
Les électeurs de Chicago se rendront aux urnes mardi pour participer au premier tour de l’élection à la mairie de la troisième ville américaine. Le scrutin mettra aux prises neuf candidats, dont les deux premiers s’affronteront à l’occasion d’un deuxième tour le 4 avril prochain. La question est de savoir si la mairesse sortante, Lori Lightfoot, sera parmi les finalistes. Après une pandémie qui a vidé le centre-ville et exacerbé le problème de la criminalité dans la Ville des Vents, Lightfoot est considérée comme étant vulnérable.
Ses trois principaux opposants sont Brandon Johnson, commissaire du comté de Cook qui jouit de l’appui de l’important syndicat des enseignants de Chicago; et Paul Vallas, ancien responsable du réseau scolaire public de Bridgeport, au Connecticut, qui défend des politiques plus conservatrices en matière de criminalité et d’éducation.
Lightfoot tente de se poser en candidate du centre entre le progressiste Johnson et le conservateur Vallas, qu’elle accuse d’être un républicain déguisé en démocrate (tous les candidats se présentent sous la bannière démocrate, un pré-requis pour se faire élire à Chicago). « Ne me dites pas, Paul Vallas, que vous avez une réponse pour résoudre ce problème [de criminalité], parce que vous n’avez pas de réponse », a déclaré Lightfoot dimanche. « Vous n’avez pas d’expérience, mais vous êtes bon pour attiser les peurs des gens. »
Première Noire et première lesbienne à être élue à la mairie de Chicago domine les neuf candidats avec 24 % des intentions de vote selon un sondage mené par sa propre équipe auprès des électeurs susceptibles de voter mardi. D’autres sondages la placent au troisième rang. Même si elle survivait le premier tour, rien ne garantirait sa réélection le 4 avril.
(Photo capture d’écran)
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Des DINO entrent dans la course. Un parachuté en plus. C’est le problème d’avoir deux seuls partis. Ca a fait des partis fourre-tout. Des centre-droit jusqu’à gauche. Un gros manque de cohésion car ils sont libres 😉 Tout reviens à ça aujourd’hui !!
Bizarrement, plus ca vas mal plus les gens se tournent vers le dogmatisme, vers le rêve de ramener le passé au présent, chose qui, plus qu’autrement, aggrave leur situation plutôt que de les aidé.
Paradoxalement, dans mon domaine, l’informatique, ce qui est nouveau est nécessairement meilleur. Mais lorsqu’ils implantent les nouvelles méthodes, ils refont les même erreurs que dans le passé. Donc, ce qu’ils implantent est à peine meilleur que ce qu’on avait avant. Et parfois pire sous plusieurs aspects.
En politique, ils veulent le passé. Alors ils refont le passé mais avec les mêmes erreurs.
C’est tout l’un ou tout l’autre. Polarisé !
Vallas qui défend des politiques plus conservatrices en matière de criminalité et d’éducation.
Ça ne se peut pas qu’un blanc plus blanc que blanc prenne des prises de positions conservatrices, voyons donc!
Les nombreux noirs de Chicago vont avoir une cible dans le dos et le poste du chef de police actuel va sûrement être en danger.