
Quelques jours à peine après la décision de la Cour suprême des États-Unis mettant fin à la discrimination positive dans les universités américaines, y compris Harvard, un groupe de défense des droits civiques lance une action en justice contre la prestigieuse université de Cambridge, au Massachusetts, pour la forcer à mettre fin à un programme qui donne aux enfants d’anciens diplômés six fois plus de chances que les autres d’y être admis, selon des données récentes.
La poursuite a été intentée par le groupe Lawyers for Civil Rights au nom de groupes noirs et latinos de la Nouvelle-Angleterre. Elle affirme que ce programme est discriminatoire à l’égard des étudiants de couleur en donnant un coup de pouce injuste aux enfants des anciens élèves, pour la plupart blancs.
« Pourquoi récompensons-nous des enfants pour des privilèges et des avantages accumulés par les générations précédentes ?», a déclaré Ivan Espinoza-Madrigal, directeur exécutif du groupe. « Le nom de famille et la taille du compte en banque ne sont pas une mesure du mérite et ne devraient pas avoir d’incidence sur le processus d’admission à l’université. »
Dans sa réaction à la décision de la Cour suprême, Joe Biden a également appelé à la mise au rancart de cette pratique qui est en vigueur dans plusieurs autres universités prestigieuses aux États-Unis.
Les partisans de cette pratique affirment qu’elle permet de créer une communauté d’anciens étudiants et d’encourager les dons.
(Photo Getty Images)
Les riches ont toujours de bonnes raisons pour demeurer riches, même par leurs héritiers
Surtout.
« Je parle à tout le monde de la même manière,
qu’il soit l’éboueur ou le président de l’université. »
(Einstein).
Ça, j’ai l’impression que les Corruptibles de la Cour Suprême voteraient pour garder ce système.
Je me demande bien le principe qu’ils vont trouver pour accepter ça.
Je leur fais confiance pour en trouver un.
On va me lancer des roches mais dans la mesure où il s’agit d’une université privée, la seule chose qui me semble juste est de les obliger à une transparence totale pour ce qui est des chances d’admission.
Une université à but lucratif fait autant de sens qu’un système de santé à but lucratif. Quand la valeur première est le profit, tout autre valeur devient moins importante.
@MarcoUBCQ
En plein dans le mille !
Quand la santé et l’éducation devient une marchandise offerte en priorité aux plus offrant$, la discrimination devient indécente et immorale. (pour ne pas dire plus)
Je suis d’accord.
Mais les américains doivent vivre avec le système actuel 🙁.
Et pour les limites à ces universités privées, il faut être créatifs.
Les républicains de droite n’hésitent pas à traiter le gouvernement canadien de communiste, ils ont inculqués à la population américaine que les systèmes privés dans l’éducation et la santé sont plus acceptables parce que tous les contribuables ne sont pas affectés par les coûts des services publics comme au Canada.
Cette prétention républicaine démontre leur foutaise du système social équitable, des inégalités sociales inévitables se produisent, seuls les plus fortunés ont accès aux services payants.
Par ailleurs, les asiatiques n’appréciaient pas la discrimination positive, ils voulaient être avantagés pour leur résultat académique supérieure à la moyenne, mais maintenant qu’ils ont obtenus leur souhait, ils appuient les plaintes que les admissions des étudiants sont avantagés en raison de leurs parents qui sont des anciens étudiants d’Harvard. Je pense que les asiatiques ont une mentalité semblable à celle des républicains, ils veulent le beurre et l’argent du beurre, ce ne sont pas eux qui sont les plus désavantagés dans les services publics aux États-Unis.
Que décidera la CS face à ce dilemme des discriminations ? Ils devront composer avec le résultat des efforts républicains à ne favoriser que les blancs de la société privilégiée américaine de génération en génération, je ne crois pas que compte tenue de l’état actuel de la CS, les juges conservateurs soient en mesure d’émettre un jugement juste et équitable pour tous les groupes minoritaires.
Ce que ceux qui poursuivent espèrent c’est que ce soit contesté jusqu’à la SCOTUS et on va le présenter comme un cas de discrimination. Je crois bien qu’ils ne cherchent qu’à enfoncer le nez de la SCOTUS dans…. ses contradictions. Si les SCOTUS peut empêcher les noirs et les latino-américains de profiter de programme de « affirmative action » pourquoi ne pourrait elle pas intervenir quand de facto elle discrimine en faveur des blancs.
Ce que la cour suprême vient de statuer ne vaut pas que pour les universités publiques.
Ça vaut même pas une roche … 🤷🏻♀️
Avec leur décision imbécile, les suprêmes cons de la cour ont ouvert une autre » can de vers » qui va entraîner encore de la zizanie aux States. C’ est rendu leur spécialité, semer le chaos.
Avec cette cour remplie d’ hyper conservateurs, les avocats n’ ont pas fini de plaider.
« Les partisans de cette pratique affirment qu’elle permet de créer une communauté d’anciens étudiants et d’encourager les dons. »: Une telle pratique permet de faire plus d’argent et de favoriser un groupe aux dépens des autres.
Ou créer une communauté de riches plus enclins à faire des dons et qui vont se rencontrer chaque année en vantant leur réussite.
Y a-t-il des fraternités (ou sororités) une fois sorti de l’université sinon pour ces commémorations ? Une communauté de paons ?
La poursuite a un excellent argument.
Alors pas de discrimination sauf pour …
Et c’était quoi déjà, l’argument des ceuses qui étaient contre la dite discrimination positive ?
Ah oui, selon le mérite, et seulement selon le mérite, peux importe l’origine, la condition sociale etc.
Mon ŒIL !
Ok c’est une université privée. Mais ne venez pas nous péter de la broue, quand on voit très clairement que, ici encore money and the white supremacy rule.
La Trump University est irréprochable sur cette question de favoriser les enfants de ses anciens élèves. Elle n’a pas existé assez longtemps pour avoir des étudiants de la 2e génération.
À mon avis, cela n’ira nulle part. La « race » ou la couleur de la peau, est une catégorie « protégée » pour laquelle la discrimination est interdite. La Cour suprême a jugé que les blancs étaient discriminés (par les programmes d’action positive) à cause de la couleur de leur peau, ce qui n’est pas permis.
Par contre, l’université où les parents de quelqu’un sont allés n’est pas une catégorie « protégée » et donc il est tout à fait permis de discriminer en fonction de ce critère. Pareil pour la richesse en général, d’ailleurs.
Totalement injuste, mais je suis pas mal sûr que la Cour suprême n’hésitera pas à s’appuyer sur cet argument, si ça se rend jusque là.
@monteregie
« À mon avis, cela n’ira nulle part …
Totalement injuste, mais je suis pas mal sûr que la Cour suprême n’hésitera pas à s’appuyer sur cet argument, si ça se rend jusque là. »
Cela va sans dire. Mais cette poursuite aura tout de même eu le mérite d’exposer le$ fait$ au grand jour.
Money and the origin$ rule.
en 2019, Harvard a reçu 1.4 milliard en donation de ses anciens étudiants. Le chiffre total de ses donations depuis la fondation de l’université est dans la centaine de milliards. De quoi faire rêver nos universités canadiennes.
cet argent sert a financer des projets de recherche prestigieux dont une recherche en Santé mentale qui a reçu 300 millions cette année non financée par les gouvernements. Ce qui augmente la renommée de l’institution qui lui attire les cerveaux de partout dans le monde. Un cercle vertueux en somme.
Un système parfait et équitable? Pas du tout. Mais c’est le système actuel. Et qui est payé par les riches anciens étudiants de Harvard
La fin justifie les moyens. La guerre aussi a fait avancer la médecine et la technologie à grands pas. Pensez-y: Au début de la guerre mondiale en 1939, des avions biplans volaient encore, alors que 6 ans plus tard on voyait des avions à réaction, des cabines pressurisés et des missiles guidés.
On peut dire la même chose pour le programme Apollo.
La fin tasse la classe moyenne 🙁
Ces dons sont sûrement déductibles d’impôts. Alors, il y a des comptes à rendre.
Non financée par le gouvernement, certes, mais les frais de scolarité et autres traits afférents sont de près de 90 000 $ par année, certainement qu’ils peuvent le financer autrement?
Et puis, mon université québécoise me demande régulièrement des dons, même si je n’ai pas d’enfants à y envoyer, mais ils n’auraient pas de passe-droits de toutes façons. Harvard et les autres ne peuvent-ils pas faire la même chose?
« Pourquoi récompensons-nous des enfants pour des privilèges et des avantages accumulés par les générations précédentes ?»
Cette question pourrait aussi être posée ainsi à la CS eu égard à la discrimination positive : « Pourquoi ne pas aider des enfants en vertu des obstacles accumulés contre eux au cours de leur passé et de ceux des générations qui les ont précédés ? »
La CS ne comprendra pas l’ironie.
Dans un système d’éducation supérieure décentralisée comme les États-Unis, la valeur de votre diplôme est directement liée à la réputation de l’université que vous avez fréquentée . Certes, il y a Harvard ( ou Yale ou Princeton) mais il existe aussi des tonnes d’universités plus ou moins crédibles qui offrent des diplômes bidons qui ne sont pas reconnus par les sociétés privées. Dans ce contexte, vous avez intérêt à financer votre université pour maintenir sa réputation … et votre salaire.
Les partisans de cette pratique affirment qu’elle permet de créer une communauté d’anciens étudiants et d’encourager les dons. Vraiment? Cela leur prend la garantie que leurs enfants vont pouvoir y entrer? Eh bien.
En tant que diplômée d’une faculté de l’Université de Montréal, je connais personnellement des donateurs qui n’ont pas attaché leur don de cette façon.
La Cour Suprémaciste des USA a mis fin à la discrimination positive dans les universités. Bien hâte de voir sur quels critères les recruteurs de la NCAA vont choisir leurs athlètes issus des minorités visibles. Un zozo à la Hershel Walker ne serait pas capable de passer les examens d’entrée.
Je pense que cette « contre attaque » permettra de mettre en valeur encore plus l’incompétence (n’ayons pas peur des mots) de la Cour Suprême et du patinage de fantaisie qu’elle fera de plus en plus pour maintenir les privilèges aux plus privilégiés et de discriminer sans vergogne tous les autres. Que cette Cour Suprême s’enfonce qu’elle perde le restant de prestige qu’elle a peut-être déjà eu. J’espère que c’est le début des répliques des groupes d’intérêts et que c’est loin d’être la dernière. Qu’on enfonce bien la tête de la SCOTUS dans son caca.
Comme il fallait s’y attendre, les « Riches » et les « Parvenus » qui sont généralement des Républicains, veulent conserver ce système archaïque issu directement du Moyen-Âge.
Si cette affaire se ramasse devant le SCOTUS, je serais bien curieux de connaître les raisons qu’elle invoquerait pour maintenir une telle pratique.
Faisons-lui confiance.Elle en trouvera quelques unes. Dans de telles circonstances, elle est capable de faire preuve de beaucoup d’imagination lorsqu’il s’agit de justifier son hypocrisie.
L’argument du fric ne tient pas la route. Il est question ici de « DISCRIMINATION », pas de fric.
Bonne chance aux instiguateurs de cette poursuite. Ils en auront besoin.
HS,
@Mona
Je serais très curieux de connaître votre témoignage du cafouillis en France.
HS – 4th of July
Avec les règlements contrôlant les armes à feu s’en allant à vau-l’eau dans plusieurs états, dont en tête de liste la Floride et le Texas, combien de mort demain lors des célébrations?
Ils ne sont pas à une dérive près et généralement l’alcool et les armes à feu ne font pas bon ménage.
Et comme cette année la Budlight est bannie chez les « vrais hommes non Woke patriotes enveloppés dans le drapeau avec la face du 45 desssus » républicains, ils vont boire autre chose que de l’eau jaune, qui sait ce qu’ils feront.
Eh bien, ils ont pris de l’avance.
https://twitter.com/shannonrwatts/status/1676045310332907521?s=61&t=bX81tx9wzDUOwDq4oz6k4w
Votre lien ne fonctionne pas pour moi.
339e mass shooting cette année. Sidérant !
https://www.cnn.com/2023/07/03/us/philadelphia-mass-shooting/index.html
Il y a beaucoup d’accidents sur les plans d’eau le 4 juillet et des imbéciles qui se blessent ou se tuent en allumant des feux d’artifice.
Oui, mais ça c’est « normal », j’ai hâte de voir s’il y aura un effet dérèglementation des armes à feu
Une contre-attaque parfaitement justifiée mais qui va se terminer par un « oui mais dans ce cas c’est différent, ce n’est pas pareil, ce n’est pas la même chose, etc »
J’avais un compagnon de travail dont l’épouse travaillait pour l’université de Montréal, dans un bureau quelconque…Ce couple avait trois enfants et chacun a eu droit à la scolarité gratuite car un parent était employé de l’université. Cela me scandalisait de constater cet avantage indu accordé à des familles qui avaient les moyens de payer des frais de scolarité. Peut-être les choses ont-elles changé depuis le temps. Ça fait plus de 20 ans de ça…
Non, c’est la même chose dans toutes les universités québécoises. C’est l’un des avantages non-salariaux de travailler dans une université. Mais si l’enfant choisit une autre université, ils doivent payer les frais comme tout le monde. Et ils doivent aussi se qualifier, pour les programmes contingentés. Donc, pas de passe-droit de ce côté.
L’autre côté de la médaille.
J’avais un coloc qui comme moi étudiait à l’université de Montréal. Son père travaillait au service d’entretien. Si ce n’avait été de cette possibilité, il n’aurait pu étudier à l’université de Montréal sans que le reste de la famille en souffre.
Et on ne parle pas des coûts faramineux des institutions au sud de la frontière.
@garoloup
Lorsque j’étudiais à l’Université Laval, une telle politique existait et était considérée comme un bénéfice marginal pour des employés mal payés.
Je ne sais pas si elle existe encore.
Lorsque j’ai aménagé aux États-Unis, ma conjointe et moi, de concert avec notre fille, avons décidé qu’elle fréquenterait Colby College.
Nous avons vite compris que pour l’admission, il faudrait des parrainages, ce que nous avions au niveau de l’état du Maine.
Nous avons aussi compris qu’une contribution au Colby Fund aiderait à l’admission car malgré des frais important pour la scolarité et le logement, sans compter bien d’autres dépenses, ces frais ne couvrent que 76% des dépenses de l’institution qui est « undergratuate ».
Plus de 40% des étudiants et étudiantes bénéficient de généreuses aides privées, ce qui ramène leurs frais à environ 25%.
https://www.collegetuitioncompare.com/edu/161086/colby-college/tuition/
Dans un premier temps, je me suis installé à Lewiston-Auburn et ai fait très souvent la navette avec Québec puis ma conjointe est venue s’installer avec moi et a trouvé un emploi.
Là, je ne vous parle pas de l’université.
Tout un bail.
Quand on dit que bien des parents se saignent à blanc pour leurs enfants, je saisis bien toute la signification de l’expression.
HS
En cette veille de « Independance Day » et pour faire enrager nos trolls de service (!!!) voici un autre épisode de la série humoristique « This Week in « The Republicain Party »
Comme le dit si bien un intervenant dans un commentaire: « Ignorance is MAGA’s pride ».
La vedette du jour: Ron Desantis pour le nombre de fois où il a utilisé le mot « woke » et pour sa « dégustation » de pizza.
De la « grande classe ».
Voici la nouvelle lettre de Heather Cox Richardson:
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« July 3, 2023…
And on July 4, 1776, the Second Continental Congress adopted the Declaration of Independence, declaring: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable rights, that among these are Life, Liberty and the Pursuit of Happiness.”
For all the fact that the congressmen got around the sticky little problem of Black and Indigenous slavery by defining “men” as “white men,” and for all that it never crossed their minds that women might also have rights, the Declaration of Independence was an astonishingly radical document. In a world that had been dominated by a small class of rich men for so long that most people simply accepted that they should be forever tied to their status at birth, a group of upstart legislators on the edges of a continent declared that no man was born better than any other.
America was founded on the radical idea that all men are created equal.
What the founders declared self-evident was not so clear eighty-seven years later, when southern white men went to war to reshape America into a nation in which African Americans, Indigenous Americans, Chinese, and Irish were locked into a lower status than whites. In that era, equality had become a “proposition,” rather than “self-evident.”
“Four score and seven years ago,” Abraham Lincoln reminded Americans, “our fathers brought forth on this continent, a new nation, conceived in Liberty, and dedicated to the proposition that all men are created equal.” In 1863, Lincoln explained, the Civil War was “testing whether that nation, or any nation so conceived and so dedicated, can long endure.”
It did, of course. The Confederate rebellion failed. The United States endured, and Americans began to expand the idea that all men are created equal to include Black men, men of color, and eventually women.
But just as in the 1850s, we are now, once again, facing a rebellion against our founding principle, as a few people seek to reshape America into a nation in which certain people are better than others.
The men who signed the Declaration of Independence on July 4, 1776, pledged their “Lives, [their] Fortunes and [their] sacred Honor” to defend the idea of human equality. Ever since then, Americans have sacrificed their own fortunes, honor, and even their lives, for that principle. Lincoln reminded Civil War Americans of those sacrifices when he urged the people of his era to “take increased devotion to that cause for which they gave the last full measure of devotion—that we here highly resolve that these dead shall not have died in vain—that this nation, under God, shall have a new birth of freedom—and that government of the people, by the people, for the people, shall not perish from the earth.”
Words to live by in 2023.)
Quelqu’un avait collé un article ici il n’y a pas long qui disait que l’ascension social était très figé au US.
Tu nait de parent pauvre, tu reste pauvre et vice versa.
Comparé a ici ou il y a beaucoup plus de mouvence »d’échelon sociale » ou les enfants de parent pauvre ont beaucoup plus de chance de devenir riche – et vice versa.
Oui. Je ne rappelle plus des chiffres, mais on peut chercher « indice de mobilité sociale ».
Voici ce que j’avais mis sur un billet du 29 juin :
Square Deal, New Deal et Bidenomics, même combat. Rétablir des règles de jeu pour égaliser les chances, ce que les anglos appellent un “even playing field”. J’adore l’utilisation de l’image que les plus riches doivent payer au moins les mêmes taxes que les policiers, pompiers et enseignants. En passant ça fait longtemps que “l’American Dream” est canadien :
https://www.brookings.edu/articles/has-the-american-dream-moved-to-canada/
Aujourd’hui, le 4 juillet, « Independance Day » aux USA..
Bonne fête à tous les Américains, nos voisins, nos partenaires commerciaux, nos alliés.
Nous partageons une frontière commune d’une longueur de 8 891 km (5 525 milles) soit la frontière internationale la plus longue du monde.
Les échanges commerciaux entre nos deux pays ont créé des milliers d’emplois de part et d’autre de la frontière.
Pays à la fois inquiétant et fascinant, il est cependant secoué, depuis 2016, par une grave crise qui divise voire polarise les Américains.
Un fort courant d’intolérance, de haine, de fanatisme le frappe présentement. Une proportion importante des électeurs serait même prêt à élire comme président, un ESCROC, une CRAPULE, un PRÉDATEUR SEXUEL qui doit faire face à de multiples accusations criminelles allant de la fraude, de l’agression sexuelle jusqu’au vol de documents classifiés.
Les divergences semblent irréconciables et personne, pas même les Américains eux-mêmes, ne savent comment tout ça se terminera.
Un pays avec des visions différentes des nôtres, parfois aux antipodes sur plusieurs sujets tant au plan économique, social, etc. La question du contrôle des armes à feu est un parfait exemple des choses qui nous séparent.
On aime et on déteste à la fois ce pays. Ils ne nous laissent pas indifférent. Il peut être progressiste sur certaines questions tout en étant carrément rétrograde sur d’autres.
En ce 4 Juillet, mettons de côté nos perceptions et souhaitons à nos voisins un « Happy 4th of July ». On leurs souhaite, la sérénité. Que les gens de bonne volonté se lèvent et s’unissent pour redonner à ce pays la dignité le respect, le sens de la démocratie qui l’ont forgé.
Un souhait particulier à notre hôte M. Hétu et à sa famille. Sa conjointe, à moins que je sois dans l’erreur, est Américaine. Des souhaits également aux intervenants de ce blogue qui seraient également de nationalité américaine.
Bonne journée à tous et à toutes.