Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

De son propre aveu, Rupert Murdoch savait que certains animateurs de Fox News faisaient la promotion d’allégations mensongères concernant l’élection présidentielle de 2020. On peut en trouver la confirmation dans le plus récent document de cour présenté par Dominion Voting Systems dans le cadre de sa poursuite en diffamation contre Fox Corporation et la chaîne conservatrice (lire le billet précédent). Mais ce document contient un autre élément d’information qui met en cause l’intégrité et l’honnêteté du président de l’empire médiatique qui est propriétaire de Fox News. Certains se demanderont sans doute : « Quelle intégrité ? Quelle honnêteté ? »

Je cite le document de Dominion : « Pendant la campagne de Trump, Rupert a fourni au gendre et conseiller principal de Trump, Jared Kushner, des informations confidentielles de Fox sur les publicités de Biden, ainsi que sur la stratégie des débats. » Dans une élection serrée, ce genre d’information peut revêtir une importance capitale. Et voilà que Dominion Voting Systems affirme que Murdoch s’est prêté à cette tricherie scandaleuse.

Les avocats de Fox rappelleront sans doute que Murdoch n’a pas toujours servi la cause du camp Trump. Le magnat des médias a notamment refusé de changer la décision de Fox News d’annoncer la victoire de Joe Biden en Arizona, le soir de l’élection présidentielle de 2020, avant toutes ses concurrentes. Dominion Voting Systems fait d’ailleurs allusion à cet épisode dans son document.

« Mais, le soir de l’élection, Rupert n’a pas voulu aider concernant l’Arizona. Comme Rupert l’a décrit : “Mon ami Jared Kushner m’a appelé en disant : ‘C’est terrible’, et je pouvais entendre la voix de Trump en arrière-plan qui criait.” Et j’ai dit : “Eh bien, les chiffres sont les chiffres” », peut-on lire dans le document de Dominion.

Ce qui est renversant, c’est que Kushner a pu penser que son intervention inciterait de nouveau Murdoch à tricher pour aider sa cause et celle de son beau-père.

(Photo Getty Images)

31 réflexions sur “Murdoch a-t-il aussi triché pour aider son « ami » Kushner ?

  1. Boozadvisor dit :

    Jared pour moi, c’est un con.
    En anglais, for sure, mais en français de Tontons Flingueurs aussi.
    Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

  2. gl000001 dit :

    Murdoch lui a dit « Kush, Kush, panier » pendant que le vrai gros chien-chien alpha jappait en arrière !! Ca me fait rire tout ça. Belle nouvelle pour terminer notre soirée Mr Hétu.
    “Eh bien, les chiffres sont les chiffres” Il fait de l’anti-Giulianisme. Il est cool le bonhomme !!

  3. Boozadvisor dit :

    Ceci étant dit, coudonc ça y fait de l’effet prêter serment le bonhomme Murdoch!
    Y-a-t-il un juriste dans la salle pour me dire s’il n’avoue pas quelque chose de criminel quelque part? N’y a-t-il pas des règles, entendre ici lois, plus serrées en ce qui concerne de si près les élections?

  4. Layla dit :

    « Ce qui est renversant, c’est que Kushner a pu penser que son intervention inciterait de nouveau Murdoch à tricher pour aider sa cause et celle de son beau-père. »

    Ce qui est renversant pour moi c’est que Jared Kushner pensait que ce détail pouvait renverser le résultat d’une élection.

    Ce qui est renversant c’est que Kushner et cie pensaient qu’annoncer la victoire en premier leur garantissait la victoire.

    Fox a juste renversé les plans de DT concoctés depuis des mois à savoir se déclarer gagnant en premier, afin de jouer dans la tête de ses magas qu’il était gagnant et la fraude les a fait perdre.

  5. Madalton dit :

    Quand il est question de chiffres, Fox News n’a pas tendance à mentir. On le voit quand elle publie des sondages qu’elle a demandé et qui ne favorise pas le GOP. Il est plus difficile de toujours faire dire n’importe quoi aux chiffres.

  6. marie4poches4 dit :

    Tricheries, magouilles, fraudes et corruption s’accumulent et pourtant ce n’est toujours que la pointe de l’iceberg.

    The best is yet to come 🍾

  7. Haïku dit :

    « C’est peut-être ça vieillir, apprendre à ne plus tricher avec la vie. »
    (Sarcasme à la Haïku bien sûr. 😉)

  8. trump avait raison… son passage à Washington permettra de nettoyer la swamp… mais pas comme nous l’avions compris!

    tout ce qu’il approche ternit, se salit ou meurt…

    il en a fait perdre des postes et des réputations ce type…
    et ce n’est pas fini….

    il est de la swamp…
    et son manque de finesse entraine de plus en plus de personnes dans un cycle de mensonges, de faussetés, de manque d’éthique, de corruption …

    les cours finiront-elles par se trouver une colonne et condamner le laxisme qui a mené à de la corruption, de l’ingérence, de la manipulation, du vol par des grosses légumes du jet-set américain…

    ça commence à être drôlement gênant pour la droite conservatrice américaine…

    le bon peuple devra, un jour, allumé…..

  9. allumer évidemment….

  10. NStrider dit :

    Quelqu’un peut m’éclairer et me dire si ça ouvre d’autre la porte à d’autres poursuites contre Fox ?
    Je vois des ouvertures du côté bris de contrat parce qu’il y a sûrement des clauses de confidentialité dans ce genre de contrat, mais au delà de cela?

    1. NStrider dit :

      Je viens de raccrocher avec une amie qui s’y connaît mieux que moi en droit même si comme elle me le disait sa connaissance du droit au États-Unis est limitée.
      Voici en gros ce qu’elle me disait:
      D’abord comme je le croyais, en divulguant des informations confidentielles sur les annonces publicitaires de Biden à Kushner, Murdoch pourrait être accusé d’avoir violé les lois sur la confidentialité. Selon les circonstances précises de la divulgation, cela pourrait inclure des lois sur la protection des données personnelles, des secrets commerciaux ou des informations gouvernementales confidentielles.
      Ensuite, cela pourrait soulever des questions concernant les lois électorales. Les communications entre les médias et les responsables de campagne politique étant réglementées, toute coordination ou collusion entre les médias et les campagnes politiques pourrait être potentiellement considérée comme une violation de ces lois.
      Enfin, les réglementations de la FCC pourraient également être pertinentes dans cette affaire. La FCC impose des règles sur l’équité et l’équilibre des médias, qui garantissent que les médias offrent une couverture juste et équilibrée des campagnes électorales. La divulgation des informations sur les annonces publicitaires de Biden pourrait être considéré comme une violation de ces règles.

      Beaucoup de conditionnels dans ses propos, mais c’est plus étoffé que ce que j’avais de mon côté.
      Donc à suivre, avant de se faire trop de scénarios.

      1. Haïku dit :

        @NStider
        « Je viens de raccrocher avec une amie qui s’y connaît mieux que moi en droit même si comme elle me le disait sa connaissance du droit au États-Unis est limitée… »
        ———
        Remarque amicale:
        On dirait une sage réflexion de notre avocat Papitibi parti ailleurs….

  11. lanaudoise dit :

    Certains se demanderont sans doute : « Quelle intégrité ? Quelle honnêteté ? »
    Comme c’est bien dit.

  12. lanaudoise dit :

    Au temps où le sujet du cahier affaires de La Presse du lundi était la gestion, j’aimais bien Dilbert. Mais son créateur n’est plus fréquentable. Il s’est fait lâcher hier. Devinez qui vient à sa rescousse?
    https://www.nytimes.com/2023/02/27/business/elon-musk-dilbert.html?smid=nytcore-ios-share&referringSource=articleShare

    1. Haïku dit :

      @lanaudoise
      Je serais très curieux de connaître la réponse.
      Mais désolé, votre lien demande un abonnement 💲 pour la lecture.

      1. tommysiri dit :

        For you, Haiku: petit cadeau
        Musk Claims Media Bias in Debate Over ‘Dilbert’ Creator’s Racist Rant

        The Twitter chief waded into a scandal involving the cartoonist Scott Adams, as Twitter undergoes layoffs and struggles to lure back advertisers.

        Feb. 27, 2023
        Scott Adams wearing a blue-and-black plaid shirt and seated next to a screen displaying his “Dilbert’ comic strip.
        Scott Adams, the creator of the comic strip “Dilbert.” Hundreds of newspapers said they would stop running the comic strip in response to Mr. Adams’s tirade.Lea Suzuki/The San Francisco Chronicle, via Getty Images
        Last fall, shortly after completing his purchase of Twitter, Elon Musk sent a message to a skittish corporate community: Trust me.

        “Twitter aspires to be the most respected advertising platform in the world,” Mr. Musk wrote in an open letter, contrasting himself with a so-called traditional news media that, in his telling, had fueled societal divides in the pursuit of profit.

        On Sunday, Mr. Musk leaped to the defense of the “Dilbert” cartoonist Scott Adams, whose career has been upended in recent days after he called Black people “a hate group” and urged white people to “just get the hell away” from them during a YouTube livestream.

        Mr. Musk, no fan of major news organizations, then appeared to criticize the hundreds of newspapers that have since dropped “Dilbert” from their pages, asserting: “The media is racist.”

        It was another example of Mr. Musk blithely inserting himself into the sort of incendiary situation that most chief executives would run away from. And it built on his history of attacking what he views as a misguided commitment to diversity by the political left, which Mr. Musk, in line with some conservatives, sees as itself a form of discrimination.

        In linking a scandal over a cartoonist’s racist remarks to a critique of the news media, Mr. Musk, 51, also reiterated his contempt for mainstream journalists. The billionaire often denounces major news outlets for censoring alternative viewpoints, even as he temporarily barred some of the journalists who cover his companies from Twitter last year.

        The frenetic, provocative and sometimes contradictory tenor of Mr. Musk’s public remarks has won the Twitter and Tesla leader millions of fans. Twitter’s advertisers may take a dimmer view, questioning the stability of his leadership as the social media company struggles financially.

        “He’s playing a version of fantasy C.E.O. around Twitter, without any real expertise or commitment to dealing with the complications,” said Rashad Robinson, the president of the civil rights organization Color of Change, one of the groups that met with Mr. Musk last year to discuss Twitter’s handling of problematic and offensive posts.

        Mr. Robinson said Mr. Musk’s behavior had left Twitter advertisers in a bind. “These companies, with their diversity programs, are all saying things that are in direct opposition to what Elon Musk is saying,” he said in an interview. “These companies actually have a really good opportunity to leave both as a moral decision and as a business decision.”

        Mr. Musk did not respond to a request for comment. He has called himself a “free speech absolutist,” and he offered “amnesty” to thousands of suspended Twitter users last year. Researchers found that within months of his takeover of the service, slurs against Black Americans and other minority groups surged on the platform. (Mr. Musk has denied claims that hate speech on Twitter has increased under his ownership.)

        Mr. Adams, in a text message, wrote: “I didn’t see Musk’s comment as supporting me so much as saying something needs to be fixed.”

        Representatives for several Twitter advertisers did not respond to requests for comment on Monday. But the episode left some Madison Avenue executives privately shaking their heads.

        In recent weeks, Twitter seemed to make headway in persuading some brands to return to its platform. Mark Read, the chief executive of WPP, one of the world’s largest ad companies, told Bloomberg TV last week that Twitter appeared “a lot more stable the last few months than perhaps it was toward the end of last year.” He added, “I think clients want to start to look about how they can come back onto Twitter.”

        “That’s great to hear!” Mr. Musk tweeted in response.

        WPP declined to comment on Monday.

        Hundreds of newspapers, including USA Today, The Boston Globe, The Washington Post and the international edition of The New York Times, said they would stop running the syndicated “Dilbert” comic strip in response to Mr. Adams’s rant.

        Mr. Musk seemed to respond by criticizing the papers for abandoning Mr. Adams, a view in line with his usual concerns about censorship of alternative viewpoints.

        “For a *very* long time, US media was racist against nonwhite people, now they’re racist against whites & Asians,” Mr. Musk tweeted on Sunday. “Same thing happened with elite colleges & high schools in America. Maybe they can try not being racist.”

        Mr. Musk later seemed to approve of a Twitter user’s comment that “Adams’s comments weren’t good. But there’s an element of truth to this…it’s complicated.”

        “Exactly,” Mr. Musk replied.

        Jonathan A. Greenblatt, the chief executive of the Anti-Defamation League, said on Monday that he was “deeply disturbed” by Mr. Musk’s comments. “As the prominent leader of a social media platform,” he said, “Musk’s words carry great influence, and he should be condemning bigotry, not defending it.”

        Twitter has faced an exodus of advertisers since Mr. Musk signaled early in his tenure that he would loosen its content moderation rules. Some brands sharply curtailed their spending: More than half of Twitter’s top 100 advertisers from last year have not spent anything on the platform in 2023, according to recent estimates from the research firm Sensor Tower.

        At first, Mr. Musk sought to reach out to some critics.

        He met with leaders from several civil rights groups, including the N.A.A.C.P. and the Anti-Defamation League, in early November, and some of the attendees described Mr. Musk as receptive to their feedback. He also spoke with advertising executives to assuage their concerns that their brands would start appearing alongside toxic material on the platform.

        Mr. Robinson of Color of Change said Mr. Musk had pledged to form a council, which would include leaders of civil rights groups, to help advise Twitter on how to handle tricky content issues. Months later, the council has not materialized.

        Twitter has also laid off thousands of employees, including at least another 200 over the weekend, as Mr. Musk continues to publicly espouse his views on a dizzying number of matters via his tweets. His attention flits from pop culture to tech innovations to, occasionally, what he happens to be watching on TV.

        “Rewatching Step Brothers … so good,” Mr. Musk wrote on Sunday evening, referring to the slapstick comedy with Will Ferrell and John C. Reilly.

        And hours after he had weighed in on Mr. Adams’s racist rant, Mr. Musk replied to a Twitter post featuring a video of the industrial process that mass produces pretzels.

        “Damn,” he commented, “that machine makes a lot of pretzels!”

      2. Tommy dit :

        For You, Dear Haiku, petit cadeau
        Musk Claims Media Bias in Debate Over ‘Dilbert’ Creator’s Racist Rant

        The Twitter chief waded into a scandal involving the cartoonist Scott Adams, as Twitter undergoes layoffs and struggles to lure back advertisers.

        Feb. 27, 2023
        Scott Adams wearing a blue-and-black plaid shirt and seated next to a screen displaying his “Dilbert’ comic strip.
        Scott Adams, the creator of the comic strip “Dilbert.” Hundreds of newspapers said they would stop running the comic strip in response to Mr. Adams’s tirade.Lea Suzuki/The San Francisco Chronicle, via Getty Images
        Last fall, shortly after completing his purchase of Twitter, Elon Musk sent a message to a skittish corporate community: Trust me.

        “Twitter aspires to be the most respected advertising platform in the world,” Mr. Musk wrote in an open letter, contrasting himself with a so-called traditional news media that, in his telling, had fueled societal divides in the pursuit of profit.

        On Sunday, Mr. Musk leaped to the defense of the “Dilbert” cartoonist Scott Adams, whose career has been upended in recent days after he called Black people “a hate group” and urged white people to “just get the hell away” from them during a YouTube livestream.

        Mr. Musk, no fan of major news organizations, then appeared to criticize the hundreds of newspapers that have since dropped “Dilbert” from their pages, asserting: “The media is racist.”

        It was another example of Mr. Musk blithely inserting himself into the sort of incendiary situation that most chief executives would run away from. And it built on his history of attacking what he views as a misguided commitment to diversity by the political left, which Mr. Musk, in line with some conservatives, sees as itself a form of discrimination.

        In linking a scandal over a cartoonist’s racist remarks to a critique of the news media, Mr. Musk, 51, also reiterated his contempt for mainstream journalists. The billionaire often denounces major news outlets for censoring alternative viewpoints, even as he temporarily barred some of the journalists who cover his companies from Twitter last year.

        The frenetic, provocative and sometimes contradictory tenor of Mr. Musk’s public remarks has won the Twitter and Tesla leader millions of fans. Twitter’s advertisers may take a dimmer view, questioning the stability of his leadership as the social media company struggles financially.

        “He’s playing a version of fantasy C.E.O. around Twitter, without any real expertise or commitment to dealing with the complications,” said Rashad Robinson, the president of the civil rights organization Color of Change, one of the groups that met with Mr. Musk last year to discuss Twitter’s handling of problematic and offensive posts.

        Mr. Robinson said Mr. Musk’s behavior had left Twitter advertisers in a bind. “These companies, with their diversity programs, are all saying things that are in direct opposition to what Elon Musk is saying,” he said in an interview. “These companies actually have a really good opportunity to leave both as a moral decision and as a business decision.”

        Mr. Musk did not respond to a request for comment. He has called himself a “free speech absolutist,” and he offered “amnesty” to thousands of suspended Twitter users last year. Researchers found that within months of his takeover of the service, slurs against Black Americans and other minority groups surged on the platform. (Mr. Musk has denied claims that hate speech on Twitter has increased under his ownership.)

        Mr. Adams, in a text message, wrote: “I didn’t see Musk’s comment as supporting me so much as saying something needs to be fixed.”

        Representatives for several Twitter advertisers did not respond to requests for comment on Monday. But the episode left some Madison Avenue executives privately shaking their heads.

        In recent weeks, Twitter seemed to make headway in persuading some brands to return to its platform. Mark Read, the chief executive of WPP, one of the world’s largest ad companies, told Bloomberg TV last week that Twitter appeared “a lot more stable the last few months than perhaps it was toward the end of last year.” He added, “I think clients want to start to look about how they can come back onto Twitter.”

        “That’s great to hear!” Mr. Musk tweeted in response.

        WPP declined to comment on Monday.

        Hundreds of newspapers, including USA Today, The Boston Globe, The Washington Post and the international edition of The New York Times, said they would stop running the syndicated “Dilbert” comic strip in response to Mr. Adams’s rant.

        Mr. Musk seemed to respond by criticizing the papers for abandoning Mr. Adams, a view in line with his usual concerns about censorship of alternative viewpoints.

        “For a *very* long time, US media was racist against nonwhite people, now they’re racist against whites & Asians,” Mr. Musk tweeted on Sunday. “Same thing happened with elite colleges & high schools in America. Maybe they can try not being racist.”

        Mr. Musk later seemed to approve of a Twitter user’s comment that “Adams’s comments weren’t good. But there’s an element of truth to this…it’s complicated.”

        “Exactly,” Mr. Musk replied.

        Jonathan A. Greenblatt, the chief executive of the Anti-Defamation League, said on Monday that he was “deeply disturbed” by Mr. Musk’s comments. “As the prominent leader of a social media platform,” he said, “Musk’s words carry great influence, and he should be condemning bigotry, not defending it.”

        Twitter has faced an exodus of advertisers since Mr. Musk signaled early in his tenure that he would loosen its content moderation rules. Some brands sharply curtailed their spending: More than half of Twitter’s top 100 advertisers from last year have not spent anything on the platform in 2023, according to recent estimates from the research firm Sensor Tower.

        At first, Mr. Musk sought to reach out to some critics.

        He met with leaders from several civil rights groups, including the N.A.A.C.P. and the Anti-Defamation League, in early November, and some of the attendees described Mr. Musk as receptive to their feedback. He also spoke with advertising executives to assuage their concerns that their brands would start appearing alongside toxic material on the platform.

        Mr. Robinson of Color of Change said Mr. Musk had pledged to form a council, which would include leaders of civil rights groups, to help advise Twitter on how to handle tricky content issues. Months later, the council has not materialized.

        Twitter has also laid off thousands of employees, including at least another 200 over the weekend, as Mr. Musk continues to publicly espouse his views on a dizzying number of matters via his tweets. His attention flits from pop culture to tech innovations to, occasionally, what he happens to be watching on TV.

        “Rewatching Step Brothers … so good,” Mr. Musk wrote on Sunday evening, referring to the slapstick comedy with Will Ferrell and John C. Reilly.

        And hours after he had weighed in on Mr. Adams’s racist rant, Mr. Musk replied to a Twitter post featuring a video of the industrial process that mass produces pretzels.

        “Damn,” he commented, “that machine makes a lot of pretzels!”

      3. Haïku dit :

        @Tommy
        Merci. 👌

  13. POLITICON dit :

    ET ALORS…

    Curieusement, il n’y a rien de surprenant dans tout ce que l’on apprend sur FoxNews, Murdoch, Trump et compagnie. Les MAGA sont ceux qui nourrissent tout ce même monde et ils occupent toutes les sphères de la société. Malheureusement, ces petites nouvelles qui tomberont aux oubliettes dans quelques jours n’empêcheront pas les susmentionnés de dormir ce soir, ni demain, ni après demain.

    Dans nos sociétés, encore plus dans celle des étatsuniens, l’argent fait toute la différence entre ‘être’ imputable, se foutre des gens, de la Justice et de la société en général. Ces gens vivent dans une autre dimension que l’on appelle les ‘intouchables’. La preuve est que le 21 janvier 2021 il y a eu une tentative de renverser le gouvernement par le président en place. Depuis, rien! Des rapports d’enquêtes, des subpoenas, des incitations à comparaître, un enquêteur spécial, etc. Même Latetia James de NY n’a récolté qu’un million et demi de dollars après tout ce brouhaha médiatique. Un million et demi pour Donald, c’est un pet de souris pour lui. Pour le reste, il continuera de mettre des bâtons dans les roues de la Justice pour repousser toute comparution le plus possible. Pour une fois, dans ce domaine c’est un génie car il a fait ca toute sa vie.

    1. POLITICON dit :

      oups…’citations’ à comparaître. Quoique, le verbe ‘inciter’ s’apparente plus à la réalité. Je t’incite à comparaître pour la forme. Si tu veux pas, c’est correct. Au faite, Steve Bannon est toujours libre comme l’air aux dernières nouvelles.

  14. jeani dit :

    Si j’étais à la place de Murdoch, je ferais entrer trump dans la machine de Dominion.

    Pour une fois, le loser pourrait se mettre à dire la vérité.

  15. Guy LB dit :

    “ Certains se demanderont sans doute :
    « Quelle intégrité ? Quelle honnêteté ? »”
    Ben oui, justement. Je suis de ceux qui se demandent bien comment on pourrait même penser associer pareilles valeurs à Rupert Murdoch. Mis à part son imposant compte en banque et la place de choix qu’il s’est taillée dans les médias américains, il semble qu’il n’y ait rien à admirer chez ce monsieur.

  16. De toute façon, l’Arizona était une cause perdue. Ce qui a fait mal c’est que FN l’ait annoncé en premier. Ils se seraient rétractés et AP auraient été les premiers 3 heures et 1/2 plus tard. Et FN auraient ensuite rentré dans les rangs. L’appel de Kuschner démontre la soumission des loyalistes au CataschTrumph Orange (plutôt à-plat-ventristes ?). Comme ceux que feraient Lindsey Graham et de Rudy Giuliani aux bureaux de divers secrétaires d’états dans les semaines suivantes.

    https://en.wikipedia.org/wiki/2020_United_States_presidential_election_in_Arizona#Early_call

  17. michel RHEAULT dit :

    « Ce qui est renversant, c’est que Kushner a pu penser que son intervention inciterait de nouveau Murdoch à tricher pour aider sa cause et celle de son beau-père. »

    Comme ils disaient récemment, « Un chum c’est un chum » – ici s’ajoute la fin de cette phrase : jusqu’à temps qu »il ne soit plus payant de l’avoir comme chum.

  18. Racza dit :

    Lock them up !!!

  19. Mona dit :

    Dans le couloir de la mort il y des tas de pauvres mecs, et certains innocents, dont le procès a mal démarré, qui ont juste un peu enrobé une réalité qui les dépassait, qui se sont affolé devant la justice, l’argent, le pouvoir ….
    Et ceux qui ne s’affolent devant rien de tout cela parceque tout simplement ils en sont détenteurs et promoteurs .. que risquent ils ? Quelle condamnation ?

  20. HS – L’élection la plus importante de 2023

    L’élection d’un juge D à la CS du Wisconsin pourrait changer la balance du pouvoir à bien des niveaux. Les journalistes et les commentateurs politiques du Wisconsin ont identifié la politique de l’avortement, l’administration des élections et le redécoupage législatif (gerrymandering) comme quelques-unes des questions juridiques que la cour pourrait aborder après l’élection. [En janvier 2023, Alexander Shur, du Wisconsin State Journal, écrivait :  » Avec l’équilibre idéologique de la cour en jeu, le candidat élu en avril jouera un rôle décisif dans les affaires à venir qui pourraient inclure la légalité de l’interdiction quasi totale de l’avortement dans le Wisconsin en 1849, les luttes pour le redécoupage des circonscriptions législatives et le pouvoir de l’exécutif dans l’administration des lois  » Le Wisconsin a un gouvernement divisé où aucun parti ne détient le tiercé gagnant. Le gouverneur est le démocrate Tony Evers, tandis que le parti républicain contrôle les deux chambres de l’assemblée législative de l’État.

    Daniel Kelly et Janet Claire Protasiewicz se présentent à l’élection générale de la Cour suprême du Wisconsin le 4 avril 2023. Les deux sont officiellement non-partisans. Kelly est est affilié avec la Federal Society, donc un jupon qui fait plus qué dépassé.

    *https://www.politico.com/news/2023/02/27/wisconsin-supreme-court-election-00084406
    *https://ballotpedia.org/Wisconsin_Supreme_Court_elections,_2023

    Une vidéo de Brian Tyler Cohen (14 min. 1/2) met en valeur les enjeux dans cet état charnière (swing state).

  21. J’aime bien cette photo de Jared…on y voit clairement (ou tristement) le vide profond de ses yeux. De plus, on dirait une copie conforme de sa personne, sortie tout droit d’un musée de cire :-). Pomponner le monsieur !

  22. jeanfrancoiscouture dit :

    «MURDOCH A-T-IL AUSSI TRICHÉ POUR AIDER SON « AMI » KUSHNER ?»
    Merci pour les guillemets encadrant «ami». En effet, ces gens-là n’ont pas d’amis. Ils ont soit des intérêts ou des chiens de poche. Reste à voir dans quelle catégorie le «gendre» se classe.

  23. claude400 dit :

    La criminalité du clan Trump fait vraiment perdre la tête à certains. Que Fox ait ou non déclaré Biden gagnant en Arizona ne changeait rien à la réalité. Trop de commentateurs et journalistes entrent dans cette vision tordue des choses. Qu’un réseau de propagande partisane comme Fox News ait confirmé, ou pas, la victoire de Biden ne changeait rien en bout de piste. Trump était perdant. Les États-Unis sont supposés être une démocratie avec la liberté d’expression. Ce que dit un réseau de propagande partisane ne devrait pas compter si ils mentent clairement. Ce qu’ils font très souvent. On donne beaucoup trop d’importance à Fox.

  24. Caisse dit :

    Jared est comme son beau-père, give me the money on my pocket, rien de moins rien de plus.

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