Il y a des discours dont on se souvient pour une formule ou une idée qui traverse les époques. Il y en a d’autres qui nous marquent moins pour la poésie ou le poids de leurs mots que par une image. ll en est ainsi du dernier discours que Barack Obama a prononcé à la veille de l’élection du 4 novembre 2008, celle qui devait le faire entrer dans l’histoire. Quelques heures avant de s’adresser à des partisans de Caroline du Nord, le futur président des États-Unis apprenait le décès de « Toots », sa grande-mère bien-aimée qui avait pris soin de lui de 10 à 18 ans pendant que sa mère vivait et travaillait en Indonésie.
« C’est évidemment un moment un peu aigre-doux pour moi », a déclaré Obama ce jour-là, alors que des larmes coulaient sur ses joues et que sa voix s’étranglait. « C’était une personne très humble et très franche. Elle était l’une de ces héroïnes discrètes que nous avons dans toute l’Amérique. Elles ne sont pas célèbres, elles ne recherchent pas les feux de la rampe. Mais chaque jour, elles travaillent dur. »
Vous l’avez peut-être déjà deviné : la première campagne de financement de ce blogue en 2023 aura pour thème les discours qui m’ont marqué, et pas toujours pour les raisons les plus évidentes. Je vous invite à proposer les vôtres, qu’ils aient été prononcés par des politiciens américains, québécois, français ou de toute autre nationalité, et à vous en expliquer dans la section des commentaires. Je tirerai parmi vos choix le sujet d’un billet qui sera publié en soirée tout au long de cette semaine.
Mise en contexte pour ceux et celles qui ont découvert récemment ce blogue consacré à l’actualité américaine. Depuis bientôt cinq ans, il existe grâce aux contributions volontaires de ses lecteurs et lectrices, qui y trouvent non seulement des informations et des éclairages pertinents sur les États-Unis mais aussi une communauté. Une communauté qui débat, fraternise et enrichit elle-même ce site en fournissant dans la section des commentaires des liens, des analyses et parfois, pour détendre l’atmosphère, de la musique.
Quant à l’hôte de ce blogue, il entame avec un enthousiasme débordant un nouveau cycle électoral qui nous mènera à l’élection présidentielle de 2024. D’ici là, il a un pressentiment, à la fois très fort et un peu inquiet, que surviendront des surprises encore plus grandes et importantes que celles que nous avons connues lors des élections de mi-mandat. Des surprises qui ne manqueront pas d’alimenter ce site si ses lecteurs et lectrices continuent à le soutenir.
Merci d’avance à tous ceux et celles qui contribueront à cette campagne !
(Photo AP)
contribution réglée…
15 ans plus tard, je suis encore ému en réécoutant le montage de Will.I.AM : https://www.youtube.com/watch?v=2fZHou18Cdk
@Daniel Gagnon 9:59
💯Excellent💯
Excellent. Comment oublier le jour de l’investiture d’Obama, où il y avait pas mal plus de monde qu’à celle de 45. Yes, we can, un slogan inspirant, contrairement à l’autre qui vient avec le drapeau confédéré.
Merci! Magnifique!
Contribution faite avec plaisir.
Merci M. Hétu ! 👍
Continuez. Vous faites un excellent travail. Ma contribution est évidemment faite.
Comme lecteur assidu a ce blogue, je juge que le travail de M.Hetu vaut bien cette contribution. Longue vie au blogue et a ses participants(es).
Fait. Continuez votre bon travail.
Aussi indélébile que le spectacle des 5 grands sur le Mont Royal, c’est le discours de René Levesque que je conserve dans mon cœur, ce discours suite à la défaite crève coeur au oui de 1980. Un discours qui encore aujourd’hui me fait frissonner, ses propos ayant transcendé de loin sa déception et la notre. Toute une leçon du respect démocratique.Papa, profondément souverainiste faisait de son mieux pour cacher sa colère mais ses larmes trahissaient bien sa plus que grande tristesse.
A l’époque nous habitions No dam good, NDG, un quartier libéral à l’os. Le Suburban, journal du patelin qui ne s’est jamais gêné pour inspiré la peur chez ses électeurs a fourni tous les efforts paranoïaques à cette fin.
Le lendemain matin, les autobus 48 et 17 avaient des passagers aux mines déconfites, incrédules. Pas un mot. Pas un son. Aie ils avaient presque perdus, une réalité inconcevable. Mais il y avait aussi au moins 2 passagers avec un beau sourire en coin. On étaient fiers.
Contribution suit
Rigged referendum !
On imagine mal HB 45 dire après une défaite « Si je vous ai bien compris, vous venez de me dire « à la prochaine fois » »
@Richard Desrochers
Excellente remarque !!
Votre référence me ramène au discours de René lors de la victoire électorale de 1976 où j’avais eu le plaisir de voter pour la première fois et pour le Parti Québécois. J’appartenais alors à « quelque chose comme un grand peuple❗️» et n’avais « jamais pensé être aussi fier d’être Québécois❗️»
J’abonde. Le « Si j’ai bien compris… » fait partie de l’Histoire pour toujours. Je ne me tanne pas de le revoir, encore et encore. Nous sommes quelque chose comme un grand peuple.
Contribution faite avec le plus grand des plaisirs
Contribution faite à mon max et avec grand plaisir et longue vie à la communauté du blogue.
Contribution à venir lorsque je reviens à la maison.
« il a un pressentiment, à la fois très fort et un peu inquiet »
Similairement à lui (!), « Il a un pressentiment, à la fois très inquiet et un peu fort » 😉
Par chance, il y a eu un billet récemment qui nous informait que Joe se préparait aux attaques du GOP avec leurs enquêtes bidons. Hunter également se préparait. J’ai moyennement confiance que les démocrates sauront ne pas s’enfoncer dans la swamp que les répus remplissent de mar…melade !!
@gl000001
RE:
« J’ai moyennement confiance que les démocrates sauront ne pas s’enfoncer dans la swamp que les répus remplissent de mar…melade !! »
—–
Fort bien formulé ! 😉👌
Contribution et remerciements Mr Hetu !
Discours qui a marqué le Québec et qui est passé à l’ histoire. Ce discours aurait pû être prononcé par René Lévesque …
Extrait du discours prononcé par Robert Bourassa à l’ Assemblée nationale du Québec lors du rejet de l’ Accord du Lac Meech , 22 juin 1990.
En 1987 , il y avait eu une entente. À la suite de trois changements de gouvernement, la signature qui avait été donnée par les provinces n’ a pas été respectée. Cette fois encore en 1990, deux provinces qui s ‘ étaient engagées à tout faire pour faire adopter la résolution n’ ont pas respecté leur engagement. Jusqu’ à 1985, on disait: » What does Québec want? » Nous avons exprimé clairement les demandes du Québec. Et toute l’ équipe du gouvernement et je veux rendre hommage au ministre responsable , le député de Jean- Talon , qui a fait un travail extraordinaire dans la réalisation de ce dossier et avec toute son équipe , toute l’ équipe…
Donc, depuis 1985, la question est: » What does Canada want? » Et on attend encore la réponse du Canada à cet égard.
M.le Président, le Canada doit comprendre d’ une façon très claire que, quoi qu’ on dise et quoi qu’ on fasse, le Québec est aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d ‘ assumer son destin et son développement.
Contribution faîte avec un grand plaisir.
Le 24 Juillet Montréal…il fait beau, il fait chaud, ya rien de trop beau…
https://youtu.be/amApwFT49JQ
Vive le Québec liiiibre!
Comment est-ce qu’un pays a pu passer de « Toots » à « Build A Wall » en aussi peu de temps ?
Je ne sais pas si ça comptera, mais la première chose qui m’est venu en tête est le discours prononcé par Charlie Chaplin à le fin du « Grand dictateur ».
Les discours est définitivement politique et fait par un politicien (même si c’est un politicien fictif (Hynkel)). Je tente donc le coup.
Chaplin a été muet toute sa vie, mais quand il s’est mis à parler, il n’a pas fait les choses à moitié.
« Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, ceux qui vous méprisent et font de vous des esclaves, enrégimentent votre vie et vous disent ce qu’il faut faire, penser et ressentir, qui vous dirigent, vous manœuvrent, se servent de vous comme chair à canons et vous traitent comme du bétail. Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec des cerveaux-machines et des cœurs-machines. Vous n’êtes pas des machines ! Vous n’êtes pas des esclaves ! Vous êtes des hommes, des hommes avec tout l’amour du monde dans le cœur. Vous n’avez pas de haine, seuls ceux qui manquent d’amour et les inhumains haïssent. Soldats ! ne vous battez pas pour l’esclavage, mais pour la liberté ! »
@Marcovich
Bon rappel ! 👍
Le discours de Martin Luther King va revenir souvent dans ce billet. Il y avait aussi beaucoup plus de monde que pour 45, mais tellement plus! « I have a dream », c’est dur à battre.
Note aux « petits » nouveaux et nouvelles : il est aussi permis d’échanger sur le « plusse beau pays du monde »🇨🇦 car les liens qui nous unissent à nos voisins du Sud 🇺🇸 sont évidemment nombreux vue notre frontière commune de presque 10 000 km.
HS (souligne que notre partage est quelque peu « hors sujet » en regard de l’article partagé par notre « guide » Richard Hétu)
La Chine convoite les territoires arctiques depuis des décennies. D’ailleurs, dans l’esprit de nombreux Chinois, la Sibérie est un territoire chinois que les Russes ont volé. Un territoire qui doit un jour retourner à la Chine, de gré ou de force. Sur des cartes chinoises, une bonne partie des territoires arctiques canadiens sont commodément considérés comme des eaux internationales.
Maudit Xi … 😡
https://www.journaldemontreal.com/2023/02/13/larctique-temporairement-canadien
Bienvenue donc❗️
P.S. Contribution … Ok ✔️
Contribution avec plaisirs!
« Je n’ai rien à offrir que du sang, de la sueur et des larmes. » Winston Churchill, 13 mai 1940, bien décidé à mettre le pied à terre devant Hitler.
https://en.wikipedia.org/wiki/Blood,_toil,_tears_and_sweat?wprov=sfti1
On est loin du niaisage d’Elon Musk chipotant sur Star link parce que la 3e guerre mondiale.
L’un des meilleurs discours d’investiture de l’Histoire américaine: celle de John F Kennedy, 1961: « Et donc vous, mes compatriotes américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Mes concitoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-Unis feront pour vous, mais plutôt ce, qu’ensemble, nous pouvons faire pour la liberté de l’Homme. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_inaugural_de_John_Fitzgerald_Kennedy
Bon rappel !
Contribution faite pour votre excellent travail M. Hétu. De mon côté, un discours marquant est celui de Mahatma Gandhi dans le film sur lui que j’ai vu durant mon adolescence et qui m’a marqué profondément « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». J’essaie d’appliquer ce grand principe de vie depuis ce temps, pas parfaitement, sans aucun doute, mais si chacun fait l’effort de changer quelque chose dans sa vie pour le mieux, ça ne peut que contribuer à faire un monde meilleur.