Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Ce n’est peut-être qu’une coïncidence. Mais Joe Biden semble s’adonner ces jours-ci à décevoir les Américains les plus progressistes. Après avoir durci ses politiques à l’égard des migrants et approuvé le blocage républicain d’une réforme du code pénal de Washington (DC), voilà qu’il donne le feu vert à un grand projet pétrolier dans le nord de l’Alaska.

Il s’agit du projet Willow du géant américain ConocoPhillips, qui se déploiera sur des terres fédérales où le président démocrate avait promis de ne pas autoriser de nouveaux forages pétroliers et gaziers en arrivant au pouvoir. Concession aux environnementalistes : le projet a été réduit à trois zones de forage, alors qu’il en prévoyait cinq à l’origine.

Le président Biden tente également à adoucir la pilule en annonçant des restrictions importantes sur les concessions pétrolières offshore dans l’océan Arctique et sur le versant nord de l’Alaska. Son administration publiera en outre de nouvelles règles pour bloquer les baux pétroliers et gaziers sur plus de 13 millions des 23 millions d’acres qui forment la réserve nationale de pétrole de l’Alaska.

Mais rien de cela ne console les associations environnementales, qui qualifient de « bombe à carbone » le projet de ConocoPhillips, dont l’investissement de 8 milliards de dollars a le potentiel de produire plus de 600 millions de barils de brut sur 30 ans.

« Il est insultant que M. Biden pense que cela nous fera changer d’avis sur le projet Willow », a déclaré Kristen Monsell, avocate principale au Centre de la diversité biologique. « Protéger une zone de l’Arctique pour pouvoir en détruire une autre n’a pas de sens, et cela n’aidera pas les gens et la faune qui seront bouleversés par le projet Willow. »

Pas besoin d’être le plus grand des cyniques pour reconnaître que Biden se prépare à l’élection présidentielle de 2024 en adoptant des politiques plus centristes ou conservatrices sur l’immigration, la criminalité et l’énergie, trois des sujets où les démocrates sont vulnérables aux attaques des républicains.

(Photo AP)



41 réflexions sur “Projet pétrolier : Biden déçoit (encore) la gauche

  1. Biden ne déçoit pas les gauchistes, il déçoit les humains qui voient les dommages majeurs que les gaz à effet de serre causent sur Terre….

    Biden, comme Guilbault au Canada, y va pour la facilité… repoussant à plus tard l’heure des vraies décisions….

    On a une preuve flagrante que la volonté de s’attaquer aux changements climatiques n’y est pas….
    À se demander pourquoi on continue les Grandes Messes des COP ceci et cela.. c’est une perte de temps….
    Le Traité de Paris…. n’importe quoi…

    Fait que… continuons la fuite par en avant et tant pis pour les générations qui naissent en 2023….

    1. karma278 dit :

      @Matou

      Je partage votre optimisme 👽

    2. De même, j’ai pensé de suite à Guilbeault…

  2. gl000001 dit :

    Biden est du centre et même centre-droit. Et les gens sont surpris ?
    C’était lui ou l’autre enfoiré et avec l’enfoiré, ils auraient eu le double de morts de la COVID, l’hyperinflation, moins d’espaces naturels protégés et plus d’Ukraine !!

    1. gl000001 dit :

      Choose your evil carefully !!

      1. Grenouillage dit :

        gl000001 dit :
        13/03/2023 à 12:44
        Choose your evil carefully !!

        Vivre en démocratie, c’est de se donner le choix entre deux enfers. Nous avons opter pour une mort lente, tel la grenouille qui bouille tranquillement dans son chaudron.

  3. karma278 dit :

    C’est quoi le nom du desk du Oval Office?

    La Table À Arnaque?⁉️
    Sounds right: La Tablarnaque⁉️

  4. loup2 dit :

    Je colle mon commentaire publié à la fin du billet précédent.

    https://richardhetu.com/2023/03/13/la-citation-du-jour-ii-134/#comment-475393

  5. treblig dit :

    En 2035, la communauté européenne ainsi que la Californie vont interdire complètement la vente de véhicules neufs avec un moteur thermique ( à essence). Déjà les constructeurs automobiles produisent des prototypes capable de faire 800 kilomètres avec une charge électrique qui prends une quinzaine de minutes. Imaginez ce que sera les véhicules électriques dans 12 ans. Surtout que chaque fabricant ont déjà mis en vente des modèles électriques et ça va s’accélérer dans la recherche et le développement des batteries de plus en plus performantes.

    Alors un projet pétrolier, qui prendra d’ailleurs quelques années à se matérialiser, pour une production sur 30 ans m’apparaît superfétatoire pour dire le moins.

    Qu’est-ce que j’ai manqué?

    1. gl000001 dit :

      Ils vont bruler le pétrole pour générer de l’électricité 😉

      1. treblig dit :

        @gl000001

        Même lorsqu’elle tire son énergie d’une centrale au charbon, la voiture électrique est plus « propre » qu’une voiture à essence, estime Bloomberg New Energy Finance (BNEF). L’efficacité de l’électrique est 40% supérieure aux véhicules à essence. Il est plus rentable de faire produire une centrale électrique moderne au pétrole que des millions d’automobiles qui produisent chacuns leur petite pollution.

        Sans compter que le Québec est bien placé avec ses centrales hydroélectriques

      2. InfoPhile dit :

        Mais à quels coûts d’exploitation et environnemental?

      3. treblig dit :

        @Infophile

        Mais je ne favorise pas du tout les centrales au pétrole. Sauf que, une centrale au pétrole, avec des équipements anti pollution moderne, réduirait de 40% la production d’essence. Pas l’idéal mais mieux que rien.

      4. Au minimum, il est beaucoup plus facile d’installer un équipement antipoluant lourd et efficace sur une centrale que sur chacune des auto.

      5. InfoPhile dit :

        @treblig

        En effet, il y a un gain de rendement qu’il faut savoir apprécier.

        Cela dit, le pétrole coûte de plus en plus cher à exploiter. Il faut aller plus loin et/ou plus profondément. Puisque le kilowatt solaire coûte déjà moins cher que le kilowatt charbon, c’est une question de temps avant que le pétrole soit disqualifié en raison de son coût d’exploitation (extraction, transport, raffinage, distribution).

    2. Kelvinator dit :

      L’utilisation du pétrole dépasse la consommation des véhicules à essence. Il y a encore beaucoup de plastique dans les véhicules électriques, fait avec du pétrole…

      1. InfoPhile dit :

        « La Hemp Body Car ou Soybean Car (voiture avec la structure de chanvre ou voiture de soja) est un prototype de voiture conçu par Henry Ford entièrement réalisé en un matériau plastique obtenu à partir des graines de soja et de chanvre, et alimenté par de l’éthanol de chanvre (le carburant était affiné à partir des graines de la plante)1,2. C’était la première voiture construite entièrement en plastique de chanvre, plus léger mais aussi plus résistant que la carrosserie normale3. »

        *https://www.usinenouvelle.com/article/la-voiture-bio-sourcee-a-73-ans.N1854617

        *https://fr.wikipedia.org/wiki/Hemp_Body_Car

      2. Kelvinator dit :

        Jusqu’à quel point cette pratique sera répandue? On fait la promotion du chanvre pour de nombreuses utilisations depuis quelques années déjà, mais peu de choses change.

  6. Les dem ont voté pour Biden par ce qu’il est centriste (du spectre politique US)
    Et il prends des décisions de centriste
    Et tout le monde s’étonne!

    Note personnel:
    J’ai une auto 2010 au gas
    J’aimerais mieux en avoir une electrique… mais c’est impossible.
    J’ai bien l’intention de la garder encore PLUSIEURS année, ce qui est le plus écologique pour une auto peux utilisé.
    J’aimerais bien que le marché change et que de plus en plus d’auto electrique se vendent.
    Mais j’aimerais aussi avoir encore du gas de disponible pour mon auto pour les prochaines année.

    Les véhicule a gas qui sont vendu aujourd’hui seront sur les route pour les 10 prochaines années.

    Aux minimum, le moteur hybride devrais être un standard sur TOUT les véhicules.

    1. gl000001 dit :

      Et au gros minimum, le Start & Stop. Ca coute à peine plus cher d’avoir ça et ça sauve beaucoup d’essence.

      1. je voudrais pas de ca sur ma veille 2010.
        J’aurais trop peur quel ne fasse que le  »stop ».

        Et cela fait du sense que sur de longue lumiere, le redémarage du moteur consomme tout de meme plus que de le laissé roulé au relenti quelque seconde.
        Cette technologie fait du sense sur l’hybride, pas sur un moteur des base au gas

      2. gl000001 dit :

        Avec des arrêts de 30 secondes ou plus trop souvent (alors qu’il y a presque pas de voitures qui passent dans l’autre sens) ça sauve en masse d’essence. Surtout que le moteur est déjà chaud. Et le Start & Stop utilise un plus gros moteur électrique de démarrage. Le moteur à gaz force moins pour redémarrer. Ca sauve 3 à 12% d’essence.
        J’ai conduit des voitures de location qui avaient ¸ça et le moteur redémarrait au quart de tour.

  7. _renaud dit :

    Gauche ou droite, une chose est certaine c’est qu’on va pomper le pétrole sur la terre jusqu’à la dernière goutte.

  8. Gilles Morissette dit :

    On peut très bien comprendre la déception de la « Gauche » et des envirionnementalistes face à cette décision.

    Encore une fois, il aura réussi à décevoir tous ces gens. Il tente de « dorer la pilule » avec des concessions en apparence « progressiste » mais cela ne suffit manifestement pas à calmer la grogne.

    En recentrant un peu plus à « Droite » certaines de ses politiques (immigration, environnement, réforme du Code pénal au DC), il pense en fonction des élections là où il aura besoin du vote des modérés et des « mous » pour gagner.

    Dommage mais ce sont les aléas d’une politique certes à courte vue mais qui peut s’avérer payante au plan électoral.

    Les progressistes devront s’y faire car l’alternative (LA CHOSE) est encore pire. Ils devraient donc y penser par deux fois avant de boycotter les élections.

    Ils devraient se rappeler ce qui est arrivé en 2016.

    1. loup2 dit :

      Comme ça selon vous, étant donné que l’autre aurait ou a fait pire que Biden, il faut passer l’éponge ?
      Belle mentalité…

      1. InfoPhile dit :

        Je crois que l’analyse de M. Morrissette est d’abord réaliste.

        La gauche ne peut se permettre de mettre à risque la démocratie américaine. La patience est le mot d’ordre en attendant un meilleur alignement des astres : le contrôle des deux chambres et des sondages qui confirmeront LA prise de conscience à l’échelle de la nation.

        Faudra se remonter les manches et se cracher dans les mains. Y’en aura pas de facile.

  9. ANDRE DUQUENNE dit :

    Décidemment Biden à de la suite dans les idées. Il bloque Keystone et approuve l’Alaska. Une girouette ferait pas mieux.
    Le développeur du pipeline Keystone XL a interrompu toute construction sur le projet des mois après la révocation de son permis par l’administration Biden. 2021
    Les écologistes et les groupes amérindiens se sont battus contre le projet pendant plus d’une décennie.

  10. Normandin dit :

    Tous de sales capitalistes républicains comme démocrates. Seul le profit importe. La toxicité de ce pays est sans limites!🤮

  11. Le Champ dit :

    L’indignation face a tout projet de ce type est plus que comprehensible sauf que Bide n’est pas different des autres politiciens et comprends tres biens que la Majorite de la population est capable de se rejoindre au centre mais que les pures et dures de la gauche ou droite vont garder leurs ornieres et rien les fera changer d’idee .

    Donc une decision qui indigne les extremistes des deux cotes est toujours payante electoralement et plus comprehensible pour la majorite.

  12. treblig dit :

    HS ( mais pathétique)

    Trump vient de publier sur son site une harangue bourrée de fautes d’orthographes, de redites et complètement incohérente ( et EN LETTRE MAJUSCULE) dénonçant les poursuites à son endroit.

  13. claude400 dit :

    Il faut arrêter de jouer aux purs, une caractéristique de l’extrême-gauche. C’est la meilleur façon de redonner le pouvoir au gros criminel. Biden peut favoriser l’innovation écologique tout en donnant le feu vert à ce projet. Au final, le but est de trouver une solution plus attrayante que les hydrocarbures. Quand cette solution existera, le marché réglera la question. Entretemps, Biden doit rester pragmatique car un retour du gros criminel au pouvoir serait bien pire que l’autorisation donnée à ce projet. C’est de Gaulle qui disait qu’il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités.

  14. Gilles Gougeon dit :

    Il y a toujours une bonne dose d’hypocrisie ou d’auto-aveuglement qui édulcore les opinions et les décisions tant chez les politiciens que chez les militants écologistes de bonne foi. On ne peut nier que l’utilisation des hydrocarbures va se poursuivre pendant encore des décennies tout en diminuant l’usage aveugle qu’on a connu depuis un siècle. Les véhicules à propulsion électrique ont jusqu’à maintenant été faciles à acheter pour les banlieusards qui possèdent une entrée privée ou un garage qu’on peut équiper d’une borne de recharge. Mais dans les villes comme Montréal il est impensable de pouvoir brancher un véhicule lorsqu’on habite un duplex ou un bloc appartements. Le temps d’attente pour une recharge par une borne publique est trop long et la capacité de durer des batteries, surtout dans un pays froid, n’est pas encore au point.
    De plus, l’augmentation prévue de l’usage des bornes de recharge ne pourra être comblée avant plusieurs années puisqu’il faudra augmenter la capacité de production des grands barrages qui nourrissent Hydro-Québec.
    Donc : ce n’est pas la fin du pétrole.
    Or, la guerre de la Russie contre l’Ukraine a bien démontré que malgré le boycot du pétrole russe ce producteur n’a pas diminué sa capacité de produire et de vendre ses hydrocarbures. Ainsi, des « amis » des pays démocrates comme L’Inde et la Turquie (sans compter la Chine) continuent d’acheter du pétrole à la Russie pour ensuite le revendre à l’Europe!
    Dans ce contexte géopolitique mondial, Biden fait le calcul électoraliste (et pragmatique) de faciliter la production et la consommation interne des hydrocarbures afin que le prix de l’essence à la pompe ne monte pas… surtout à la veille des prochaines élections présidentielles. Il diminue l’appétit des producteurs de pétrole mais n’interdit pas que son pays continue de s’approvisionner à l’interne. C’est que l’on appelle la « realpolitik ».

  15. onbo dit :

    Biden est pragmatique. Il engrange des votes de républicains et d’indépendants sur ces trois sujets. Pendant ce temps, les républicains mordent le M de la palette de leur casquette AGA tant il sont livides de voir leur « package électoral » d’attaques négatives rétrécir comme peau de chagrin.

    -Le forage autorisé n’est pas chose déjà construite, mais les restrictions serrées quant au territoire sont d’ores et déjà en vigueur! Biden marque le point, sans opposition… Et si jamais besoin de pétrole ou gaz il y avait, le cadre d’opération est déjà en place. La situation de l’Ukraine requiert vigilance énergétique.

    -La criminalité dans le DC n’a pas changé du simple fait que le Congrès a décidé de réécrire les lois de la ville de Washington/DC à l’encontre de la mairesse de DC. Biden approuve son Congrès et marque un point tactique fort délicat. J’y avais pas pensé une seconde.

    -Trouver un moyen pour rendre légale une immigration illégale est loin de s’opposer à la conjoncture américaine de plein emploi (3,6%), ou au criant besoin de travailleurs réguliers et de travailleurs saisonniers aux USA. La condition de devoir obtenir un parrain-employeur est une mécanique connue et efficace. Biden marque encore le point.

  16. Madalton dit :

    En espérant que la finance ( note de crédit) et les normes comptables IFRS sur le dévoilement des GES des entreprises auront un plus grand impact sur la transition énergétique des entreprises que nos politiciens.

    « Les risques climatiques pourraient entraîner une dégradation de la note de crédit d’un cinquième des entreprises mondiales d’ici 2035, selon un nouveau rapport de Fitch Ratings. »

    https://www.finance-investissement.com/nouvelles/economie-et-recherche/une-entreprise-sur-cinq-est-decotee-en-raison-du-climat/

  17. jeani dit :

    Aux Zétats, ce qui est important, c’est de circuler avec son monstrueux véhicule, supposément pour protéger la famille.

    Au Québec, alors que nous étions les champions des petites voitures peu énergivores, nous avons viré sur le capot et avons copié, dans une moindre mesure, nos voisins du sud. Certains poussent même leurs choix insensés en s’achetant un « pick-up » qu’ils n’ont absolument pas besoin.

    Pour ce qui est du commentaire de Gilles Gougeon qui mentionne qu’il n’y a pas beaucoup de bornes de recharge en ville. D’un certain côté, il a raison, mais combien de Montréalais roulent plus de 200 km/par semaine? Avec une recharge complète et en faisant un bon choix de voiture, il est très facile de faire plus de 200 Km, même par de bonnes basses de température, particulièrement en ville ou la voiture récupère de l’énergie en ralentissant ou en freinant.

    Bien entendu, avec le choix d’une voiture à combustion, on peut décider d’expédier les $$, hors du Québec, aux pétrolières.

    Il fut un temps, Martin Matte vantait la frugalité des petites Honda. Pas sur que son message passerait encore.

    Et glou, et glou, et glou!

    1. loup2 dit :

      Ce que j,en pense c’est que l’électrification du parc *automobile* n’est pas l’idéal.
      Il faudrait rendre le transport collectif tellement avantageux et efficace que tu vas vouloir laisser ton auto électrique ou à essence chez le concessionnaire…
      Tu as absolument besoin d’un véhicule *solo* pour aller à St-Creux-du-Rang-Fermé ? La location est une alternative possible.
      Les bornes de recharge individuelle mentionné par M. Gougeon ne seront plus nécessaire.
      Il faut mettre un terme à la culture de l’auto solo.

      1. Bartien dit :

        Moi je pense que l’électrification devrait commencer par des véhicules qui s’arrêtent fréquemment (autobus, camions de vidanges/recyclage…). C’est avec ce type de véhicule qu’on peut avoir un maximum d’autonomie avec les arrêts fréquents qui rechargent les batteries. Dans mon village depuis le début de l’année scolaire c’est des autobus électriques qui font le transport, je n’entends plus jamais l’autobus passer et ça fait vraiment une différence au niveau du bruit et des émissions et c’est très agréable!!

      2. jeani dit :

        @loup2

        Absolument d’accord avec vous pour le financement accru du transport en commun.

        Par contre, pour l’instant je crois que c’est une utopie de « vendre » le transport en commun au citadin qui se donne les moyens de se promener avec son VUS, son pick-up ou sa super-voiture-électrique. D’ailleurs, il ne faudra pas se surprendre de voir nos voitures électriques de plus en plus obèses et de grosses batteries pour les alimenter.

        L’humain, étant ce qu’il est…

  18. évidemment que les défis sont immenses, mais si on avait commencé voilà 20 ans, quand les voyants clignotaient, la résistance au changement serait moins forte en 2023…

    En ne faisant rien et en continuant à sous-estimer le problème des changements climatiques, on condense les obligations de changements en se justifiant d’y aller lentement…
    L’urgence de la répétition des catastrophes climatiques un peu partout sur Terre ne concorde pas avec la lenteur volontaire des gouvernements et des citoyens à simplement commencer à bouger…

    le 1,5 degré de hausse est un acquis… on ne pourra pas se limiter à 1,5… les experts s’impatientent car le 2 degrés sera, lui aussi, dépassé et rapidement à la vitesse qu’on tente de bouger…

    Faudra probablement « faire avec » 2,5 à 3 degrés de hausse pour les générations d’après 2050….

  19. Il ne faudrait pas oublier que les pur et dur ont essayé de boycotter les démocrates parce que ils n’allaient pas assez loin.

    On a vu le résultat des années minus trump. Il n’a rien fait et pire il a presque déstabilisé le Monde. C’est à ne pas refaire.

    Si en parallèle, on travaille sur des solutions, une partie du pétrole restera dans le sol.

    Politiquement, il est préférable d’acheter du pétrole qui provient des États-Unis, du Canada, de la Mer du Nord, etc. que de la Russie, de l’Arabie Saoudite, de l’Iran, etc. Donner de l’argent à ces pays, c’est favoriser les dictatures.

  20. NStrider dit :

    Le billet m’a amené à creuser un peu dans mes vieux souvenirs et le web.

    Il m’a amené à me poser la question est-ce que Biden est de l’école de l’art du possible ou de la realpolitik?

    La citation de Gambetta, « la politique c’est l’art du possible », souligne que la politique est une activité qui consiste à trouver des solutions pratiques à des problèmes concrets. Cela implique que les politiciens doivent souvent faire des compromis pour atteindre leurs objectifs, même si cela peut ne pas être idéal ou conforme à leurs principes moraux et éthiques fondamentaux.
    D’autre part, la notion de « realpolitik » est une approche de la politique qui met l’accent sur la poursuite des intérêts nationaux et la puissance politique plutôt que sur les principes moraux ou idéologiques. Elle implique souvent l’utilisation de tactiques pragmatiques et de la force pour atteindre les objectifs de l’État.
    Si j’ai bien compris, la différence entre les deux concepts réside dans l’approche morale et idéologique de la politique. Tandis que l’approche de Gambetta met l’accent sur la recherche de solutions pratiques et la nécessité de faire des compromis, la realpolitik est plus axée sur la poursuite des intérêts nationaux, même si cela peut nécessiter des tactiques qui ne sont pas moralement ou idéologiquement justifiables.
    Cependant, les deux concepts ont en commun l’idée que la politique doit être pragmatique et orientée vers la résolution des problèmes. Ils soulignent également que les politiciens doivent être capables de naviguer dans des situations complexes et souvent contradictoires pour atteindre leurs objectifs.
    Je crois que dans ce cas ci, Biden est dans « l’art du possible » et le compromis.

    Deuxième questionnement : Combien de temps pourrons nous accepter la recherche de compromis à ce sujet? La météo se radicalise,des épisodes plus de 40 degrés Celsius en Europe tout l’été, la Californie qui se fait « saucer », la fonte de l’arctique et des glaciers, des feux gigantesques de plus en plus fréquents, (ajoutez ici ce que j’ai oublié).
    Je crois qu’on est au bord du précipice et… un précipice ne se franchit pas à petit pas.

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