissaient pas le moineau et maintenant ils sont pris dans le tourbillon Trump …….à trop vouloir….on hérite du pire…
>>négocier un compromis avec la Californie
Wow.. Trump est incapable de négocier si ce n’est pas avec les Russes ou la Deutsche Bank !
Bonne chance…
Il est temps que les constructeurs d’automobiles américaines se rendent compte qu’ils sont les dinosaures d’une guerre où ils disparaîtront s’ils ne suivent pas les tendances du marchés.
Ils ont déjà vu les japonaises et les européennes leur damer le pion et ils auront bientôt semble t-il à faire face aux automobiles électriques chinoises beaucoup moins chères a l’achat que les modèles actuels.
C’est vrai que Trump a la solution, mettre une frontière commerciale pour les empêcher d’entrer aux États-Unis, mais quand le reste du monde roulera électrique le dinosaure américain risque fort de comprendre trop tard qu’il fait face à l’extinction .
,A noter qu’il s,agit ici du gallon US (3,785 L) qui est 20% plus petit que le gallon dit Impérial (4,546 L) que nous utilisions ici avant l’imposition du système métrique.. 37 milles au gallon US c’est quand même 44 milles au gallon Impérial. La cible est si je me rappelle bien, une moyenne pour l’ensemble du parc automobile ce qui veut dire que pour l’atteindre il faut qu’un grand nombre de véhicules la dépassent pour compenser la sous-performance des plus gros consommateurs.
Cela dit, la position de Donald Trump est, comme d’habitude, purement «idéologique». Qui plus est, si les constructeurs sont maintenant capables d’atteindre les cibles déjà définies, ce qui est une excellente nouvelle, j’espère que l’autre ne va pas «boquer» et persister dans l’erreur et prendre leur requête pour un défi de son «autorité».
Angela Merkel avait répondu à trump qui se plaignait que l’Allemagne n’achetait pas suffisamment de véhicule américain: Qu’ils fassent de meilleurs véhicules et on va en acheter!
Une si grande baisse de la consommation signifie des autos plus petites et moins luxueuse et des performances moindres. Si tous les véhicules répondent aux mêmes normes, les gens vont continuer à en acheter.
Ici, il n’est pas possible d’acheter une auto sans air conditionné, sans vitres électriques, etc Tout cela ajoute du poids et demande de l’énergie pour les faire fonctionner. Mais ces soi-disant options sont très profitables pour les fabricants.
Taxer l’essence est plus efficace économiquement.
Mais ils se refusent de le faire. Car politiquement cela risque de coûter des votes.
https://www.studocu.com/es-ar/document/hec-montreal/problemes-et-politiques-economiques/otros/raynauld-jacques-et-al-2008-problemes-et-politiques-economiques/2973205/view
Pages 250 et suivantes pour expliquer l’inefficacité de la réglementation du point de vue disons néoclassique.
Évidemment hier je lisais un autre texte où Omar Aktouf pourfendait les néoclassiques et les néolibéraux.
Les deux peuvent-ils avoir raison en même temps ? La croissance infinie que la gauche dénonce avec raison n’est pourtant pas réellement le but.
Les économistes de cette école ne font que mesurer l’allocation des ressources ( efficacité économique) ce qui ne veut pas dire que la justice sociale n’est pas importante mais ce n’est pas leur expertise. Donc cela reste une question de valeurs et de politique.
Eux ne mesurent que l’efficacité. Et peuvent tenir compte des échecs du marché mais pour solutionner les problèmes le mécanisme de prix est toujours plus efficace à leurs yeux que la réglementation. Alors que pour les syndicats et les militants et pour des politiciens et des fonctionnaires c’est la voie privilégiée.
Prendre du gallon?