« Y a-t-il quelque chose qui ne va pas avec le gouverneur de Floride Ron DeSantis ? Quel genre d’homme politique déclare la guerre à Mickey Mouse et à Tinker Bell ? A-t-il un problème de contrôle des impulsions ? […] “Tout cela est tellement inutile, c’est un stunt politique !”, a écrit Trump dans un message mardi à propos du combat de DeSantis contre Disney. Donc, entre les deux, Trump serait le plus raisonnable ? C’est un comble. »
– Eugene Robinson, chroniqueur au Washington Post, s’étonnant de l’entêtement de Ron DeSantis à s’attaquer à Walt Disney World, premier employeur privé de son État, après avoir été déjoué dans sa tentative de punir l’entreprise pour son opposition à la loi surnommée « Don’t Say Gay ». Plus tôt cette semaine, le gouverneur a notamment menacé de nuire à Disney en construisant sur un terrain adjacent un parc d’attraction ou une prison.
(Photo Getty Images)
et dire que des observateurs le décrivaient comme « plus intelligent », plus « présidentiable » que trump et pourtant….
les 2 sont imbuvables.
Comment les gens de son état peuvent-ils être satisfaits et fiers de cette chose?
étrange la façon de voter de certains…
DeSantis a de la graine de dictateur. C’est un homme potentiellement dangereux et le comble, il fait passer Trump pour une personne raisonnable, ce qu’il n’est pas.
Quand Trump a été élu, je me suis dit que George W Bush était pas si pire que ça finalement.
Si DeSantis est élu, est-ce que je vais dire la même chose de Donald?!?!
Ça fait peur.
Graine de dictateur”. Meilleure description en deux mots !
Ou est-ce trois ? Il me semble que son idole à tite-moustache d’outremer a été plus rusé et sournois pour faire passer son message du moins dans ses débuts. Il a été plus catégorique quand il se savait majoritaire.
DeSantis n’a pas l’instinct de survie d’un leader. J’ai des doutes sur l’annonce de sa course à la présidence. On saura assez tôt s’il est aussi suicidaire…
Ils ont fait disparaitre les autochtones du continent qu’ils ont envahis et conquis, les bisons aussi, ils ont fait venir des esclaves d’Afrique et leurs en ont fait bavé un méchant coup et ça continu, ils se tirent entres eux incluant les enfants dans les écoles primaires avec des armes d’assaut, ils ont élit comme président un crosseur qui a essayer de renverser le gouvernement dument élu. Coudonc sont pas beaucoup mieux que les pays qu’ils combattent en les accusant d’être des dictatures. Et ce sont nos voisins immédiats. Ils m’inquiètent. Bonne journée 😉
tu as raison pierre tout un constat
@Pierre Belley,
Et sur beaucoup de sujets relatifs à ceux que vous énoncez, ils donnent la leçon morale (et quelques fois des sanctions, où de l’aide aux soulèvements) à d’autres pays qu’ils jugent « non démocratiques ».
Mais c’est un pays fascinant. Alors qu’une portion de ce pays m’inquiète, l’autre portion m’inspire (et nous pourrions faire une liste des « bons coups » de cette portion).
Si les État-Unis était un autre pays, les États-Unis les envahiraient pour implanter la démocratie comme ils l’ont fait souvent dans le passé.
Et les Républicains vont devoir choisir entre ces deux charmant candidats!!!??? Ayoye!
Ne manquerait plus que Tucker Carlson se lance dans la course à l’investiture du GOP pour couronner le tout!
o oui tucker dans la melee ce serais un bon show
HS: En parlant de dictatures, la CBC n’est plus « média financée par le gouvernement ». Un autre clown-girouette !! Poidsplume doit rager.
https://www.lapresse.ca/affaires/techno/2023-04-21/compte-twitter-de-cbc/la-mention-media-finance-par-le-gouvernement-supprimee.php
@gl00001, tout média suivra sa ligne éditoriale, sera « influencé » par celle-ci. Twitter devrait spécifié ce qu’il veut dire par « financé par l’état ». Si c’est influencé par ce financement de l’état, pour CBC, c’est faible comme lien. Le financement est essentiellement assuré par les règles peu importe le parti au pouvoir (même si rien n’est éternel). CBC a définitivement le pardon facile pour le PLC et la critique rude pour le PCC (on peut comprendre la frustration du PCC, mais pas la chasse ouverte de Poilièvre qui fait ici un clown de lui-même), mais sérieusement, ça a plus à voir avec la culture d’entreprise et ses dirigeants qu’avec le financement.
Fox n’est pas financé par l’État, et pourtant il est biaisé dans les nouvelles qu’ils rapportent. Il amène des faits et même quelques fois des hypothèses douteuses et les présentes comme des faits, mais à toutes les fois ils présentent ces faits et hypothèses douteuses dans une sauce éditoriale qui change le message et les propos de ceux-ci.
C’est un tag « À la botte de celui qui le finance » que Twitter devrait instaurer… et pourrait l’appliquer pour les médias chinois travaillant pour le parti Communiste chinois et aussi pour Fox News.
DeSantis doit rêver de voir Trump partager une cellule avec Mickey Mouse tout près de Disneyland.
L’expression « Tomber de Charybde en Scylla » est tout à fait indiquée pour illustrer le choix des républicains lors de leur convention à venir.
Voici un aperçu de la préparation de la jeunesse en Floride par Mr De Santis.
Cet article, qui m’a été indiqué par ma cousine Professeur en Floride, traduit l’immense désarroi des enseignants comme des élèves.
D’après ce que j’observe dans ma famille il ne faut pas négliger cette peur des licenciements et autres sanctions.
La peur musèle et permet a une minoritéde rester au pouvoir ….
» À quel point les réformes de l’enseignement supérieur en Floride sont-elles alarmantes ? Les élèves pèsent.
Par Christine Emba
Journaliste
19 avril 2023
Lors d’une récente visite à l’Université de Floride, un étudiant m’a posé une question qui semblait plus appropriée à un État autoritaire qu’à un campus universitaire américain.
« Juste pour être sûre, » dit-elle alors que je lui posais des questions sur l’ambiance qui prévaut, « est-ce que cette conversation que nous avons… est légale? »
Comme presque tous ceux à qui j’ai parlé sur le campus de Gainesville, cet étudiant de premier cycle ne voulait pas se heurter aux nouvelles «réformes» de l’enseignement supérieur inhibant la parole proposées par le gouverneur Ron DeSantis – un candidat à la présidence.
Comme on pouvait s’y attendre, le corps professoral était en colère contre la législation qui menaçait leur recherche, leur enseignement et leur emploi. Mais les étudiants aussi étaient mécontents. Lorsque j’ai demandé comment les nouvelles lois et celles proposées avaient affecté leur éducation, ils avaient beaucoup à dire..
La loi Stop WOKE de 2022 de Floride (Stop the Wrongs to our Kids and Employees) a fait de l’enseignement de tout ce qui pourrait engendrer « la culpabilité, l’angoisse ou d’autres formes de détresse psychologique » à propos des actions passées du sexe ou de la race de quelqu’un une infraction en vertu de l’état anti- loi sur les discriminations. Et HB 999 , actuellement en discussion au sein de la législature, s’il était adopté, supprimerait le financement des soi-disant initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion dans les écoles ; interdire les programmes d’études axés sur la race, le sexe ou la justice sociale (entre autres sujets); décourage les cours à « contenu exploratoire » ; et permettre aux professeurs titulaires d’être examinés sans motif par des administrateurs nommés par le gouverneur.
Ces changements se produisent dans un contexte de nouvelles restrictions sévères des programmes dans les écoles K-12 – DeSantis a interdit l’enseignement sur la sexualité et l’identité de genre , bloqué les études afro-américaines de l’AP et interdit certains manuels sous prétexte de protéger les élèves de ce qu’il a appelé « des idéologies pernicieuses ». .”
En parlant avec moi, certains étudiants ont réagi aux changements avec moquerie, d’autres avec peur ou tristesse. Mais tous avaient le sentiment que leur éducation était compromise et n’appréciaient pas que la législation restreigne leur choix d’études.
« L’éducation peut et doit nous exposer à diverses perspectives », a déclaré l’étudiante de première année Megan Meese. « L’ignorance permet la haine, la discrimination et la marginalisation. Et en limitant les discussions et la prise de conscience de l’identité, la législation en Floride va instiller l’ignorance chez nos étudiants, ce qui favorisera l’intolérance et l’inégalité dans notre avenir.
HB 999 et Stop WOKE ne s’appliquent pas aux conversations privées, mais ils ont un effet dissuasif distinct sur elles – à dessein.
Plusieurs professeurs avec qui j’ai parlé ont demandé à rester anonymes par crainte de représailles. La plupart ont demandé à correspondre par e-mail et téléphone privés. La paranoïa n’était pas injustifiée, car les professeurs impliqués dans les initiatives DEI ont vu leurs e-mails et leurs communications tirés en vertu de la «loi du soleil» largement rédigée en Floride.
Le flou du HB 999 ajoute à sa menace. Le projet de loi interdirait l’utilisation d’un « programme basé sur ou … une méthodologie associée à la théorie critique » dans les cours de base de l’enseignement général – même si, comme l’a dit un professeur, « c’est ce que font les universitaires – nous critiquons, nous avons des débats , nous discutons. » Même les professeurs chevronnés limitent désormais leurs conversations avec les étudiants à l’intérieur et à l’extérieur de la salle de classe.
Une telle peur conduit à l’autocensure et à une prudence accrue – bien avant que les lois n’entrent en vigueur. Le même professeur a noté avec un soupir : « C’est ainsi que fonctionne l’autoritarisme.
Stop WOKE et HB 999 entravent également le recrutement des professeurs et incitent les professeurs à rechercher des stratégies de survie – changer de département ou même chercher des emplois dans d’autres écoles .
Les étudiants craignent que leurs expériences de formation à l’Université de Floride – rencontrer de nouvelles idées, explorer leur propre identité, développer des intérêts académiques – ne soient pas possibles pour ceux qui viennent après eux.
« La loi Stop WOKE limite vraiment notre capacité à apprendre à sympathiser avec les autres, car elle limite la diversité des perspectives », a expliqué l’étudiante Emmaline Moye. «Je viens d’une très petite ville conservatrice à prédominance blanche, et être ici m’a complètement changé. Je pense que ça a fait de moi une meilleure personne. Être exposé à des gens auxquels je n’ai jamais été exposé auparavant, des gens de races, d’ethnies, de genres et de sexualités différents et, en tant qu’étudiant queer, entendre parler de ces choses me donne l’impression d’être entendu et vu. Et ça a été ce regain de confiance que, je veux dire, je ne pouvais pas demander mieux.
Sa voix se brisa alors qu’elle continuait. « Mais j’ai tellement peur pour les gens comme moi… ils n’auront pas ce sentiment de libération, d’être qui vous êtes et de savoir que vous n’êtes pas seul. »
Le magazine Inside Higher Ed a rapporté qu’en réponse aux politiques de DeSantis, 1 étudiant sur 8 diplômé du secondaire en Floride ne prévoit pas de fréquenter un collège public de l’État, et 78% de ceux qui prévoient toujours de s’inquiéter que les nouvelles politiques auront un impact négatif sur leur éducation.
Dans le même temps, les étudiants actuels qui ont été attirés par le classement des cinq premiers de l’Université de Floride craignent que leurs diplômes ne soient plus pris au sérieux en dehors de l’État. « Quand je parle aux gens des ressources humaines dans ces entreprises en dehors de la Floride où les étudiants doivent trouver un emploi », a déclaré Paul Ortiz, professeur d’histoire qui dirige le syndicat des professeurs, « il y aura du silence et un peu de rire. ‘Ah, Floride. ‘ ”
« La perception que nous abrutissons les choses parce que nous avons peur de cet autoritarisme croissant… est-ce que cela va être préjudiciable à nos étudiants ? Oui, ça va être très préjudiciable. Quelques étudiants, pressés, ont offert des défenses tièdes de la politique de DeSantis. Peut-être que les étudiants conservateurs s’étaient parfois sentis sur la défensive. Peut-être que certains professeurs n’avaient pas toujours semblé objectifs lorsqu’ils discutaient de sujets sensibles. Pourtant, leurs pairs ont fourni des preuves plus solides que les règles nouvelles et proposées avaient aggravé l’environnement du campus, contrairement aux affirmations de DeSantis selon lesquelles elles augmenteraient la liberté individuelle.
Un étudiant a décrit avoir été harcelé en dehors d’un cours sur les études féministes, un sujet potentiellement sur le billot si HB 999 réussit. Un groupe d’étudiants masculins a exigé le nom du professeur et les numéros de cours, ce qui a conduit le professeur à changer de lieu de cours. « La loi Stop WOKE », a déclaré l’étudiant, autorise le recours à l’intimidation pour « dissuader les gens de parler de sujets importants ».
Lorsqu’on leur a demandé pourquoi DeSantis semblait concentré au laser sur la théorie critique de la race, l’intersectionnalité et d’autres idées dites éveillées, les professeurs et les étudiants ont convenu: il s’agit d’un projet politique, pas académique, et il a émergé avec les ambitions présidentielles du gouverneur. Un étudiant l’a dit succinctement : « Notre éducation est utilisée contre nous à des fins politiques. » La guerre culturelle, soulignent-ils, est une distraction des autres crises de la Floride – des assureurs qui se retirent de ses marchés en raison des effets croissants du changement climatique (DeSantis a tourné en dérision les discussions sur le réchauffement climatique comme un simple prétexte pour « des trucs de gauche » ) à son système éducatif peu performant .
Les disciplines que DeSantis veut le plus fermer sont celles qui enseignent aux étudiants à « évaluer de manière critique ce qui se passe dans la société », a déclaré Ortiz.
Théorie critique de la race, conscience de l’histoire – « ces choses changent votre vision du monde », a déclaré Asia Barlow, diplômée senior. « Le monde n’est pas aussi noir et blanc ou clair qu’ils aimeraient que vous le croyiez. »
Plus d’un étudiant a mentionné le changement continu de la Floride pour devenir un État majoritairement minoritaire. Déjà, plus d’un Floridien sur cinq est né à l’étranger, et près de la moitié de la population est noire, latino, américaine d’origine asiatique ou métisse. J’ai entendu maintes et maintes fois que les tentatives de DeSantis pour contrôler l’éducation sont un pari pour contrôler une majorité émergente.
« Ils essaient de nous enlever les outils de notre libération. » Barlow a continué. « Mais ils ne gagneront pas. »
Les professeurs n’endoctrinent pas leurs étudiants avec une « idéologie éveillée ». Le gouverneur les radicalise tout seul. »
« est-ce que cette conversation que nous avons… est légale? »
Cette seule phrase devrait faire frémir toute personne qui croit en la démocratie. À l’époque actuelle on s’attend plus à l’entendre sortir de la bouche d’un étudiant moscovite. Putin fait des émules.
@Charlot 👍👍oui tout à fait ! Ça fout la trouille … de part de nos alliés !!
1984…
Vous m’avez devancé.
P’tit raffinement. J’adore les diagrammes de Venn, j’avais gardé celui ci dans mes signets.
https://twitter.com/evansmithhist/status/1419222628976398337?s=61&t=bX81tx9wzDUOwDq4oz6k4w
@NStrider — 10:14
Très à propos ! 👌
Très triste !
Encore une fois, merci Mona. Une très belle habitude chez vous de nous amener des textes aussi pertinents qu’informatifs.
Ce qui me frappe dans celui-ci est la vitesse avec laquelle les lois de De Santis font leur oeuvre. Ma résidence est à environ 60 km de la frontière canado-américaine et à quelque 2100 km de Jacksonville (Floride). La proximité de la frontière fait que je suis informé et connais un peu la mentalité des États-Uniens. Mais la distance avec la Floride fait que je ne peux suivre l’évolution de cette société aussi bien que je le souhaiterais. Cette distance donne l’impression que le lois récentes de ce gouverneur prendront du temps à s’enraciner. Nous utilisons souvent l’exemple de l’Allemagne des années 20-30 comme étalon (et votre texte démontre que nous n’avons pas tort), nous imaginons que les lois autoritaires ne sont effectives qu’après une longue période de gestation dans la société. Nous pourrions aussi nous inspirer du Stalinisme ou de Mao. Même sans compter sur l’impact des technologies de l’information, la réalité est toute autre. Et votre texte montre que la peur a déjà installé ses pantoufles sous son lit en Floride en un temps record.
On se dit trop souvent que ces lois sont tellement rétrogrades qu’elles sont inapplicables dans une société moderne du troisième millénaire. Erreur, grave erreur. Nous retenons les drames humains et sociétaux de l’Histoire de l’Humanité, mais nous lisons tellement mal que nous laissons le temps aux nouveaux drames d’afficher salle comble.
@Merci Promap.
Nous sommes face à la réalité américaine et aux risques qu’elle représente pour vous comme pour nous .
Au risque de me répéter, on voit la naissance de Gilead en direct…
Merci pour cet article.
J’aimerais bien avoir un lien pour l’original …
@Bob Inette tout à fait d’accord … mais je n’arrive pas à recopier le lien de cette article (opinion) du Washington Post du 19 avril 2023.
Alors, je vous l’envoie en copier-coller !
Si vous êtes abonné au Washington Post vous devriez y avoir accès directement.
Cordialement. Mona
» Opinion
How alarming are Florida’s higher-ed reforms? Students weigh in. (Washington Post, April 19, 2023)
By Christine Emba
Columnist|
April 19, 2023 at 2:24 p.m. EDT
A chill has fallen over the Sunshine State.
On a recent visit to the University of Florida, a student asked me a question that seemed more appropriate to an authoritarian state than an American college campus.
“Just to make sure,” she said as I asked about the prevailing mood, “is this conversation we’re having … legal?”
Like nearly everyone I spoke to on the Gainesville campus, this undergraduate wanted not to run afoul of new speech-inhibiting, higher-education “reforms” put forward by Gov. Ron DeSantis — a presidential hopeful.
The faculty there were predictably up in arms at legislation that threatened their research, teaching and employment. But students were upset, too. When I asked how the new laws and proposed ones had affected their education, they had a lot to say.
Florida’s 2022 Stop WOKE Act (Stop the Wrongs to our Kids and Employees) made the teaching of anything that might engender “guilt, anguish, or other forms of psychological distress” about the past actions of someone’s sex or race an offense under state anti-discrimination law. And H.B. 999, now under discussion in the legislature, would, if passed, defund so-called diversity, equity and inclusion initiatives in schools; prohibit degree programs focused on race, gender or social justice (among other subjects); discourages courses with “exploratory content”; and allow for tenured faculty to be reviewed without cause by governor-appointed trustees.
These changes occur against a backdrop of sharp new curriculum restrictions in K-12 schools — DeSantis has prohibited instruction on sexuality and gender identity, blocked AP African American studies and banned certain textbooks under the guise of protecting students from what he has called “pernicious ideologies.”
When talking with me, some students responded to the changes with mockery, others with fear or sadness. But all felt that their education was being compromised and resented that the legislation would limit their choice of study.
“Education can and should expose us to diverse perspectives,” first-year student Megan Meese said. “Ignorance permits hate, discrimination and marginalization. And by limiting discussions and awareness of identity, the legislation in Florida is going to instill ignorance in our students, which will promote intolerance and inequity in our future.”
H.B. 999 and Stop WOKE don’t apply to private conversations, yet they are having a distinct chilling effect on them — purposefully so.
Several professors I spoke with asked to remain unnamed for fear of retaliation. Most asked to correspond via private email and phone. Paranoia was not unjustified, as professors involved in DEI initiatives have seen their emails and communications pulled under Florida’s broadly written “sunshine law.”
H.B. 999’s vagueness adds to its threat. The bill would prohibit the use of “curriculum that is based on or … methodology associated with Critical Theory” in general education core courses — even though, as one professor put it, “this is what academics do — we critique, we have debates, we discuss.” Even seasoned faculty now limit their conversations with students both in and out of the classroom.
Such fear leads to self-censorship and heightened caution — long before the laws take effect. The same professor noted with a sigh, “That’s how authoritarianism works.”
Stop WOKE and H.B. 999 are also hampering faculty recruitment and spurring professors to seek out survival strategies — switching departments or even looking for jobs at other schools.
Students worry that their formative experiences at the University of Florida — encountering new ideas, exploring their own identities, developing academic interests — will not be possible for those who come after them.
“The Stop WOKE act really limits our ability to learn to empathize with others, because it limits diversity of perspective,” student Emmaline Moye explained. “I came from a really small, conservative, predominantly White town, and being here has completely changed me. I think it’s made me a better person. Being exposed to people who I’ve never been exposed to before, people of different races and ethnicities and genders and sexualities and, as a queer student, hearing those things talked about makes me feel heard and seen. And that’s been this boost of confidence that, I mean, I couldn’t ask for better.”
Her voice broke as she continued. “But I’m so scared for people like me … they won’t get that feeling of liberation, of getting to be who you are and know you’re not alone.”
The magazine Inside Higher Ed reported that, in response to DeSantis’s policies, 1 in 8 graduating Florida high school students is not planning to attend a public college in the state, and 78 percent of those who still plan to worry that the new policies will have a negative impact on their education.
At the same time, current students who were attracted to the University of Florida’s top-five ranking worry that their degrees will no longer be taken seriously outside the state. “When I talk to HR folks in these companies outside of Florida where students have to get jobs,” said Paul Ortiz, a history professor who heads the faculty union, “there’ll be silence and a little bit of laughter. ‘Oh, Florida.’ ”
“The perception that we’re dumbing things down because we’re afraid of this rising authoritarianism … is that going to be detrimental to our students? Yes, it’s going to be very detrimental.” A few students, when pressed, offered tepid defenses of DeSantis’s policies. Maybe conservative students had sometimes felt put on the defensive. Perhaps some professors hadn’t always seemed objective when discussing sensitive topics. Yet their peers offered stronger evidence that new and proposed rules had worsened the campus environment, contra DeSantis’s claims that they would increase individual freedom.
One student described being harassed outside a course on women’s studies, a subject potentially on the chopping block if H.B. 999 passes. A group of male students demanded the professor’s name and course numbers, leading the professor to shift the class location. “The Stop WOKE Act,” the student said, is giving permission to use intimidation to “scare people out of talking about important topics.”
When asked why DeSantis seemed laser-focused on critical race theory, intersectionality and other so-called woke ideas, both faculty and students agreed: This is a political project, not an academic one, and it emerged along with the governor’s presidential ambitions. One student put it succinctly: “Our education is being used against us for political gain.” Culture-warring, they point out, is a distraction from Florida’s other crises — from insurers pulling out of its markets due to the increasing effects of climate change (DeSantis has derided discussions of global warming as merely a pretext for “left-wing stuff”) to its underperforming educational system.
The disciplines that DeSantis most wants to shut down are those that teach students to “critically assess what’s happening in society,” Ortiz said.
Critical race theory, consciousness of history — “these things change your worldview,” graduating senior Asia Barlow said. “The world is not as black and white or clear as they’d like you to believe.”
More than one student mentioned Florida’s ongoing shift to becoming a majority-minority state. Already, more than 1 in 5 Floridians are foreign-born, and nearly half of the population is Black, Latino, Asian American or of mixed race. I heard again and again that DeSantis’s attempts to control education are a gambit to control an emerging majority.
“They are trying to take away the tools of our liberation.” Barlow continued. “But they won’t win.”
Professors aren’t indoctrinating their students with “woke ideology.” The governor is radicalizing them all by himself. »
DeSantis aucun sens politique ,même pas capable de faire semblant de jouer le jeu! Tu ne penses pas comme moi? Tout de suite l’ idée de vengeance!
Incapable d’ accepter les contradictions. Faire passer le gros fêlé comme raisonnable faut le faire!
Aucun talent pour la présidence!
@Loufaf
« Tout de suite l’idée de vengeance! Incapable d’accepter les contradictions. »
C’est aussi une très bonne description de l’amanchure, n’est-ce pas?
Et le comité de Gym Jordan ! Et MTG.
Il y a comme un pattern !!
Présentement le donald n’est pas dans une position de pouvoir, aucune décision a prendre.
C’est plus facile de ce faire passer plus raisonnable a commenter les actions des autres.
Le donald a un talent pour trouver le consensus sociale et taper sur ces opposants.
C’est comme ca qu’il est devenu président.
Desantis est plus intelligent que le donald, mais question d’intelligence émotionnel il est une catastrophe.
Tant que trump est dans les parrage, desantis n’as aucune chance… et meme la!
Desantis le dit ouvertement, il veut transformer les US en »sa Floride » – versus le donald qui veut juste se remplir les poches
Trump ne trouve ridicule le combat de DS contre Disney que parce que DS y a pensé avant lui. DT pourrait bien concevoir de s’en prendre à Disney en Californie parce qu’il aimerait bien faire du tort à cet état démocrate.
DeSantis est tout simplement en train de couler sa campagne avant même qu’elle ne commence.
Le beau vernis dans lequel il s’était enrobé depuis un certain temps est en train de s’effriter à vue d’oeil.
Il démontre un entêtement, un manque de jugement et de discernemnt qui jette de sérieux doutes sur ses capacités d’être le prochain « Commandant-En-Chef.
En termes clairs: Il est « unfit for the job »
Il aura réussi à faire passer LA CHOSE pour un « modéré, ce qui est tout simplement ahurissant lorsqu’on y pense.
Son obsession pour l’autoritarisme et ses puériles combats contre Mickey Mouse ou tout ce qui ne propage pas son idéologie toxique indiquent qu’il ne sait pas où mettre ses priorités.
Son idée de transformer ce pays en un « Florida 2.0 » est totalement ridicule à sa face même.
Pas étonnant qu’il traîne loin derrière TFG et que ses chances s’amenuisent à chaque jour.
Après son éventuel défaite à l’investiture républicaine, les couteaux vont voler bas. On risque d’apprendre des choses pas très jolies sur ce « Don Quichotte »
Pendant que DeSantis délire avec sa panique anti-tout….
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2023-04-21/les-tueries-s-accumulent-a-un-rythme-record-aux-etats-unis.php
Pourtant, les tueries de masse se produisent à une fréquence stupéfiante cette année : une fois tous les 6,53 jours en moyenne, selon une analyse des données de The AP/USA Today. Seule l’année 2009 avait été marquée par autant de tragédies sur la même période.
Le carnage a jusqu’à présent coûté la vie à 88 personnes lors de 17 tueries en 111 jours. Chaque fois, les tueurs ont utilisé des armes à feu.
En 2009, 32 tueries de masse et 172 morts.
Les USA vont y arriver et s’inventer un créneau où ils sont les meilleurs, et de loin, en 2023, ils battront leur propre record!
Mais Jordan cherche un laptop… deSantis censure tout… trump veut du fric… Taylor-Greene et les autres zygotos cherchent des wokes, des socialistes… les républicains crient au vol d’élection, tentent de paralyser le pays en négociant la hausse du plafond de la dette….
pourtant, y’a ce dossier là… les tueries… une tuerie c’est au moins 4 morts sans le tireur… on n’imagine même pas la quantité de « fausses tueries » de 3 personnes ou moins qui existent, elles aussi, mais sans intérêt….
Et ça ne compte pas s’il y a juste des blessés. Les blessés sont juste des losers !
Parti Républicain = réservoir sans fond de débiles.
Ciao
Un autre HS, mais celui-là est stupéfiant…
https://www.lapresse.ca/actualites/2023-04-21/protection-contre-la-drogue-du-viol/danser-son-verre-protege.php
en 2023!!! ça ne fait aucun bon sens que les femmes, au Québec, en 2023, doivent protéger leur verre, se méfier de tous !!!
Y’a un sérieux problème avec les hommes !!
Va falloir y voir…
C’est quoi cette manie de vouloir absolument droguer les femmes dans les bars pour les abuser par la suite?
ça soir d’où cette culture du viol au Québec??
Ce n’est pas marginal quand il faut développer des moyens de protection, encore une fois, pour protéger les femmes….
ouf qu’on a encore du chemin à faire…
y’a vraiment pas de quoi être fier d’être un homme ….
C’est une infime minorité. C’est pas cool votre façon de généraliser à grande échelle. Je dirais même que c’est très insultant !!
Peut importe l’endroit ou l’année, ça type de comportement n’a jamais eu sa place. Vous parlez comme si ça aurait été considéré plus normal en 20xx, ou n’importe quelle année, … ce qui n’était pas le cas selon moi. Malheureusement, des ‘caves’… et je suis poli, il va toujours y en avoir.
‘y’a vraiment pas de quoi être fier d’être un homme ….’… Wow! Vous les placez tous dans le même panier.
La lune de miel de DeSantis commencerait-elle à tirer à sa fin en Floride? Plusieurs républicains sont frustrés de passer beaucoup de projets de loi dont plusieurs s’attaquent aux entreprises privées. Le GOP n’est pas le parti de la cancel culture selon eux.
De plus, Rubio se plaint qu’il manque d’essence dans le sud de la Floride suite aux inondations de la semaine dernière dans la région de Fort Lauderdale et qu’ils ne font rien pour régler le problème. AOC lui a rappelé qu’il faisait partie du gouvernement et par le fait même du ils dont il fait référence. Elle lui suggère d’appeler son gouverneur qui est en tournée en Caroline du Sud.
DeSantis est supposé quitter pour la Corée du Sud dans les prochains jours. Il est souvent absent pour préparer sa campagne et pour faire la promotion de son livre. Il revient en Floride en coup de vent pour signer les lois adoptées par le sénat de la Floride.
* https://www.politico.com/news/2023/04/20/florida-republicans-desantis-campaign-00092994
*https://www.rawstory.com/marco-rubio-2659886710/
C’est donc un gouvernul !!
L’intelligence c’est comme un parachute, ça fonctionne juste quand s’est ouvert. Trump De Santis semblent n’avoir aucun parachute, ils espèrent là même chose de leurs base militante.
De Santis n’a pas de parachute, il fait du vol plané avec les wokes en espérant atterrir quelque part, mais il finira dans le Golfe du Mexique dans l’indifférence totale.
Depuis Ford, a chaque nouveau president repeblicain je trouve que son predecesseurs etait finalement pas si pire.
L’amour pour 🤡 … pourquoi … comment ❗️❓
Bon nombre des idées de 🤡, dont certaines ne correspondent pas à l’orthodoxie républicaine, plaisent beaucoup à beaucoup de monde. Le fait qu’il flirte avec l’isolationnisme sur la scène internationale et qu’il a fait du protectionnisme une priorité n’est pas étranger à ses succès.
Il a également séduit bon nombre de républicains en dénigrant de façon très habile les institutions démocratiques de son pays, à un moment où la confiance à leur égard s’était effondrée.
Notons aussi qu’une étude en 2021, a démontré que la « rhétorique incendiaire » qu’il utilise contre des groupes minoritaires associés aux démocrates a galvanisé les Américains qui manifestaient de l’animosité à l’égard de ces groupes (comme les Afro-Américains et les musulmans).
Il y a beaucoup d’insécurité identitaire et économique dans ce pays, notamment au sein de la communauté blanche. Il y a cette idée que des phénomènes qu’on ne voyait pas avant menacent de transformer le pays.
https://www.lapresse.ca/contexte/2023-04-16/l-edito-vous-repond/l-amour-pour-trump-existe-encore.php
Construire une prison en face d’un parc d’attraction pour enfants? Politiquement, j’ai vu des idées beaucoup plus payantes!
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d’un coté un fou qui s’en prend à Mickey Mouse, aux LGBTQ etc mais qui
n’est même pas foutu de manger avec une fourchette.
De l’autre un crétin qui veux s’injecter du détergent pour combattre la covid
lancer un ojive nucléaire pour stopper un ouragan et tenter un coup d’état avec
ses partisans les plus brainwashés.
Ces républicains sont rien de moins que les talibans d’Amérique.