Le blogue de Richard Hétu

« Aujourd’hui, une génération de stars républicaines suit le modèle qu’elle a contribué à créer en tant que célébrité-politicienne hybride qui aimait se battre avec des éléments de son propre parti autant qu’avec les démocrates – aucun plus que [Donald] Trump, qui l’a observée de près pendant des années avant de décider de se présenter lui-même à la présidence. Il s’est assuré ce mois-ci qu’il resterait sous les feux de la rampe, en annonçant une autre candidature à la Maison-Blanche en 2024. Mais avec l’arrivée de la nouvelle génération, la politique de Mme Palin ne semble plus aussi novatrice ou scandaleuse. À côté des mensonges de M. Trump sur une énorme conspiration visant à le priver d’un second mandat, ou des allusions désinvoltes à la violence politique de la représentante Marjorie Taylor Greene, les provocations de Mme Palin il y a plus de dix ans peuvent sembler presque pittoresques. »

— Jeremy Peters, journaliste au New York Times, analysant le retour raté en politique de Sarah Palin, qui a subi une deuxième défaite contre l’autochtone démocrate Mary Peltola, dont la victoire aux élections de mi-mandat a été confirmée mercredi soir, deux mois après son triomphe lors d’une élection spéciale contre l’ancienne gouverneure d’Alaska, colistière de John McCain en 2008 et égérie du Tea Party.

P.S. : L’Alaska, qui utilise un scrutin préférentiel, a également confirmé mercredi soir la réélection de la sénatrice républicaine Lisa Murkowski, qui a défait une autre candidate républicaine, Kelly Tshibaka, qui jouissait de l’appui de Donald Trump. L’ancien président avait également soutenu Palin.

(Photo AP)