Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

« C’est un personnage qui, aux yeux de l’élite, semble être incapable de donner des réponses aux questions. L’élite ne sait pas quoi croire, et elle a peur de penser au lendemain. Dans une large mesure, il y a le sentiment qu’il n’y a pas d’issue, que la situation est irréparable, qu’ils sont totalement dépendants d’une seule personne et qu’il est impossible d’influencer quoi que ce soit. »

Tatyana Stanovaya, chercheuse au Carnegie Endowment for International Peace, traduisant le désarroi des membres de l’élite russe face à Vladimir Poutine, isolé et fatigué en cette fin d’année, et à sa conduite de la guerre en Ukraine. Poutine, comme on peut le voire dans la photo qui coiffe ce billet, a participé ce vendredi à une visioconférence avec Xi Jinping, un autre homme fort qui paraît plus faible ces jours-ci.

(Photo AFP/Getty Images)

62 réflexions sur “La citation (russe) du jour

  1. J’ai bien l’impression que sur la photo on les voit jouer une partie de combat naval.

    1. Pierre Lesage dit :

      Au Risk d’abonder votre propos, ça semble effectivement vrai.

  2. gl000001 dit :

    Belle photo très représentative. Le blanc virginal, le blanc comme la colombe de la paix, avec la table ronde qui signifie l’unité, la coopération. Et deux taches noires avec des drapeaux rouge sang en arrière d’eux !!

  3. Haïku dit :

    « Les partenaires de la Russie doivent comprendre qu’il vaut mieux ne pas jouer avec nous. »
    (Vladimir P.)

  4. gl000001 dit :

    « et qu’il est impossible d’influencer quoi que ce soit. »
    Ici et un peu partout, on a des influenceurs. On ouvre une petite fenêtre sur notre PC ou notre téléphone et on les laisse nous dire quoi acheter ou quoi penser.
    La-bas, ils ont de grandes fenêtres pour t’influencer à bien penser !!

    1. Haïku dit :

      Touché ! 😉👍👍

    2. NStrider dit :

      Vous êtes « dangereusement » en forme ce matin👍

  5. Duduche dit :

    Vlad le pâle doit se méfier des fenêtres ouvertes et des escaliers abrupts de la tour d’ivoire dans laquelle il s’est enfermé. Il a mis beaucoup de sous de côté sur le dos de la Russie, il pourrait prendre sa retraite avant la chute.

  6. Pierre Belley dit :

    Ils sont beaucoup et est ce que l’avantage numérique a encore de l’importance ? Deux dictateurs.

  7. Loufaf dit :

    Le tsar psychopathe, sans état d’ âme, sans empathie pour qui que ce soit et faisant croire que la Russie est attaquée par l’ Occident via l’ Ukraine, n’ a aucune intention de mettre fin à sa sale guerre.
    Un pays mené par un seul homme… et sans jugement de surcroît , incapable de voir les conséquences de ses décisions!
    Se débarrasser de Putin ne peut venir que par sa garde très rapprochée, mais quand??

    1. Charlot dit :

      « Un pays mené par un seul homme« . Ça ne vous fait pas penser à un certain moustachu qui a sévi il y a quelques décennies? À l’époque, quelques membres de l’élite ont bien essayé d’intervenir mais rien n’y fit: le monde a dû boire la coupe jusqu’à la lie, ou l’hallali, c’est selon. Bien l’impression que l’histoire se répète….

  8. probert dit :

    C’est pas la lecture la plus encourageante à lire en commençant sa journée. Mais je persiste à croire qu’il y aura quelqu’un dans la chaine de commandement ou dans l’entourage de Poutine qui finira par agir contre lui, s’il comprend que la conséquence de ne pas le faire sera bien pire pour lui et son entourage. La dissuasion nucléaire c’est basée sur la certitude d’une destruction mutuelle assurée.

  9. Encorutilfaluquejelesus dit :

    Qu’attend l’élite pour hacher menu le menu fretin?!

    1. Haiku dit :

      Délicieux ! 😂👍

      1. Ziggy9361 dit :

        Un Tartare, c’est pas de l’appropriation culturel ça ?

  10. Gilles Morissette dit :

    Photo saisissante de deux personnages politiques de plus en plus isolé, en perte d’influence et de pouvoir.

    La Chine est frappé par un retour en force de la pandémie laquelle risque d’avoir des impacts non seulement sur son économie mais également sur l’économie mondiale.

    L’année 2023 risque d’être tumultueuse et pourrait mettra à rude épreuve le leadership de Xi Jinping.

    Quant à la Russie, la désastreuse invasion de l’Ukraine a non seulement entamé sérieusement sa crédibilité mais également son influence au plan politique.

    La conduite erratique et irrationnelle de Putin a conduit la Russie au bord du gouffre et devinez qui en souffrira? La population bien sûr.

    Son leadership, déjà affaibli par cette guerre, risque de l’être encore plus en 2023.

    Le Despote ne fait plus partie de la solution pacifique à ce conflit.

    Son entêtement à vouloir imposer « ses conditions de paix » font en sorte qu’il n’est plus un interlocuteur valable.

    Quoiqu’il arrive, il a déjà perdu cette guerre.

    Donc, l’année 2023 risque donc d’être une année de grands bouleversements pour ces deux pays, ce qui aura également des incidences sur le reste de la planète.

    Sans tomber dans un pessimisme exagérée, la prochaine année nous réserve bien des « surprises » notamment aux USA avec le changement de garde à la Chambre des Représentants.

  11. chatderuelle dit :

    Tatyana Stanovaya résume parfaitement bien les sentiments des russes mais aussi de tous les observateurs impuissants de cette guerre absurde.

    rien n’est justifiable, rien n’a une logique aussi ténue soit-elle…

    poutine déteste les ukrainiens à un niveau qui dépasse l’entendement….
    kidnapper des enfants, les changer de nom, de date de naissance et de les envoyer aux quatre coins de la Russie pour être adoptés laisse voir la folie de ce despote…
    massacrer des civils juste parce que ce sont des civils ukrainiens ne peut plus être des dommages collatéraux… c’est un génocide.

    se victimiser que les « autres », les méchants occidentaux les agressent est une réécriture de la réalité qui laisse voir le déni des dirigeants russes face à leur crimes contre l’Humanité…

    Tout laisse croire que cette guerre sera dans notre actualité pendant encore des années… et qu’au final, dans 2,3, 6 ans tout ce qui aura été l’Ukraine sera ravagé, démoli, à rebâtir et que ça prendra des décennies à y parvenir…

    on devine que cette frontière sera une des plus protégée par la suite et aussi célèbre que celle des Corées…

    tout ce délire de violence inutile pour absolument rien….

    La Chine peut, par pression diplomatique, pression économique diminuer la durée de ce massacre gratuit… mais le dictateur chinois est lui aussi, engagé dans un tunnel et il ne voit et n’entend que ce qu’il veut voir et entendre…
    le dictateur chinois est un très mauvais négociateur et un petit homme qui joue à paraitre grand… il joue mal ses cartes…

  12. Pierre Lesage dit :

    Et si la Russie et leurs dirigeants n’étaient tout simplement que les laquais de la Chine… des fois je me pose cette question

  13. Madalton dit :

    « L’élite ne sait pas quoi croire, et elle a peur de penser au lendemain »

    Elle devrait plutôt avoir peur des fenêtres et/ou escaliers.

  14. platanekyrah dit :

    Mettre en branle un tribunal pour crimes d guerre c’est pressant.

  15. treblig dit :

    Si j’ai bien compris, 14 oligarques sont morts depuis quelques mois dont beaucoup sont tombés par la fenêtre. Coïncidence fâcheuse. Être membre de l’élite, je ferais attention. Ou, mieux, je fuirais ailleurs avec empressement tout en évitant les fenêtres ouvertes.

    1. Daniel Laflamme dit :

      À mon avis, de toute façon si elle n’est pas ouverte, quelqu’un va l’ouvrir pour lui…

    2. simonolivier dit :

      Il y en a un qui est tombé de sa fenêtre au Mexique. Et un autre à eu un malencontreux accident à Malte. Alors fuir n’est pas une garantie de survie.

  16. InfoPhile dit :

    De ce qu’en j’en sais, la réalité est multiple en Russie. L’inquiétant, c’est qu’au sein de celles-ci, Poutine se situe à peu près au centre. Même qu’il subit davantage de pression des bellicistes que de n’importe quel autre camp.

    Comparé à certains extrémistes russes, son nationalisme est presque modéré. En ce sens, il s’inscrit davantage dans le soviétisme et ses prétentions méta-nationalistes. Encore qu’il ne manque pas de jouer politiquement sur cette corde en toute froideur s’il le juge avantageux.

    Au total, je doute que son pouvoir soit à court terme vraiment à risque. Quoiqu’il faut s’attendre un peu à tout venant d’un état aussi opaque.

    Mais au-delà de ce « président » autocrate, que l’Ukraine soit vraiment démocratique, comme par exemple la Finlande, ou pas du tout, comme la Biélorussie, la Russie n’acceptera jamais de prêter flanc aux capacités militaires de l’OTAN. Il faudrait donc prendre en compte la déclaration à la mi-novembre du général et chef d’État-Major des armées des États-Unis, Mark Milley : « militairement parlant, la probabilité de chasser les Russes de toute l’Ukraine était peu élevée. »

    La suggestion implicite de ses propos : Il vaut mieux négocier.

    1. Kelvinator dit :

      Négocier le retrait unilatéral des russes. Il n’y a pas d’autres solutions. Les ukrainiens n’accepteront pas tout ces morts en vain, c’est les russes qui doivent supporter ce fardeaux de morts inutiles. On voit rapidement que cela est impossible sans que l’Ukraine accepte les concessions russes, car Putin n’acceptera jamais les concessions ukrainiennes, son ego démesuré l’en empèche.

      1. InfoPhile dit :

        « Les ukrainiens n’accepteront pas tout ces morts en vain »

        C’est hélas très possible. Vous reflétez bien le jusqu’au-boutisme ukrainien et ses justifications fondées sur un bellicisme mystico-suicidaire typiquement bandériste qui ne peut mener qu’à plus de morts, de victimes et de souffrances ainsi que son indéniable contrepartie russe qui, grosse différence, ne souffre pas dans ses terres.

        Si vous avez raison, alors la prédiction du général Milley se réalisera. Des années d’affrontements qui en bout de ligne ne feront pas de gagnant, mais énormément de victimes. Pourquoi alors en rajouter autant en refusant de regarder dans les yeux cette effroyable éventualité et son potentiel de victimes très considérable sinon qu’en faisant l’autruche ?

        Comme si la vie humaine n’était qu’une statistique !

      2. Kelvinator dit :

        « contrepartie russe qui, grosse différence, ne souffre pas dans ses terres. »
        Prétendez-vous que la population sous occupation russe « ne souffre pas », alors qu’à peu près tout les crimes de guerres furent commis par les russes, contre le peuple qui leur est le plus proche culturellement et historiquement.

        La population ukrainienne souffre-t-elle plus dans la situation actuelle que si elle était conquis par Putin? C’est à mon avis évident que continuer la guerre évitera des milliers de morts supplémentaire comparé à une Russie victorieuse occupante. Imaginez les crimes qu’ils ont pu faire en temps de guerre sur un territoire qu’ils contrôle dès lors totalement?

        Votre diminution abyssale des dangers qui attend la population occupé est incompréhensible, surtout avec la fougue répété et aveugle que vous répétez. D’autant que votre logique s’applique très mal aux dictatures pro-américaines de la guerre froide que vous dénoncez.

      3. Samati dit :

        Et il faut comprendre que la majorité des morts et des villages et villes détruites par les russes étaient des territoires où la population était surtout russophone. Les russes tuent ceux qu’ils voulaient apparemment libérés.

        On a appris que la vie sous occupation russe signifiait pour la population locale de subir, pillage, viols de femmes et enfants, destruction des habitations, délation, meurtres gratuits, bref une vie de misère. Aucun gouvernement ou dirigeant ne pourrait accepter de voir une partie de sa population soumise aux pires sévices pour satisfaire l’égo d’un monstre responsable des pires crimes de guerre. Nous sommes toujours en 2022.

  17. NStrider dit :

    Danger, Danger, Danger aurait dit à répétition un robot d’une émission de mon enfance.
    On se retrouve dans la proverbiale situation du rat « accumulé » au pied du mur.

    Le 16 juillet dernier Laura Julie Perreault a publié un superbe article sur l’environnement de Poutine basé sur une entrevue avec Vladimir Fédorovski « consigliere » de Mikhaïl Gorbatchev
    Je n’en mets ici qu’un petit extrait:
    « À trop regarder le sommet enneigé d’un régime, on oublie trop souvent que toute une montagne le soutient. Une montagne de sympathisants et d’individus qui y trouvent leur compte. »

    https://www.lapresse.ca/international/chroniques/2022-07-16/poutine-n-est-pas-un-dingo.php

    Vous souvenez-vous lorsqu’on jouait au roi de la montagne dans la cour d’école?
    La montagne s’effrite sous lui, comment réagira le roi de la montagne actuel? Personne ne le sait, personne ne peut le dire et c’est la que loge le danger i.e. dans une réaction que nul ne peut envisager.

    1. Kelvinator dit :

      Jean Perron dirait « enculé au pied du mur »!

  18. Kelvinator dit :

    Le parallèle avec Xi Shipping est d’autant plus pertinente, que la levée des sanctions sanitaires, couplés à une faible efficacité du vaccin chinois et une méfiance de la population envers les autorités sanitaires (comme en Russie) fait que la pandémie est en recrudescence. La manière dont la Chine a traité ce problème démontre l’incapacité de l’élite du PCC à le régler, plongeant la population dans le trouble et la misère.

    Putin n’a pas donné son point de presse annuel habituel, et parle de l’Ukraine comme une guerre! Il démontre des signes de faiblesses, très dangereuse dans une dictature ou tout repose sur une personne. Vous vous souvenez lorsque Putin disait à la population qu’il fallait continuer avec lui comme leader plutôt que perdre du temps à trouver un successeur? Combien de leader russes sont jugés et tués à la fin de leur mandat?

  19. Samati dit :

    Poutine semble désespéré, l’économie russe est en chute libre, une partie de la population la mieux éduquée a fuit à l’étranger (1 million), la valeur du rouble maintenue artificiellement (taux officiel local à 65-75rb:1$ versus un taux réel de 160-200rb:$1), manque de liquidité des banques locales, pertes d’équipement militaires dans les $billions, etc.

    Il est évident que pour la Chine, la Russie ne représente qu’un petit marché (moins de 2%) comparé à celui des démocraties libérales (plus de 60%). Pour la Chine, la Russie ne vaut pas le risque de perdre ses principaux alliés commerciaux. Comme le caricaturait un célèbre politicien américain, la Russie n’est qu’une immense station service gérée par une mafia.

    Peu importe ce qui arrive sur le terrain militaire la Russie est perdante et en payera le coût pendant plusieurs générations.

    1. Kelvinator dit :

      Putin a augmenté les taux d’intérêt pour maintenir le rouble, mais ce faisant, a condamné les entreprises à éviter tout investissements pour se moderniser, alors même que le pays a grandement besoin d’une diversification économique à cause des embargo et sa dépendance au revenu du pétrole. Même avec tout le pétrole qu’elle a, la Russie a une économie comparable au Canada.

  20. _renaud dit :

    La Russie commence à comprendre qu’elle est complètement prisonnière de Poutine et que leur libération passe par son départ. Maintenant est-ce qu’ils auront le guts de le tasser ?

    Leur relation avec Poutine c’est comme quelqu’un qui vit sous l’emprise d’un manipulateur. Le manipulateur isole complètement la personne, lui fait perdre toute sa confiance et cette personne en vient à croire qu’elle est complètement dépendante de la personne qui la manipule.

    Et la seule manière de sortir de ce cycle c’est de couper les liens complètement avec le manipulateur.

  21. Gilles Gougeon dit :

    La blancheur des lieux ne fait qu’accentuer la noiceur de leurs intentions.

    1. Haiku dit :

      @Gilles Gougeon
      Excellente remarque ! 👌

  22. _renaud dit :

    La photo est intéressante, les deux petits coqs ont la crête basse dernièrement. Ça fait longtemps qu’ils jouaient aux durs devant l’occident mais la dernière année est un bon reality check.

  23. jeani dit :

    Excellente entrevue hier à ICI-RDI avec Serguei Jirnov, ancien officier du KGB, journaliste, spécialiste en relations internationales, exilé en France en 2001.

    En résumé, Jirnov expliquait ce qui se passait avec le décès de nombreux « oligarques ». Selon lui, ce ne sont pas tous des oligarques mais des personnages bien placés détenant surtout des informations financières. Les oligarques ont tous un point en commun i.e. ils sont collés sur le pouvoir de poutine.

    Pour lui, le coup d’état à l’encontre du nabot est déjà commencé.

    Le petit dictateur est mieux d’agrandir encore plus ses graaaandes tables.

    1. Haiku dit :

      @jeani
      RE: “entrevue à ICI-RDI”…

      Merci pour le tuyau !

    2. jeanfrancoiscouture dit :

      @jeani: «Les oligarques ont tous un point en commun i.e. ils sont collés sur le pouvoir de poutine.»

      Non seulement vous avez raison mais un élément essentiel complète le tableau et vient nous dire pourquoi cette «élite» n’a aucun pouvoir sur Putin: ces gens doivent à Putin d’être devenus immensément riches. Le «boss» les laisse faire ce qu’ils veulent pourvu qu’ils ne s’avisent jamais de le critiquer ou d’intervenir dans ses politiques ou ses décisions. Ceux qui le font paient le prix fort.
      Les Occidentaux, avec leurs sanctions contre les oligarques en s’imaginant qu’ils pourraient l’influencer, voire le renverser, ont réfléchi à l’occidentale, une réflexion qui accorde beaucoup de pouvoir à nos propres milliardaires comme les Gates, Arnault, Dassault, Buffett, Bezos, des «influenceurs» haut de gamme dont on recherche les opinions, les avis et les conseils d’ami, sans compter leur argent pour les campagnes électorales.
      Putin n’a que faire d’influenceurs puisqu’il estime qu’ils lui doivent tout ce qu’ils ont.

      Le livre LE MAGE DU KREMLIN de Giuliano da Empoli , malgré son appellation de «roman», constitue une formidable clé pour comprendre le fonctionnement mental et politique de Putin. Il nous fait aussi comprendre que nous faisons fausse route en ne «callant pas son bluff nucléaire». Cet homme ne prend son trou que devant la force clairement exprimée. Tout le reste est vu comme des faiblesses, plus ou moins grandes, à exploiter jusqu’au trognon. À ce rythme-là, les Ukrainiens n’ont pas fini de souffrir à la fois de Putin et de notre pusillanimité.

  24. Amazonia dit :

    Triste et ennuyeux !

  25. Samati dit :

    Si les russes avaient respecté les accords de Minsk II, le conflit serait déjà réglé depuis longtemps.

    – Les russes devaient évacuer leurs troupes, mercenaires et armements du territoire ukrainien
    – Les ukrainiens devaient retrouver le contrôle de toutes leurs frontières.
    – Tenue d’élections dans les territoires sous contrôle russe (Donbass et Crimée) sous l’égide de l’OSCE (les russes n’ont jamais permis à l’OSCE d’entrer sur ces territoires)
    – Négociations sur une statut particulier pour les territoires occupés. (l’Ukraine n’a pas eu accès)

    Neil Abrams fait une rétrospective éclairée sur le conflit qui va à l’opposé du narratif russe qui infecte tant la gauche que la droite dans nos démocraties libérales.

    https://twitter.com/neil_abrams/status/1583464988165177345

    1. xnicden dit :

      Enfilade très éclairante, merci!

  26. Alexander dit :

    Deux types qui veulent renverser l’ordre mondial mais qui s’y prennent pas nécessairement de la bonne façon. Ils l’ont dans la face présentement. La Vie les rattrape.

    Poutine aurait pu penser autrement et réfléchir en termes de pouvoir d’influence sur le bloc de l’est et imaginer des zones de commerce dont son pays aurait pu profiter amplement.

    Il s’imaginait avoir affaibli assez l’occident pour satisfaire ses visées territoriales expansionnistes et s’est planté royalement. Aujourd’hui, il est prisonnier d’une guerre inutile qui ne fait que des victimes et des mécontents et qui affaiblit le rayonnement soviétique, malgré ses armes.

    XI est plus stratégique mais s’enlise dans ses politiques extrêmes de COVID qui agacent sa population. Il rêve certainement de ramasser Taïwan mais se retient de par l’expérience ukrainienne dévastatrice.

    Le plus intelligent est de calmer le jeu et de travailler sur des alliances économiques avec des gros partenaires sans provoquer inutilement les adversaires.

    De facto, des blocs d’influence se créent et se développent, et rien n’est blanc ou noir.

    XI veut les ressources russes mais n’est pas prêt à se priver du commerce avec les EU, essentiel pour son économie.

    Il y va du fragile équilibre des forces. Un grand jeu de diplomatie.

    Mais vous savez, l’être humain est aussi stupide qu’il a un grand instinct de survie. Acculé au pied du mur par sa bêtise et son ambition, il a tendance à prendre les bonnes décisions pour s’en sortir in extremis.

    C’est dur sur les nerfs mais ça finit par se faire. Le problème, ce sont les dommages collatéraux immenses que leur bêtise amène.

  27. Samati dit :

    Un autre incendie en Russie, c’est le 23ème pour le seul mois de décembre. De toute évidence il y a des russes qui n’acceptent pas la conduite de leur dictateur et se livrent à du sabotage.

    https://twitter.com/AlexandruC4/status/1608508428267167744

    1. Madalton dit :

      Ou des ukrainiens vivant en Russie qui sabotent ces infrastructures.

  28. InfoPhile dit :

    @Samati à 11:27

    « la majorité des morts et des villages et villes détruites par les russes étaient des territoires où la population était surtout russophone. »

    Pour le nombre de morts russophones, je l’ignore. Pour la destruction de villes, après évacuation, en effet ça se passe surtout dans l’est. Le plus triste exemple étant Mariopol, détruite à 90 % !

    Quant à la destruction des installations électriques, c’est toute l’Ukraine qui est affectée. Même dans l’ouest, à Lviv où 90 % des habitants étaient privés d’électricité et d’eau en début de semaine.

    Tout ce que j’ai lu concernant le non respect des accords de Minsk II blâme les deux parties. Au moins, à partir de 2015 le conflit avait perdu beaucoup de son intensité. Ce qui explique peut-être la sommnolence qui avait gagné les pays superviseurs de ces accords. Ils ont clairement et honteusement failli : France, Allemagne, Russie.

    Mais tout aussi clairement, ce sont les bandéristes qui ont eu le dernier mot; du moins jusqu’à maintenant. Il aura suffi que 10,000 d’entre eux manifestent à Kyiv contre Minsk II pour que Zelensky se mette à paniquer lâchement. Autrement, Zelensky s’accommodait de ces accords. Tristement, l’intransigeance l’a emporté. Le peuple ukrainien écope sans comparaison.

    1. Samati dit :

      @ InfoPhile

      Vous auriez intérêt à lire le dernier rapport de l’OSCE produit avant le conflit. Après 2015, le nombre de morts, soit une vingtaine par année surtout du coté contrôlé par les ukrainiens, et le nombre d’attaques allaient dans le sens d’une diminution du conflit. Il n’y a pas eu d’accélération notable depuis la venue en 2019 de Zelenski. Il faut éviter de tomber dans le narratif russe donnant une importance indue à quelques groupes de skinheads et de nationalistes qui représentaient une infime partie de l’électorat ukrainien.

      Vous avez mentionné Bandora à plusieurs reprises. Ce dernier a été fait prisonnier par les nazis pendant une partie de la seconde guerre et lorsque libéré visait à lutter contre les soviets pour libérer son pays du joug communiste. La très grande majorité des ukrainiens ignore ce personnage qui n’a plus aucune influence sur la population ukrainienne.

      La révolution Maidan était l’expression d’un mouvement de la population qui voulait s’éloigner de l’influence russe et sa profonde corruption. Les ukrainiens aspiraient à une modèle démocratique, à l’occidentale, ce qui pouvait être perçu comme un danger pour la cleptocratie russe compte tenu des liens étroits existants entre les populations des deux pays.

      L’objectif des russes est de faire disparaître la notion même du peuple ukrainien basée sur une lecture biaisée de l’histoire par les nationalistes (lire nazis) russes. Les russes visent à réaliser le génocide du peuple ukrainien. Heureusement l’appui de l’Occident avec des armes modernes a permis de stopper l’armée russe qui ne fait plus maintenant que du surplace sinon du recul.

      Viser les populations civiles en vengeance, ou pour se donner une marge dans les négociations est une crime de guerre odieux et ne doit pas permettre aux russes de conserver des territoires conquis illégalement.

      Les russes, y inclus Poutine, doivent être jugés pour leur crimes de guerre commis contre des populations civiles. Ils ont commis volontairement des meurtres pour affaiblir le moral de la population. Il n’y a qu’à suivre les intervenants ukrainiens sur Twitter ou Telegram pour voir que la très grande majorité de ceux-ci ne veulent pas être dirigés sous un régime russe, dont la brutalité est maintenant démontré.

    2. Kelvinator dit :

      Vous êtes mal informé sur la situation. Le problème avec Minsk II était que chaque pays avait une interprétation différente.

      L’Ukraine prévoyait une réintégration des territoires occupés en leur donnant plus de pouvoir, mais restant une part intégrante du territoire.
      La Russie voulait que ces territoires deviennent quasi autonome, avec leur police, juge, gouvernement qui fait ses élections. Essentiellement un territoire sous controle russe appartenant à l’Ukraine, qu’il pourra ainsi mieux influencer.
      Pour al deuxième fois, je vous redonne le lien. Peut-être cette fois irez-vous au-delà de vos préjugés envers Zelensky et l’Ukraine?
      https://www.opendemocracy.net/en/odr/russia-ukraine-what-are-the-minsk-agreements/

  29. chatderuelle dit :

    Alexander
    j’aime bien votre optimiste…
    l’être humain est aussi stupide qu’il a un grand instinct de survie. Acculé au pied du mur par sa bêtise et son ambition, il a tendance à prendre les bonnes décisions pour s’en sortir in extremis… dites-vous…

    il me semble que non… de Grandes Civilisations ont tout simplement disparu… bouffées par l’incompétence humaine…
    L’Humain n’apprend pas, il refait encore et encore les mêmes conneries…

    poutine et Xi ne sont ps de Grands Hommes d’état… ils ne sont pas stratégiques… ils ne font qu’utiliser le pouvoir du nombre… la plus primaire des forces de contrôle….

    Xi ne voit pas les opportunités, coincé dans sa vision des choses… son pays est le fabricant de tout ce qui est bas de gamme, copiés ou qui accepte l’exploitation de son Peuple, que les dirigeants ne respectent pas, pour les gadgets électroniques occidentaux…
    La Chine est très dépendant de la surconsommation occidentale…

    Xi avait une occasion fantastique de se révéler comme un Grand Homme d’état en s’impliquant dans le conflit russe-Ukraine…
    il n’a pas su allumer…. coincer dans son ignorance de la géopolitique… Il s’est ancré dans un immobilisme navrant par crainte de choquer les uns ou les autres…

    une chose, fort probable, est que les 2 dictateurs tomberont de leur socle avec douleur et instabilité sociale et économique…
    la seule inconnue est la date….

    1. Alexander dit :

      @chatderuelle

      Un peu d’optimisme ça fait du bien de temps en temps.

      Sinon, on devient complètement désabusé.

  30. Pierre s. dit :

    ———————–

    Sur la photo

    Poutine assis a table avec tout ses amis.

    Évocateur comme photo, non ?

  31. Layla dit :

    En seulement quelques lignes Mme Tatyana Stanovaya dresse un portrait qui me semble très réel. Elle me confirme en peu de mots ce que je constatais.

    Il est facile d’adapter la guerre en Ukraine selon la conclusion du Comité 1/6.

    « La cause centrale de la guerre en Ukraine était un homme,Vladimir Poutine , que beaucoup d’autres ont suivi. Aucun des événements de cette guerre n’aurait eu lieu sans lui. »

    « La cause centrale du 6 janvier était un homme, l’ancien président Donald Trump, que beaucoup d’autres ont suivi. Aucun des événements du 6 janvier n’aurait eu lieu sans lui. »nous a dit le Comité 1/6 .

    1. MarcB dit :

      Bientôt Poutine va nous dire que ses conscrits font une balade touristique en Ukraine.

      1. Haiku dit :

        Exactement ! 👌

  32. simonolivier dit :

    Putin a déclaré que l’Ukraine doit accepter les termes russes pour que la guerre prenne fin, sinon l’armée russe s’en chargera. Comme lu dans un article, »the Russian Army is getting their butt handed to them by Ukraine » l’armée russe est en train de se faire botter le derrière par les Ukrainiens et le clown voudrait que ces derniers acceptent de donner 20% de leur territoire.

  33. InfoPhile dit :

    @Samati à 14:07

    Vous m’avez terriblement mal lu.

    « Après 2015, le nombre de morts, soit une vingtaine par année surtout du coté contrôlé par les ukrainiens, et le nombre d’attaques allaient dans le sens d’une diminution du conflit. » Écrivez-vous.

    Mais je n’ai rien dit d’autre en écrivant ceci justement : « Au moins, à partir de 2015 le conflit avait perdu beaucoup de son intensité. Ce qui explique peut-être la somnolence qui avait gagné les pays superviseurs de ces accords. Ils ont clairement et honteusement failli : France, Allemagne, Russie. »

    « Il n’y a pas eu d’accélération notable depuis la venue en 2019 de Zelenski. »

    En effet. Et je n’ai jamais laissé entendre qu’il y avait eu accélération ou intensification du conflit.

    Mais qu’est-ce que vous avez à me lire tant de travers ?

    Bandera était un ultra-nationaliste doublé d’un fasciste et d’un être profondément violent. Or, l’Ukraine l’a proclamé héros national autour des années 2005. Les bandéristes aujourd’hui existent en tant qu’ultra-nationalistes, teintés de fascisme en ce qu’ils sont résolument bellicistes. Ils ont été 10,000 à manifester à Kyiv. Le volte-face de Zelensky s’est fait dans la foulée.

    Avant de donner des leçons, tâchez de vous en tenir aux faits.

    Autour du 6 octobre 2019 :

    « Près de 10 000 personnes sont descendues dans les rues de Kiev pour protester contre une autonomie accrue des territoires séparatistes prorusses. » : Allez lire ce texte de toute urgence !

    https://www.lepoint.fr/monde/ukraine-des-milliers-de-manifestants-hostiles-a-la-capitulation-06-10-2019-2339626_24.php#11

    1. Samati dit :

      Vous émettez une opinion basé sur des faits relativement mineurs. La droite nationaliste n’a obtenu que moins de 3% du vote populaire en 2019, ce qui représente moins de 700 mille ukrainiens. On retrouve également chez nous des tenants de la droite nationaliste extrême et en plus grand nombre, et également dans la majorité des démocraties libérales. Dans ce contexte l’Ukraine fait office de premier de classe avec son maigre 3% (comment Duhaime a eu au Québec ou LePen en France?).

      Comme l’article le mentionne, Zelenski était un politicien novice en 2019 et a quand même réussi à maintenir un dialogue avec les russes, qui on le sait se sont montrés peu coopératifs à appliquer les accords de Minsk II. Ils n’ont jamais retiré leurs troupes, n’ont pas permis à l’OSCE de pénétrer sur le territoire envahi par les russes, n’ont pas permis au gouvernement ukrainien de tenir un dialogue avec les Ukrainiens du Donbass. L’invasion de février a tout fait échouer.

      On sait maintenant que les russes, selon les dires mêmes de Poutine préparait ce genre d’invasion ou de mise au pas de l’Ukraine il y a près de 15 ans. Les troubles en Biélorussie et au Kazakhstan ont probablement été le facteur déclencheur dans l’esprit de Poutine.

      Dans votre message plus bas vous semblez militer pour une prise de contrôle de plusieurs oblasts de l’Ukraine en retour d’une paix qui ne pourrait être que provisoire. On sait comment la population ukrainienne a été traité dans les territoires conquis : pillage, meurtres, camps de « filtration », effacement de la culture ukrainienne par la destruction de musées et des autodafés de livre en ukrainien, par des viols non-punis de femmes et enfants, par la délation, par la peur constante des habitants envers les soldats russes, etc.

      Je ne connais pas beaucoup de gouvernement qui accepterait de voir sa population être emprisonnée dans un nouveau rideau de fer russe. En vertu de tous les principes internationaux, les frontières de l’Ukraine doivent être respectées et sa population être libre de se déplacer librement sans devoir rendre des comptes à une force d’invasion reconnue pour sa grande brutalité.

      P.S. On apprenait cette semaine que des troupes russes auraient tués, dans la région Marioupol, tous les membres d’une même famille (8 romanichels), dont trois jeunes enfants d’une balle dans la tête. Ces meurtres ne seront jamais punis.

      1. InfoPhile dit :

        @Samati

        « Je ne connais pas beaucoup de gouvernement qui accepterait de voir sa population être emprisonnée dans un nouveau rideau de fer russe. »

        Je me souviens d’un sondage mené dans la grande région de Marioupol, ville qui a été détruite à 90 % depuis, qui portait sur les allégeances de la population, genre voulez-vous être Russes ou Ukrainiens ?

        Je traduis la réponse en québécois populaire : « On s’en crisse, tout ce qu’on veut c’est la sainte paix ! »

        Bon, Marioupol ce n’est pas le Donbass à proprement parler. Les velléités sécessionistes de ce dernier ont été nourries par un étonnant autoritarisme de Kiev qui y a dépêché brutalement son armée dès les réactions anti-Maïdan qui ont eu lieu un peu partout dans le pays mais principalement dans le Donbass, probablement alimentées par Moscou.

        N’empêche, la russophobie avait atteint dans les hautes sphères de Kyiv un niveau inquiétant dont on peut se faire une idée, notamment, au travers ses troublantes politiques linguistiques.

        D’autre part, c’est toute l’Ukraine qui est pourrie par la corruption. Sa population a décliné entre 6 et 8 millions depuis 1991. En d’autres termes, l’Ukraine qui, avant février 2022, était même devenue plus pauvre que la Roumanie, donne à désespérer depuis longtemps.

        En raison de sa répression parfois très sévère exercée en 2014 jusqu’en 2022 – privant entre autres les retraités de leur rente – qui selon certains aurait contraint les Russes à intervenir au moins en catimini, je doute fortement que Kyiv se préoccupe tant du sort des très russophones citoyens du Donbass.

        Qu’est-ce qui peut arriver de pire et de vraiment irréversible que ce que les Ukrainiens doivent se farcir depuis près d’un an sans qu’aucune lumière ne pointe à l’horizon ?

        L’autonomie du Donbass – à l’intérieur de l’Ukraine – m’apparaît comme un moindre mal et de loin. Et il faudra oublier, hélas, la Crimée, là où se trouve une base navale dite essentielle à la sécurité des Russes.

        Cela m’apparaît réalisable à condition que les véritables poids lourds se mettent d’accord : États-Unis, Chine, Russie, Allemagne, Japon, France, Indes et UK.

        Une bonne année 2023 à vous ainsi qu’à vos proches !

  34. InfoPhile dit :

    @kelvinator

    D’abord, si ce n’est déjà fait, allez lire mon commentaire à 18:51. Ensuite, j’apprécie la référence que vous avez fournie.

    « Le problème avec Minsk II était que chaque pays avait une interprétation différente. »

    Il aurait fallu en informer Zelensky qui, en tant que progressiste modéré, y était favorable, comme pour l’adoucissement des fanatiques mesures linguistiques d’ailleurs. Contrairement aux ultra-nationalistes qui menaçaient de le renverser.

    « other analysts suggest that if Kyiv was pressured into implementing Russia’s version of Minsk, there could be a severe backlash from ordinary Ukrainians that could destabilise the country internally. »

    À mon humble avis, et malgré sa tournure aporétique, cette phrase tend à confirmer mes propos, à savoir que Zelensky n’a pas eu les coudées franches et qu’il n’a pas eu le cran de confronter les extrémistes ukrainiens.

    Il est impossible de faire changer d’idée à un pitbull comme Poutine, le monstre de la Moscova. Alors, qu’est-il possible de faire dans l’intérêt des Ukrainiens ? Doubler, voire tripler le nombre de victimes et de pertes en poursuivant coûte que coûte ? De la folie à mon avis.

    N’avez-vous pas compris que mon seul partie pris est d’abord en faveur du peuple ukrainien dans son quotidien, dans son concret ?

    Je vous souhaite une bonne année 2023 sur tous les plans !

    1. Kelvinator dit :

      Bonne année 2023 à vous aussi !

      Zelensky était favorable à donner une autonomie comparable à celle de la Crimée au territoire du Donbass. Dans cette mesure c’était une solution acceptable. Le problème comme je l’indique et que la Russie voulait utiliser l’autonomie du Donbass comme un cheval de Troie pour influencer les politiques ukrainiennes en son sens. La Russie a déjà tenté la même chose dans tous les territoires occupé par l’armée russe depuis l’arrivée au pouvoir de Poutine, comme en Georgie

    2. Kelvinator dit :

      Je vois le backlash ukrainien venant des opposants à la russification du pays plutôt que des extrémistes, ce serait plutôt des centristes pro-européens, pas nécessairement des radicaux

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