Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

« Rappelez-vous Pearl Harbor, le terrible matin du 7 décembre 1941, lorsque votre ciel était noir à cause des avions qui vous attaquaient. Souvenez-vous du 11 septembre, terrible jour de 2001 où le mal a tenté de transformer vos villes, territoires indépendants, en champs de bataille. Lorsque des personnes innocentes ont été attaquées depuis les airs. Notre pays vit la même chose tous les jours, en ce moment, à cet instant. Chaque nuit depuis trois semaines maintenant. La Russie a transformé le ciel ukrainien en une source de mort pour des milliers de personnes. »

Volodymy Zelensky, président d’Ukraine, évoquant des moments tragiques de l’histoire américaine lors d’un discours historique devant les membres du Congrès américain au cours duquel il a demandé à Washington d’en faire plus pour aider son pays dans son combat contre la Russie (il a notamment appelé à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne, au transfert des avions de combat polonais à l’Ukraine et à l’imposition de nouvelles sanctions contre la Russie). À la fin de son allocution, il s’est adressé à Joe Biden en ces termes : « Être le leader du monde signifie être le leader de la paix. »

(Photo AFP)

179 réflexions sur “La citation (ukrainienne) du jour

  1. Mona dit :

    Si les russes ne le tuent pas il sera demain une grande voix en faveur de la démocratie. Une voix qui porte car courageuse, légitime et qui a la force de la connaissance mise au service de valeurs partagées.
    Et qui sait trouver les mots.

    1. chicpourtout dit :

      @Mona
      Il est touchant, courageux et authentique, ce qui l’honore aussi.
      Vous souvenez vous de cette photo prise de lui avec T. lorsqu’il est allé le rencontrer à Washington?
      C’était je crois, l’époque des scandales, de la demande d’impeachement, des demandes d’infos de T. sur Hunter Biden, etc.
      M. Zelensky devant les demandes de T. il a carrément refusé de tremper dans ses sales affaires. Il n’a jamais fléchi.

      Bref, l’intégrité de M. Zelensky fait grand bien à se remémorer durant cette période tumultueuse.

      1. Mona dit :

        @chicpourtout 👌👏👍 oui mille fois oui. Le fond et la forme. 😉

  2. treblig dit :

    La droite américaine est en désarroi et un peu déboussolée. Tucker Carlson disait hier que la situation est «  compliquée «  en Ukraine. Façon d’appuyer Poutine sans le dire trop ouvertement.

    La situation n’est pas compliquée du tout. La Russie envahit un pays souverain pour le soumettre à sa volonté. Simple de même.

    1. ProMap dit :

      treblig – « La situation n’est pas compliquée du tout. La Russie envahit un pays souverain pour le soumettre à sa volonté. Simple de même. » 👍👍👍

      Vous avez du Zelensky dans le corps.

    2. Guy LB dit :

      @treblig : Oui, l’affirmation de Carlson
      à l’effet que la situation est compliquée en Ukraine était particulièrement idiote et déplacée.

      1. Lafrance dit :

        @treblig : Oui, l’affirmation de Carlson
        à l’effet que la situation est compliquée en Ukraine était particulièrement idiote et déplacée

        Comme 99% de ce qui sort de sa bouche 🤮

      2. gascar53 dit :

        Idiot et déplacé il est comme celà à tout les soirs pour sa gang d’idiots qui le pense un génie…..le 35% de Trumpiste qui veut dire également idiot…Va te faire fourre Tuckbrother…

      3. Achalante dit :

        Non, non. Il faut juste se mettre dans ses souliers pour comprendre que c’est compliqué — pour lui. Il voudrait vilipender le président démocrate, mais il ne peut pas. C’est très compliqué, pour lui! Il n’arrive pas à trouver une façon de retourner cette situation contre son « ennemi » sans faire ouvertement de lui un traître. Les Républicains ont tenté de démoniser M. Zelensky, mais il est entièrement la victime de la Russie ici!

        Non, non. Il n’y a pas de moyen facile pour Carlson de retourner la situation à l’avantage des Républicains. C’est un noeud gordien…

        😉

    3. Benton Fraser dit :

      C’est de trouver des raisons pour supporter Poutine qui est très compliqué!

      1. Guy LB dit :

        @Benton Fraser : 👌🤣🤣

      2. gl000001 dit :

        Pas compliqué du tout. Les démocrates sont contre Poutine alors il est pour Poutine.

    4. lanaudoise dit :

      Faut voir les apparatchiks poutiniens insister pour diffuser les mensonges de Tucker Carlson, le seul « journaliste » d’Occident à bénéficier d’un tel traitement.
      https://www.theguardian.com/media/2022/mar/14/kremlin-memos-russian-media-tucker-carlson-fox-news-mother-jones?CMP=Share_iOSApp_Other
      Il est bien assis sur millions de salaire, peinard. Devrait en céder aux proches de son collègue de Fox qui s’est fait tuer en Ukraine par son « ami », lui aussi bien terré chez lui.

    5. Dekessey dit :

      Beaucoup de choses sont compliquées pour Trucker Caleçon, à commencer par tenir des propos sensés.

    6. Mona dit :

      Dernier tweet de :

      Richard Hétu (@richardhetu) a tweeté à 5:44 PM on mer., mars 16, 2022 :
      Surprise : le colonel à la retraite Douglas Macgregor, interlocuteur préféré de @TuckerCarlson depuis le début de la crise ukrainienne, est un antisémite.

      (https://twitter.com/richardhetu/status/1504136440074100737?t=qFPR3hSQo0Ioh6n6ROLiwQ&s=03

  3. ProMap dit :

    Il connait l’histoire le monsieur ou sait se renseigner avant de parler. Un orateur hors pair qui sait choisir ses phrases. C’est le moins que l’on pisse dire de lui. Ce gars-là serait capable d’unifier les USA. Quelle différence abyssale avec l’autre, Sa Nullissime Insignifiance.

    1. ProMap dit :

      oups, celle-là il faut que je la corrige. Elle porte à confusion. puisse et non pisse.

      1. karma278 dit :

        @ProMap

        Je l’aimais bien, moi, la confusion, qui m’a bien fait rire 😜

  4. Niouininon dit :

    Les dernières nouvelles semblent dire que l’Ukraine devra renoncer à faire partie de l’OTAN pour arrêter cette guerre. C’est un sérieux dilemme pour ceux qui apportent de l’aide et qui voient cette capitulation partielle. Mais Zelensky joue sur tous les tableaux pour avancer, d’un côté il négocie avec la Russie et de l’autre, demande encore plus de sanctions et d’aide de l’Occident. Cela ne mène nulle part dans les 2 cas sachant qu’une solution négocié isolera encore plus l’Ukraine et qu’une fois les occidentaux retournés à leurs petites affaires, une invasion plus pernicieuse continuera en douce en tassant l’actuel président.

    On voit bien que c’est une guerre psychologique et de médias entre les 2 pays, annonçant encore plus de destruction! L’image de chacun en sortira ternie…pas pour les mêmes raisons.

    1. MarcB dit :

      Quoique l’Ukraine pourrait dire non à l’OTAN, et se retourner vers ses voisins Européens non-nucléarisé (Pologne, Allemagne, Italie, Belgique, Roumanie, Turquie, etc) et créer l’Organisation du Traité de l’Europe Continentale (OTEC). Poutine (et @spritzer) ne pourrait plus invoquer de potentiels missiles nucléaires à 5 minutes de Moscou.

      Le résultat serait le même, l’Ukraine aurait des alliés assez forts pour repousser les russes.

  5. Pierre.s. dit :

    —————————–

    Sur le plan de la communication et de la propagande, voir même de la diplomatie ….
    Zelensky torche Poutine à 100 milles à l’heure, c’est même pas drôle.

    Et il utilise à merveille ce qu’on peut appeler le pouvoir de la victime.
    Mais je le répète la seule option c’est la paix. Impardonnable que Zelensky arme sa
    population civile pour les lancer contre l’armée Russe .
    Il ne va qu’engendrer une génération de martyrs, de meurtrier et de mercenaires.
    Comment reprendre un semblant de vie normal apres avoir servi de chair à canon
    ou avoir été dans l’obligation de tuer pour défendre ton pays sans y avoir été préparé.

    1. Cotenord07 dit :

      @ Pierre s.

      Analyse succincte mais très pertinente.

      Merci et bravo.

    2. gl000001 dit :

      Le problème est que Poutine ne veut pas la paix. Il voulait aller tuer des gens dans un pays libre pour des motifs farfelus qui cachaient réellement un banditisme économique !!
      L’Ukraine n’a pas le chois de se défendre !!

      1. Guy LB dit :

        @gl000001 : 👌👍👍
        En effet. en 3 lignes, vous avez dit l’essentiel. Devant une agression sauvage, le meilleur conseil n’est pas toujours de se coucher et de laisser faire, en attendant que ça se passe.

        Si l’Ukraine se soumettait aux desiderata de Poutine, c’en serait fini de ce pays. Ni l’ONU, ni l’OTAN, ni l’UE n’oseraient intervenir pour botter les russes en dehors du pays.

    3. Dekessey dit :

      @Pierre S.

      ???
      Erreur impardonnable? Martyrs? Meurtriers?
      WTF?

      Zelensky ne lance personne comme chair à canon, il ne fait qu’encourager la population à se défendre contre une invasion commandée par un dictateur, et la grande majorité ont répondu présent. Heureusement!
      Ces gens sont fiers et courageux. Ils ne font que leur devoir.
      C’est dur, c’est cruel, c’est abominable? Oui, mais c’est une question de survie pour ce peuple, et c’est justement pour espérer retrouver une vie normale.

    4. Pile-poil dit :

      @Pierre s

      Vous parlez comme si vous aviez passé votre vie assis dans votre salon à regarder la parade passer.

      Au contraire, se défendre pour nos droits, notre pays et notre liberté engendre de la fierté et un sentiment ultime d’être en contrôle de sa vie et non une victime de celle-ci.
      Dans l’esprit de la majorité des gens, cela les rendra encore plus forts et capables d’affronter les difficultés de celle-ci. De plus, chaque personne avait le choix de prendre l’arme ou pas.

      Rester et regarder la parade passer et attendre qu’on s’empare de votre pensée et liberté n’engendrera que souffrance, dépression et abdication dans tout, voire malveillance. L’espoir n’existera plus. Et c’est l’espoir qui maintient en vie.

      Mercenaires, meurtriers, voyons donc! Il est bq plus facile de faire sortir de son lit un paresseux que de faire des gens, des meurtriers pcq on leur met une arme entre les mains. Quelle mentalité de perdant, et pantin, véhiculez-vous? Demeurons des hommes devant l’adversité.

      Vive la FIERTÉ et l’ESPOIR!

      1. Pierre s. dit :

        —————————–

        relisez et comprenez moi bien ….

        Donner des armes et inciter la POPULATION CIVILE à combattre l’armée Russe
        dans une opération suicide n’est pas de la fierté de la part de Zelensky mais de la lâcheté et
        un manque atroce d’humanité …..

        Voyons donc calvaire jeter des armes entre les mains de civils désespérés pour prendre les rues
        et se faire canarder par des bombardements aériens et des tirs d’artilleries lourde.

        INSENSÉ, INHUMAIN, INCONCEVABLE …

      2. zcommezebulon dit :

        Pierre s, les succès actuels ne vont pas dans le sens de vos propos.
        https://www.wsj.com/articles/ukraine-russia-voznesensk-town-battle-11647444734

    5. Layla dit :

      @ Pierre s 10:10

      La soumission ne peut être une option pour la paix surtout pas avec Poutine. Se soumettre c’est entrer dans la peau d’une victime, ce qu’ils ne sont pas.Ils se défendent légitimement.

      « Sur le plan de la communication et de la propagande, voir même de la diplomatie ….
      Zelensky torche Poutine à 100 milles à l’heure, c’est même pas drôle. »

      Pourquoi…parce que tout le monde ou presque sait que son combat n’est pas un combat pour son propre égo, tout le monde sait ou presque que son discours bien senti est vrai, le message passe parce qu’il est vrai, son courage est édifiant et vrai.

      En fait on pourrait dire qu’il n’a pas de mérite tellement poutine s’est enlisé lui-même. On pourrait dire qu’il est grand parce que l’autre est cruellement petit.

      Je ne vois pas qu’il donne dans la victime et il ne rend pas son peuple au rang des victimes.

      Ce peuple est envahi et le monde ou presque sait que ce combat est légitime et ce monde dans la mesure du possible les soutiennent.

      Je comprends que vous vous sentiez impuissant tout comme nous devant tant de souffrances, mais ils ont l’espoir de s’en sortir alors le minimum que l’on peut faire pour eux c’est de les soutenir en espérant.

      1. Guy LB dit :

        @ Layla : 👌 Quand vous dites de Poutine
        qu’il est « cruellement petit », vous me ravissez. Vos mots sont bien choisis.

  6. Pierre.s. dit :

    ———————

    Effectivement pour T Carlson …. ca se complique.

    Surtout que l’armée de son idole Poutine viens de tuer un caméraman de FOX.
    Et que Zelensky en terme de communication est clairement le king de la planète actuellement.
    Le même qui avait résisté aux tentative de corruption et aux magouille de la présidence
    de l’idiot utile pour tuer la candidature de Biden.

    Ce doit être tordant d’écouter le débile Tucker actuellement sur un conflit dont
    les enjeux le dépassent totalement.

    1. Benton Fraser dit :

      Quand l’on ment continuellement, on n’est jamais dépassé… mais on n’avance jamais aussi!!!

      1. Bob Inette dit :

        Il suivait son idée. C’était une idée fixe et il était surpris de ne pas avancer.
        (Jacques Prévert)

  7. jeanfrancoiscouture dit :

    Je viens tout juste de visionner le discours en reprise sur le WEB. Pour la première fois, M. Zelensky a inclus des images des villes et des citoyens d’Ukraine dans une touchante séquence avant/après.
    À la fin, comme il se devait, tout le monde s’est levé et applaudi. Dans le «travelling» de gauche à droite, on a pu voir l’illustrissime Mitch McConnell applaudir aussi mollement qu’il pouvait. Plus mollement que ça, tu reste assis. Comme il me reste encore un peu de charité chrétienne, je mets cela sur le compte d’une faiblesse musculaire due à son âge avancé. C’est autour de 18:15.

    https://www.c-span.org/video/?518685-1/ukrainian-president-zelensky-calls-us-back-fly-zone-provide-defensive-weapons

    1. Serge MTL dit :

      Je voulais faire ce même commentaire…j’avais remarqué la mollesse des applaudissements de ce triste (in) dividu

    2. Guy LB dit :

      @JFCouture > Merci pour le lien.
      Percutante, la vidéo (13:30-16:30) présentée aux élus américains. Un peu trop de violon à mon goût, mais au moins ils ne sont pas encombrés des codes de diffusion américains qui interdisent de montrer ce qui pourrait déranger.

    3. Layla dit :

      @jeanfrancoiscouture 10:23
      👏👏👏

    4. Mona dit :

      @jeanfrancoiscouture 👍
      Je seconde mes prédécesseurs, bravo !

      1. Haïku dit :

        @jeanfrancoiscouture
        Idem pour moi ! Bravo ! 👍

  8. Bidulen dit :

    Que le président ukrainien soit nommé pour le prix Nobel de la paix! Rien de moins!

    1. Bob Inette dit :

      Vous pouvez en faire la proposition au comité de sélection …

  9. probert dit :

    Je me souviens de ma réaction quand les Ukrainiens l’on élu. Un comédien président ! Qui aurait imaginé qu’il ferait preuve un jour d’un si grand courage. Qu’il deviendrait un leader aussi inspirant pour son pays dans une période aussi tragique.

    1. Cotenord07 dit :

      @ probert :

      Zelensky s’est fait connaître en tant que comédien, mais il a aussi un diplôme en droit.

      Il a sûrement un bagage culturel solide en histoire et en science politique.

      De plus, son expérience de comédien l’aide sûrement beaucoup dans ses prestations publiques.

  10. Madalton dit :

    HS, Je viens de lire cet article du Boston Globe datant du 12 mars dernier. On explique que le système de défense des ÉU peut faire face à une attaque de missiles lancée par la Corée du Nord mais que c’est une autre histoire contre une attaque de la part de la Russie et de la Chine. Ce n’est pas pour rien que l’OTAN ne veut pas bloquer l’espace aérien de l’Ukraine.

    https://www.bostonglobe.com/2022/03/12/nation/after-four-decades-200-billion-us-missile-defense-system-is-no-match-russian-nuclear-attack/?p1=Article_Recirc_Most_Popular

    1. Guy Pelletier dit :

      En effet nous ne sommes pas encore armer pour se protéger contre les missiles hypersoniques de la Russie, le système de défense du NORAD complètement obsolète et dépassé. On s’entends que cela rend les américains et leurs alliés sensibles et frileux à une possibilité que la Russie réplique par l’envoie d’un ou plusieurs missiles conventionnels mais hypersoniques sans réellement toucher de cibles comme avertissement ce qui sèmerait le chaos la panique et la peur partout en occident.

    2. Layla dit :

      @Madalton 10:38

      Qu’est ce que j’aurais aimé avoir accès à cet article.🤦‍♀️

  11. oeufoulepoussin dit :

    On se souvient tous de l’attaque des japonais sur Peal Harbour, et comment le tout s’est terminé.
    Explosion de deux bombes atomiques sur le Japon.

    Sauf que maintenant, nous avons 4 pays de l’OTAN qui détient l’arme nucléaire contre la Russie seule.
    Nous avons l’avantage, alors qu’attendons-nous pour mettre fin à cette guerre ?

    * dit cyniquement *

  12. brady4u dit :

    @Cotenord07 et @Pierre.s.

    Sir Winston Churchill disait :

    « If the Germans land in England, take one with you to the grave ».

    Zelensky ne dit et fait rien de moins que Sir Winston.

    Vous suggérez quoi au juste alors que l’OTAN, l’UE et l’amérique ne «veulent pas provoquer Poutine» ?

    Une reddition sans condition ?

    1. Cotenord07 dit :

      @ brady4u :

      Mettons que c’était pas mal plus facile à Winston Churchill qu’à Paul Reynaud de faire une déclaration héroïque semblable, puisque, contrairement à la France, le Royaume-Uni bénéficiait du large glacis de protection maritime que constituaient la Manche et la mer du Nord…

      De la même façon, les États-Unis et le Canada étaient pas mal moins exposés que l’URSS à une invasion nazie, à cause de l’océan Atlantique…

      En ce qui concerne l’Ukraine, c’est au président Zelensky et à son gouvernement qu’incombe la responsabilité de décider si ça vaut encore la peine de résister et quelles sont les conditions acceptables pour une cessation des hostilités et un traité de paix avec la Russie.

      Zelensky et les membres de son gouvernement doivent évaluer de façon rationnelle quels sont les avantages et les désavantages de continuer la lutte, et quels sont les avantages et les désavantages d’en venir à une entente avec la Russie à un moment « X » dans le temps.

      1. jeanfrancoiscouture dit :

        @Cotenord07: «De la même façon, les États-Unis et le Canada étaient pas mal moins exposés que l’URSS à une invasion nazie, à cause de l’océan Atlantique…»

        Compte tenu de vos connaissance des sujets militaires, je suis certain que vous connaissez les détails des incursions des sous-marins nazis dans le Golfe, le fleuve et la Baie-des-Chaleurs. C’est d’ailleurs en réponse à cela que la Baie de Gaspé était fermée par un filet anti sous-marins et que des batteries de canons avaient été installée au Fort Prével, à la pointe ouest de la baie.
        J’ai même, à l’été 63, rencontré un touriste, un allemand devenu citoyen canadien habitant en Ontario, venu en Gaspésie avec sa petite famille auquel je demandais, tout en faisant le plein, s’il était déjà venu en Gaspésie. Il me répondit qu’il y était déjà venu vingt ans auparavant. Faisant un large mouvement du bras en direction de la baie entre le Cap Blanc et le Cap d’Espoir, il me dit être passé juste au large des deux pointes. Il a senti le besoin d’ajouter que cela était maintenant bien loin et qu’il en était très heureux.

      2. Cotenord07 dit :

        @ jeanfrancoiscouture:

        Merci pour ce rappel historique.

        Dans ma ville natale, Sept-Iles, l’aéroport actuel a été construit en 1942, à 8-10 km à l’est de la ville (qui n’était alors qu’un village), afin d’héberger des avions de lutte anti-sous-marine PBY Canso (version canadienne des PBY Catalina américains).

        Et à Pointe Noire-Clarke City, à l’extrémité ouest de la baie de Sept-Iles, où se trouve maintenant l’aluminerie Alouette et un port en eau profonde, il y avait une petite station navale qui hébergeait des corvettes de la classe Fairmile, qui patrouillaient le golfe Saint-Laurent, dans le but de détecter et de neutraliser les sous-marins allemands qui auraient pu s’y trouver.

        Certains sous-marins allemands se sont rendus pas mal loin dans l’estuaire du Saint-Laurent, et il y a eu au moins un ou deux torpillages de petits navires marchands quelque part entre Baie-Comeau et Rimouski.

      3. gascar53 dit :

        Le temps que la Russie implose…
        avec le temps la révolution viendra le cancer à déjà commencer son oeuvre mon cher cotenord…commence a chercher une terre d’asile mon Poutine…

  13. Madalton

    La Corée du Nord lance depuis 25 ans , des fusées dans les airs avec un air ébaubi….

    Un peu comme l’Irak, on la grossit plus que la réalité….

    La Corée du Nord pitche une fusée dans les airs pour attirer l’attention et généralement, on leur envoie de la bouffe et des « cadeaux » pour Kimmy….
    Les USA jouent le jeu de le faire passer pour une menace mais atteindre les côtes américaines… ouais bon….

    c’est clair que la Russie a quelques missiles qui pourraient causer des ennuis au système de défense des USA, mais combien?
    La Chine? personne n’en a une idée nette….

    La Russie ferait passablement de dommages en Europe cependant… et il est impossible de savoir où se terrent les sous-marins nucléaires de la Russie actuellement…. ça aussi c’est assez dérangeant….

    1. Boileau dit :

      @ le chat

      On peut avoir un doute quand à la possibilité que poutine est la putin d’idée d’utiliser ses armes nucléaires … mais, je trouve que vous regarder cette éventualité avec un peu trop de détachement quand aux conséquences sur le monde !
      Avec vous un chalet au pôle sud ? Ce ne sera pas suffisant! ☠️☠️

    2. Benton Fraser dit :

      À la fin des années 90, papy Kim avait une entente avec Clinton pour l’arrêt des recherches nucléaire en Corée du Nord.
      Comme Clinton était à la fin de son deuxième mandat, il a voulu laisser le prochain président, qu’il croyait être Al Gore, le mérite de signer l’entente pour y donner un coup de pouce. Malheureusement, Bush fils a été élu et comme il n’avait aucune idée que s’était la Corée du Nord, l’entente fut oubliée!
      Et re-malheureusement, Kim fils pris la relève et mena le développement à terme…

    3. Madalton dit :

      Les ÉU et le Canada savent où sont les sous-marin russes et chinois près de nous.

  14. Guy Pelletier dit :

    « il a notamment appelé à la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne, au transfert des avions de combat polonais à l’Ukraine  »

    Ça n’arrivera pas et m. Zelesky devrait cesser de faire ces demandes publiquement pour ne pas mettre ses alliés dans le trouble. Ni les USA ni leurs alliés de L’OTAN ne peuvent mettre en place une zone d’exclusion aérienne au dessus de l’Ukraine sans prendre immédiatement parti contre la Russie sans intervenir dans cette guerre. Comme le Canada et bien d’autres pays font tout en leur pouvoir pour envoyer des drones et missiles sol-air pour neutraliser du moins en parti les attaques par le ciel des russes. Tant qu’à cette demande d’envoyer des avion de combats en Ukraine ils n’auraient pas de temps d’arriver que les Russes finiraient leur travail de démolitions de tous les aéroports d’Ukraine capable de les recevoir.

    Nous sommes tous désolé de ce qui arrive en Ukraine encore plus désolé du fait que l’OTAN ait rejeté sa candidature pour en faire parti. Auquel cas la situation aurait été fort différente, si elle l’avait accepté la Russie ne serait jamais risqué a entrer en conflit en guerre directe avec l’OTAN.

    Ce qu’on ne sait pas par contre ce sont les fameuses discussions en privé hors des oreilles des services secrets et autres organismes de sécurité du gouvernement américain dont il n’existe de transcriptions ni enregistrements, tenues par Poutine et son pantin et parrain de Washington, surtout lors de cette célèbre déclaration publique des deux ou apparaissait un Poutine joyeux et triomphal qui semblait avoir gagné son « deal » avec « the best ever », tout le contraire en somme ce celui qui était le président des États-Unis en fonction, son image corporelle le trahissant, piteux, sombre, regardant par terre, l’air d’un loser, du vaincu d’un bully de cour d’école remis à sa place par plus puissant que lui.

    De quoi ont-ils donc discutés, qu’est-ce que Trump lui a cédé, serait-ce en parti l’assurance que l’OTAN n’accepterait la candidature de l’Ukraine et carte blanche de la Russie qui déjà préparait son intervention musclé contre l’Ukraine à ce moment là sa propagande ne laissant de doutes. C’est d’autant crédible depuis les déclarations qu’il a fait dernièrement soutenant inconditionnellement Poutine et la grande Russie tout en continuant à démoniser l’OTAN qu’il a lui-même cherché à éliminer de l’Europe sachant bien qu’un armée tout Européenne d’une trentaine de pays membres la composant serait encore plus engluée incapable de prendre de décisions rapides chaque pays ayant son point de vue et intérêts à défendre plus lourde encore que l’OTAN et l’ONU. Ce qui ferait évidement bien l’affaire des Russes et de la reconstruction de la sainte et glorieuse Russie et ses empires.

    Des « complotistes » pourraient s’imaginer que Poutine lui aurait rappeler qu’il avait d’important prêts faits par ses potes oligargues qu’ils pouvaient rappeler qui le plongerait immédiatement dans le gros caca financier risquant même la faillite totale cette fois que rien de cela n’arrivera s’il continuait de mettre des bâtons dans les roues de l’OTAN, continuait sa propagande minant directement son importance dans la sécurité de l’Europe et capacité rapide d’intervention. Continuerait sa propagande d’une Russie pacifique et démocratique…………

    Il semblerait que Trump va changer son slogan MAGA par celui de MRGA, Make Russia Great Agains.
    Les partisans seront confondus n’y comprendront de toute façon rien…………………

    We love you Donald, vous avez tellement fait pour nous le petit peuple, vous nous comprenez si bien, vous nous ressemblez avec vos choix culinaires avec un langage qu’on comprend, on aime encore plus quand vous nous ridiculiser par des déclarations stupides faites sur le réseaux de freak show dont vous êtes un invité régulier!!!!!!!!!!

    XXXXXXXXXXX

    1. Guy Pelletier

      au contraire, il doit la répéter et la répéter pour rappeler à Poutine et sa gang que cette option « pourrait » devenir effective si la Russie abuse trop (comme si on pouvait abuser trop pendant une guerre, mais bon, par exemple armes chimiques…)

      Zelensky doit pousser dans tous les sens pour donner des options aux négociations….

      Les russes « semblent » favorable à une Ukraine neutre…. ce qui semble astucieux… neutre ne veut pas dire à la solde des russes….

      et neutre ne veut pas dire « non européenne »….

      maintenant, faudrait exprimer des exigences pour la Russie… Traité de non agression, entre autre… quelques comités de ceci et cela pour régler certains différends …. peut-être même explorer l’option que les Ukrainiens qui préfèrent vivre en « russe » puissent retourner en Russie en abandonnant les zones litigieuses qui demeureraient ukrainiennes… un genre de sacrifice démontrant la bonne foi des russes pour leur agression inutile….

      Bref, Zelensky doit ratisser large et répéter à chaque occasion….

      ça rend les russes inconfortables que des options soient exprimées à haute voix….

      1. jeanfrancoiscouture dit :

        Et neutre ne veut pas dire désarmée. Voyez la Suède qui fabrique même ses propres chasseurs et ce ne sont pas les moins efficaces.

  15. Zelensky parles 3 langues, a des connaissances historiques générales, s’exprime avec éloquence….

    ça change de plusieurs politiciens et surtout ça démolit le mythe des politiciens… bon ok, trump et les républicain l’avaient salement démoli ce mythe des gens de droiture et de morale, mais néanmoins, Zelensky démontre qu’on peut arriver du champ gauche et avoir de la prestance en même temps….

    ce qui devrait être un minimum….

    Carlson…. incompréhensible que ce type soit encore à la télé à vomir des âneries…. fox news n’a vraiment aucune scrupule pour engranger du fric… ils sont où les publicitaires de fox news à cautionner ce genre de délire ???…..

    frileux et absents subitement…..

    qui parmi les républicains ira remettre Carlson à sa place?

    Les USA paraissent, chaque jour, pires que la veille…..

  16. NStrider dit :

    Avertissement, ce commentaire contient une forte dose de sarcasme et d’ironie dont la présence sert, entre autres, à relativiser ma position sur la courbe de Dunning- Kruger.

    C’est avec des sentiments mélangés que je saisirai l’opportunité qui m’est offerte de dorénavant devenir un expert des questions géopolitiques et militaires. En effet c’est avec regret que je mets de côté le domaine de l’épidémiologie et de la microbiologie pour me consacrer à ce nouveau champ de compétence et de faire profiter le monde entier de mon expertise incomplète et par dessus tout de mes opinions personnelles infondées en matière de politique internationale.

    Je suis certain que c’est avec une immense tristesse que les gens qui ont consacrés cinq à dix ans de leur vie à faire un ou deux doctorats vont déplorer l’absence de mes points de vue « uniques » sur la gestion de la pandémie.

    Cependant ce qui est une perte pour l’un devient un gain pour l’autre. Et je suis certains qu’experts et décideurs du monde sauront dorénavant profiter de mes perles de sagesse en matière de territorialité, d’armement, et de stratégie de guerre urbaine.

    J’amorcerai donc ma nouvelle assignation en affirmant que la menace nucléaire que brandit Poutine n’est qu’esbroufe et manipulation. Conséquemment la coalition qui soutient l’Ukraine devrait créer au dessus du territoire envahit par les russes une zone d’exclusion aérienne. Ma thèse est d’ailleurs soutenu par un expert militaire canadien:

    http://plus.lapresse.ca/screens/0b696700-a370-4752-92ac-c01f36008bba__7C___0.html?utm_content=ulink&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal+share

    1. Cotenord07 dit :

      @ NStrider :

      Ce texte du lieutenant-colonel à la retraite Rémi Landry (un homme dont je respecte généralement le point de vue) est plutôt brouillon.

      On finit la lecture du texte en ne sachant pas trop ce qu’il propose.

      De plus, Monsieur Landry est un ancien officier d’infanterie, et non pas un spécialiste des questions de dissuasion nucléaire.

      Sur la question d’un engagement militaire direct des États-Unis et de l’OTAN dans ce conflit, je fais davantage confiance au jugement du général Mark Milley (le chef d’État-Major des armées des États-Unis) qu’à celui de Monsieur Landry.

      1. NStrider dit :

        Pourtant ça me semble clair : « Il faut que l’OTAN, si elle maintient sa décision de ne pas intervenir militairement, indique une ligne rouge que Poutine ne peut pas transgresser en sol ukrainien, afin d’éviter la catastrophe qui se dessine graduellement dans cette guerre irréelle au XXIe siècle. »
        Implicitement, ne disposant pas toute l’information, il laisse les vrais de idlers tracer cette ligne. Comme pseudo expert, qui ne vivra pas les conséquences de ma pseudo position, j’ai tracé cette ligne en affirmant la nécessité de bannir les avions rusées du ciel ukrainien en croyant que Poutine bluffe.

    2. danielm dit :

      D’un ex-perd à l’autre: je rejoins votre point de vue. V.P. est un poltron mais assassin par procuration et vengeur psychotique avéré mais il tient à sa peau de vipère.

  17. oeufoulepoussin dit :

    HS – Tremblement de terre au Japon de 7,3 près de Fukushima.

    Une secousse ressentie à travers Tokyo après un séisme préliminaire de magnitude 7,3 détecté au large de la préfecture japonaise de Fukushima
    https://jma.go.jp/bosai/map.html#5/38.411/143.174/&elem=warn&contents=tsunami&lang=en

    1. gl000001 dit :

      Un 4.6 aux Iles Fidji, 5.1 au Pakistan, un 6.4 au Japon Suivi d’un 7.3 deux minutes après. Ca brasse en Asie !!
      https://earthquake.usgs.gov/earthquakes/map/?currentFeatureId=us6000h519&extent=-23.07973,30.58594&extent=76.185,252.42188

      1. oeufoulepoussin dit :

        Reste à voir concernant un tsunami.
        Mais c’est quand même fou. Pourrait-on voir un autre 1-2 punch sur Fukushima, soit panne d’électricité suivi d’ un tsunami ?

    2. oeufoulepoussin dit :

      ALARME INCENDIE DÉCLENCHÉE À LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE FUKUSHIMA DAIICHI : NRA –BBG

      1. gl000001 dit :

        Merde !! Réplique de 5.5 à 11:52.

      2. gl000001 dit :

        Tsnunami avec une vague de 1 mètre. 2 millions de personnes sans électricité.
        https://www.cnn.com/2022/03/16/asia/japan-earthquake-fukushima-intl/index.html

  18. Pierre.s. dit :

    ————————-

    Un truc sur cette guerre …

    La fascination de l’idiot utile pour Poutine deviens de plus en plus insoutenable.
    Même chose pour tout les T Carlson de ce monde.

    Actuellement, l’Ukraine a un capital de sympathie hallucinant, un habile mélange de victimisation
    d’aversion de V Poutine et d’efficacité de la propagande Ukrainienne. relayé par 75 % des pays de la planête.

    1. danielm dit :

      « … relayé par 75 % des pays de la planète. » et avec raison, j’espère!

  19. brady4u dit :

    L’UE SE FISSURE

    L’Allemagne achète des F-35 américains et non pas des Rafales ou des Eurofighters et prend ses distances du SCAF.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_combat_a%C3%A9rien_du_futur

    Il faut dire qu’une dizaine de pays de l’UE se sont également tournés vers le F-35.

    Certains journalistes français n’ont pas tort de dire qu’en avril, les Français vont élire non pas un président, mais un vice-chancelier.

    En plus, sur la question ukrainienne, Mateusz Morawiecki, Petr Fiala, Janez Jansa, respectivement premiers ministres de la Pologne, de la République tchèque et de la Slovénie sont finalement arrivés à Kiev, mardi, en début de soirée. Accompagnés par l’homme fort du pouvoir polonais, le vice-premier ministre, Jaroslaw Kaczynski.

    Aucun autre dirigeant européen.

    ***https://www.lefigaro.fr/international/a-bruxelles-le-deplacement-de-trois-dirigeants-europeens-a-kiev-fait-grincer-des-dents-20220315

    1. ProMap dit :

      Hum… Putin s’empressera peut-être d’accuser l’Ukraine d’utiliser des boucliers humains. Il n’aurait pas tord. Mais si ce geste, cette présence s’éternisait et que d’autres dirigeants se pointaient, faudrait-il comprendre que cette dite présence pourrait forcer une démarche de négociation pour cesser cette guerre idiote? Dans cet optique, notre PM pourrait se portée volontaire, le Canada ayant ou ayant eu une image de maintien de la paix sur la scène internationale.

      Just saying…

      1. danielm dit :

        Oui ProMap, très en faveur du rôle hypothétique que pourrait jouer J.Trudeau.

      2. NStrider dit :

        « Ayant eu » et on remonte loin dans le temps. On s’est fait « torché » deux fois plutôt qu’une lorsqu’on a voulu jouer dans la cours des grands ( conseil de sécurité)

      3. gl000001 dit :

        Il faut envoyer des gens qui sont du bord de Poutine aime bien. Envoyons Tucker Carlson, le 45, quelques sénateurs républicains !

    2. danielm dit :

      Au contraire l’amalgame de trois anciens territoires de l’impérialisme soviétique reste très significative.

  20. jeanfrancoiscouture dit :

    En guise de complément et aussi de rappel de l’influence délétère de Donald Trump qui a largement contribué à faire arriver ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine. Un squatteur de la Maison Blanche que l’on souhaite voir plonger dans l’oubli le plus profond.

    https://amsnbc.com/trumps-zelenskyy-call-a-key-point-amid-russias-ukraine-war/

  21. Solide délire de Poutine à sa population…

    L’Ukraine devenait la tête de pont des agression occidentales…
    des armes chimiques y étaient développées…. (quand même étrange dans un pays si facilement visité et connu des ukrainiens)…
    des agressions violentes se préparaient contre la population russophone…
    tout cela était planifié depuis longtemps par l’Occident pour affaiblir la Russie….
    son intervention respecte la stratégie et les échéanciers….
    il ne veut pas occuper l’Ukraine …

    la coupe est pleine….

    L’Ukraine sera LA tête de pont d l’Occident, mais pas les pays baltes…. ah bon… me semble…

    1. danielm dit :

      Un gros mensonge rempli deux objectifs: il conforte d’abord les naifs et il fait peur aux opposants-contradicteurs potentiels.

  22. Chanounou dit :

    Me semble un peu trop optimiste. Ai vu il y a 2h un article en allemand assez similaire.

    https://www.moustique.be/actu/monde/2022/03/16/ukraine-la-russie-aurait-perdu-jusqua-40-de-ses-unites-doffensive-231302

  23. Kelvinator dit :

    Personne n’empèche la Pologne de donner ses avions.
    Pourquoi ne les donnent-elles pas? Parce qu’elle veut être payé ou avoir un équivalent?

    1. Kelvinator
      La Pologne fait partie de l’OTAN… c’est ce qui crée l’hésitation….

      les avions « devraient » décoller de l’Ukraine pour « devenir justifiables »…. semble-t-il….

      fournir des bombes et des lanceurs de missiles, ça va parce que ça entre par la route, mais les avions, ça ne va pas…

      Et, mettons, imaginons qu’un soir, les avions polonais se fassent « voler »…. des méchants se sauvent avec les avions et atterrissent en Ukraine… la Pologne ouvre une enquête et promet de punir les coupables…. demande à l’ONU d’ouvrir une enquête… ça va prendre 117 ans et après 234 vetos, ça va tomber dans une grosse craque de plancher, comme ça arrive trop souvent…

      ce dossier a été mal joué…. La Pologne a vendu le punch trop vite… fallait que ça se fasse en catimini et une fois l’Ukraine pacifier, signature d’un contrat pour une livraison d’avions à la Pologne, sans trop de publicité….

      on les a vu rétropédaler par la suite… mais le mal était fait….

      1. Kelvinator dit :

        La Pologne aurait pu simplement « vendre » ses MIG, quitte à avoir une promesse de paiement après la guerre. Qu’aurait pu faire la Russie? Interdire la vente d’armes, elle qui se fait une fortune en liquidant son arsenal à l’étranger (même avec du matériel nucléaires).

  24. visité et connu des russes, évidemment..

    quand tu investis dans des trucs immoraux comme des armes biologiques ou chimiques, me semble que tu t’assures d’être dans un pays sûr… sais pas moi, genre Israêl, le Canada… pas l’Ukraine où le trois-quart de la population a des liens étroits avec les russes….

    c’est comme construire des labos d’armes chimique au Venezuela ou à Cuba… ou que les Russes établissent leurs labos en Angleterre ou ne Grèce….

    c’est incohérent…. c’est une fichue de grosse couleuvre à faire avaler à son peuple… mais tout est possible, trump est parvenu à faire passer sa couleuvre de l’élection volée…. fait que….

  25. Chanounou dit :

    Les 2 versions indiquent que linfo ne peut pas être vérifiée de manière indépendante. Bien sur, il s’agit peut-être d’intoxication ukrainienne à destination des troupes et du public russes …
    Mais même 25% , ça devrait faire sacrément mal à l’ego surdimensionné du Putin de president….
    Lui qui pensait bâcler la promenade en 3-4 jours….. Il avait compté avec des matous effarouchés et il se retrouve avec des lions enragés…. Ça fait Bobo à ton orgueil, hein mon salotsar….!!!!

    1. danielm dit :

       » Ça fait Bobo à ton orgueil, hein mon salotsar….!!!! » – Chanounou
      Ce forum de discussion est vraiment le pinacle de l’épithète!

      1. Chanounou dit :

        @danielm

        Au delà des infos geo politiques de première main, on est aussi là pour s’amuser avec les mots et comme beaucoup ici manient le français avec bonheur, c’est un vrai regal…. Le billet précédent sur Herschel Walker est un morceau d’anthologie…! J’ai ri à chaque contribution ou presque. Vous vous êtes surpassés !

      2. danielm dit :

        À défaut d’une quelconque érudition de ma part, sinon son absence totale, il me reste la dérision tout azimut!

    2. oeufoulepoussin dit :

      On est dans un mauvais film de Tsar Wars.

    3. Mona dit :

      @Chanounou 👏 excellent !
      « Salotsar » j’adopte !!

  26. Chanounou dit :

    Les couleuvres, c’est comme les mensonges: plus c’est gros, mieux ça passe.!
    Ce qui compte, c’est l’aplomb avec lequel tu les profères, tes menteries !!!!

  27. MarcB dit :

    La semaine passée, Poutine disait que l’Ukraine développait des armes chimiques, cette semaine, il dit que l’Ukraine cherche à fabriquer des armes nucléaires!
    du tweet de Mr. Hétu
    *https://twitter.com/richardhetu/status/1504120368914698248

    Je me demande ce sera quoi la semaine prochaine, une « étoile de la mort » (Star Wars Death Star).

    H.S, mais tros drôle. Les USA ont déjà démenti qu’ils bâtissait une « étoile de la mort », mais qui sait vraiment… 😉
    https://www.scientificamerican.com/article/no-death-star-for-us-military/

    1. gl000001 dit :

      On a déjà les lasers israéliens !! A vendre au plus offrant ?

      1. Haïku dit :

        gl000001
        Trop drôle ! 😉👍

    2. Gilles Morissette dit :

      @MarcB. (16/03/2022 à 11:54)

      « Je me demande ce sera quoi la semaine prochaine, une étoile de la mort (Star Wars Death Star) »

      Pourquoi pas un satellite envoyant des rayons lasers qui détruisent des villes, des installations militaires, des avions, des sous-marins, des tanks, etc.

      Ne riez pas. On a vu ça dans des films de James Bond (« Goldeneye », Diamonds are forever »).

      D’accord, c’est de la fiction mais qui sait si la réalité ne la rejoint pas.

      Et puis, on peut toujours compter sur les Édentés, les adorateurs de la secte du Veau d’or, les auditeurs de « Mother Fucker » Carlson et tout ce que ce pays compte de complotistes pour avaler une telle connerie.

      L’imagination de ces demeurés n’a AUCUNE LIMITE !!

      LOL

  28. Pierre.s. dit :

    —————————–

    Souhaitant que cette guerre inutile et brutale disqualifie l’idiot utile
    de toute tentative de se représenter comme candidat à la présidence en 2024.
    Parce que soyons franc, imaginez le bordel si Poutine avait envahis l’Ukraine avec
    le crétin Trump comme POTUS et possiblement allié.

    D’ailleurs avec le recul, je ne comprend pas pourquoi Poutine a pas tenté le coup
    au beau milieu du mandat de Trump. Probablement parce que les menaces de destitutions
    étaient en marche et avait, à quelque part, des chance de se concrétiser.
    Ce qui aurait embrouillé les plans de Poutine assurément.

    1. MarcB dit :

      Trump comme POTUS en ce moment?

      « Mon bon ami le président Poutine m’a confirmé que l’Ukraine était infesté de Nazi, et je n’ai aucune raison de croire qu’il me mentirait. Il connait mieux l’Ukraine que nos agences de renseignement remplies de Woke, d’Antifa, et de démocrates. »

      1. gl000001 dit :

        « Mon épouse est slovène. Elle habitait près de la frontière avec l’Ukraine. Elle les connait bien » !! 😉

      2. MarcB dit :

        @gl000001
        Du Trump tout craché!

        Sauf qu’il montrerait une carte modifiée au « shapie » pour que les frontières Slovènes passent par-dessus la Hongrie pour toucher l’Ukraine. Ou peut-être nous dirait-il que la Slovénie et la Slovaquie sont le même pays…

        Trump: « Hungry!?!? That’s not a country. I heard about Turkey but not Hungry. But if you are hungry, you can eat a Turkey »

  29. Toile dit :

    Pas tout à fait dans le sujet du billet mais qui parle de l’ogre.
    —-
    Gorbachov, Elstin
    Aux origines de l’autoritarisme actuel
    Octobre 1993, le libéralisme russe au son du canon= effondrement de l’Urss

    « Au-delà de l’affrontement entre personnalités, trois principaux enjeux se dessinent dans cette crise entre le président et le Parlement : la poursuite ou non d’une politique économique ultralibérale, le programme de « grandes privatisations » et le choix constitutionnel entre une république parlementaire et un régime présidentiel »

    La crise des institutions se profile dès avril 1993

    Gaïdar, principal concepteur du « choc », s’est expliqué dans un ouvrage paru en 2006. A la fois magistrale et très discutable, son analyse de la crise soviétique rejoint ce que pense depuis longtemps l’aile moderniste de la bureaucratie dirigeante, initiatrice de la liquidation du système soviétique. L’objectif de la nouvelle élite était de créer une classe de propriétaires, de façon à rendre tout « retour au socialisme » impossible.
    Les lendemains de l’« octobre noir » furent pourtant loin de combler les libéraux. Après leur échec aux élections législatives de décembre 1993, leurs chefs de file, Gaïdar et Boris Fyodorov, furent écartés du gouvernement en janvier 1994. L’expérience se termina avec le krach d’août 1998, qui signifia la faillite des idées néolibérales et des formations politiques eltsiniennes.

    Le système politique actuel a été construit en 1993. Après octobre, la Russie se retrouve avec un régime présidentialiste, un Parlement croupion, des partis anémiques, des élections régulièrement contestées, une bureaucratie centralisée à nouveau pesante et étouffante — sans parler des deux guerres de Tchétchénie et des atteintes aux droits humains. Les espaces médiatiques de liberté n’ont fait que se réduire… à l’exception près de l’internet.

    Le mouvement réellement démocratique né avec la perestroïka s’est brisé en octobre 1993, pour finalement déboucher sur une contre-révolution. Les idéaux d’autogestion socialiste, d’écologie, d’humanisme ont été renvoyés aux oubliettes des utopies dépassées.

    On peut voir une sorte de coup d’etat interne chez Elstine

    Véritable acte de guerre civile, le coup d’Etat du président Boris Eltsine débouchera-t-il sur le nouvel orde démocratique
    qu’il prétend instaurer ? Le décret du 21 septembre 1993 portant dissolution du Parlement, le blocus de la Maison Blanche, les affrontements sanglants qui ont suivi, la dissolution des assemblées locales (soviets) ont provoqué un traumatisme et engendré un vide institutionnel qui consacre le pouvoir de fait de la puissante administration présidentielle.

    Pendant près d’une décennie, la majorité des Russes en ont été distraits par l’obligation de trouver des stratégies de survie. A peine éveillés à la vie politique et à l’ouverture sur l’Occident, ils en ont été profondément dégoûtés. Cela contribue à expliquer la popularité durable de M. Vladimir Poutine au sein d’une population redevenue fataliste quant au fonctionnement du pouvoir, et aspirant à un retour de l’Etat pour sortir du chaos.

    On peut voir une sorte de coup d’etat interne chez Elstine

    Véritable acte de guerre civile, le coup d’Etat du président Boris Eltsine débouchera-t-il sur le nouvel orde démocratique qu’il prétend instaurer ? Le décret du 21 septembre 1993 portant dissolution du Parlement, le blocus de la Maison Blanche, les affrontements sanglants qui ont suivi, la dissolution des assemblées locales (soviets) ont provoqué un traumatisme et engendré un vide institutionnel qui consacre le pouvoir de fait de la puissante administration présidentielle.

    Lire un projet autoritaire existe.

    Où se situe Poutin ici ?
    réponse : Dans la succession directe d’Elstine.

    1990, Elstine est élu président du Soviet suprême de la République socialiste fédérative soviétique de Russie, ce qui fait de lui le premier président non communiste d’une république soviétique. Il joue un rôle-clé l’année suivante dans l’échec du putsch de Moscou et marginalise ensuite Mikhaïl Gorbatchev. Son action conduit, en quelques mois, à la dissolution de l’Union soviétique.
    Il devient ensuite le premier président de la Fédération de Russie et se voit réélu pour un second mandat, dans des conditions polémiques, en 1996. Sa présidence est marquée par des crises financières et politiques, ainsi que par des affaires de corruption. Affaibli par la maladie, il démissionne le 31 décembre 1999. Vladimir Poutine, qu’il a nommé président du gouvernement quelques mois auparavant, lui succède. Le voilà ti pas au pouvoir.

    Note: le texte contient beaucoup de copier coller extrait des articles cités.

    https://www.monde-diplomatique.fr/1993/11/CHAUVIER/45755

    https://www.monde-diplomatique.fr/1991/06/KAPELIOUK/43591https://

    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/CHAUVIER/50848

  30. Niouininon dit :

    J’ai encore en tête nos 2 dernières années de pandémie, où les infectés doivent s’isoler pour éviter de contaminer les autres et de leur enlever leur liberté. Au même titre, c’est comme si l’Ukraine devait souffrir et capituler (subir à l’interne le virus de guerre russe) pour empêcher que les autres nations soient envahies et détruites (par le virus de guerre russe). Une analogie que je n’aime pas faire mais qui me rappelle qu’il faut en sacrifier UN pour sauver les autres…

    Cela ne règle rien, je sais… Le virus russe aura des « variants » et trouvera le moyen de s’insinuer chez ses voisins…

  31. gl000001 dit :

    « L’opération militaire lancée le 24 février est « un succès », a martelé le président russe »
    Donc il va se retirer bientôt ???
    https://www.lapresse.ca/international/europe/2022-03-16/guerre-en-ukraine/zelensky-au-congres-americain-poutine-qualifie-l-invasion-de-succes.php

    1. danielm dit :

      Son opération d’épais a fait long feu (Pardonnez ce verbe facile). Il préconise donc le coït interrompu… dès qu’il sera en mesure de se contrôler de nouveau…

      1. gl000001 dit :

        Le Da-coït interrompu. Si vous avez lu Bob Morane, on les connait bien. Les dacoïts sont des assassin birmans. Les Da-coïts sont des assassins russes 😉

      2. danielm dit :

        D’autant que le s-Ombre vilain qui veut s’allier au(x) Jaune(s) s’avère un adversaire coriace. Peut-être la belle Tania saura s’afficher et se découvrir de nouveau.

      3. gl000001 dit :

        Tania Orloff !! De nos jours Henri Vernes aurait nommé son grand méchant Mr. Pouting et sa nièce pourrait être Eileen Gu (championne de planche américano-chinoise).

      4. danielm dit :

         » …et sa nièce pourrait être Eileen Gu (championne de planche américano-chinoise). » Et mannequin à ses heures, sans parler de son sourire irradiant après une belle descente dans l’Empire du milieu.

    2. zcommezebulon dit :

      Tout le monde dit que Poutine est sinistre, en fait il a beaucoup d’humour !

  32. Mona dit :

    Tribune sur Marianne qu’il me semble intéressant de partager pour essayer de comprendre les diverses causes d’une guerre atroce (encore des civils mitraillés à Kiev parceque l’Ukraine refuse la pseudo neutralité demandée par Poutine)

    « Malheureusement, Vladimir Poutine n’est pas fou »

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, Vladimir Poutine a souvent été comparé à un « déséquilibré » ou un « paranoïaque » se sentant assiégé par les puissances occidentales. Rien n’est plus faux ; l’homme du Kremlin est animé par une idéologie nationaliste et révisionniste qu’il a lui-même exposée il y a quelques mois, écrit Frédéric Munier, professeur de géopolitique en classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Saint-Louis (Paris) et à SKEMA Business School, membre du think tank SKEMA Publika.

    En juillet 2021, Vladimir Poutine a signé un document fondamental pour qui veut comprendre aujourd’hui la guerre que la Russie mène en Ukraine. Intitulé « Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens », ce texte esquisse au couteau une fresque historique, tendant à prouver que « Russes et Ukrainiens [sont] un seul peuple, un tout » (une affirmation réfutée par les spécialistes). L’homme du Kremlin insiste sur l’indissolubilité de la nation russe unie par « une même langue » et « la foi orthodoxe ». Enfin, il rappelle que « l’Ukraine moderne […] a été créée dans une large mesure aux dépens de la Russie historique ». C’est pourquoi il considère l’année 1991 comme une catastrophe pour les Russes qui, devenant citoyens des pays Baltes, de Biélorussie et bien entendu d’Ukraine, « se sont soudain retrouvés à l’étranger, coupés de leurs patries ». Ce texte n’est rien d’autre qu’un manifeste appelant à la reconstitution d’une grande Russie éternelle, magnifiée et humiliée par « l’Occident » depuis 1991…
    Certes, Vladimir Poutine n’est pas un intellectuel mais il a exposé dans ce document une idéologie qu’il est hélas facile de caractériser : elle repose sur un néo-impérialisme, conservateur, religieux voire mystique, révisionniste (c’est-à-dire qui entend réviser les frontières issues de l’implosion de l’URSS) et expansionniste, décidé en tout cas à restaurer la grandeur de la Russie à la faveur de la supposée décadence de l’Occident. S’il existe une « doctrine Poutine », l’idée d’empire et l’hostilité à l’Occident en sont les deux piliers. D’ailleurs, il fait régulièrement référence à des à des penseurs russes – comme Ivan Ilyine, Nicolas Berdiaev, Constantin Leontiev ou encore Lev Goumilev – dont le point commun est le conservatisme et la néo-slavophilie.

    Aussi ne faut-il pas s’étonner que le fil rouge de la politique de Poutine ait été la reconstitution de la Grande Russie. A ce titre, l’intervention russe en Ukraine n’est que le nouvel épisode tragique d’une politique suivie avec constance depuis des années. En 2008, Poutine, soutenant le séparatisme de l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, y avait débarqué des troupes, fracturant l’unité territoriale de la Géorgie. En 2014, il soutient les forces séparatistes ukrainiennes du Donbass et en profite pour annexer la Crimée. Et depuis, Moscou a soutenu, sur le modèle géorgien, les deux républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk ainsi que l’ensemble des forces indépendantistes du Donbass. Une manière, comme en Géorgie, d’attaquer l’intégrité territoriale d’un État pour mieux l’affaiblir et, in fine, prendre le contrôle sur lui, au moins en partie. Dans un autre registre, il a demandé en 2015 à la justice russe d’enquêter sur la légalité de l’indépendance des trois pays baltes, manière de leur rappeler qu’ils auraient dû rester russes !

    Jusque-là, Vladimir Poutine s’était pourtant gardé de déclencher une guerre d’invasion. Pourquoi cette fois avoir recouru aux moyens les plus barbares ? Pour le comprendre, il faut penser la situation en termes géostratégiques. Dans l’optique de son projet de recomposition néo-impériale russe, Vladimir Poutine a face à lui cinq États limitrophes : la Biélorussie, la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie et l’Ukraine. Le premier est devenu un quasi-protectorat. Quant aux trois pays baltes, ils sont membres de l’UE et de l’OTAN ; autant dire qu’un conflit direct entrainerait la Russie dans un affrontement avec l’Occident. L’Ukraine, tant qu’elle n’est pas membre de ces associations, est une proie plus facile à abattre… au moins sur le papier.

    On le voit, rien ne serait plus faux que de considérer Vladimir Poutine comme un homme ayant perdu la raison. Il suit avec obstination une politique de revanche, qui a d’ailleurs poussé les pays d’Europe centrale et orientale à adhérer à l’OTAN. C’est bien la menace russe qui les y a encouragés et non le fait de vouloir menacer la Russie. Peut-être l’Union européenne et les États-Unis ont-ils commis des erreurs, notamment dans la gestion de l’après-guerre froide en Europe orientale, mais la situation dramatique en Ukraine aujourd’hui trouve son origine, avant tout à Moscou et non à Bruxelles ou à Washington. A nous maintenant d’être à la hauteur de cette crise, de ne pas abandonner les Ukrainiens à leur sort.

    1. danielm dit :

       » …Il suit avec obstination une politique de revanche, qui a d’ailleurs poussé les pays d’Europe centrale et orientale à adhérer à l’OTAN. C’est bien la menace russe qui les y a encouragés… » – Mona
      Sans vouloir vous contredire, V. Poutine me rappelle exactement l’état d’esprit d’un ancien leader allemand qui poursuivait une politique de revanche suite à la première guerre mondiale. L’histoire a bien démontré le danger de sa démesure.
      Si Poutine était si intelligent, il aurait compris que le passé ne peut se recréer à volonté et que l’avancement de la Russie passe par une alliance productive avec l’occident et plus particulièrement l’Europe. Pour moi, il fait montre d’une dérive intellectuelle qui l’empêche de se rendre à l’évidence, i.e. que le monde évolue qu’on le veuille ou non.

      1. Mona dit :

        @danielm 👌 vous ne me contredisez pas et même ce ne serait pas un problème 😉
        Mieux, je suis d’accord avec vous et je pense que la base du pouvoir de Poutine est fondée sur la manipulation des mythes fondateurs de grandeur et de superbe de la Russie impériale, de la « perte de terres russes legitimes », de la patrie, de la langue, de la force brutale, etc…bref toutes ces références des ultranationalistes qui résistent à la progression (lente et complexe) de l’histoire et des démocraties.
        En fait sa guerre de conquête agressive est pour lui une défense contre une société démocratique, son pire cauchemar et une reconquête de ce qui lui aurait été volé.

      2. danielm dit :

        @ Mona Vous illustrez si bien son état d’esprit (re: Poutine) que je ne peux que m’incliner devant cette belle éloquence! Chapeau* bas!
        * Avec des plumes bien sûr!

      3. Mona dit :

        @danielm
        Gracias … comme dit notre @Haïku 😉

    2. Ziggy9361 dit :

      En fin de compte Poutine ,qui voulait dénazifier l’Ukraine est un nazi dont les idées étaient calquées sur celles que se faisaient Hitler de la grande Allemagne.

      1. Mona dit :

        @Ziggy9361 👍👍 rien a rajouter !

      2. Haïku dit :

        @Ziggy9361
        Je seconde @Mona ! 👍👍

  33. Cotenord07 dit :

    Si vous avez accès aux articles du New York Times, je recommande vivement cet excellent texte d’analyse historique et idéologique :

    « Putin’s War on Ukraine Is About Ethnicity and Empire »
    Phrase-résumé (byline) : « Biden’s framework of ‘democracies versus autocracies’ misses the darker source of this war, which has deep roots in Russian history and thought. »
    By Steven Erlanger
    The New York Times
    March 16, 2022, 7:29 a.m. ET

    https://www.nytimes.com/2022/03/16/world/europe/putin-war-ukraine-recolonization.html

    Extrait :

    « The idea of Russia as a separate civilization from the West with which it competes goes back centuries, to the roots of Orthodox Christianity and the notion of Moscow as a “third Rome,” following Rome itself and Constantinople. Mr. Snyder has examined the sources of what he has called a form of Russian Christian fascism, including Ivan Ilyin, a writer born in 1883, who saw salvation in a totalitarian state led by a righteous individual.

    Ilyin’s ideas have been revived and celebrated by Mr. Putin and his close circle of security men and allies like Yuri Kovalchuk, who was described recently by Mikhail Zygar, the former editor of the independent news channel TV Rain, as “an ideologue, subscribing to a worldview that combines Orthodox Christian mysticism, anti-American conspiracy theories and hedonism.”

    Mr. Putin has been similarly taken by the ideas of Lev Gumilyov, a Soviet-era historian and ethnologist who promoted “Eurasianism” as an antidote to European influence, and Aleksandr Dugin, who has advanced that notion to promote an ultranationalist view of Russia’s destiny as a conservative empire in perpetual conflict with the liberal Western world. Their histories have been described notably by Charles Clover in his book, “Black Wind, White Snow: The Rise of Russia’s New Nationalism.”

    Mr. Dugin, who has long pressed for the reabsorption of Ukraine, is sometimes called “Putin’s philosopher.” In 2014, Mr. Dugin said: “Only after restoring the Greater Russia that is the Eurasian Union, we can become a credible global player.” The Ukrainian revolt against Russian influence that year he called “a coup d’état by the United States,” a Western attempt to stop “the advance of Russian integration.”

    But if Mr. Putin once seemed to use such views cynically to fill the ideological hole left by the collapse of communism, he now seems to have absorbed them — and acted upon them.

    There is prepared soil for such ideas in Russia, which has been torn for centuries between “Westernizers” and those who see the West as a cancer — alien, decadent, insidious and threatening.

    Western Europeans coped differently with their own failed empires, combining their weakened nation-states into the European Union, in part to constrain aggressive nationalism. “The European Union was the transformation of empires that failed, desperate to find something new,” said Pierre Vimont, a former French ambassador to the United States now at Carnegie Europe — something safer and less prone to war.

    Mr. Putin’s concept of a nation is an ethnic and autocratic one, in contrast to the Western idea of a multicultural state built on civic responsibility, the rule of law and individual rights. To be an American, many have suggested, it is necessary simply to swear allegiance to the flag, obey the law and pay your taxes. »

  34. brady4u dit :

    Si dans l’excellent film THE HUNT FOR RED OCTOBER, le sous-marin soviétique a été amené dans la rivière Penobscot dans le Maine, quelque part près de Belfast et pas si loin des eaux canadiennes, ce qui est vraisemblable, on peut très bien comprendre que les sous-marins allemands aient séjourné dans le golfe Saint-Laurent.

    Je ne sais si cela a été vérifié, mais on parle même que des allemands auraient été vus à Matane et même plus au Sud-Ouest.

    Imaginez en 2022 !

    Im Westen nichts Neues. (E.M. Remark aka Remark)

    1. Guy Gibo dit :

      Les sous-marins allemands ont été vus en face de la ville de Gaspé… J’ai un témoin oculaire dans ma famille, aujourd’hui décédée. Impossible de la contredire d’autant plus qu’il s’agissait d’une grande tante qui était à l’époque « Soeur » et infirmière à l’hôpital de Gaspé.

  35. Bartien dit :

    H.S. Donc le dotard ne choisirait pas la plante verte comme colistier 🤣🤣

    Donald Trump suggère qu’il ne reprendrait pas Mike Pence comme colistier : https://lp.ca/rSiS9G?sharing=true

    1. Mona dit :

      @Bartien 👌😉😂
      Dans le contexte dramatique actuel c’est info marrante !

    2. ProMap dit :

      Dans cet article : « Donald Trump martèle toujours sans preuves que cette élection a été entachée de fraudes, une affirmation à laquelle croient encore des millions de ses partisans, selon les sondages.  »

      Les même millions qui croient toujours que les dinosaures sont apparus sur Terre il y a 6 000 ans moins 7 jours.

      Pauvre Noé, obligé de surdimensionner son arche pour embarquer un couple de brontosaures. Méchante job!

      1. gl000001 dit :

        Fred Flintstone mangeait du steak de brontosaure !! Ca fa que …

  36. Toile dit :

    L’avenir de l’ukraine….

    Gorbachov, Elstin
    Aux origines de l’autoritarisme actuel
    Octobre 1993, le libéralisme russe au son du canon= effondrement de l’Urss

    « Au-delà de l’affrontement entre personnalités, trois principaux enjeux se dessinent dans cette crise entre le président et le Parlement : la poursuite ou non d’une politique économique ultralibérale, le programme de « grandes privatisations » et le choix constitutionnel entre une république parlementaire et un régime présidentiel »

    La crise des institutions se profile dès avril 1993

    Gaïdar, principal concepteur du « choc », s’est expliqué dans un ouvrage paru en 2006. A la fois magistrale et très discutable, son analyse de la crise soviétique rejoint ce que pense depuis longtemps l’aile moderniste de la bureaucratie dirigeante, initiatrice de la liquidation du système soviétique. L’objectif de la nouvelle élite était de créer une classe de propriétaires, de façon à rendre tout « retour au socialisme » impossible.
    Les lendemains de l’« octobre noir » furent pourtant loin de combler les libéraux. Après leur échec aux élections législatives de décembre 1993, leurs chefs de file, Gaïdar et Boris Fyodorov, furent écartés du gouvernement en janvier 1994. L’expérience se termina avec le krach d’août 1998, qui signifia la faillite des idées néolibérales et des formations politiques eltsiniennes.

    Le système politique actuel a été construit en 1993. Après octobre, la Russie se retrouve avec un régime présidentialiste, un Parlement croupion, des partis anémiques, des élections régulièrement contestées, une bureaucratie centralisée à nouveau pesante et étouffante — sans parler des deux guerres de Tchétchénie et des atteintes aux droits humains. Les espaces médiatiques de liberté n’ont fait que se réduire… à l’exception près de l’internet.

    Le mouvement réellement démocratique né avec la perestroïka s’est brisé en octobre 1993, pour finalement déboucher sur une contre-révolution. Les idéaux d’autogestion socialiste, d’écologie, d’humanisme ont été renvoyés aux oubliettes des utopies dépassées.

    On peut voir une sorte de coup d’etat interne chez Elstine

    Véritable acte de guerre civile, le coup d’Etat du président Boris Eltsine débouchera-t-il sur le nouvel orde démocratique
    qu’il prétend instaurer ? Le décret du 21 septembre 1993 portant dissolution du Parlement, le blocus de la Maison Blanche, les affrontements sanglants qui ont suivi, la dissolution des assemblées locales (soviets) ont provoqué un traumatisme et engendré un vide institutionnel qui consacre le pouvoir de fait de la puissante administration présidentielle.

    Pendant près d’une décennie, la majorité des Russes en ont été distraits par l’obligation de trouver des stratégies de survie. A peine éveillés à la vie politique et à l’ouverture sur l’Occident, ils en ont été profondément dégoûtés. Cela contribue à expliquer la popularité durable de M. Vladimir Poutine au sein d’une population redevenue fataliste quant au fonctionnement du pouvoir, et aspirant à un retour de l’Etat pour sortir du chaos.

    On peut voir une sorte de coup d’etat interne chez Elstine

    Véritable acte de guerre civile, le coup d’Etat du président Boris Eltsine débouchera-t-il sur le nouvel orde démocratique
    qu’il prétend instaurer ? Le décret du 21 septembre 1993 portant dissolution du Parlement, le blocus de la Maison Blanche, les affrontements sanglants qui ont suivi, la dissolution des assemblées locales (soviets) ont provoqué un traumatisme et engendré un vide institutionnel qui consacre le pouvoir de fait de la puissante administration présidentielle.

    Lire un projet autoritaire existe.

    Où se situe Poutin ici ?
    réponse : Dans la succession directe d’Elstine.

    1990, Elstine est élu président du Soviet suprême de la République socialiste fédérative soviétique de Russie, ce qui fait de lui le premier président non communiste d’une république soviétique. Il joue un rôle-clé l’année suivante dans l’échec du putsch de Moscou et marginalise ensuite Mikhaïl Gorbatchev. Son action conduit, en quelques mois, à la dissolution de l’Union soviétique.
    Il devient ensuite le premier président de la Fédération de Russie et se voit réélu pour un second mandat, dans des conditions polémiques, en 1996. Sa présidence est marquée par des crises financières et politiques, ainsi que par des affaires de corruption. Affaibli par la maladie, il démissionne le 31 décembre 1999. Vladimir Poutine, qu’il a nommé président du gouvernement quelques mois auparavant, lui succède. Le voilà ti pas au pouvoir.

    Dans ce contexte, l’avenir de l’Ukraine s’appauvrit.

    Note: le texte contient beaucoup de copier coller extrait des articles cités.

    https://www.monde-diplomatique.fr/1993/11/CHAUVIER/45755
    https://www.monde-diplomatique.fr/1991/06/KAPELIOUK/43591https://
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/CHAUVIER/50848

  37. Apocalypse dit :

    Twitter – Richard Hétu

    Richard Hétu@richardhetu
    Détails d’un accord possible entre la Russie et l’Ukraine :

    – La Russie cesse le feu et se retire
    – La « neutralité » ukrainienne sans l’OTAN
    – Kyiv conserve son armée mais ne peut pas accueillir de bases étrangères.
    – Les Russes obtiennent un statut légal en Ukraine

    Quote Tweet

    max seddon@maxseddon

    NEW: Details on the possible Russia-Ukraine deal

    – Russia ceases fire and withdraws
    – Ukrainian « neutrality » without Nato
    – Kyiv keeps its army but can’t host foreign bases
    – Russian gets legal status in Ukraine

    Est-ce sérieux? Si oui, est-ce que cela pourrait ENFIN mettre fin à cette horrible guerre? 🤔🤞

    Est-ce que nos spécialistes – sur ce blogue – peuvent nous donner leur opinion sur ce possible accord, incluant vous, M. Hétu?

    1. el_kabong dit :

      Si c’est sérieux, c’est l’équivalent d’une admission de défaite par la Russie; surtout si la « neutralité » se limite à l’otan (auquel l’Ukraine ne pourrait adhérer pour de nombreuses années anyway) i.e que l’Ukraine pourrait adhérer à l’ue…

    2. Kelvinator dit :

      Les russes pourront aller et venir en Ukraine comme ils veulent? Qu’est-ce que ce « legal status » signifie?
      Sinon c’est accepter pas mal toute les demandes russes.

    3. ProMap dit :

      « Russian gets legal status in Ukraine »

      Est-ce que cela signifie que outre la Crimée, les frontières de l’Ukraine reste les mêmes?

      Où sera la Crimée dans ce décor de négociation?

      À mon humble avis, ce n’est pas ce que Putin veut et il perd si il accepte. Beaucoup de milliards pour une petite récolte, surtout si les frontières de l’Ukraine demeurent celles d’avant l’invasion, pire avant le vol de la Crimée, en plus du maintien d’un régime démocratique en Ukraine.

      Évidemment, je ne suis pas le spécialiste que vous demandez.

      1. Gilles Morissette dit :

        @ProMap (16/03/2022 à 15:25)

        Merci pour votre point de vue.

        C’est très apprécié.

    4. oeufoulepoussin dit :

      Il faudrait définir ce qu’est un statut légal pour la Russie.
      On ne parle pas de la Crimée ni des deux états séparatistes.
      On va continuer à chercher.

      1. Bob Inette dit :

        Un statut légal pour … les russes – ou russophones, appelez-les comme vous voulez, qui habitent en Ukraine.

    5. el_kabong dit :

      Pour le « legal status », la version anglaise laisse sous-entendre qu’il s’agirait de la langue, comme un genre de statut de langue officielle (comme si ce « statut légal » a jamais empêché l’assimilation des francophones dans le roc)…

      Si effectivement les frontières restaient les mêmes qu’avant l’invasion (i,e. sans la Crimée mais aussi en mettant fin aux velléités de séparation du Dombass), il s’agirait d’une cuisante défaite pour Poutine…

      1. oeufoulepoussin dit :

        Un projet d’accord en quinze points impliquerait que Kiev renonce aux ambitions de l’OTAN en échange de garanties de sécurité.

         » Le plus gros point de friction reste la demande de la Russie que l’Ukraine reconnaisse son annexion de la Crimée en 2014 et l’indépendance de deux États séparatistes dans la région frontalière orientale du Donbass. L’Ukraine a refusé mais était disposée à compartimenter la question, a déclaré Podolyak.  »

        https://www.ft.com/content/7b341e46-d375-4817-be67-802b7fa77ef1

        Je ne crois pas que Putin subira une cuisante défaite dans cette négociation.

      2. spritzer dit :

        @el kabong

        Le statut des deux provinces reste à régler. Elles ont déclaré leur indépendance dès le départ et la Russie les a finalement reconnues cette année avant l’invasion. Pour qu’elle redeviennent une partie de l’Ukraine il faudrait des concessions extraordinaires de Kiev sur leur autonomie et même alors, c’est difficile d’imaginer qu’elles veuillent retourner sous le giron de Kiev après tout ce qui s’est passé. Il faudrait que Poutine soit pris à la gorge pour les abandonner et ce n’est pas le cas.

    6. zcommezebulon dit :

      Tweet hasardeux de son auteur @maxseddon. Le 45 n’est plus sur Twitter, la diplomatie non plus.

  38. Selon Lapresse, putine qualifie « l’opération militaire » en ukraine comme étant un succès.

    https://www.lapresse.ca/international/europe/2022-03-16/guerre-en-ukraine/zelensky-au-congres-americain-poutine-qualifie-l-invasion-de-succes.php

    Définitivement, il se cherche un moyen de se sortir de ce guèpier.

    J’espère que l’Ukraine ne feras aucune concession a la Russie.

  39. chrstianb dit :

    Une neutralité de l’Ukraine sera respectée par le Kremlin? Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! Ah!
    Il y a déjà un accord pour le respect des frontières de l’Ukraine (Crimée et Donbass inclus) par la Russie:
    Le mémorandum de Budapest.
    En 1994, en échange de son arsenal nucléaire, l’Ukraine a obtenu de la Russie qu’elle respecte ses frontières.
    Cet accord a été approuvé une seconde fois en 2009.
    Qui était au Kremlin en 2009?

    1. Kelvinator dit :

      Après vous avoir volé, j’occupe votre cour jusqu’à ce que vous enleviez votre système d’alarme! Ce n’est pas pour venir voler à nouveau, je vous le jure!

      1. Quel est la valeur d’une signature fait avec un gun sur la tempe?

  40. gl000001 dit :

    1– La Russie cesse le feu et se retire
    2– La « neutralité » ukrainienne sans l’OTAN
    3– Kyiv conserve son armée mais ne peut pas accueillir de bases étrangères.
    4– Les Russes obtiennent un statut légal en Ukraine

    1- … et paye pour les pots cassés ? Et pour les morts ?
    2- Ils entreront dans l’OTAN lorsque Poutine sera mort !!
    3- Pas super important si les étrangers leurs fournissent les armes en cas d’invasion
    4- BFD. Il ne pourra pas voter pcq russe. S’il gagne sa vie en Ukraine, il paira ses impots en Ukraine. Pas un gros changement !!

    Donc « tout ça pour ça » ???

    1. Le point 4 fait peur, c’est de donné libre accès a l’ukraine a putine
      Ca veut dire que l’ukraine ne pourras plus controler qui entre dans son pays.
      Ca veut dire que putine pourras envoyé des fauteurs de trouble, faire de l’opposition politique interposé, etc.

      1. gl000001 dit :

        J’ai un statut légal aux USA parce que je ne suis pas un criminel. Ca devrait être le même principe en Ukraine. Un russe aura un statut légal tant qu’il ne commet pas de crime.

    2. MarcB dit :

      « Les Russes obtiennent un statut légal »

      Je crois qu’il faut lire que les russophones auront un droit légal, donc le russe reconnu comme langue offcielle, école publiques, lois aussi rédigées en russe.

      Moi c’est le « et se retire » dont je doute, et surtout, se retire jusqu’ou? La Crimée et le Dombass?

  41. Mona dit :

    C’est un article de fond très long mais très intéressant que je partage avec vous.
    Le Monde

    « Les dirigeants russes, des tsars à l’actuel maître du Kremlin, ont une obsession des frontières »

    L’invasion de l’Ukraine lancée par Vladimir Poutine s’inscrit dans la longue histoire d’un empire qui s’est effondré et reconstitué deux fois en un siècle, détaille l’historienne Sabine Dullin dans un article réservé aux abonnés

    Pour Vladimir Poutine, comme auparavant pour les dirigeants soviétiques et les tsars, le principal danger vient de l’Ouest et de son influence. Professeure des universités et chercheuse au Centre d’histoire de Sciences Po, l’historienne Sabine Dullin, autrice notamment de La Frontière épaisse et Aux origines des politiques soviétiques (EHESS, 2014).

    Aux yeux de Vladimir Poutine, jusqu’où les frontières de la Russie s’étendent-elles ?

    La vision des frontières de la Russie a sans doute évolué chez M. Poutine. Ce qui n’a pas changé, en revanche, c’est l’impératif d’une frontière « épaisse », c’est-à-dire avec une zone tampon la plus large possible pour se préserver des influences occidentales.

    Officier de rang intermédiaire du KGB, en poste à Dresde, en ex-Allemagne de l’Est, Vladimir Poutine a été formé pour aimer et servir le grand pays soviétique, un Etat-continent qui s’impose avant 1989 comme une sorte d’évidence sur les cartes, de Minsk à Vladivostok, de l’Arctique à la mer Noire, et qui possède un immense glacis de satellites.

    M. Poutine s’identifie à ce destin de grande puissance, et le délabrement territorial de l’URSS lui fait honte. Depuis qu’il est président, il a endossé la stature d’un rassembleur des terres russes, russophones et orthodoxes. Le 12 juillet 2021, il a développé, dans un article, sa conception de l’histoire, où le rôle moteur est celui de la nation « grand-russe », autour de laquelle gravitent presque naturellement les Biélorusses et les Ukrainiens, qu’il préfère souvent appeler « Petits-Russes ».

    L’homme fort du Kremlin porte-t-il un projet « grand-russe », à la manière de celui d’une « grande Serbie » par Slobodan Milosevic ?

    L’esprit de reconquête et l’argumentaire historique sur le berceau de la nation rapprochent en effet les deux dictateurs. M. Poutine annexe rétroactivement la Rous de Kiev (IXe-XIIIe siècles) à l’Etat russe. De même, M. Milosevic voulait le Kosovo, rappelant la bataille sacrée dite « du champ des Merles », en 1389. Ces opérations permettent de nier la souveraineté contemporaine des nations voisines.
    Mais, à la différence du nationalisme serbe, le nationalisme russe n’est pas ethnique, et il ne s’est jamais vraiment départi de son enveloppe impériale. C’est ce qui rend d’ailleurs les limites de la nation russe si difficiles à cartographier. L’Empire russe a englobé de multiples nationalités et religions. Les musulmans étaient, au début du XXe siècle, plus nombreux dans l’Empire russe que dans l’Empire ottoman. L’acculturation a augmenté le nombre de russophones parmi les populations non russes, mais sans créer d’ethnicité russe. M. Poutine se fait ainsi le porte-voix, à l’échelle de l’Eurasie, des communautés russophones. C’est un nationalisme de grande puissance, qui méprise le « nationalisme de caverne » des Ukrainiens.

    Chronique de Sylvie Kauffmann (ancienne ambassadrice de France en Russie ) :

    « Vladimir Poutine n’a jamais fait son deuil ni de l’Union soviétique ni de l’Ukraine »

    La momie de Lénine veille toujours dans le mausolée de la place Rouge, mais cela fait bien longtemps que sa dénonciation du chauvinisme grand-russe, plein de morgue à l’égard des nations dominées, n’est plus d’actualité.

    Vladimir Poutine est profondément marqué par l’effondrement de l’URSS, qu’il dénonce comme « la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ». Veut-il reconstituer l’Empire ?

    Sa nostalgie de l’Union soviétique est une affaire de cœur, pas de raison. D’ailleurs, la Fédération de Russie peut encore s’appeler « empire » au vu de sa multinationalité et de son système autocratique. L’ADN impérial colle de toute façon au destin russe. C’est un cas unique dans l’histoire européenne. L’Empire s’est s’effondré et s’est reconstitué deux fois en cent ans. Il est à son apogée territorial en 1914 et en 1945, et dans les deux cas, il mord très largement sur l’Europe. N’oublions pas que, en 1914, il englobait le royaume de Pologne avec Varsovie et le duché de Finlande.
    L’Empire éclate en morceaux lors de la révolution bolchevique de 1917 et se réduit en 1991. Dans ces phases de rétrécissement, il s’éloigne de l’Europe et prend une dimension davantage eurasiatique. La guerre de M. Poutine en Ukraine et sa dénonciation de l’élargissement de l’OTAN relancent la peur d’une reconquête par Moscou des anciennes parties européennes de l’Empire, notamment les pays baltes. On est bien dans le temps d’une sorte de revanche, trente ans après, car M. Poutine a vécu la fin de l’URSS comme une humiliation. Mais il ne s’agit pas de restauration. Vladimir Poutine n’aime pas la manière dont l’URSS avait été conçue par Lénine !

    Avec la guerre en Ukraine, la Russie renoue-t-elle avec l’expansion vers l’ouest ?

    Les dirigeants russes, depuis les tsars jusqu’à l’actuel maître du Kremlin, ont une obsession des frontières et ne cessent de vouloir les repousser, de peur d’être en contact direct avec ce qu’ils perçoivent comme un adversaire.
    Le cauchemar des militaires et des forces de sécurité soviétiques, dans l’entre-deux-guerres, vient de la proximité des Etats hostiles que sont la Finlande, les Etats baltes et la Pologne, ceux que l’on qualifie alors de « cordon sanitaire » contre la contagion bolchevique. A la faveur du pacte germano-soviétique, puis après la victoire sur le nazisme, ces périphéries européennes perdues en 1917-1921 sont en partie reprises : les pays baltes, la Bessarabie (l’actuelle Moldavie)… Et on fait la guerre à la Finlande pour repousser la frontière, située à 30 kilomètres de Leningrad [aujourd’hui Saint-Pétersbourg]. A cela s’ajoutent les annexions de la Galicie orientale, austro-hongroise avant 1914 et polonaise dans l’entre-deux-guerres, de la Bucovine, alors en Roumanie, puis, en 1945, de la Ruthénie subcarpatique prise à la Tchécoslovaquie. Ce que M. Poutine reproche à Staline n’est pas d’avoir conquis ces territoires à la faveur de la guerre, au contraire, mais de les avoir remis à la République d’Ukraine plutôt qu’à la Russie. Le glacis s’étend ensuite à l’ensemble de l’Europe centrale et orientale, satellisée dans le cadre des démocraties populaires.

    Le processus de décision de Vladimir Poutine : l’autre intrigue de la crise en Ukraine

    De 1945 à 1989, Moscou se protégeait ainsi derrière trois frontières. La première était celle de 1921, qui entourait la « patrie du prolétariat », ayant vécu le profond changement social, politique et idéologique de la période de la révolution puis du grand tournant stalinien. La seconde fut, jusqu’en 1991, la frontière internationale de l’URSS. Elle délimitait les nouvelles zones d’annexion de 1939-1945, qui ne furent jamais vraiment sécurisées à cause de la résistance nationaliste, notamment en Ukraine occidentale. Et plus à l’ouest, la troisième frontière divisait l’Europe, selon ce que Churchill appela le « rideau de fer » ; derrière celle-ci se trouvaient les nations captives du bloc socialiste, avec des sociétés majoritairement hostiles au communisme. Autant dire que la fine frontière qui sépare aujourd’hui la Russie de l’Union européenne et de l’OTAN fait frémir au Kremlin.

    Pour M. Poutine aujourd’hui, comme à l’époque tsariste puis à l’époque soviétique, la menace vient donc de l’Ouest…

    Oui, et pas seulement celle des invasions. Depuis le milieu du XIXe siècle et jusqu’à l’Euromaïdan de 2014 en Ukraine, la liberté et la contestation caractérisent les périphéries occidentales de l’Empire. Les Polonais se révoltent contre Saint-Pétersbourg en 1830 et en 1863. Dans les provinces occidentales, les tsars entendent lutter contre l’influence polonaise et catholique. La répression de la culture et de la langue ukrainienne, alors qu’elles fleurissaient dans l’Autriche voisine, à Lviv, qui s’appelait à l’époque Lemberg, provient de la volonté de couper les Ukrainiens de cette influence polonaise, jugée néfaste. Plus riches, plus modernes, plus révolutionnaires que le cœur de l’Empire, les périphéries font peur.

    « Est-ce si difficile de dire les choses comme elles sont ? Un dictateur, en mal de reconstitution d’un empire perdu, agresse un pays indépendant »

    Dans l’entre-deux-guerres, c’est dorénavant l’influence du capitalisme qui inquiète. Lorsque les paysans ukrainiens se révoltent contre la collectivisation des terres, Staline y voit la main de la contre-révolution, de la Pologne et du nationalisme ukrainien. Il ferme la frontière, fait patrouiller ses gardes-frontières et punit les Ukrainiens par la faim, avec quatre millions de morts. Sur toute la frontière occidentale, des zones interdites isolent le pays des influences extérieures. Lors des révoltes dans les démocraties populaires en 1956, en 1968, en 1980, puis au moment de la Perestroïka, les pays baltes, l’Ukraine occidentale, la Moldavie ainsi que la Géorgie et l’Arménie sont les plus réceptives à l’entreprise de libération de la parole et d’émancipation de la tutelle de Moscou.

    Les références permanentes de M. Poutine à la « grande guerre patriotique » servent-elles ce retour de l’empire ?

    La « grande guerre patriotique » est le socle mémoriel que partagent les Russes, les Biélorusses, mais aussi une grande partie des Ukrainiens. La rhétorique de M. Poutine a tenté de faire une analogie entre la libération de l’Ukraine des nazis en 1944 et en 2022. Il espérait ainsi se rallier les populations russophones d’Ukraine orientale et les dissocier du gouvernement ukrainien de Volodymyr Zelensky, supposé porter les stigmates de la collaboration avec Hitler.
    Mais l’amalgame n’a pas fonctionné, car le nationalisme ukrainien a changé. Si Stepan Bandera, le chef de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, rêvait en 1941 de libérer l’Ukraine des communistes, des Russes, des Polonais et des juifs, ce nationalisme intégral est devenu ultra-minoritaire. Le nationalisme ukrainien tel qu’il s’est reconfiguré dans l’indépendance se caractérise d’abord par la dénonciation du joug russe ou soviétique, dont le holodomor, la grande famine de 1933, est la pierre angulaire. Mais il est aussi un choix de société depuis la révolution de 2014, et cela que l’on soit russophone, ukrainophone ou bilingue.

    Que veut faire M. Poutine en Ukraine ? La conquérir, la dépecer ?

    Lorsqu’il lance son offensive, Vladimir Poutine semble miser sur la possibilité de faire tomber très rapidement le gouvernement de Kiev et le remplacer par un gouvernement prorusse de collaboration. Après tout, les Soviétiques l’avaient fait à Budapest en 1956, à Prague en 1968, en Afghanistan en 1979. L’idée était d’arrimer de nouveau l’Ukraine à la Russie, qu’elle ne puisse plus être une place d’armes – on dit platsdarm, en russe – pour l’Occident. Le grignotage débuté par l’annexion de la Crimée et la constitution de deux républiques prorusses de Donetsk et de Lougansk plaçait la souveraineté ukrainienne depuis 2014 sous pression russe. L’annexion de l’Ukraine orientale et méridionale est peut-être une option, voire le retour à une partition de l’Ukraine entre Kiev et Lviv.
    Il faut en tout cas se méfier des évidences géopolitiques auxquelles l’observation des cartes et l’inventaire des richesses semblent conduire. C’est rarement en soi-même un moteur d’expansion. Oui, le Donbass est une région industrielle ; oui, l’annexion de la Crimée donne prise sur le reste du littoral ; oui, l’Ukraine est un grenier à blé. Mais la Russie a suffisamment de ressources pour s’éviter une guerre qui coûte si cher chaque jour. Chez l’ancien tchékiste, l’« idée russe » et la hantise du déclin comptent bien davantage, la culture politique de la citadelle assiégée et l’anti-occidentalisme aussi. Et puis, face à cet héroïsme de la résistance ukrainienne, il y a la rage de l’autocrate qui s’est fourvoyé et la volonté redoutable de punir en les pilonnant les Ukrainiens que M. Poutine voit comme des traîtres.

    1. Toile dit :

      En suite de votre post, que pouvons nous tirer de l’histoire récente de la Federation de la Russie?

      Gorbachov, Elstin….à
      Aux origines de l’autoritarisme actuel
      Octobre 1993, le libéralisme russe au son du canon= effondrement de l’Urss

      « Au-delà de l’affrontement entre personnalités, trois principaux enjeux se dessinent dans cette crise entre le président et le Parlement : la poursuite ou non d’une politique économique ultralibérale, le programme de « grandes privatisations » et le choix constitutionnel entre une république parlementaire et un régime présidentiel »

      La crise des institutions se profile dès avril 1993

      Gaïdar, principal concepteur du « choc », s’est expliqué dans un ouvrage paru en 2006. A la fois magistrale et très discutable, son analyse de la crise soviétique rejoint ce que pense depuis longtemps l’aile moderniste de la bureaucratie dirigeante, initiatrice de la liquidation du système soviétique. L’objectif de la nouvelle élite était de créer une classe de propriétaires, de façon à rendre tout « retour au socialisme » impossible.
      Les lendemains de l’« octobre noir » furent pourtant loin de combler les libéraux. Après leur échec aux élections législatives de décembre 1993, leurs chefs de file, Gaïdar et Boris Fyodorov, furent écartés du gouvernement en janvier 1994. L’expérience se termina avec le krach d’août 1998, qui signifia la faillite des idées néolibérales et des formations politiques eltsiniennes.

      Le système politique actuel a été construit en 1993. Après octobre, la Russie se retrouve avec un régime présidentialiste, un Parlement croupion, des partis anémiques, des élections régulièrement contestées, une bureaucratie centralisée à nouveau pesante et étouffante — sans parler des deux guerres de Tchétchénie et des atteintes aux droits humains. Les espaces médiatiques de liberté n’ont fait que se réduire… à l’exception près de l’internet.

      Le mouvement réellement démocratique né avec la perestroïka s’est brisé en octobre 1993, pour finalement déboucher sur une contre-révolution. Les idéaux d’autogestion socialiste, d’écologie, d’humanisme ont été renvoyés aux oubliettes des utopies dépassées.

      On peut voir une sorte de coup d’etat interne chez Elstine

      Véritable acte de guerre civile, le coup d’Etat du président Boris Eltsine débouchera-t-il sur le nouvel orde démocratique
      qu’il prétend instaurer ? Le décret du 21 septembre 1993 portant dissolution du Parlement, le blocus de la Maison Blanche, les affrontements sanglants qui ont suivi, la dissolution des assemblées locales (soviets) ont provoqué un traumatisme et engendré un vide institutionnel qui consacre le pouvoir de fait de la puissante administration présidentielle.

      Pendant près d’une décennie, la majorité des Russes en ont été distraits par l’obligation de trouver des stratégies de survie. A peine éveillés à la vie politique et à l’ouverture sur l’Occident, ils en ont été profondément dégoûtés. Cela contribue à expliquer la popularité durable de M. Vladimir Poutine au sein d’une population redevenue fataliste quant au fonctionnement du pouvoir, et aspirant à un retour de l’Etat pour sortir du chaos.

      On peut voir une sorte de coup d’etat interne chez Elstine

      Véritable acte de guerre civile, le coup d’Etat du président Boris Eltsine débouchera-t-il sur le nouvel orde démocratique
      qu’il prétend instaurer ? Le décret du 21 septembre 1993 portant dissolution du Parlement, le blocus de la Maison Blanche, les affrontements sanglants qui ont suivi, la dissolution des assemblées locales (soviets) ont provoqué un traumatisme et engendré un vide institutionnel qui consacre le pouvoir de fait de la puissante administration présidentielle.

      Lire un projet autoritaire existe.

      Où se situe Poutin ici ?
      réponse : Dans la succession directe d’Elstine.

      1990, Elstine est élu président du Soviet suprême de la République socialiste fédérative soviétique de Russie, ce qui fait de lui le premier président non communiste d’une république soviétique. Il joue un rôle-clé l’année suivante dans l’échec du putsch de Moscou et marginalise ensuite Mikhaïl Gorbatchev. Son action conduit, en quelques mois, à la dissolution de l’Union soviétique.
      Il devient ensuite le premier président de la Fédération de Russie et se voit réélu pour un second mandat, dans des conditions polémiques, en 1996. Sa présidence est marquée par des crises financières et politiques, ainsi que par des affaires de corruption. Affaibli par la maladie, il démissionne le 31 décembre 1999. Vladimir Poutine, qu’il a nommé président du gouvernement quelques mois auparavant, lui succède. Le voilà ti pas au pouvoir.

      Et Zelenski et les ukrainiens ne veulent plus de l’autoritarisme.

      Note: le texte contient beaucoup de copier coller extrait des articles cités.

      https://www.monde-diplomatique.fr/1993/11/CHAUVIER/45755
      https://www.monde-diplomatique.fr/1991/06/KAPELIOUK/43591https://
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/CHAUVIER/50848

      1. Mona dit :

        @Toile merci beaucoup.
        J’ai lu votre texte et je vais lire les articles.

        Il y a un point qui m’interpelle car selon les auteurs l’interprétation est différente : le rôle des Usa en 1993/1994. Dans votre article le blocus de la Maison Blanche veut il dire la décision de Clinton de privilégier l’ouverture de l’Otan aux anciens pays du bloc de l’est demandeurs ?
        Merci, c’est un point d’achoppement entre les interprétations des historiens.

  42. Gilles Morissette dit :

    Le président Zelensky continue à marquer des points auprès de l’opinion publique internationale pendant que Putin s’enfonce un peu plus à chaque jour dans le mensonge et la médiocrité.

    Je doute fort que Les USA accèdent à toutes ses demandes mais il a sûrment réussi à ébranler suffisament certains élus pour susciter un débat sérieux.

    La pression est maintenant sur l’administration Biden.

    En attendant, M. Hétu nous parle d’un accord possible entre la Russie et l’Ukraine afin de mettre fin à cette sale guerre.

    Tout comme le blogueur « Apocalypse « ( commentaire de 14:56), j’aimerais bien avoir l’analyse de M. Hétu et les points de vue des intervenants qui ont une certaine expertise sur la question.

    Merci à l’avance.

  43. une des meilleur solution d’avenir de l’europe… se tourner vers le gaz dans le sol de l’Ukraine.
    Ca ferait un bel affront a Putine.

    Les elections russe sont en septembre 2022, cela aussi pèsent dans la balance de la décision de putine.
    Survivras t-il jusqu’à la?
    Si oui, gagneras t-il c’Est election même avec le trucage?

  44. Apocalypse dit :

    @ProMap – 15:25

    ‘Évidemment, je ne suis pas le spécialiste que vous demandez.’

    S’il est une chose que j’apprécie, c’est … l’humilité!

    Votre opinion est toujours bienvenue!

    On va espérer qu’aussi bien M. Poutine, que M. Zelensky vont chacun faire un bout de chemin pour en venir à une entente négociée et couchée sur papier. 🤞

  45. Gilles Morissette dit :

    Un des derniers tweets de M. Hétu fait mention que les Russes auraient largué une bombe à Mariupol sur un édifice qui aurait abrité aux environs de mille (1 000) personnes dont des enfants.

    On ignorerait si ces réfugiés s’y trouvait encore au moment où la bombe a été largué.

    Comme cette information (la présence ou non de réfugiés) ne semble pas avoir été validé, on se doit de faire preuve de prudence.

    Toutefois, si elle est véridique et qu’il y avait des réfugiés à cet endroit, elle démontre que Putin et son armée de brutes sanguinaires ont franchi une nouvelle étape dans l’horreur.

    Cela aurait toutes les apparences d’un crime de guerre.

    À suivre…

    1. MarcB dit :

      lien vers l’article de CNN
      https://www.cnn.com/2022/03/16/europe/ukraine-mariupol-bombing-theater-intl/index.html

      Le problème est aussi de pouvoir porter secours à ces gens, alors que la ville se fait bombarder.
      « According to preliminary data, more than a thousand people were hiding there, » he [Petro Andruishchenko, an adviser to the mayor of Mariupol] said. « The probability of getting there to dismantle the rubble is low due to constant shelling and bombing of the city. »

      1. Haïku dit :

        @MarcB
        Merci pour le lien.
        ———
        Ouache !!!
        Mots d’église !!! 😨

    2. spritzer dit :

      @Gilles Morissette

      Si c’est la cas, ce serait un crime de guerre. La version des Russes est la suivante:

      Previously, it was known from the refugees who got out of Mariupol that the Nazis of the Azov Battalion could hold civilians hostage in the theater building, using the upper floors as firing points,” Konashenkov said.

      Taking into account the potential danger to civilians, and “the provocation already carried out by the nationalists on March 9 with hospital No. 3 in Mariupol, the theater building in the city center was never considered a target for destruction,” he added.

      According to Konashenkov, the “available reliable information” indicates that Azov militants committed “a new bloody provocation by blowing up the theater building they had mined.”

      1. MarcB dit :

        Merci @spritzer de confirmer une fois de plus que les officiels russes sont de fieffés menteurs.

      2. zcommezebulon dit :

        C’est aussi valable pour le massacre de ce jour de 10 personnes effectuant une file pour se nourrir ?

      3. Gilles Morissette dit :

        @spritzer (16/03/2022 à 16:24)

        Merci pour l’info qui confirme que l’évènemnt a bel et bien eu lieu et qu’il y avait bien des civils à l’intérieur du bâtiment.

        La version donné par les Russes constitue un tissu de mensonges, de la vulgaire propagande dont l’objectif est de masquer la réalité en faisant porter la responsabilité de ce massacre (car c’est bien ce dont il s’agit) sur les Ukrainiens.

        Dégoûtant mais typique du régime de Putin.

        Question.

        Vous excuserez mon ignorance mais pourriez-vous nous dire qui est ce « Konashenkov » dont vous parler dans votre commentaire.

        Merci à l’avance.

      4. Bartien dit :

        🤡

  46. Layla dit :

    J’ai bien aimé lire un peu plus haut « Qui aurait imaginé qu’il ferait preuve un jour d’un si grand courage. Qu’il deviendrait un leader aussi inspirant pour son pays dans une période aussi tragique »

    Il faut se rappeler qu’il a été élu en 2019, et qu’avec ce que l’on vivait avec le pseudo président DT, notre confiance en des gens qui arrive du monde de la télé a été mise à dure épreuve.

    On était tellement pris avec DT que cela nous a empêché de vouloir connaître cet homme.

    Pour ma part, avec l’affaire de l’Ukraine, j’ai cherché à le connaître parce qu’il me semblait très vrai, un comédien certes mais comme politicien je ne sentais pas qu’ il faisait pas du cinéma, il ne jouait pas de game.

    Je me souviens avoir lu à ce moment-là, qu’il avait gagné le concours de Dancing With the Stars de 2006 de L’Ukraine…Curieuse comme je suis, j’ai fait mes recherches.

    Et j’ai compris que cet homme se donnait à fond, il ne se contentait pas de jouer les Stars, ce gars là sans doute un passionné quand il fait quelques choses il s’implique au max.

    Et il ne m’a pas déçu, je ne peux pas en dire autant de la prestation de Tucker Carlson à cette même émission aux USA, qui était d’un ridicule gênant, un improvisateur qui croit que s’appeler Tucker Carlson te donnera trois notes de 8/10 avec le minimum de préparation…cela à dû être dur pour son égo, une de celle où j’ai vu les notes lui a donné 3/10, 4/10 et 5/10.

    De toute évidence pour moi le Président Volodymyr Zelensky ne se croit pas un être parfait il s’investi à 120% pour donner le meilleur de lui même au service de son peuple au sein du parti « Serviteur du peuple »

    Avec la corruption reconnue dans son pays, sa cote ne pouvait pas être bien élevé dans l’année suivant son élection, la route serait longue et ardue, mais son leadership avec cette guerre n’est plus à prouver.

    Tu sais qu’un comédien joue une game. Mais l’homme que l’on voit ne joue pas de game, il ne fait pas du cinéma. Ce n’est pas la comédie qui lui donne cette notoriété c’est son être profond.

    Encore une fois il est facile de dire mine de rien pour minimiser ses capacités que la comédie le sert. Ce qui le sert c’est sa force intérieure n’en déplaise à un certain individu.

    1. Haïku dit :

      @Layla
      Fort bien énoncé !! 👍👍

  47. Samati dit :

    Certains croient que l’on diabolise la Russie en raison : de son invasion ? de son régime politique dictatorial ? de son comportement de tricheur dans les sports ? de ses mensonges ? de ses chantages ? de sa kleptocratie malheureusement très efficace ?

    La vérité est que la Russie depuis plus de vingt ans est dirigée par le diable en personne. Poutine, un politicien retord qui, avec ses oligarques, vole la population russe et la maintien dans un état de pauvreté élevée pour un pays européen. Ce régime dictatorial contribue à l’état déplorable du secteur industriel, que les oligarques écrèment de ses revenus sans consentir aucun investissement pour l’entretien et la modernisation.

    Ces mêmes oligarques sont une source majeure de fuite de capitaux à l’étranger, capitaux russes qui auraient dû être réinvestis dans le pays, plutôt qu’être dépensés à l’étranger (principalement en occident) pour acquérir des villas, d’immenses propriétés, des yachts monstrueux, des clubs de sport, etc.

    Poutine vient, avec cette invasion ridicule, de mettre son nom dans les poubelles de l’histoire pour rejoindre entre autres : Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, les 3 Kim, Bokassa, Idi Amin, etc.

    1. Haïku dit :

      @Samati
      Amen !

    2. gl000001 dit :

      Ramen !

  48. spritzer dit :

    Konashenkov est un général porte-parole du ministère de la défense.

    1. el_kabong dit :

      Ça le rend sûrement plus crédible…

      1. spritzer dit :

        @el kabong

        En tout cas leur version est plus crédible qu’une frappe délibérée où ils savaient que des civiles étaient rassemblés. Trois jours plut tôt quelqu’un rapportait cette nouvelle.

        Reportedly, Mariupol locals ask to spread this information.
        There is no reason for Russia to bomb/shell a Drama theatre.

        If this happens- this is a horrible provocation.
        Hope this saves lives.
        https://twitter.com/elenaevdokimov7/status/1502876117098987527

      2. Layla dit :

        @el_Kabong 17:29
        Pouvez vous m’expliquez pourquoi Spritzer continue à trouver crédible ce qui vient des russes. J’aime lire ses commentaires mais avec Poutine il me dépasse.

        Voici plusieurs rappels de commentaires de Spritzer du mois de février.

        Mise en contexte… ses commentaires sont en lien avec la sortie des USA que Poutine voulait envahir ce que Spritzer défendait avec énergie, comme de la foutaise dans mes mots.

        Après ce qu’on lit au point 3 je ne comprends pas que Spritzer n’a pas changé de camp comme l’a invité plus tard @Christophe de Suisse.

        Voici certains de ses commentaires.

        1)« Vous comprenez correctement qu’envahir l’Ukraine n’apporterait rien de bon à la Russie, au contraire, mais vous estimez toujours qu’une attaque est plausible. Vous pensez que les dirigeants Russes sont plus stupides que vous ? »

        2)« mais il reste qu’il n’y aura pas d’invasion comme prédit frénétiquement… »

        3)*contexte cette réponse no 3 vient après qu’un commentateur lui a dit dans mes mots vous pensez que le chat est stupide*« Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. lechat a correctement compris la situation, il n’est donc pas stupide, mais quelqu’un qui donnerait l’ordre d’envahir l’Ukraine le serait, stupide. C’est plus clair ? »

        4)« Si Poutine avait prévu d’envahir, pensez-vous qu’il n’aurait pas prévu que ses préparations ne passeraient pas inaperçues et qu’on le « menacerait » des pires sanctions économiques et qu’il y aurait tout un tiintouin de la part de tous les médias ? »

        5) *ici dans les nouvelles ont supposait que Poutine reculait de mémoire*« Il n’aurait pas mobiliser à la frontière pour ensuite reculer bêtement. Il est quand même plus brillant que ça. »

        6)« La Russie est dans le processus de retrait de ses troupes du Bélarus après la fin des manœuvres à ce qu’ils disent, à moins que Blinken vienne dire le contraire… Donc problème résolu. »

        Avant l’invasion, Spritzer croyait dur comme fer que Poutine n’était pas assez stupide pour envahir l’Ukraine, maintenant que l’invasion est concrète, comme je l’écrivais plus haut je ne comprends toujours pas pourquoi qu’il n’a pas changé de camp comme @Christophe de Suisse lui a suggéré poliment plus tard.

        Le 18/02/22 19:26 il a écrit mais je ne me souviens pas dans quel contexte, mais ça n’a pas d’importance, je voulais juste souligné ce commentaire il dit « Soyez conséquent mon cher, voilà ce que vous disiez l’autre jour. » bon OK 👌 il faut être conséquent…pas toujours facile c’est sûr… mais je me serais attendu que Spritzer soit conséquent et qu’il change de camp, à partir du moment où le stupide Poutine a commencé sa guerre.😉

        Le sentant à bout de patience, il semble exaspéré que l’on parle encore d’invasion, il écrit le 23/02/2022 à 20:01
        « Les prédictions d’une invasion imminente recommencent… » de toute évidence à ce jour et cette heure soit à quelques heures du début de cette guerre, il ne croyait toujours pas qu’il y aurait une guerre en Ukraine.
        Mais aujourd’hui…c’est quoi? Une opération militaire spéciale de paix?
        Pour être spécial c’est spécial mais Poutine n’a pas démontrer beaucoup de volonté de paix

      3. spritzer dit :

        @Layla

        « J’aime lire ses commentaires mais avec Poutine il me dépasse. »

        Je vous remercie mais ça me surprend parce que depuis 5 ans je ne parle pratiquement que de Poutine ou du Russiagate, ce qui revient souvent au même.

        Pour l’invasion je l’ai déjà dit, personne y croyait même si le renseignement américain n’arrêtait pas de l’annoncer, mais ils sont tellement menteurs qu’on ne les croyait pas, ou plus. Je pensais que la menace des sanctions retiendrait Poutine, mais non.

        Que j’essaie maintenant de comprendre ce qui se passe sur le terrain et en dehors ne veut pas dire que les morts et la misère ne m’affectent pas, mais je trouve important d’être conscient de la propagande qui circule et qui est omniprésente en temps de guerre. Des deux côtés, c’est certain, mais le réflexe est de ne pas douter de « notre bord », de croire tout ce qu’ils disent et je dis que c’est une erreur.

  49. Layla dit :

    Je ne peux pas croire que quelqu’un en 2022 puisse écrire à 15:42…

    « On va espérer qu’aussi bien M. Poutine, que M. Zelensky vont chacun faire un bout de chemin pour en venir à une entente négociée et couchée sur papier. 🤞 »

    Une entente couchée sur papier…on parle de V. Poutine…on parle du gars qui n’en a rien à cirer d’une entente couchée sur papier.

    C’est comme le gars qui dit à son ennemi, vient on va faire l’amour, couche-toi là on va s’aimer » et avant le lever du jour, il lui dit « salue on se reverra dans la semaine des quatre jeudi et …rajouterait…de temps en temps regarde s’il n’y a pas quelqu’un qui va te tirer dans le dos. »

    1. Toile dit :

      « C’est comme le gars qui dit à son ennemi, vient on va faire l’amour, couche-toi là on va s’aimer » et avant le lever du jour, il lui dit « salue on se reverra dans la semaine des quatre jeudi et …rajouterait…de temps en temps regarde s’il n’y a pas quelqu’un qui va te tirer dans le dos. »

      Dans ce cas précis coté, c’est pas le gars qui dit « vient on va faire l’amour ». On est pas dans une situation de consentement dans une relation sexuelle. On est plutôt dans un viol et en plus comme tu résistes à ton agression, je te bats quitte tant que tu te mettras pas à mes genoux.

      1. Layla dit :

        @Toile 17:02

        D’accord à 100% que c’est un cas de viol, mais comme je l’ai écrit

        il dit « à son ennemi », moi j’étais rendu après le viol…😉

    2. gl000001 dit :

      La seule chose que Poutine veut voir sur du papier, ce sont des éclats d’os, de la cervelle et du sang de Zelinsky !! On est près du souper. Bon appétit tout le monde 🙁

  50. Cotenord07 dit :

    Si je me fie à un article de RIA Novosti que je viens de trouver et de faire traduire dans Deep L, Vladimir Poutine et la Fédération de Russie ne sont pas du tout dans un mode « défaite » présentement.

    Il est important de comprendre ou de se rappeler que l’agence RIA Novosti est contrôlée par le gouvernement de la Fédération de Russie et reflète donc le point de vue de ce gouvernement, dans ses articles.

    L’intérêt de ce genre d’articles est qu’il nous expose au récit officiel que les citoyens russes reçoivent de leur gouvernement.

    &&&&&

    Adresse URL de l’article : https://ria.ru/20220316/putin-1778485816.html

    « 16:48 16.03.2022
    81318

    Sur les nouvelles mesures de soutien aux Russes et à l’Ukraine. Principaux points du discours de Poutine
    Le président Poutine annonce de nouvelles mesures de soutien économique

    MOSCOU, 16 mars – RIA Novosti. Vladimir Poutine a signé un décret sur les nouvelles mesures de soutien aux Russes. Il a fait cette annonce lors d’une réunion sur les questions économiques.

    Le document élargit les pouvoirs des autorités régionales et les oblige à prendre les mesures suivantes pour assurer la stabilité socio-économique :

    – l’augmentation des paiements sociaux ;
    – un soutien ciblé aux citoyens qui se trouvent dans des situations de vie difficiles ;
    – surveillance des prix des produits de base essentiels ;
    – Assurer l’emploi de la population, y compris l’organisation de la reconversion et du développement professionnel ;
    – abaisser les obstacles administratifs pour les entreprises et leur fournir un soutien ciblé, notamment des prêts à taux réduit, la participation aux marchés publics et d’autres préférences ;
    – le soutien aux organisations à but non lucratif.

    Le décret est entré en vigueur le jour de sa signature.

    Augmentation des prestations sociales, des pensions et des salaires

    Le chef de l’État a souligné que les nouvelles réalités exigent des changements structurels de l’économie. Ils peuvent entraîner une hausse du chômage et de l’inflation, mais la tâche des autorités est de minimiser ces conséquences.

    À cet égard, le président a ajouté qu’une décision visant à augmenter les prestations sociales, les pensions et le coût de la vie sera prise dans un avenir proche.

    « Je comprends que la hausse des prix affecte sérieusement les revenus des gens, c’est pourquoi nous prendrons bientôt la décision d’augmenter tous les paiements sociaux, y compris les prestations et les pensions, d’augmenter le salaire minimum et le niveau de subsistance, et d’augmenter les salaires dans le secteur public », a déclaré Poutine.

    Soutien aux entreprises

    Le Président a noté que les entreprises privées devraient jouer un rôle clé dans la résolution des problèmes de l’économie. À cet égard, il est nécessaire de réduire les obstacles administratifs pour les entrepreneurs et d’éliminer l’interférence manuelle dans les prix – l’offre devrait être augmentée pour les stabiliser.

    Le dirigeant russe a ajouté que, contrairement aux États-Unis et à ses partenaires européens, la Russie respectera les droits de propriété. Selon lui, la saisie d’actifs étrangers, de comptes de sociétés et de particuliers russes est devenue une leçon pour les entreprises nationales : il n’y a rien de plus fiable que d’investir dans son propre pays.

    Il a donc exhorté les exportateurs à ne pas réduire leur production, mais à canaliser les marchandises vers le marché intérieur, ce qui ferait baisser les prix.

    L’opération spéciale sera menée jusqu’au bout.

    M. Poutine a déclaré que l’Occident ne pardonnerait pas à la Russie son parcours indépendant et tenterait « de l’écraser et de violer son intégrité territoriale, mais les États-Unis et leurs alliés n’y parviendront pas ».
    Le président a souligné qu’une opération spéciale de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine serait menée jusqu’au bout. Il a ajouté que son format actuel était le seul possible.

    Le chef d’État a également souligné les tentatives de l’Occident de diviser la société russe.
    « Sans aucun doute, ils parieront sur la soi-disant cinquième colonne. Sur les traîtres nationaux, sur ceux qui gagnent de l’argent ici, dans notre pays, mais qui vivent là-bas. Et ils ne vivent pas au sens géographique du terme, mais en fonction de leurs pensées, de leur conscience d’esclave », a déclaré le Président.

    Il a souligné que ces aspirations sont vouées à l’échec.

    « Je suis convaincu. Cet auto-nettoyage naturel et nécessaire de la société ne fera que renforcer notre pays. Notre solidarité, notre unité et notre volonté de relever tous les défis », a déclaré M. Poutine.

    La Russie a lancé une opération militaire le 24 février pour démilitariser et dénazifier l’Ukraine. Les forces armées n’ont frappé que les infrastructures militaires et les troupes ukrainiennes. Il y a des victimes des deux côtés.

    De nombreux pays occidentaux ont annoncé des sanctions étendues contre la Russie, principalement dans le secteur bancaire et la fourniture de produits de haute technologie. En outre, de nombreuses marques ont annoncé qu’elles cesseraient leurs activités dans le pays.

    Le Kremlin a décrit ces mesures comme une guerre économique d’une ampleur sans précédent. Dans le même temps, les autorités ont souligné qu’elles étaient préparées à cette évolution et qu’elles continueront à remplir leurs obligations sociales. La Banque centrale a pris des mesures pour stabiliser la situation sur le marché des devises. Plus tôt, le Premier ministre Mikhail Mishustin a déclaré que le gouvernement avait préparé un plan pour contrer les sanctions, qui comprend une centaine d’initiatives. Son financement s’élèvera à environ un trillion de roubles. »

    &&&&&

    Traduction obtenue grâce à l’application Deep L.

    1. gl000001 dit :

      Ses roubles se convertissent directement en Troubles !!!

      1. Haïku dit :

        Bon retour de monnaie royale ? 😉

      2. gl000001 dit :

        Ou ceci :

  51. Samati dit :

    « Le chef de l’État a souligné que les nouvelles réalités exigent des changements structurels de l’économie. »

    L’expression « changements structurels » indique clairement que le dictateur Poutine anticipe que les sanctions occidentales deviendront permanentes et que la Russie ne se retirera pas de l’Ukraine.

  52. Cotenord07 dit :

    À lire dans le quotidien Le Monde, un article vraiment intéressant, qui est accessible gratuitement :

    « Guerre en Ukraine : parcourez les infox et les fausses images qui circulent depuis le début de l’offensive russe »
    Par Romain Geoffroy, Léa Sanchez (développement), Thomas Steffen (design), William Audureau et Assma Maad
    Publié le 04 mars 2022 à 17h49, mis à jour hier à 11h45

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/03/04/guerre-en-ukraine-notre-guide-pour-detecter-les-infox-et-les-fausses-images_6116197_4355770.html

    Texte de présentation :

    « DÉCRYPTAGES
    Vidéos truquées, photomontages, archives décontextualisées… Le conflit est marqué par une multitude de contenus trompeurs. Les Décodeurs vous aident à faire le tri.

    Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie survenue le 24 février, Les Décodeurs recensent les principales fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Ce contexte incertain, anxiogène, et effrayant, d’une guerre actuellement menée en Europe est, en effet, propice à la diffusion de fausses informations.

    Particularité de ce conflit : celles-ci sont principalement visuelles. Aux premières heures de la guerre, les vidéos décontextualisées ou truquées de bombardements de l’armée russe sur Kiev ont pullulé en ligne. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également été ciblé par cette désinformation, accusé d’avoir fui la capitale ukrainienne, ou de s’être rendu sur le front dans le Donbass.

    Afin de ne pas tomber dans le piège, nous vous proposons un outil pour vérifier les images les plus virales relayées en ligne, et vous permettre de voir comment elles ont été utilisées dans la guerre informationnelle que se livrent pro-ukrainiens et prorusses. »

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