
Joe Biden soupèse les arguments en faveur et en défaveur d’une visite en Israël à la suite d’une invitation du premier ministre de ce pays traumatisé par la pire attaque terroriste de son histoire et préparé, semble-t-il, à envahir la bande de Gaza. Une visite serait évidemment un pari hautement risqué pour le président américain. Elle lui permettrait de témoigner à nouveau l’appui inébranlable de son pays à son plus important allié au Proche-Orient et d’envoyer un message clair à ses principaux rivaux de la région, l’Iran, la Syrie et le Hezbollah, comme le souligne le New York Times.
Mais cette visite pourrait également lier le président américain et les États-Unis à l’offensive terrestre qu’Israël semble planifier dans la bande de Gaza, où les bombardements de Tsahal ont déjà fait plus de 2 800 morts et 10 800 blessés, sans compter le million de déplacés. Une opération terrestre pourrait alourdir le bilan de ce qui est déjà une crise humanitaire.
La réflexion de Biden se produit au moment où l’on apprend qu’Israël a fait passer d’environ 150 à 199 le nombre de personnes qui ont été prises en otage par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre. Nombre qui s’ajoute au lourd bilan des morts en Israël dans la foulée de l’attaque du Hamas, qui s’élève à plus de 1 400.
Une visite de Biden en Israël pourrait également lui permettre de discuter en personne avec Nétanyahou de ses inquiétudes et « des lignes rouges à respecter dans le cadre d’une invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza », selon l’agence Reuters. Le président a déjà déclaré qu’une opération terrestre menant à une occupation israélienne de la bande de Gaza serait une « grande erreur ».
Chose certaine, une telle visite ne serait pas seulement risquée sur le plan de la politique mais également de la sécurité, comme le secrétaire d’État américain Antony Blinken a pu lui-même le constater ce lundi. Il a dû se réfugier dans un bunker pendant cinq minutes avec Nétanyahou lorsque les sirènes ont retenti à Tel-Aviv pendant leur rencontre.
P.S. : La troisième et dernière campagne de financement de ce blogue en 2023 s’est ouverte ce lundi matin. Un grand merci à tous ceux et celles qui y ont déjà contribué, ainsi qu’aux autres qui le feront d’ici la fin de la journée !
(Photo Flash90)
Biden devrait-il se rendre en Israël?
Non, Non, et non
Non…en téléconférence ça va faire la job que pourrait il dire de plus? il lui a parlé de ses inquiétudes et d’une grave erreur, il a vraiment touché l’essentiel,je suis avec vous mais attention, pas n’importe comment. « pour discuter en personne avec Nétanyahou de ses inquiétudes et « des lignes rouges à respecter dans le cadre d’une invasion terrestre israélienne de la bande de Gaza » « Le président a déjà déclaré qu’une opération terrestre menant à une occupation israélienne de la bande de Gaza serait une « grande erreur ».
Non…il n’y a pas que lui, qui pourrait être en danger physiquement toutes les personnes qui devraient l’accompagner seraient très exposées, ainsi que la délégation qui accompagnerait Benyamin Netanyahou sans oublier que tous les représentants de l’ordre n’ont pas besoin de cette distraction , c’est beaucoup trop tôt.
Et mon troisième non , c’est pour permettre à DT de se faire inviter pour surpasser Joe Biden, et de jouer les braves je dis bien jouer les braves, rôle de composition dans son cas.
Non !
« Mais cette visite pourrait également lier le président américain et les États-Unis à l’offensive terrestre qu’Israël semble planifier dans la bande de Gaza, où les bombardements de Tsahal ont déjà fait plus de 2 800 morts et 10 800 blessés, sans compter le million de déplacés. Une opération terrestre pourrait alourdir le bilan de ce qui est déjà une crise humanitaire. »
Bien que d’aucuns ne doutent que les USA vont fournir tout le soutient militaire en arme et en $$$, il serait mieux qu’il observe calmement la situation de Washington. Ne serait-ce que pour ne pas attiser les tensions déjà au maximum.
Oui, c’est un pari « risqué » comme le souligne M. Hétu.
Il y a certes des avantages car une telle visite renforcera les liens entre les deux pays. En étant en tête-à-tête avec Netanyahou, il pourrait peut-être lui faire entendre raison sur la pertinence de lancer une opération de grande envergure contre la Palestine, ce qui alourdirait le bilan des morts.
Par contre, il y a des désavantages. Certains reprocheront a président Biden d’être le complice de la répression barbare que subit présentement la Palestine et de renforcer l’emprise ainsi que l’influencer de Nétanyahou.
Le président Biden est pris dans un « Catch 22 »
« Damn it if you do, damn it if you don’t ».
Il devra bien évaluer ses options avant de prendre une décision mais je crois qu’il fera ce voyage, non sans s’être assuré que la sécurité sera le plus étanche que possible.
@Gilles Morissette
RE: « ….Catch 22…. »
Excellent parallèle !
@Gilles Morissette
M’est d’avis que sur la balance des avantages et désavantages que vous évoquez, celle-ci penche fortement vers la 2ᵉ proposition.
« … En étant en tête-à-tête avec Netanyahou, il pourrait peut-être lui faire entendre raison »
Une conférence vidéo ferait la job, pas sûr qu’un tête-à-tête (dure) ne ferait plus entendre raison à Bibi. Sans oublier que ces événements risque de très bien service sa cause, qui est avant tout de sauver sa peau face à la justice.
Non il ne doit pas y aller.
Malgré les bonnes intentions que cette annonce inspire, qu’en sera-t-il d’ici une semaine ou deux?
La diplomatie ne doit pas se décider sur l’effet qu’un geste aura sur les premiers jours, mais sur un plus long terme.
Tout peut encore dégénérer si ce qui se lit sur les réseaux, qui citent le ministre des AffairesÉtrangères de l’Iran sont vrai.
Une présence du Président en Israël en un grand pas en avant. Prendre du recul ensuite, si besoin, est quasiment impossible.
Ce voyage en Israel peut attendre. Il a communiqué avec Netanyahu à 5 reprises par téléphone depuis les derniers jours, et les messages importants sont certainement passés.
De plus, il y aura 2 portes avions au large des côtes d’Israel afin de dissuader l’Iran, la Syrie et le Hezbollah à entrer dans le conflit.
Et la grosse question est de savoir ce que fera Tsahal une fois que l’opération à Gaza sera terminée.
Est-ce qu’ils occuperont Gaza ou pas ? Pour le moment, il semble avoir des divergences d’opinion au sein du gouvernement à ce sujet.
Voici la petite histoire de la dernière occupation (colonisation) de Gaza.
1967: Guerre des Six Jours, Israël conquiert Jérusalem-Est, la Cisjordanie, le plateau
du Golan, le Sinaï et la bande de Gaza, ces deux derniers territoires étant précédemment sous contrôle égyptien.
1970: Première implantation israélienne dans la bande de Gaza. Vingt autres suivront. Dix-sept sont installées en un bloc au sud du territoire, entre les villes de Rafah et de Deir Balah. Trois autres se trouvent à l’extrême nord. Une se trouve isolée au centre du territoire.
1987: Début de la première intifada, « la guerre des pierres », une insurrection générale de la
population palestinienne contre l’occupation israélienne.
1993: Accords d’Oslo. Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) se reconnaissent mutuellement. Les deux parties s’engagent dans un processus de négociations devant aboutir à la création d’un État palestinien côte à côte avec Israël sur une partie des territoires conquis en 1967: Jérusalem-Est, la Cisjordanie et la bande de Gaza. Les modalités doivent être conclues au bout d’une période transitoire de cinq ans débutant en 1995.
2000: Échec du sommet de Camp David sur le statut final. Début de la deuxième intifada après la visite d’Ariel Sharon sur l’Esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l’islam, situé au coeur de la vieille ville de Jérusalem.
2001: Élections législatives. Ariel Sharon devient premier ministre. Une campagne violente d’attentats suicides s’abat sur Israël.
2002: Début de la construction de la «barrière de séparation» entre Israël et la Cisjordanie.
2004: Le gouvernement israélien adopte le plan de désengagement des 21 colonies de la bande de Gaza. Une décision unilatérale critiquée par une frange de son parti.
2005: Désengagement de Gaza. Les colons n’ayant pas quitté l’endroit avant le 16 août sont évacués par l’armée israélienne.
2006: Ariel Sharon est victime d’un accident vasculaire cérébral et sombre dans le coma. Ehud Olmert lui succède.
Oncle Sam devrait envoyer le Bone Spurs Orange Cadet !
À lui seul, il pourrait détruire le ghetto de Gaza et en finir
avec les Palestiniens une bonne fois pour toute …
Oui, le Cadet, qui en connaît plus que tous les généraux et tous les diplomates, va venir nous régler ça en 4 ou 5 heures. Il va aller négocier avec le Hamas, parce que ce sont des interlocuteurs très intelligents, et vicieux, et il va les rouler dans la farine. Sans parler à Bibi, parce qu’il est trop faible. Believe me !
Biden a déjà promis que les US fourniras tout l’armement que Israel auras besoin »pour se défendre ».
Qu’il y aille ou pas, Israel se défendras et feras une magnifique démonstration de force au palestinien pour qu’il comprennent c’est qui les maitres des lieux.
Il leur a déjà donné le feu vert a Tsahal pour leur opération « Épuration Ethnique », il pourrait donc se garder un ptite gêne avant d’aller taper dans le dos du VRAI responsable de ces atrocités commises en Israël, le sioniste-nazi Shetanyahu.
Et pour ceux qui se demande pourquoi je l’appelle ainsi, c’est que le mot shetan veux dire diable en arabe ! Ça lui va donc comme un gant !
Pause ♫ Yael Naim – Shelcha ♪
« So give me another minute to run away
Give me another minute
Just give me another minute to flourish »
https://www.youtube.com/watch?v=BZeFksxNZgQ&list=PLFEF5606DC8C335DB&index=24&ab_channel=hadarss
»
Yael Naim Lyrics
« Shelcha »
Oh my heart is yours
My body for you
And my entire soul
My eyes see you
My lips long for yours
So why am I not with you
So give me another minute to run away
Give me another minute
Just give me another minute to flourish
So give me another minute to run away
Give me another minute
Just give me another minute to forget
That I’m not with you
Oh my heart it hungers
My body it hurts
And my entire soul is shaking
It’s me you think about
It’s me you get closer to
So why don’t you love
So give me another minute to run away…
Until you’ll bring light to me…
[Kid With No Eyes (in English):]
Too many screams in my throat
Too many faces
Too many plans
that I wanted to change
So many words
If I can only tell you
There’s no other love
But the one I live with you
Still don’t know how
We let all this happen
Will this war last forever and ever?
They’ve burned my hands
Cut my hair and steal my soul
But do you really want to know?
Rest in peace with my sorrows
Are we alone or together
Or are you my greatest war?
If I’m not with you…If I can’t be with you «
Maintenant qu’une possible visite de Biden est rendue publique, je crois qu’il doit y aller.
S’il se défilait, cela pourrait être mal interprété par les deux parties et lui nuire davantage.
S’il est sur place, il aura plus de crédibilité pour affirmer ce qu’il a déjà dit, soit qu’il appuie Israël dans son désir de se défendre mais qu’envahir la bande de Gaza serait une grave erreur à cause de la population civile qui en payerait le prix.
Il n’y a rien de mieux que d’être en présence de quelqu’un pour discuter et peut-être obtenir des concessions. Même s’il ne réussit pas au moins il aura essayé et personne ne pourra le lui reprocher.
Le plus grand risque qu’il prend c’est d’être critiqué dans son propre pays.
À lui de défendre sa position.
Je ne voudais pas être dans ses souliers, c’est la quadrature du cercle.
Qu’il aille en Cisjordanie dénoncer les colonies illégales s’il a des couilles.
Qu’il aille à Gaza parler aux Palestiniens s’il a du coeur.
Mais surtout, il ne doit pas rencontrer Bibi s’il a une tête.
Jamais et jamais. Depuis des décennies, les EU donne déjà assez de millions de $ (avec peu de conditions) à un état voyou incapable de respecter le droit international (les colonies juives dans les territoires palestiniens sont illégales et Israel continue d’en créer). La présence de Biden serait, de facto, une approbation des actions israéliennes au cours des derniers jours (et ce qu’on va apprendre dans le futur). Israel et Bibi le voyou profiterait de la présence de Biden sur son territoire en faisant une action militaire forte qui serait à l’encontre du droit international et ainsi, Biden serait tenu d’expliquer et de “patiner”. En 2004-2005, j’ai été conseillé militaire auprès du Représentant spécial des Nations-Unies pour le plan de paix au Moyen-Orient et durant mes 18 mois, le représentant n’a jamais rencontré Sharon ou le PM au pouvoir, l’émissaire des NU étant boycotté par ce dernier. Pourquoi? Se poser la question c’est y répondre. Dans les moments de hautes-tensions, Israel n’accepte pas les avis extérieurs. Le Hezbollah est le fruit de la presence Israélienne au Sud Liban. Occuper Gaza serait mettre de l’huile sur
le feu.
Vous avez un bon point : si les Israéliens s’engagent dans une démonstration de force pendant que Biden est présent, ça part mal pour lui.
Mais je m’attends à ce que Bibi le rassure jusqu’à son départ, et qu’il mette ensuite le paquet.
«Chose certaine, une telle visite ne serait pas seulement risquée sur le plan de la politique mais également de la sécurité, comme le secrétaire d’État américain Antony Blinken a pu lui-même le constater ce lundi.»
Trump et ses partisans voudraient que Biden y aille, j’en suis sûr. Que Biden reste ici.
Non. Reste à la maison. Une destruction atomique de Tel-Aviv est possible. Comme Téhéran d’ailleurs. Faut pas que l’armée américaine d’en mêle. Autrement, le monde d’après ce fera sans nous. L’Occident.
jlouisroy
un peu mélodramatique….
Qui pourrait pulvériser Tel-Aviv avec une arme nucléaire????
Dans ce coin-là, les proprio d’armes nucléaires sont les israéliens…
Question logistique ce n’est pas Ron DeSantis qui devrait d’outrer que Joe Biden et sa suite ne se rendent pas en Floride après un ouragan ,oups je suis mêlée dans mes pinceaux, je me reprends …que Joe Biden et sa suite ne se rendent pas à Israël en ce début de guerre.
Demain après « l’élection du speaker » Jim devrait se rendre en Israël pour annoncer qu’il va couper l’aide à l’Ukraine pour eux, il sera accueilli en zéro, misère en héros.
@Layla
Deux commentaires superbes !
Vous êtes impayable ! 👌
@Haïku 🙂
En réalité non….
une chose est assurée, s’il y va les républicains vont dire qu’il abandonne les USA en pleine crise budgétaire…
s’il n’y va pas, les républicains hurleront que Biden abandonne Israël et est à la solde du hamas…
Qu’est-ce que ça rapportera à Biden, sur le plan international si Israël termine tout ça par un massacre de civils…
car c’est ce qui semble le plus assuré de se produire à court terme….
JE CROIS SINCÈREMENT QUE LE PRÉSIDENT DOIT SE RENDRE EN ISRAËL POUR AFFIRMER DEVANT LE PREMIER MINISTRE NÉTANYAHOU ET SON CABINET CE QUI SUIT: « TOUTE VÉRITÉ EST BONNE À DIRE, LORSQU’IL S’AGIT DE DÉFENDRE LES DROITS DE LA PERSONNE ». IL DEVRAIT ÉGALEMENT AFFIRMER HAUT ET FORT QUE « LES CRIMES DE GUERRE D’UN CÔTÉ NE JUSTIFIENT PAS LES CRIMES DE GUERRE DE L’AUTRE CÔTÉ » SAGES PAROLES DE KENNETH BOTH PROFESSEUR UNIVERSITÉ DE PRINCETON,
C’est confirmé. Biden ira en Israël selon Bloomberg.
@Madalton
Oui, Mercredi de cette semaine.