Le blogue de Richard Hétu

« Je suis prêt à parler à Poutine s’il cherche un moyen de mettre fin à la guerre. Mais je ne le ferai qu’en consultation avec mes alliés de l’OTAN. Je ne vais pas le faire tout seul. »

— Joe Biden, président des États-Unis, n’excluant pas la possibilité de participer à des négocations de paix avec le président russe, dont il a vivement condamné les actions en Ukraine lors d’une conférence conjointe tenue à la Maison-Blanche après un entretien de trois heures avec Emmanuel Macron, accueilli à Washington dans le cadre de la première visite d’État de l’administration Biden. Macron, dont les pourparlers avec Poutine n’ont pas toujours plu à Washington ou à Kyiv, a dit de son côté qu’il « ne pousserait jamais les Ukrainiens à accepter un compromis qui serait inacceptable pour eux ».

P.S. : En ce qui a trait aux frictions commerciales entre la France et les États-Unis, le président Biden s’est par ailleurs dit prêt à corriger les « défauts » de l’Inflation Reduction Act, une loi jugée protectionniste par Paris, et qui exclurait notamment les véhicules électriques construits en Europe du marché américain. « Il y a beaucoup de choses que nous pouvons arranger », a déclaré le chef de la Maison-Blanche en tentant de répondre aux inquiétudes de son visiteur, qui s’était plaint la veille des « subventions super agressives » offertes par les États-Unis à ses entreprises.

P.P.S. : Les deux chefs d’État ont multiplié les gestes et les paroles d’affection lors de cette visite qui se terminera par un dîner d’État agrémenté d’une performance de Jon Batiste, lauréat de cinq Grammy Awards.

(Photo AP)