Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Aux yeux de plusieurs environnementalistes, la décision aurait été impensable il y a quelques années à peine. Mais elle a été approuvée mercredi par le parlement de Californie et défendue par un gouverneur qui se présente comme un des plus importants leaders en matière de lutte au réchauffement climatique aux États-Unis. Plutôt que de fermer en 2024, comme prévu, Diablo Canyon, dernière centrale nucléaire de la Californie, continuera à produire de l’électricité pendant cinq autres années, le temps que d’autres sources renouvelables, comme l’énergie solaire et l’énergie éolienne, comblent les besoins d’un État qui vient de promettre de cesser d’ajouter du C02 dans l’atmosphère en 2045.

« Pendant des années et des années et des années, nous avons essayé de dépasser Mère Nature », a déclaré le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, en justifiant son propre revirement sur Diablo Canyon lors d’une conférence de presse. « Mais il est clair que Mère Nature nous a dépassés. La réalité est que nous vivons dans une ère d’extrêmes, de chaleur extrême, de sécheresse extrême. »

Ces conditions mettent à mal le réseau vieillissant d’électricité de la Californie, qui a du mal à répondre à la demande. Et si des environnementalistes ont contesté la décision de prolonger la vie de Diablo Canyon, des élus ont fait valoir que le gaz naturel aurait été le seul choix réaliste pour combler à court terme l’électricité produite par la centrale nucléaire, soit 9 % de la production globale de l’État.

La décision de prolonger la vie de Diablo Canyon s’inscrit dans un projet de loi de 54 milliards de dollars qui s’ajoutera au 370 milliards de dollars dégagés par Joe Biden pour réduire la dépendance des États-Unis au charbon, au pétrole et au gaz naturel. Le projet de loi californien, qui sera promulgué sous peu par le gouverneur Newsom, s’accompagne notamment d’une décision d’interdire la vente de voitures neuves diesel ou à essence à partir de 2035.

En attendant, les Californiens sont sommés de ne pas chargés leurs voitures électriques certains jours de grande chaleur, afin de ne pas taxer davantage le réseau d’électricité. Il s’agit d’un paradoxe de la lutte au réchauffement climatique qui s’ajoute à la décision de prolonger la vie d’une centrale nucléaire qui a longtemps été perçue comme une menace à l’environnement.

(Photo AP)

39 réflexions sur “Cinq ans de plus pour la dernière centrale nucléaire de Californie

  1. Maximilien dit :

    Les USA sont en train de craquer de partout.

    1. marie4poches4 dit :

      La planète craque de partout, on a mis trop de temps à colmater ces craques.

    2. On espère que la marmite nucléaire ne cédera pas. Ça ferait un autre « crackpot » de plus chez nos amis requins ! 🤪

  2. Haïku dit :

    Effectivement tout un paradoxe !

  3. parfoislucide dit :

    Pas facile de gérer la situation en Californie. On veut réduire les émissions de carbone, la température augmente. On a besoin de plus d’énergie pour climatiser (c’est pas un luxe compte tenu des canicules qu’ils ont là-bas), on veut diminuer l’utilisation d’énergie fossile pour produire de l’électricité. On voudrait en finir avec le nucléaire. Le gouverneur doit arrimer tout ça en même temps. Sa job est pas facile, pas facile.

  4. Loufaf dit :

    C’ est ici que nous voyons qu’ à force de reporter, reporter et encore reporter des mesures concrètes pour faire face aux changements climatiques, le climat a pris le dessus et il devient de plus en plus difficile de suffir au besoin de ls population.
    Mais est- il déjà trop tard? C’ est vraiment inquiétant…..

  5. pdouville dit :

    Il ne faut peut-être pas se mettre la tête dans le sable au Québec non plus. Avec les chaleurs extrêmes et la baisse des chutes de neige, l’énergie renouvelable qu’est l’hydro-électricité pourrait en souffrir aussi…

    1. chrstianb dit :

      Pour Hydro-Québec, ce sont les précipitations totales qu’il faut regarder, en pluie ou en neige. Les modèles prévisionnels du consortium Ouranos montrent que les précipitations vont augmenter. Ce qui semble correspondre aux mesures des dernières années. Les barrages sont pleins.
      Pour visualiser les portraits climatiques par Ouranos:
      *https://portclim.ouranos.ca/#/fr

  6. Il faut quand même assumer que notre mode de vie axer sur la surconsommation est un ÉNORME paquebot à faire virer. Parfois je suis dans grand magasin, comme COSTCO mettons, mais y’en plein d’autres, et je m’arrête, je regarde TOUT ce qu’il y a autour de moi dans ce magasin, tout ce qui est produit avec les ressources de la planète. Et là je pense à combien d’autres magasin comme ça il y a au Canada, aux USA, en Europe, en Asie…Et là je commence à avoir de la difficulté à respirer. Ça fait que j’suis mieux de pas trop y penser tout en continuant de mettre mes cannes dans la récup, de fermer les lumières qui servent pas et chauffer mon char hybride…

    1. garoloup dit :

      La honte, c’est de constater le suremballage des produits dans des cartons et plastiques qui génèrent des résidus 100 fois plus gros que nécessaire! Y a-t-il une raison logique, par exemple, à ce que deux petites laitues grosses comme mon poing soient vendues dans une boîte de plastique à l’épreuve d’un char d’assaut ???
      C’est ahurissant et pourtant aucune loi n’empêche les grossistes d’agir ainsi.

  7. chatderuelle dit :

    le nucléaire deviendra l’avenue « propre » pour remplacer le charbon et les énergies fossiles.

    C’est malheureusement incontournable….

    Jamais la technologie actuelle ne peut livrer une énergie constante, sans gaz à effet de serre pour produire de l’électricité.
    On a beau s’insulter et tempêter, c’est ça.

    Pour diminuer les gaz à effet de serre, il faut, radicalement et rapidement, réduire le CO2…. 2035 c’est demain. Et déjà, le risque qu’il sera trop tard est bien réel….

    la seule autre alternative « durable » est le nucléaire.
    oui les déchets, oui les risques, oui aux dangers… mais l’Humanité devra choisir quel risque est le plus acceptable…

    ne rien faire et brûler du pétrole …
    tenter de compenser avec l’éolien, le solaire et l’hydro-électricité….
    se convertir au nucléaire pour se donner 50 ans pour développer des énergies alternatives propres, constantes et accessibles…

    si les gens ont paniqué pour des masques…. ce sera le chaos quand des « fondamentaux » sociétaux seront modifiés ou carrément abandonnés…. déplacements au besoin ou caprice… chauffage et climatisation… achat en ligne… fermetures d’usines… abandon de certains produits…

    le gaz liquéfié est un leurre… c’est utopique de croire que ça remplacera le charbon… plus y’aura de gaz sur le marché et plus le prix du charbon baissera, devenant « intéressant » pour produire de l’électricité à bas prix….

    Les humains arrivent à la croisée des chemins.

    Il faut baisser drastiquement, partout, la consommation du pétrole.
    Facile à dire mais pratiquement impossible à faire …
    Diminuer l’impact environnemental de la production d’électricité demeure le nucléaire, à court et moyen terme.
    Sinon, faudra délocaliser des gens des zones extrêmes et les relocaliser ailleurs… ou carrément diminuer la qualité de vie de millions de personnes…

    L’Europe viendra à ce constat cet hiver….

    Les fleuves et cours d’eau « électrifiables » deviendront de plus en plus imprévisibles car les sécheresses s’amplifient et les coups d’eau trop forts pour être réguler, comme au Pakistan en ce moment….nuiront aux barrages.

    Le Québec peut encore « barrer » 4 ou 5 rivières… mettons 6… mais ça prendra 10-20 ans à faire…

    tic tac… les réfugiés climatiques intérieurs commencent leur réalité, dans plusieurs pays…

    1. chrstianb dit :

      « le gaz liquéfié est un leurre… c’est utopique de croire que ça remplacera le charbon… plus y’aura de gaz sur le marché et plus le prix du charbon baissera, devenant « intéressant » pour produire de l’électricité à bas prix…. »
      C’est pour ça que la taxe carbone est essentielle.

      1. chatderuelle dit :

        chrstianb

        essentielle mais demeurera insuffisante … surtout qu’elle n’est pas planétaire…

    2. Richard Dufour dit :

      Lechat 11h07

      Aujourd’hui, c’est la fusion nucléaire qui est utilisée.

      Demain ce sera la fusion. Une énergie inépuisable, puissante, 0 pollution, accessible partout, la solution quoi!

      Des équipes de chercheurs de partout sont à pied d’oeuvre pour y arriver. Les défis sont grands mais ça avance doucement.

      1. chatderuelle dit :

        Richard Dufour

        Tant mieux!! la planète mérite un coup de pouce….

      2. Richard Dufour dit :

        Grosse erreur de ma part et je corrige illico. Aujourd’hui c’est la fission qui est utilisée.

        C’est la fusion qu’il faut viser pour les raisons mentionnées dans non premier post.

        Désolé pour la coquille

      3. Gerhard dit :

        Aujourd’hui c’est la fission nucléaire qui est utilisé et demain ce sera la fusion. Sauf erreur, ça fait 40 ans qu’on nous promet la création énergétique par la fusion. Des problèmes d’ingénierie majeurs pas encore résolus freinent la fusion.

    3. Kelvinator dit :

      Parfaitement d’accord avec vous.
      La courbe de production solaire est le contraire de la courbe de consommation, sauf peut-être en Californie ou la climatisation augmente la demande pendant la journée.

      Si les centrales nucléaires sont bien conçus, et que les rejets sont bien entreposé, il y a peu de dangers.

  8. Apocalypse dit :

    @marie4poches4 – 10:58

    « La planète craque de partout, on a mis trop de temps à colmater ces craques. »

    Si au moins on avait colmaté les craques, mais même pas proche; nous sommes toujours dans des horizons de 20 à 25 ans, ce qui est beaucoup, beaucoup trop long!

    1. marie4poches4 dit :

      Vous avez raison, j’aurais dû écrire qu’on a mis trop de temps à vouloir colmater les craques.

  9. Gilles Morissette dit :

    La réalité vient de rattraper la Californie.

    L’objectif était certes louable et s’inscrivait directement dans les orientations de cet État et qui visait à mettre fin à la dépendance vers ce type de centrale.

    C’était sans compter sur les effets des changements climatiques qui ont eu de sérieux impacts, particulièrement cette année, sur nos habitudes de consommation d’énergie.

    Plate à dire mais la Californie a choisi la moins pire des solutions.

    La transition énergétique risque donc d’être plus longue que prévu.

  10. gilles tremblay dit :

    J’ai une voiture électrique et Hydro Québec me demande aussi de ne pas la charger en hiver durant les heures de pointes et c’est tout à fait normal malgré notre abondante électricité. Le bienfait de cette voiture est que je peux la charger durant la nuit et l’utiliser le jour, et ce sans polluer.

    1. Richard Dufour dit :

      Vous êtes bien chanceux d’avoir votre voiture électrique.

      Nous on l’a loué le 29 novembre 2021 et il y a 2 semaines on nous a averti que la voiture, bin pas avant le printemps 2023.

      Tous ces reports coûtent beaucoup d’argent et qui paie?

      Je vous le donne en mille!

  11. Test

    Mon commentaire sur le billet précédent de de M. Hétu a pris plus de cinq minutes à s’afficher. 🙁

  12. L’utilisation d’énergies qui produit du CO2 doit cesser rapidement sinon ce sera une grande catastrophe dont on voit les effets.

    L’utilisation de gaz naturel et de charbon libère de la radioactivité dans l’Environnement.

    L’utilisation du nucléaire libère de la radioactivité mais sauf pour Tchernobyl (réacteur de conception très peu sécuritaire), les réacteurs ont retenus la majorité de la radioactivité lors des accidents.

    Au Japon, la centrale nucléaire a bien réagie au tsunami mais c’est l’orgueil japonais qui a amplifié le problème.

    Il y avait suffisamment de ressources dans le monde pour installer un système de pompage temporaire d’eau très rapidement.

    On a des solutions pour les déchets nucléaire qui sont sécuritaires pour des milliers d’années.

    Le choix que nous avons actuellement, c’est entre une catastrophe assurée d’ici quelques dizaines d’année et qui est bien amorcée et de possibles problèmes avec les déchets nucléaires dans des milliers d’années.

    Utiliser le nucléaire pour fournir de l’énergie de base et des énergies renouvelables est la seule solution viable.

  13. chatderuelle dit :

    histoire d’en rajouter …
    La Californie fait face, comme certaines régions du Nevada et de l’Arizona, à une nouvelle journée de températures extrêmes. Un dôme de chaleur s’est installé sur la région, poussant le mercure à grimper jusqu’à 43 °C jeudi dans la région de l’incendie.

    Cette météo étouffante devrait se maintenir jusqu’à la semaine prochaine, avec des pics de température jusqu’à 46 °C.

    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2022-09-02/important-incendie-dans-une-californie-ecrasee-par-la-chaleur.php

    ceci aiderait-il à comprendre l’urgence des décisions???

  14. MarcoUBCQ dit :

    Les États-Uniens ont depuis longtemps abandonné leurs devoirs de citoyens sous prétexte que ce n’est pas payant.

    C’est exactement aussi absurde que ça se dit.

    Et maintenant, à force de sombrer dans la folie de sophismes aux nombres tsunamiques, ils courent comme des poules qui ont oubliés leur tête partout sauf sur leur cou.

    On peut alors comprendre que l’appel à la folie rejoigne une bonne partie de la population. Mais hélas pour ce beau monde, acheter un billet de loto c’est être presqu’assuré de perdre.

    Donald ou pas, populisme ou pas, le pays fonce droit dans le mur et la collision va faire mal.

    Je crois qu’une fois la poussière tombée et que ces fanatiques auront perdu leur voix, tout rentrera dans l’ordre car leur illusion est bâtie sur un château de cartes.

  15. cotenord07 dit :

    Il va être impossible à la plupart des pays de l’ensemble de la planète de se passer de l’énergie nucléaire, si leurs populations s’attendent à vivre avec un minimum de confort, ce qui inclut un chauffage et une climatisation adéquates.

    On peut bien sûr espérer exploiter davantage l’énergie éolienne et l’énergie solaire, mais l’énergie nucléaire a l’avantage de pouvoir fournir de façon rapide une très grande quantité d’énergie dont le niveau restera stable avec le temps, et qui ne variera pas s’il y a des fluctuations de la vitesse du vent ou de l’ensoleillement.

    Les techniques de production de l’énergie nucléaire évoluent aussi positivement, avec l’émergence de mini- et de micro-centrales, la miniaturisation des pastilles de combustible, et potentiellement une réduction de la dangerosité des sous-produits de la fission nucléaire.

    Et peut-être qu’un jour, on produira de l’énergie nucléaire de façon encore moins dangereuse, avec des réacteurs à fusion nucléaire.

    1. Grenouillage dit :

      À ma connaissance, on a besoin d’eau pour refroidir les réacteurs. Si l’eau devient un jour une denrée rare pour certaines région du monde, est-ce que le nucléaire est réellement une solution d’avenir ?

      1. au lieux de avec un radiateur pour refroidir… ca coute moins cher de pomper l’eau pui la rejeter plus chaude dans une riviere… réchauffé l’eau de la rivière et d’déstabilisé l’écosystème…

        Les centrale conceptualisé dan sles année 60 n’avait pas vraiment l’écologie au coeur de leur préoccupation!

  16. Gilles Gougeon dit :

    Connaissez-vous le « water ranching »? Dans un reportage réalisé il y a maintenant près de 15 ans j’avais découvert cette « solution » étonnante et parfaitement irrespectueuse de la nature.
    En Arizona, en Californie et au Nevada les administrations locales avaient décrété que pour obtenir la permission de construire des maisons, les entrepreneurs devaient assurer les législatures que chaque maison construite aurait un approvisionnement d’eau assuré pour cent ans. On a alors eu l’idée de pomper l’eau des nappes phréatiques. Mais, pour s’assurer d’avoir accès à la quantité d’eau requise, les entrepreneurs ont commencé à acheter des terres agricoles à grand prix. Les éleveurs et cultivateurs ont empoché des millions et ont quitté leur exploitation. Les nouveaux propriétaires ont alors commencé à pomper l’eau de ces terres pour les expédier dans un grand canal bétonné (à ciel ouvert) qui s’étend sur plus de mille kilomètres dans les zones désertiques où ils voulaient construire un nouveau parc immobilier. Au passage, les tribus indiennes et quelques agriculteurs survivants pouvaient capter l’eau nécessaire à leur survie. Toutefois, la majorité des volumes d’eau pompée allait arroser les nouveaux quartiers.
    Pendant ce temps, les terres achetées et laissées en friche voyaient leur nappe phréatique diminuer au point où plus rien ne poussait. On venait ainsi de créer un nouveau désert pour permettre à des propriétaires de maison d’avoir accès à l’eau qui manquait dans la zone désertique qu’ils avaient décidé d’habiter.
    Et ça continue…!

    1. Gilles Gougeon dit :

      Précision: le reportage initial fut réalisé vers 1992 et le suivi du reportage fut réalisé il y a une qinzaine d’années.
      Gilles Gougeon

    2. Bartien dit :

      Au Québec on est pas en reste non plus concernant la gestion de l’eau.

      Ici aussi le niveau de la nappe phréatique baisse continuellement.

      Parfois l’hiver lorsqu’il y a des redoux il n’est pas rare de voir des pompes de drainage pour les champs (les champs sont de plus en plus d’aînés mécaniquement) alors que ce n’est pas un enjeu pour l’agriculteur car il n’est pas prêt d’entrer dans ses champs.

      Toute cette eau pompée qui, normalement se trouverait filtrée naturellement et alimenterait la nappe phréatique se retrouve à la place dans les ruisseaux et rivières.

      Au moins s’ils accumulaient cette eau dans des réservoirs ou silos ils pourraient s’en servir en cas de manque d’eau en périodes estivales ou minimalement la renvoyer dans la nappe phréatique.

      En périodes de crues printanières les agriculteurs ne devraient pas avoir le droit de drainer leurs champs pendant qu’il y a des maisons inondées en aval de leurs points de drainage.

  17. Kelvinator dit :

    Le mouvement anti-nucléaire, galvanisé par Fukuyama, a fait un certain tort au mouvement écologique.
    Le meilleur exemple est l’Allemagne, qui après avoir essayé de se départir du nucléaire, se retrouve dépendante du gaz russe et incapable de subvenir adéquatement à ses besoins. La Californie est aussi un autre exemple, alors que certain groupe font du lobbying en France contre le nucléaire.

    La 4e génération de réacteurs nucléaire risque de changer la donne et de vraiment offrir une alternative sans carbone aux énergie fossiles traditionnels.

  18. Grenouillage dit :

    Le nucléaire à la rescousse de l’Europe ?

    Bloomberg : La décision de la Russie d’arrêter l’approvisionnement en gaz via Nord Stream 1 représente une escalade significative de la crise énergétique en Europe.

    Reuters : Gazprom : Siemens affirme que les fuites dans le moteur de la pompe ne peuvent être réparées que dans un atelier spécialisé.

    1. spritzer dit :

      L’Allemagne peut approuver la mise en marche du gazoduc Nord Stream 2, mais ce serait surprenant après les déclarations de Annalena Baerbock

      « Si je fais la promesse aux Ukrainiens – « Nous sommes à vos côtés, tant que vous aurez besoin de nous » – alors je veux tenir cette promesse. Peu importe ce que pensent mes électeurs allemands, mais je veux livrer au peuple ukrainien.

      Je dois être clair que cela tient tant que l’Ukraine a besoin de moi,

      Nous affrontons maintenant l’hiver, où nous serons mis au défi en tant que politiciens démocrates. Les gens iront dans la rue et diront « Nous ne pouvons pas payer nos prix de l’énergie ». Et je dirai « Oui, je sais, donc nous vous aidons avec des mesures sociales. » Mais je ne veux pas dire « D’accord, nous arrêtons les sanctions contre la Russie ». Nous serons aux côtés de l’Ukraine, et cela signifie que les sanctions resteront aussi en hiver, même si cela devient vraiment difficile pour les politiciens. »

      C’est leur décision.

      1. Grenouillage dit :

        Il n’y aura pas de retour en arrière, ni pour les allemands et l’Europe en général, ni pour les russes. Ceux-ci vendront leurs gaz et pétrole vers d’autres marchés, car il y aura toujours preneurs pour ces produits.

        Il y a l’accessibilité aux ressources énergétiques mais à quel prix…..
        Les prochains mois seront cruciaux pour l’Europe qui peine avec une inflation qui ne fléchit pas.
        À titre d’exemple, la GB pourrait voir l’inflation atteindre 18% au début 2023.

        https://www.lopinion.fr/international/grande-bretagne-linflation-pourrait-atteindre-18-debut-2023#:~:text=Selon%20la%20banque%20am%C3%A9ricaine%20Citi,Londres%2C%20mercredi%2017%20ao%C3%BBt%202022.

      2. spritzer dit :

        Les pays du G7 veulent imposer un cap au prix du pétrole russe et la Russie ne vendra pas de pétrole aux pays qui le font. Je ne connais pas les volumes en jeu mais on peut être assuré que le prix du pétrole sur les marchés augmentera si le Russie ferme le robinet à ces pays et donc diminue les volumes disponibles.
        https://oilprice.com/Energy/Energy-General/G7-Agrees-On-Oil-Price-Cap-As-Moscow-Threatens-To-Halt-Gas-Supply-To-Europe.html

      3. Grenouillage dit :

        Je ne comprends pas vraiment la raison qui pousse les européens à imposer un cap au prix du pétrole russe. Achètent-ils encore du pétrole à la Russie ?
        Si oui, vous pouvez être sûr que les russes vendront leur pétrole ailleurs qu’en Europe.

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