Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

« J’ai l’intention de me présenter, Al, mais nous ne sommes pas encore prêts à l’annoncer. » Joe Biden a continué à jouer les cachottiers ce lundi matin, refusant de confirmer la date du lancement officiel de sa campagne de réélection lors d’une entrevue accordée à l’animateur de NBC Al Roker en marge de la traditionnelle chasse aux œufs organisée à la Maison-Blanche pour Pâques. « Je prévois d’être là pour au moins trois ou quatre autres chasses aux œufs », a-t-il ajouté. « Peut-être cinq, six — qu’est-ce que j’en sais. »

P

Quand donc le 46e président pourrait-il officialiser sa candidature ? La semaine dernière, le site Axios affirmait qu’il pourrait attendre qu’au mois de juillet, et peut-être même jusqu’à l’automne, avant de le faire. On se souvient que son ancien chef de cabinet Ron Klain avait prédit en décembre dernier qu’il annoncerait ses couleurs au tout début de l’année. Pourquoi a-t-il changé d’idée ?

Voici l’explication, selon les sources d’Axios : « M. Biden et ses proches ne voient pas d’inconvénients à ce que le président prenne son temps : il n’a pas de défi important à relever dans le cadre des primaires et peut donc, pendant un certain temps, rester au-dessus de la mêlée de la campagne et se concentrer sur le gouvernement.

« Les conseillers de Joe Biden estiment également que l’attente a un avantage potentiel : elle lui permet de mettre en contraste son leadership depuis le Bureau ovale avec le chaos qui règne au sein du Parti républicain et le drame qui entoure l’inculpation de l’ancien président Trump. »

(Photo NBC News)

39 réflexions sur “Pourquoi Biden n’est pas pressé d’officialiser sa candidature

  1. Gilles Morissette dit :

    Si c’est vrament sa stratégie, on peut dire que c’est la bonne.

    Laisser les Républicains s’entre-déchirer, laisser la Justice abattre le plus de cartes possibles contre LA CHOSE, laisser ce dernier se mettre la corde au cou afin qu’il s’enfonce encore un peu plus dans la « merde », pendant qui lui vogue au-dessus de tout ça.

    Pas bête.

    Cependant, je n’ai pas changé d’avis sur sa candidature. Il doit laisser sa place à quelqu’un d’autre ce qui permettra de lancer une course à l’investiture démocrate qui pourait être très intéressante.

    Ce pays a foutument besoin de sang neuf, d’idées nouvelles.

    1. lairdutemps31 dit :

      Du sang nouveau avec qui ?

      1. Madalton dit :

        Newsome, Whitmer ou Klobuchar mais pas Harris.

    2. steelgun dit :

      Oui Gilles, mais qui ???

      1. Loufaf dit :

        Suggestion d’ éventuels candidats démocrates: Gavin Newsom, Adam Schiff, un des deux frères Castro Julian ou Joaquin.
        Avouez qu’ il serait assez ironique qu’ un Castro devienne président des États- Unis….
        Si Biden finit par officialiser sa candidature.

  2. treblig dit :

    Pour une fois que ce sont les républicains et non les démocrates qui alimentent le chaos l’année avant les présidentielles, faut en profiter.

    Il y a 53% de la population qui estiment que Trump a agit illégalement dans l’affaire Stormy contre 20% qui pensent qu’il n’a rien fait d’illégal. Tout juste avant que les inculpations pour la Géorgie ou les documents secrets cachés par Trump qui vont débouler prochainement.

    Et je suis un partisan de Trump aux élections. Ça préfigure une défaite historique

    1. gl000001 dit :

      Je suis partisan pour que le parti républicain se saborde plus vite qu’ils ne le font en ce moment. 😉

    2. Madalton dit :

      C’est pour ça qu’il a encore pété les plombs ce matin parce que Barr a dit qu’il serait inculpé pour ne pas avoir remis les documents confidentiels. Il va finir par péter au frette.

      https://www.rawstory.com/trump-investigations-2659761758/?utm_source=123456&utm_medium=email&utm_campaign=13848

      1. gigido66 dit :

        La colère n’est pas bonne pour le coeur, l’organe, j’entends…

    3. Ziggy9361 dit :

      voulez vous dire un mega LOOOOSER, tremendous.

  3. Biden a bien raison…. pourquoi se presser de se faire attaquer par des tirs groupés… beaucoup plus hilarant de voir les républicains se tirer entre eux…. surtout tant que l’odeur trumpienne trainera dans l’actualité…

    DeSantis aussi ne se précipite pas à officialiser son désir d’être candidat….

    Aussi bien laisser trump tout salir, compliquer la vie du parti républicain, faire honte aux citoyens, encourager les plus timbrés à y aller de gestes douteux, ridicules invraisemblables..

    plus le temps passe et plus les républicains paniqueront et voudront se faire voir comme étant plus extrémiste que les autres…
    il reste encore 18 mois… il va s’en passer des choses en 18 mois dans la bulle trumpienne… laissons-lui tout l’espace nécessaire….

  4. Loufaf dit :

    Une autre raison pour Biden de ne pas officialiser sa candidature: une fois annoncé, il faut se lancer en campagne électorale ce qui demande beaucoup d’ énergie et vu son âge, il ménage ses forces.
    Comme Gilles Morisette, je continue à penser que Biden devrait laisser sa place à des plus jeunes ou du moins changer de colistière, vu son faible taux de popularité. Ce choix devient primordial en cas de problèmes de santé ou de mort du président.

  5. Capitaine B dit :

    45 a beau se plaindre que Biden se sert du DOJ pour nuire à son adversaire politique, mais tant que Biden ne confirme pas sa candidature, les seuls adversaires de trump se sont les autres candidats aux primaires républicaines.

  6. Pierre s. dit :

    —————————

    laissez les rats républicains s’entre déchirer.
    Et le plus gros des rats s’embourber dans les méandres de la justice.
    C’est électoralement la seule et unique chose à faire pour la prochaine année.

  7. Mona dit :

    Dérive suicidaire du GOP. En effet Joe Biden n’est pas pressé !
    Je ne rajoute rien à cet excellent article de Piotr Smolar correspondant du Monde à Washington.

     » Menée par les partisans de Donald Trump, la stratégie de guerre culturelle, en particulier sur le port d’arme, le droit à l’avortement ou les personnes LGBT, coupe le parti d’une majorité de femmes et de jeunes.

    Le Parti républicain aime perdre. Ou alors, il développe des tendances masochistes, un syndrome de Stockholm vis-à-vis de Donald Trump, l’homme qui modifie son visage et le tient en otage depuis sept ans. On exagère ? A peine, au vu des derniers mois de la vie politique américaine, riches en enseignements pour l’élection présidentielle de 2024. Ils dessinent un Grand Old Party (GOP) en pleine dérive, incapable de tirer les leçons des scrutins récents, sur le plan de son incarnation et de son programme. Même la condamnation de la violence politique est devenue une barre trop élevée à franchir.

    Aux Etats-Unis, on n’a jamais vu un président sortant, défait lors de sa tentative de réélection, parvenir à se maintenir en haut de l’affiche. Donald Trump a réussi cette performance depuis novembre 2020. Son destin demeure incertain, même s’il se positionne en favori des primaires. Son inculpation le 4 avril par le procureur de Manhattan, Alvin Bragg – peut-être la première d’une série –, a provoqué une sorte de rappel des troupes au son du clairon, tandis que le panier de la collecte passait dans les rangs. Mais cette consolidation durera-t-elle ?

    Donald Trump veut profiter de ce moment d’exposition médiatique, même négative, pour asseoir sa domination sur le parti. Fort de sondages très favorables, il essaie de raccourcir la piste de décollage que pourrait emprunter le gouverneur de Floride, Ron DeSantis. Celui-ci a décidé de patienter jusqu’à mai avant d’annoncer sa candidature, tout en épousant les positions de Donald Trump. Pour l’heure, sa stratégie est un échec. L’idée d’une alternative attractive à droite s’est effritée en trois mois. De quoi est fait DeSantis ? Acier présidentiel ou bulle saisonnière ?

    Radotages sur les fraudes imaginaires
    Si souvent, les républicains traditionnels ont été incapables de porter des coups décisifs à Donald Trump, au pic de sa vulnérabilité. Cette impuissance avait été déjà notée dans la foulée de l’assaut du 6 janvier 2021 et de la seconde procédure de destitution (impeachment) – encore infructueuse – contre lui. On l’avait ensuite constatée au moment des midterms, en novembre 2022. Donald Trump avait adoubé des brassées de candidats MAGA (Make America Great Again, son slogan) peu crédibles et extrémistes. Il avait aussi tenu des meetings où ses radotages sur les fraudes imaginaires lors de la présidentielle de 2020 ne soulevaient guère l’enthousiasme.

    Le résultat de ce scrutin de mi-mandat fut décevant pour le GOP, malgré une courte majorité républicaine à la Chambre des représentants. Beaucoup alors ont réclamé un bilan critique de ce rabougrissement identitaire : non pas au nom des valeurs conservatrices classiques, mais d’une fatigue de la défaite. C’est là que réside l’autre faiblesse majeure du Parti républicain. Il ne sait plus qui il est, seulement qui il hait. Il dessine une Amérique prétendument ravagée par l’administration Biden, mais ne propose rien de sérieux pour la remettre sur pied, en dehors de slogans éculés sur le bouclage de la frontière mexicaine, la lutte contre la criminalité ou les déficits.

    Surtout, le GOP s’impose un handicap insurmontable dans une élection nationale en se mettant à dos deux groupes essentiels, dans leur majorité : les jeunes et les femmes. Trop accaparé par les affres judiciaires de Donald Trump et les primaires, le parti laisse sa tendance MAGA imposer les paramètres d’une guerre culturelle. Celle-ci se manifeste, dans certains Etats comme la Floride ou le Texas, par une campagne de stigmatisation contre des livres lus à l’école, des programmes d’études ou de sensibilisation, voire certains segments de population.

    Obsession pour les personnes trans
    De nombreux élus républicains sont obsédés par les jeunes trans, minorité qu’ils déshumanisent. En revanche, ils ne disent mot du rapport effrayant publié par le procureur général du Maryland, détaillant les abus sexuels commis pendant des décennies par des prêtres de l’archidiocèse de Baltimore sur plus de 600 enfants. De même, la réaction du Parti républicain aux tueries de masse – comme celle, récente, dans une école de Nashville (Tennessee) – ne correspond pas aux souhaits d’une large majorité d’Américains. Ceux-ci réclament une interdiction des armes de guerre, dont plus de 16 millions sont en circulation.

    Les élus du GOP, eux, proposent d’armer les enseignants et de renforcer le secteur de la santé mentale. Il est pourtant possible de défendre le deuxième amendement de la Constitution, qui garantit le droit de s’armer, et de déplorer l’accès aisé à des fusils d’assaut. Au lieu de cela, les élus républicains du Tennessee ont franchi un cran dans l’intolérance en expulsant de la Chambre locale, le 6 avril, deux collègues démocrates qui s’étaient joints aux jeunes manifestants réclamant un renforcement de la législation.

    Mais le sujet déterminant est l’avortement. Depuis la suppression par la Cour suprême de ce droit constitutionnel, en juin 2022, la question est renvoyée à chaque Etat. Elle est devenue le plus puissant outil de mobilisation des démocrates et des indépendants, scrutin après scrutin. On l’a vu lors d’un référendum au Kansas en août, lors des midterms en novembre 2022, et à nouveau dans le Wisconsin, le 4 avril, où une juge libérale a été élue à la Cour suprême de l’Etat. Une victoire majeure pour les défenseurs des droits individuels. »

    1. Haïku dit :

      @Mona
      Très intéressante analyse !
      Merci. 👌

    2. Roger Allard dit :

      Merci Mona,

      Le Monde offre souvent une perspective bien synthétisée à celle que nous voyons, le nez collé à la fenêtre des mass media étatsuniens.

  8. capt michel dit :

    il serais temps qu il laisse sa place a un plus jeune c est quoi l idee du pouvoir quand on a 80

  9. treblig dit :

    Si les prédictions économiques se réalisent, il y aura un faible ralentissement de l’économie l’an prochain sans que le taux de chômage n’explose. Si c’est le cas, Biden sera en bonne position pour une réélection. Les américains sont très sensibles aux ratées de l’économie.

    Ce qui devrait nuire grandement aux républicains forcé de se rabattre sur le laptop de Hunter pour convaincre l’électorat. Même les e-mails de Hilary ne seront plus à date.

  10. Jean Saisrien dit :

    J’espère qu’il va annoncer bientôt qu’il ne se présentera pas.

  11. _renaud dit :

    Parlant des déboires de Trump, Jon Stewart a fait un épisode sur son indictment dans son show sur Apple.
    il frappe très fort et dans le mille. Comme dans ses bonnes années.

  12. HS
    Justin Jones était mort, il est ressuscité.

    Dans son nom on retrouve les lettres suivantes (je ne suis pas croyant, mais je crois qu’il endosserait ce message) :

    Join Jesus

    il manque deux lettres, celles qui forment l’abréviation de son état.

    1. J’ajoute un commentaire ironique d’un commentateur que j’ai entendu sur le position des Républicains : « Vous croyez que nous sommes odieux sur la question des armes, voyez ce qu’on fait sur la question raciale ! »

      Quand ils ont compris que ça leur faisait mal tout de suite, les Républicains n’ont pas fait mea culpa, ils ont fait « on va suivre des règles ». D’autres règles, qu’on avait oubliées.

  13. Caisse dit :

    Excellente stratégie, il à raison de laisser le partie républicain, s’autodétruire pourquoi lui donner une opposition. Le moment venue, peut-être qu’il n’y aura plus de Trump.

  14. marie4poches4 dit :

    HS

    Ça s’peut juste pas. Charlie Kirk banalise les tueries de masse…
    Faut vivre avec!

    https://twitter.com/RonFilipkowski/status/1645574540872019969?s=20

    1. Madalton dit :

      Beau cave! J’aimerais voir sa réaction si un de ses proches mourait dans une tuerie de masse. Pas sûr qu’il tiendrait le même discours.🙄

    2. marie4poches4

      Quelque part il a raison car les USA ne rejetteront jamais les armes… alors oui, les USA doivent « apprendre à vivre avec les tueries »…
      Faudra arrêter de faire semblant que des gens veulent que ça change… ça ne change jamais et rien ne laisse croire que ça changera…
      Fait que….

      Faut arrêter de faire les hypocrites et pleurer…
      c’est la vie comme un accident de chars… c’est plate mais on n’y peut rien…

      Les citoyens acceptent ce risque de mourir bêtement parce qu’un des leurs pète sa coche…
      De toute façon, la promesse de « faire quelque chose » n’est jamais tenue par aucun politicien….

    3. gl000001 dit :

      « Liberty has some costs, but liberty is worth it »
      Lors de la tuerie à l’épicerie de Détroit il y a quelques temps, quelqu’un avait dit que c’était le prix à payer pour être libre. Ce Kirk n’est même pas original. C’est du plagiat. Nivellement par le bas du coté de ces idiots !!

  15. Madalton dit :

    HS, des nouvelles de DeSantis. Il veut passer une loi qui exposerait les gens qui aident, hébergent, embauchent ou transportent des immigrants sans papiers. Il risque de manquer de travailleurs dans le paysagement, entre autres, en Floride.

    The bills would expose people to felony charges for sheltering, hiring and transporting undocumented immigrants; require hospitals to ask patients their immigration status and report to the state; invalidate out-of-state driver’s licenses issued to undocumented immigrants; prevent undocumented immigrants from being admitted to the bar in Florida; and direct the Florida Department of Law Enforcement to provide assistance to federal authorities in enforcing the nation’s immigration laws.

    Mr. DeSantis has separately proposed eliminating in-state college tuition for undocumented students and beneficiaries of the Obama-era Deferred Action for Childhood Arrivals program, known as DACA, who were brought to the United States as young children. The tuition law was enacted by his predecessor Rick Scott, now a Republican U.S. senator, in 2014.

    https://www.nytimes.com/2023/04/10/us/florida-desantis-immigration.html?smid=nytcore-ios-share&referringSource=articleShare

    1. gl000001 dit :

      On dirait qu’il veut faire le plus de dommages possible avant de quitter pour s’essayer avec la présidence !!

    2. marie4poches4 dit :

      DeSantis veut envoyer 45 en prison et faire fermer MAL?🤪

  16. Roger Allard dit :

    Naître juste une fois et naître imbécile….et persévérer.

  17. Charles dit :

    Joe est presqu’aussi vieux que moi… Il est en politique depuis plus de cinquante ans. Il n’a pas de signe de sénilité. Après 50 ou 60 ans, l’âge n’est pas le principal critère: c’est l’entretien ou le maintien: si on m’offre une Ford de 1970 ou 1975, je ne regarderai pas l’âge, mais la façon dont elle a évolué: kilométrage, changements d’huile etc. Il y a des vieux véhicules qui fonctionnent très bien et d’autres qui sont dus pour la ferraille. Joe fonctionne encore très bien. Un président lucide de 80 ans? Pourquoi pas? Au Canada, nous avons un jeune con qui pourrait faire la couverture du Playboy: nous fonçons dans un mur… Misère.

  18. constella1 dit :

    Laissez faire les républicains s’enfoncer jour après jour
    Laissez-les prendre tout le plancher comme diraient nos parents
    Et il cédera sous le poids de leurs nombreuses erreurs de stratégie mais surtout de jugement ,
    La panique s’est installée
    Comme des poules pas de tête ils semblent courir ds tous les sens
    Donnez-leur toute la place médiatique et laissez-les s’entredéchirer et se donner en spectacle
    Je pense que m Biden fait la bonne chose

    1. Haïku dit :

      Je seconde ! 👍👍

  19. Stéphane dit :

    Tout vient à point à qui sait attendre, et pourquoi pas attendre qu’il soit bien cuit!

  20. NStrider dit :

    C’est aussi la stratégie de DeSantis qui continue à légiférer et à faire régresser la civilisation en Floride.
    Il va attendre que Willis et Smith mettent aussi de l’avant leurs inculpations, s’il en est capable, pour profiter de la mauvaise presse faite au 45.
    Dans les deux cas la stratégie c’est de laisser les adversaires se perdre eux mêmes avec les paroles qu’ils prononcent.
    Et dans les deux cas l’adversaire c’est le 45. Et comme il n’est pas capable de se la fermer, la stratégie fonctionne plutôt bien.

  21. Merci Mona !

    Ce texte décrit bien la situation présente. DJT profite d’un sursaut de popularité momentané des MAGAs qui affaiblit DeSentis. Le procès DJT vs E. Jean Carrol débutera dans quelques jours. Les femmes seront encore plus dégoutées contre le « pussy grabber ». Les campagnes de salissage de DJT ne font que commencer. Qu’importe le gagnant des primaires chez les repus-pis-pleins, il arrivera en 2024 épuisé et traîné dans la boue, pour les bénéfices des démocrates.

    1. Zut ! En réponse à Mona 16h33.

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