
« Je tiens à féliciter le président [de la Chambre des représentants Kevin] McCarthy. Vous savez, lui et moi, nous et nos équipes, nous avons été capables de nous entendre et de faire avancer les choses. Nous avons été directs l’un envers l’autre, totalement honnêtes l’un envers l’autre et respectueux l’un envers l’autre. Les deux parties ont agi de bonne foi. Les deux parties ont tenu parole. »
— Joe Biden, président des États-Unis, vantant vendredi soir ses adversaires politiques lors d’une brève adresse à la nation qui couronnait une semaine marquée par l’adoption d’un projet de loi découlant d’un accord bipartisan qui permet aux États-Unis d’éviter in extremis un défaut de paiement. Dans un contexte de polarisation politique et de rhétorique toxique, les propos de Biden étaient rien de moins qu’extraordinaires.
P.S. : En privé, les négociateurs de la Maison-Blanche se félicitent d’avoir eu le meilleur sur McCarthy et son équipe, et ce, même s’ils ont laissé ces derniers revendiquer en public des coupes importantes, selon un compte-rendu du New York Times, dont je cite un extrait : « De l’avis des responsables de l’administration, les réductions de dépenses prévues par l’accord final complet ne sont pas pires que ce qu’ils auraient pu attendre des projets de loi de finances ordinaires adoptés par un Congrès divisé. Ils ont accepté de structurer les réductions de manière à ce qu’elles semblent économiser 1 500 milliards de dollars sur une décennie aux yeux du Bureau du budget du Congrès, un organisme non partisan. Mais grâce à des accords parallèles – y compris des astuces comptables – les responsables de la Maison-Blanche estiment que les réductions réelles pourraient s’élever à seulement 136 milliards de dollars sur les deux années de plafonnement des dépenses qui sont au cœur de l’accord. »
P.P.S. : Un fait inattendu semble renforcer cette théorie : le nombre de démocrates qui ont voté pour le projet de loi découlant de l’entente bipartisane a été supérieur à celui des républicains dans les deux chambres du Congrès.
(Photo AFP/Getty Images)
Un vieux renard…
La grande classe du président Biden envers ses adversaires politiques fait tellement de bien à entendre. Ça nous change des cris d’orfraies et des insultes éructées par les suiveux du minable et le minable lui-même.
Très bien dit👍
Biden donne une leçon de savoir – vivre aux reps. Même si nous sommes des adversaires politiques ,cela ne nous empêche pas de se comporter en personnes civilisées et de mettre de côté les insultes.
Bonne négociation du côté des dems qui ont semblé donner aux reps ce qu’ ils voulaient en réduction des dépenses , même si réellement ce sera moindre.
Enfin, le problème est réglé pour l’ an prochain également.
Biden qui félicite le MecÉcarthy pour avoir collaboré? Ouch. Je ne sais pas si c’est calculé, mais ça va enrager les répourricains. Le freedumb cocus va prendre ça comme une insulte suprême, et dire que c’est la preuve que Kevin n’est qu’un RINO, et vont lui faire perdre son poste. La division va s’emplifier entre eux. Good!!
Une citation qui correspond bien à la personne qu’incarne Joe Biden.
“The only man who never makes a mistake is the man who never does anything.”
—Theodore Roosevelt
👍👍
Au sens figuré, l’important ce n’est pas de trébucher, mais de savoir se relever.
Et ça, Joe sait le faire jour après jour.
Il le fait même au sens propre😋
Un poète a dit
‘’Réussir les choses et sa vie ne passent pas par la haine et la confrontation mais par l’amour et l’empathie
Il faut savoir enseigner à l’enfant un esprit critique , développer son jugement et mettre à profit ainsi son intelligence au service des autres
Les cancres de la classe se tourneront vers des solutions faciles puisqu’incapables de discernement et d’analyse plus poussées
Ils feront semblant de comprendre pour ne pas passer pour l’imbécile et se feront duper toute leur vie
Voilà la conséquence d’une éducation déficiente ‘’
Et bien aujourd’hui j’ai envie de dire que L’écarté et ses acolytes sont les cancres et l’équipe de Biden sont les éduqués
User de ruse a donc été un de leur outil et une de leur force
Les autres ont essayé de suivre et comprendre les tenants et aboutissants des propositions mais comment avouer qu’ils n’y comprenaient rien sans perdre la face
Je suis certaine qu’il y a beaucoup de vrai dans ce qu’a écrit ce poète dont j’oublie le nom
Bien vu !!
Les républicains sont tellement omnibulés par leur objectif de reprendre le pouvoir à tout prix qu’ils se désintéressent de la vraie nature de leur travail d’élus: représenter les intérêts de leurs concitoyens qui les ont élus. Je ne pense pas qu’ils ont étudié longtemps l’accord de principe négocié. Ils l’ont adopté en urgence, car c’était plus dangereux de tomber en défaut de paiement, et en cas de crise mondiale, les éloigner encore plus du pouvoir. Les démocrates ont plus à cœur l’intérêt de leurs électeurs. Ils ont été plus nombreux que prévus à voter pour cette entente, car en plus de l’urgence, ils ont bien dû voir les subtilités qui y sont contenues. Biden est vraiment un grand président.
Il trébuche sur un sac de sable, il ne trébuche pas dans son rôle, contrairement à l’autre DT, qui trébuche sur tout, et que dire de l’autre R DS, qui trébuche sur Disney, et il pense être une alternative, au vieux Biden, les deux en même temps sur n’importe quelle tribune, ils n’y survivront pas.
De mon côté sur le plan personnel, j’ai de bonnes nouvelles: je me suis fait voler.
Mais… j’ai conclu un accord bipartisan avec l’homme qui a cambriolé ma maison. À l’heure des bilans, je suis fier de souligner qu’il n’a gardé que la moitié de ce qu’il m’avait pris.
J’ai ainsi évité qu’il ne parte avec tout mes biens. C’est un très bon accord parce qu’ainsi j’ai évité une faillite personnelle.
En vrai gentlemen, nous avons aussi convenu qu’il ne reviendrait pas voler ma maison avant deux ans. De mon côté, en contrepartie, je me suis engagé à ne rien faire qui pourrait l’empêcher de recommencer
De plus je ne lui ai pas vraiment concédé ce qu’il désirait le plus et j’ai gardé le chien.
Ce que nous venons d’accomplir ensemble est un bel exemple de ce qui peut se produire lorsque des gens sensés utilisent leur « gros bon sens ».
Nous attendons avec impatience les articles de presse nous félicitant tous les deux pour notre incroyable volonté commune de coopération et notre sens développé de la négociation.
« j’ai gardé le chien. »
Bravo! Vous avez négocié comme un champion!
Vous avez aussi gardé l’évier convoité par TFG.😉
Vous voulez savoir pourquoi les républicains se sont fait entuber de la sorte ? Parce que la seule leçon qu’ils ont eu sur l’art de négocier vient de la bible de leur grosse citrouille évidée, “The art of the deal”
C’est ce que j’appelle être un président pour les bonnes raisons soit faire passer son propre ego en deuxième pour construire et non détruire.
HS
Les 🇺🇸 sont assis sur un baril de poudre … tant au sens politique qu’au sens premier 😱
https://www.journaldemontreal.com/2023/06/03/lapocalypse-nucleaire-se-rapproche-selon-un-proche-de-poutine
Kevin L’Écarté a été ramené dans le bon chemin⁉️ Goood … Goood ❗️👍
Fort bien formulé !!
Décidément, le président Biden est encore plus rusé qu’on pensait.
Non seulement a-t-il manoeuvré de façon fort habile afin de faire passer une entente qui contient finalement des compressions minimales.
Il a même réussi à en atténuer les impacts négatifs grâce à des astuces comptables et autres trucs du genre.
Incroyable la façon dont il s’y est pris afin d’entuber les Républicans qui n’y ont vu que du feu.
En termes de baseball, il a envoyé une balle courbe aux Républicains alors que ces derniers attendaient une balle rapide.
Le président trébuche peut-être sur des sacs de sable mais il vient de démontrer que cela n’affecte en rien ses capacités cognitives, sa vivacité d’esprit lorsque vient le temps de défendre les intérêts de son pays.
Il trouve même le moyen de féliciter McCarthy pour son honnêteté ainsi que son respect.
Cela équivaut à « tourner le fer dans la plaie « pour les extrémistes. Ils vont se sentir davantage trahi par leur leader, ce qui pourrait augmenter la bisbille au sein du Parti Républicain.
Pour utiliser une expression bien de chez nous, le président Biden est un « vieux ratoureux ». Il a pris les moyens qu’il faut pour arriver à ses fins.
Son plan de match a fonctionné à merveille. Il a même réussi à limiter les dégâts dans son propre parti.
Bref, non seulement le président a fait preuve de grande classe mais il s’est avéré un fin stratège. Cela nous change des élucubrations de son précédécesseur.
@ Gilles Morissette
The art of the deal, version Biden
Le respect et le bipartisme sont des armes de destruction massive de la division et du clivage.
Le 2e amendement, version Biden.
Un rappel du pseudo négociateur en-chef a son TownHall CNN, les démocrates céderont, les démocrates n’ont pas d’autres choix. En fait les démocrates n’ont pas cédé parce qu’ils avaient des choix et oui un bon négociateur.
« Je dis aux Républicains – membres du Congrès, sénateurs – que s’ils ne vous accordent pas des réductions massives, vous allez devoir vous mettre en défaut. Et je ne crois pas qu’ils le feront parce que je pense que les démocrates céderont absolument, car vous ne voulez pas que cela se produise.
« Je pense que si les Républicains tiennent bon et disent « Nous voulons cinq » – disons, « Nous voulons une réduction de 5 000 milliards de dollars », je pense vraiment que les Démocrates n’ont pas d’autre choix que de le faire. »
Un autre passage du Town Hall, où le DT se croit bien smart dans sa réponse, mais en fait si on se rappelle l’image de cet extrait il avait juste l’air d’un clown.
« COLLINS : Vous avez dit un jour qu’il était impossible d’utiliser le plafond de la dette comme une arme de négociation. Vous avez dit cela lorsque vous étiez dans le Bureau ovale.
TRUMP : Bien sûr, c’est quand j’étais président.
COLLINS : Alors pourquoi est-ce différent maintenant que vous n’êtes plus président ?
TRUMP : Parce que maintenant je ne suis plus président. »