Décidément, rien ne se passe comme on avait prédit à la frontière des États-Unis avec le Mexique. Les républicains, en particulier, répétaient que la fin de l’application du « Titre 42 » allait mener à un chaos indescriptible. Or, pour le moment, il y a moins d’arrestations de migrants qu’il y en avait avant la levée du dispositif sanitaire permettant aux autorités américaines d’expulser sommairement la plupart des migrants.
Vendredi, il y a eu 6 300 arrestations. Samedi, 4 200. Des chiffres qui sont pour le moins inattendus quand on sait que le nombre d’arrestations a atteint environ 11 000 par jour la semaine dernière, avant la fin du « Titre 42 ». Que s’est-il passé ? Selon le New York Times, des migrants ont préféré tenter leur chance avant la date butoir du 11 mai en sachant que les nouvelles règles mises en place par l’administration Biden ne les avantageraient pas davantage.
Pour pouvoir réclamer le statut de réfugiés, les migrants doivent désormais prouver que l’asile leur a d’abord été refusé dans un pays qu’ils ont traversé pour se rendre aux États-Unis. Ceux qui ne répondent pas à ce critère s’exposent à des poursuites pénales, à une détention prolongée et à une interdiction d’entrer sur le territoire pendant cinq ans.
Mais le Times estime que la partie est encore loin d’être gagnée pour l’administration Biden. Des organisations progressistes ont intenté une poursuite pour bloquer une de ses dispositions visant à décourager les demandeurs d’asile de se présenter à la frontière. Et un juge fédéral de Floride a rendu une décision qui pourrait forcer l’administration à détenir les migrants qui n’ont pas reçu une date pour se présenter devant un tribunal d’immigration. L’administration a interjeté appel de cette décision.
Le Times fait aussi allusion aux conditions qui poussent les migrants à quitter leurs pays d’origine pour prendre la route vers les États-Unis, conditions qui ne s’améliorent pas. Bref, si un calme relatif règne à la frontière sud après la levée du « Titre 42 », la possibilité d’une tempête ne peut être écartée dans un avenir pas si lointain.
(Photo Getty Images)
42 ! Quel chiffre approprié pour ce « titre » (whatever that is).
« 42 (ou quarante-deux) est la réponse à la question ultime de la vie, de l’univers et de tout. Cette réponse a été calculée pour la première fois par le supercalculateur Deep Thought après sept millions et demi d’années de réflexion. Cette réponse choquante a abouti à la construction d’un supercalculateur encore plus grand, nommé Terre, qui a été chargé de déterminer quelle était la question en premier lieu. »
Au moins, dans The Hitchhikers’ guide to the Galaxy, ils avaient une réponse. Les USA à propos de l’immigration, n’ont ni la question, ni la réponse. Juste une grosse chicane !!
Intéressant parallèle. 👌
Ce qui a terrifié les migrants, c’est lorsque Biden a dit qu’il allait séparer les enfants des parents. Et, il s’en est même vanté sur un réseau national.
Excusez-moi, je me suis cogné la tête ce matin et je n’ai pas repris toutes mes facultés.
Ce n’est pas Biden qui a dit ça mais je ne me souviens plus du nom de l’auteur. Il avait si peu de maquillage orange que son nom m’échappe et, c’est … tant mieux.
Oui, tout ne se passe pas comme prévu dans cette saga.
Toutefois, ne tirons pas de conclusions prématurées.
La crise est loin d’être résorbée et le « pansement » mis en place ne tiendra pas nécessairement le coup bien longtemps.
Il faut une stratégie comportant des solutions à long terme.
Or pour ça, il faut que les pays impliqués commencent à se parler et à s’entendre sur des solutions viables.
Ce n’est pas demain la veille que cela se produira.
Pendant ce temps, le cauchemar de ces immigrants se poursuit !!!
Ça prend deux semaines avant d’avoir les résultats finaux aux élections mais après 3 jours on a les chiffres officiels et la tendance du nombre d’immigrants interceptés.
Ce pays ne cessera jamais de me surprendre!
Trump demande un recomptage. Il assure qu’il y a plus d’immigrants pour Biden.
HS, mais enfin!
Un commentateur mentionnait dans le billet sur la citation turque qu’un troisième candidat à la présidentielle pourrait aider l’opposition. J’ai bien peur que non. Ce candidat, qui a obtenu 5% des votes (49,5% Erdogan — qu’il dit, urnes bourrées–, 44,9% Kiliçdaroglu), est encore plus à droite qu’Erdogan. On peut donc facilement supposer que ses votes iront au salopard.
D’ailleurs, les Turcs sont tellement cons (pas plus cons qu’ailleurs dans le monde, semble-t-l), que, même dans les régions dévastées par les tremblements de terre, les gens ont voté massivement pour le Trouduc Erdogan,sous prétexte qu’il a promis de tout reconstruire (en carton pâte) le plus rapidement possible. La connerie est définitivement installlée sur notre planète et elle progresse à vitesse grand V..
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En fait ….
la réalité ne ressemble pas du tout aux délires apocalyptiques républicains que nous
vomissent les médias shit à la Fox news.
Il faut dire que la migration diminue au printemps quand il fait plus chaud.
Ici, dans le sud-ouest de la Floride, on bat souvent de records de chaleur depuis 1 mois. J’imagine qu’il doit faire encore plus chaud au Mexique.
La moitié de l’Amérique centrale est rendu au États-Unis à cause de 1- Sécheresse et autres catastrophes naturelles 2- Violences en tous genres et corruption. TANT et aussi longtemps que le Nord ne les aidera pas à reconstruire LEUR pays, il n’y aura qu’une augmentation de ces réfugiés ! Personnellement c’est le mots « migrant » qui me pue au nez ! Comme si ces gens ne savaient pas ou ils veulent aller et qu’ils n’avaient aucun but … Ils sont parmi les 1er réfugiés climatiques en Amérique et à moins d’un changement drastique et presque qu’immédiat – ce qui ne risque pas d’arriver – nous n’avons pas fini de recevoir ces nouveaux réfugiés climatiques …
Bon, je suis encore au Mexique, je rentre demain. Cette semaine, petit trajet d’autobus entre 2 villes, dans le Chiapas (je ne parle pas vers une destination grandiose)… et bien, encore un barrage migratoire, et ils en ont trouvé un dans notre bus. Et ils m’ont même posé deux questions… parce que j’ai passé beaucoup de temps dans le pays récemment. Disons, que depuis quelques semaines ce genre de barrage me semble plus fréquent qu’avant. Il y en a peut-être moins qui se rendent à la frontière américaine… qui sait.