
Dans les huit universités qui composent l’Ivy League, un étudiant sur six a des parents faisant partie des 1 % les plus riches. Cela signifie-t-il qu’ils présentent de meilleurs dossiers que la moyenne des étudiants au moment d’appliquer aux établissements d’enseignement supérieur les plus prestigieux des États-Unis ? Pas selon une étude publiée lundi : pour les candidats ayant la même note aux examens standardisés (SAT ou ACT), les enfants issus de familles appartenant aux 1 % ont 34 % de chances de plus d’être admis que le candidat moyen, et ceux issus des 0,1 % ont plus de deux fois plus de chances d’être admis.
« L’avantage des revenus élevés en matière d’admission des étudiants dans les universités privées est dû à trois facteurs : (1) la préférence pour les enfants des anciens élèves, (2) l’importance accordée aux qualifications non académiques, qui tendent à être plus fortes pour les étudiants issus d’écoles secondaires privées dont les élèves sont aisés, et (3) le recrutement d’athlètes, qui tendent à provenir de familles aux revenus plus élevés », peut-on lire dans l’étude réalisée par des économistes rattachés à Harvard à partir des registres fédéraux de fréquentation des universités les plus élitistes et sur les impôts sur le revenu des parents pour la quasi-totalité des étudiants de ces établissements de 1999 à 2015, ainsi que sur les résultats des examens standardisés de 2001 à 2015.
Le résultat de ce qu’on peut appeler la discrimination positive pour les riches ou les 1 % semble être de perpétuer les avantages dont jouissent les 1 % au sommet de la société.
« Les universités privées américaines très sélectives accueillent-elles des enfants issus de familles influentes à très haut revenu et les orientent-elles de manière à ce qu’ils restent au sommet de la hiérarchie dans la génération suivante ? », a demandé Raj Chetty, économiste à Harvard et l’un des auteurs de l’étude. « En inversant cette question, pourrions-nous potentiellement diversifier les personnes occupant des postes de direction dans notre société en modifiant les critères d’admission ? »
L’étude intervient quelque semaines après la décision de la Cour suprême de États-Unis de mettre fin à la discrimination positive (fondée sur l’identité raciale) à l’université. Elle survient aussi dans la foulée d’une poursuite intentée par un groupe de défense des droits civiques contre Harvard pour mettre fin à un programme d’admission favorisant les enfants d’anciens diplômés.
Dans son compte-rendu de l’étude, le New York Times cite des dirigeants d’universités prestigieuses qui évoquent leurs efforts au cours des dernières années pour recruter des étudiants moins favorisés sur le plan économique.
« Nous pensons que le talent existe dans tous les secteurs de la distribution des revenus aux États-Unis », a déclaré Christopher Eisgruber, président de Princeton, une des universités de l’Ivy League (les autres sont Harvard, Yale, Brown, Columbia, Cornell, Dartmouth et Pennsylvanie). « Je suis fier de ce que nous avons fait pour accroître la diversité socio-économique à Princeton, mais je crois aussi que nous devons faire plus – et nous ferons plus. »
(Illustration The New York Times)
Shutttt Faut surtout pas en parlé, ça concerne les blancs.
des parole en l air d apres moi money in the us is the power
Cette étude vient donc confirmer tout ce que nous pouvions savoir sur cette question.
Les étudiants issus d’un milieu favorisé, autrement dit le « 1 »%, seront toujours davantages favorisés que ceux issus d’un milieu plus modeste.
Les parents issus du « 1 »% sont généralement de généreux donateurs aux universités de la « Ivy League », d’où l’importance que celles-ci accordent à ce critère non-académique.
C’est de cette façon qu’on perpétue une société axé sur les privilèges et non la compétence.
Le deuxième paragraphe du post de M. Hétu résume d’ailleurs très bien toute la dynamique supportant cette façon de faire.
Voilà un des effets pervers de la mesure abolissant le programme de « discrimination positive ».
Un GROS merci à la SCOTUS pour avoir contribué à « l’avancement de la société pour le…1″%.
Donc, si vous êtes:
1. Un bon joueur de football, étiqueté « NFL » ou un joueur de basketball étiqueté « NBA » par des dépisteurs;
2. Que vous avez fréquenté des écoles secondaires privées et obtenu de bons résultats scolaires;
3. Que vos parents font partie des gens aisés et sont d’anciens étudiants d’une université de la « Ivy League » en plus d’être de généreux donateurs.
Vos chances d’accéder à ces universités sont excellentes surtout si vous bénéficiez d’une bourse (du fait que vous êtes un « athlète prometteur » pour le sport professionnel.).
« Land of opportunity » qu’ils disaient ?
circulez y’a rien à voir…
Gilles, que suggérez vous?
Bien que je comprenne votre point de vue, la discrimination, fut elle positive, va nécessairement pénaliser un groupe.
Pour une rare fois, je suis d’accord avec la CS. De mon point de vue, tu ne peux pas bâtir une quelconque institution sur la discrimination.
C’est le système de sélection qui est à revoir de fond en comble.
Un système de sélection relatif aux performances académiques, pas parce que papa a du fric, sur ce point je vous rejoins à 100%.
Est-ce que la volonté des administrateurs est là, c’est la grande question.
C’est un formidable défi social car l’université a un coût, alors quoi et comment faire pour favoriser celui qui un fort potentiel académique sans les moyens financiers?
Votre idée vaut la mienne.
,
@Richard Dufour (24/07/2023 à 16:48)
J’apprécie grandement que vous m’ayez m’avoir fait part de votre point de vue.
Oui, nos idées se valent. C’est de cette façon que cela fonctionne dans une société libre et démocratique.
En lisant votre commentaire, je constate que malgré nos différences, on se rejoint sur certains aspects.
Passez une bonne fin de journée.
WOW … White privilege struck again ! 🤦🏻♀️🤦🏻♀️🤦🏻♀️
Regardez bien le graphique: il s’agit de l’admission pour des résultats équivalents. Les élèves des classes plus pauvres, qui semblent être préférées par rapport aux classe moyennement aisée à presque riche, ont eu accès à moins d’outils et de privilèges pour atteindre ce résultat équivalent. C’est donc dire que les classes presque riches, ayant bénéficié des avantages que donne l’argent (meilleures écoles, sécurité alimentaire, activités parascolaires, pas d’obligation de travailler pour aider la famille, etc.) n’ont pas pu faire mieux. La conclusion ne serait-elle pas que les élèves moins favorisés sont soit meilleurs, soit plus travaillants? Et donc, de meilleurs candidats pour l’université?
C’est ça, la « discrimination positive », ou « action positive »: c’est reconnaître que certains partent de plus loin, et donc, leurs résultats doivent être réévalués à la hausse pour que le mérite réel soit reconnu. L’inverse, donc, de ce qui se passe avec les très riches, chez qui leurs privilèges les aident aussi à entrer dans les universités les plus recherchées.
Quelques commentateurs réguliers de ce blogue avaient souligné ici qu’ils étaient d’accord avec la décision de la cour suprême des USA d’abolir les programmes car il fallait favoriser avant tout l’excellence. On voit comment est évaluée l’excellence des dossiers académiques de célèbres universités.
dans un monde imparfait il faut des programmes de discrimination positive car le « système » ne s’autorégule jamais par lui-même…
Il fallait poursuivre ce programme même si ça amène des étudiants moins performants du côté académique… cette « favorisation » ne nuit pas… ce qui nuit cependant est que le fils à papa puisse y entrer pour entretenir le boy club, sans mérite…
Si les Universités étaient ouvertes et inclusives, on ne parlerait pas de ce genre de programme, mais comme la couverte est toujours tirée du même bord, il faut imposer la discrimination positive…. pour une fois que des minorités ont un avantage sur cette majorité abusive….
Oui, et quand ils besoin de GI pour servir de chair à canon sur le front, ces mêmes favorisés ont l’assurance de ne jamais être sélectionnés.
C’est si facile de s’acheter un certificat médical auprès du bon ami de son père (ou de sa mère)…
Si j’interprète bien le graphique, ce sont les moins fortunés (à gauche) qui sont quelque peu favorisé, les “hyper-fortunés” (à droite) sont très favorisés, et c’est la classe moyenne aisée (centre-droit) qui est un peu défavorisé.
En fait, on devait avoir une ligne plate, et l’admission devrait être uniquement basée sur le SAT. Et l’aide aux moins fortunés et minorités visibles devraient se faire à travers des bourses d’études, et non par discrimination positive.
Petit bémol à mon commentaire: est-ce que les moins favorisés et minorités visibles ont les mêmes outils (tuteurs privés, meilleures écoles) pour réussir leur SAT?
(Le diable est dans les détails….)
Sauf que, comme je l’ai écrit à Richard Dufour, les moins fortunés ont eu accès à de moins bonnes écoles, moins d’activités parascolaires, moins d’aide à l’école, moins d’heures disponibles pour étudier (parce que plusieurs travaillent pour aider la famille à payer les factures), et parfois vont à l’école le ventre vide. À résultat égal, n’ont-ils pas plus de mérite?
« L’avantage des revenus élevés en matière d’admission des étudiants dans les universités privées est dû à trois facteurs : (1) la préférence pour les enfants des anciens élèves, (2) l’importance accordée aux qualifications non académiques, qui tendent à être plus fortes pour les étudiants issus d’écoles secondaires privées dont les élèves sont aisés, et (3) le recrutement d’athlètes, qui tendent à provenir de familles aux revenus plus élevés »
J’y ajouterais (4): L’influence qui possedent les 1% sur les dirigeants des universités de l’élite. Comme on dit en anglais: It ain’t what you know, it’s who you know (c’est pas ce qu’on sait, c’est qui on connaît). C’est pas difficile, par exemple, pour pôppa, s’il est riche et influent, de faire un coup de fil a quelqu’un qui a des contacts avec un haut responsable du bureau d’admission. Je sais ça parce je suis moi-même un diplômé d’une école de l’Ivy League, et je sais très bien comment ça marche quand il est temps que Junior choisit son université.
Le chat 17h30
Voilà une vue de l’esprit que je ne partage pas particulièrement à propos de la discrimination,
Vous écriviez « Il fallait poursuivre ce programme même si ça amène des étudiants moins performants du côté académique… cette « favorisation » ne nuit pas… »
Comment pouvez vous écrire ça alors que favoriser un groupe le sera toujours au détriment d’un autre.
Il est aussi envisageable qu’un jeune, qui a la chance d’avoir des parents bien nantis, soit performant académiquement. Faites quoi avec ce jeune? La discrimination positive ne deviendrait elle pas négative pour ce jeune. Vous a hetez vous, hé bin!
Le problème est cornélien mais ne peut se régler sur un injustice, ce qu’est la discrimination quelle qu’elle soit
2 choses, le système est à revoir de fond en comble et vous ne pouvez pas construire quoi que ce soit de juste sur de la discrimination.
Oui le système n’est pas parfait, il est question ici de le rendre perfectible, pas de perpétuer l’injustice simonac!
Expliquez moi votre point car là il m’échappe!
Vous achetez ça vous hé bin
Richard Dufour
les groupes ethniques généralement défavorisés par un système qui engraisse ses semblables ne peuvent que très très difficilement percer cette garde fermée….
il faut donc favoriser les ouvertures…
le groupe que vous semblez considéré « victime » est celui des blancs aux USA… cette discrimination est sans commune mesure comparable à l’injustice institutionnelle que les Universités appliquent depuis toujours….
Cette discrimination a pourtant aidé les femmes à entrer dans plusieurs sphères de notre société …
ça n’a pas jeté notre société dans la misère parce que quelques hommes blancs n’ont pas atteint l’Université…
J’ai un peu de difficulté quand des gens de la classe dominante (ethnie, ou financière) se plaint d’être discriminée alors que la « vraie » discrimination ne semblait pas les émouvoir quand ça concernait des minorités…
il est vrai que le système devrait être réformé mais on connait la chanson… ça fait des décennies que c’est supposé bouger… donc faut les provoquer et la meilleure façon est cette discrimination positive….
@lechatderuelle: ce n’est même pas que ces hommes ne sont pas allés à l’université, c’est qu’ils ne sont pas allés à la première université de leur choix, ou dans le programme de leur choix. Ils ont aussi toujours l’opportunité de prendre une année pour améliorer leur candidature. Ils ne sont pas mal pris.
Et si, malgré le fait qu’ils aient eu accès à tous les bénéfices que l’argent peut procurer, ils n’ont pas pu faire mieux qu’un autre qui a travaillé à temps partiel au secondaire pour avoir de quoi manger le matin, alors la vraie méritocratie, c’est de sélectionner la personne qui devait jongler avec des obligations non-académiques pour obtenir le même résultat.
Richard Dufour
cet exemple classique demeure rarissime….
c’est comme sortir l’histoire d’une personne qui a réussi alors qu’elle est le fruit d’un viol… pour justifier de refuser un avortement à une victime de viol….
et 2 à la quantité d’Universités aux USA, ce jeune doué se trouvera une place… moins glamour, moins plogué ou différente de celle du paternel, mais le gamin survivra…
Le chat, 18h15
Encore une fois, je suis 100% d’accord qu’il y a des injustices mais imaginer régler une injustice par une injustice, peux pas voir comment tu peux envisager, comme société, un futur intelligent.
Et ôtez vous de l’esprit que mes interventions favorisent un groupe sur un autre. C’est tout le contraire.
Ce que je défend c’est l’égalité.
C’est un problème cornélien.
@Richard Dufour: si, au lieu de considérer la discrimination positive comme une pénalité envers un groupe, vous le voyiez comme un coup de pouce à ceux qui ont eu moins de chance à la loterie sociale, cela vous rendrait peut-être moins émotif.
Il ne s’agit pas, comme vous dites, de pénaliser une majorité, mais, on croit, qu’à compétences égales (cette mesure n’étant pas infaillible), quelqu’un qui n’a pas eu les mêmes opportunités, et n’en aura pas nécessairement plus par la suite, racisme systémique aidant, quelqu’un qui appartient à une minorité ait d’aussi bonne chances que quelqu’un qui n’a pas un « handicap » au départ et par la suite — quand il sera question d’acheter une maison ou de vivre dans un quartier convenable.
Ce n’est pas un avantage qu’on accorde à une minorité, c’est un avantage qu’on refuse à une majorité qui en a trop profité. Et, à l’inverse, à ceux qui ont eu l’avantage de la richesse, de l’accès à une meilleure éducation, à des livres, à l’idée que la réussite pour eux était un dû, la possibilité pour ces autres qu’enfin leurs efforts pouvaient leur rapporter grâce à leur mérite. et non à leur couleur, à leur nom ou à l’argent de leur famille ou au fait que la génération dont ils sont issus avait déjà une alma mater.
La discrimination positive n’avait pas pour but de favoriser les moins compétents, mais de faciliter les choses pour ceux qui n’avaient pas été gâtés.
À compétences (ou promesses) égales, une minorité qui a réussi a encore à faire valoir ses droits après sa réussite académique.
Ceci devait vous aider à comprendre le problème: http://symbioserh.ca/2014/10/10/legalite-ou-lequite/
Choisir l’égalité, c’est choisir de perpétuer une échelle sociale injuste. L’équité, c’est de donnée une chance à tout le monde, même si certains ont des circonstances particulières dont ont doit tenir compte.
Si pour vous, les efforts fournis ne sont pas importants, seul le résultat final compte, alors vous avez une vision foncièrement injuste. Et je le dis en tant que personne qui est favorisée de plusieurs façons. Si je n’ai pas eu toutes les choses que je voulais, je n’en blâme pas les autres, mais ma propre incapacité à tirer tout le profit que je pouvais de mes avantages. Mais je peux certainement trouver injuste que certains aient plus que moi sans avoir eu à fournir le moindre effort, alors que j’ai quand même fait des efforts, juste pas tout à fait assez. Et c’est pourquoi je suis en faveur de la discrimination positive pour les classes moins favorisées : parce que je ne veux pas qu’ils soient condamnés juste par le fait d’une naissance dans un tel milieu. Qu’on récompense les gens pour leurs efforts, et non pour leurs privilèges.
@ Gilles Morissette et Littleton
Pour ce qui est des athlètes avec des talents supérieurs et qui auront vraiment une chance de faire carrière dans la NFL ou la NBA même s’ils ont de bons résultats académiques antérieurs vous pouvez oublier ça car le repêchage de ses deux ligues professionnelles depuis des lunes démontre le contraire. Très peu de leurs athlètes inscrits et issus de la IVY League ont accédé à des formations professionnelles majeures. Donc leurs principaux critères de sélection reposent sur le pognons qu’ont les parents et des riche$ antécédents familiaux de certains autres élèves issus de ces universités.
@ Carl Poulin: D’accord avec vous que le recrutement d’athlètes est un facteur plutôt mineur quand il s’agit de l’admission des enfants des plus riches citoyens aux universités Ivy League. Et oui, il n’y a pas beaucoup de diplomés des écoles Ivy League dans les ligues majeures. Mais il y a quand même des exceptions à cette règle; je pense par exemple à Calvin Hill, ex-joueur des Cowboys de Dallas, Bill Bradley des Knicks de New York, et surtout (?) à mon joueur de l’Ivy League préféré, Chuck Mercein des Packers de Green Bay, l’héros de l’«Ice Bowl» (janvier 1967) ou les Packers ont gagné le championnat de l’NFL contre les Cowboys.
Ref. Carl Poulin, 18h39: « Très peu de leurs athlètes inscrits et issus de la IVY League ont accédé à des formations professionnelles majeures. »
Ce n’est pas le but. Le sport universitaire est une bête à profit aux États-Unis. Les étudiants ne sont pas payés (ils ont cependant des bourses pour payer leurs études, mais si une blessure les empêche de continuer, ils perdent cette bourse; alors, si ils n’ont pas d’argent pour financer le reste de leurs études; argent qu’ils n’ont pas pu acquérir pendant qu’ils faisaient du sport, bye-bye le diplôme), mais ça apporte beaucoup, beaucoup d’argent aux universités et aux organisateurs. https://www.nouvelobs.com/societe/20170930.AFP0925/etats-unis-l-argent-dans-le-sport-universitaire-l-intenable-paradoxe.html
@ Haïku
Ce commentaire que j’ai fait à Gilles Morissette sur le billet précédent de M. Hétu je vous l’adresse pour réfléchir à ce qui pourrait ce produire lors des prochains mois.
« J’ai un p’tit bémol portant sur la croissance Bidonomic des USA. Combien rapporte aux États-Unis la production de l’armement pour soutenir l’Ukraine dans leur conflit contre la Russie? Tout les pays qui ont fourni de « l’aide militaire » aux Ukrainiens doivent surement s’attendre à un retour d’ascenseur de la part du » Grenier de la P’tite Bleue » en plus des « extras financiers » pour la reconstruction de ce pays. Beaucoup de $$$$ en jeu. »
Certaines universités seront contentes car elles pourront continuer à percevoir plus l’argent sous la table en acceptant des pots de vin de parents riches ou célèbres. Rappelons nous des célébrités qui ont payé pour contourner le processus d’admission de leur enfant, certaines ont fait de la prison. De ce point de vue, l’argent n’a pas de couleur et elle n’a pas d’odeur non plus.
Malheureux sont les pauvres au pays des riches!
C’est peut-être juste une question de sémantique, mais au sud on parte « d’action positive », pas de discrimination positive.
RE:
Discrimination positive à l’université (pour les riches)…
Ayoye….
Permettez une pause musicale qui souligne le jeu de Biden.
« The Juggler »/Weather Report.
https://youtu.be/nY8OKp3F7Pc
(Fait cocasse,
quand j’ai Googlé ‘Weather Report’,
j’ai reçu une prévision météo.) 😉
https://www.npr.org/2017/10/24/559604836/majority-of-white-americans-think-theyre-discriminated-against
La « majorité » des blancs croient au racisme … Anti-blanc !!!! 🤦🏻♀️
Le supposé racisme anti-blanc existera le jour suivant leur émancipation après 4 siècles d’esclavage !
En attendant je refuse carrément de discuter d’une chose qui n’existe pas !
White privilege struck again …
Ah, mais vous oubliez que « pour ceux habitués aux privilèges, l’égalité s’apparente à de l’oppression »… Juste parce qu’on les empêche maintenant de cracher sur les autres, pour eux, c’est une atteinte à leurs droits ancestraux!
C’est EXACTEMENT ça !!!!
D’après moi vous lisez dans leurs pitoyables pensées …
👊🏼
HS (Cependant, je crois que M. Hétu pourrait revenir sous peu sur ce dossier).
Il l’a brièvement abordé la semaine dernière dans un de ses billets. (« Le chiffre du Jour »,19/07/2023)
Donc, l’administration Biden passe de la parole aux actes afin de faire entendre raison à l’enfoiré de gouverneur Abbott concernant la barrière flottante anti-migrants placé sur le fleuve Rio-Grande.
Il est temps que ce salopard réponde de ses actions devant la Justice.
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/washington-poursuit-le-texas-pour-sa-barri%C3%A8re-flottante-anti-migrants/ar-AA1ejasY?ocid=hpmsn&cvid=20ab5f5312dc425fbea9fc018dec4795&ei=16
Voilà qui confirme mon propos que j’ai réitéré souvent sur ce blogue, le problème principal des États-Unis est un ascenseur social brisé où les plus riches se protègent en manque complètement d’empathie. Au lieu de discrimination raciale pour aider une race plus qu’une autre, changez les règles pour ramener les admissions universitaires au mérite académique et aidez les écoles primaires et secondaires des quartiers et régions plus pauvres. Redistribuer mieux la richesse et prônez l’excellence, peu importe la race.
@jeanfrancoiscouture 24/07/2023 à 15:16
Sur Israël.
Je ne mets jamais de like, mais je tiens à souligner la qualité de votre intervention sur Israël qui nous rappelle l’influence de Nasser en Égypte après le renversement du roi Farouk.
Nasser n’était pas un démocrate, mais je ne crois pas qu’il aurait pu l’être dans un pays qui ne connaissait la démocratie que de nom.
Ce que je ne suis jamais arrivé à comprendre, et cela s’est passé avant Nasser et sous Nasser et aussi après lui, c’est comment les pays arabes ne sont jamais arrivés à vaincre l’état d’Israël.
Ma première hypothèse à vérifier est de savoir si sous des apparences d’unité, les pays arabes n’étaient pas profondément divisée.
Un peu las de chercher, j’ai posé la question à BARD et voici sa réponse :
« The Arab countries were not always united against Israel.
In the early years of the Arab-Israeli conflict, there was a great deal of discord among the Arab states.
This was due to a number of factors, including:
DIFFERENT NATIONAL INTERESTS
The Arab states had different national interests, which sometimes led them to pursue different goals in the conflict with Israel. For example, Egypt was primarily interested in regaining control of the Sinai Peninsula, while Jordan was more concerned with protecting its control of the West Bank.
PERSONAL RIVALRIES
The leaders of the Arab states were often rivals, which made it difficult for them to cooperate. For example, Gamal Abdel Nasser of Egypt and King Hussein of Jordan had a long-standing rivalry, which made it difficult for them to work together on the issue of Palestine.
EXTERNAL INTERFERENCE
The United States and the Soviet Union often intervened in the Arab-Israeli conflict, which further divided the Arab states. The United States supported Israel, while the Soviet Union supported the Arab states. This made it difficult for the Arab states to unite against Israel.
However, there were also times when the Arab states were united against Israel. This was most notably the case in the 1967 Six-Day War, when Egypt, Jordan, Syria, and Iraq all went to war against Israel.
However, even in this case, there were some divisions among the Arab states. For example, Jordan did not join the war until after it had already begun. »
Je ne m’oppose pas du tout au droit à l’état d’Israël d’exister et d’avoir des frontières sures, pas plus que la Palestine, mais je n’ai jamais compris que ce tout petit état, du moins en 1949, ait pu survivre dans un milieu si hostile, sans les facteurs que BARD mentionne.
Il y a un proverbe arabe qui dit : « Les arabes se sont entendus pour ne pas s’entendre … » 🤷🏻♀️
Une autre bonne raison de s’attaquer à l’école publique. Lui faire le plus de misère possible. Les postulants venant de l’école privée paraitront encore plus qualifiés. La fameuse guerre de culture, laquelle fout le bordel dans l’école de la majorité de la population est une autre facette de l’augmentation des inégalités sociales.
@brady4u: Merci pour votre appréciation. Je suis certain que vous allez apprécier plus que si je m’étais contenté d’un like. Voici donc le lien pour ce célèbre discours qui mériterait bien une «réédition». Regardez bien Nasser qui, à l’occasion, pose presque en humoriste devant une salle qui se bidonne de ses traits d’humour.
Moi, côté «réédition», je prendrais des talibans et quelques autres extrémistes pour, avec ce discours, leur faire subir un traitement comme celui utilisé dans le film «Clockwork Orange» pour «réhabiliter» Alex. Après ça, ils seraient incapables de continuer à écœurer leurs sœurs et le monde ne s’en porterait que mieux, vous ne croyez pas??
https://youtu.be/fjqb-2vZUjw
@jeanfrancoiscouture 23h11:
Wow! Merci beaucoup pour ce lien! J’avais déjà vu un extrait de ce discours qui durait 1m54s et se moquait des exigences des FM, mais cet extrait est encore mieux! On devrait rendre son visionnement obligatoire auprès de Justin Trudeau et d’autres naïfs du même acabit!
@Yoda:« On devrait rendre son visionnement obligatoire auprès de Justin Trudeau et d’autres naïfs du même acabit!»
Heureux que cela vous ait plu. Quant à votre suggestion, je suis bien d’accord mais vous savez quoi? Je pense que cela ne donnerait strictement rien. Les «bien pensants» du type Trudeau savent très bien ce qui se passe dans toutes les théocraties qui basent leurs exactions sur des principes dits «religieux» protégés ici par la Constitution dont l’article premier de la Charte nous place «Sous la suprématie de Dieu»; et tant pis pour les athées, les agnostiques, les incroyants et même les modérés dans l’interprétation de divers textes dits «sacrés».
Le clientélisme électoral prend malheureusement trop souvent le pas sur la réalité.