Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Plus de 40 sénateurs républicains ont signé une lettre jeudi appelant Joe Biden à donner le feu vert au « transfert d’avions et de systèmes de défense aérienne » à l’Ukraine. L’un d’entre eux, Mitt Romney, a lancé un message encore plus pointu en dénonçant la décision de l’administration démocrate de refuser la proposition de la Pologne visant à transférer à l’Ukraine sa flotte d’avions de chasse MiG-29.

« Je ne comprends tout simplement pas la logique de ne pas envoyer les MiG aux Ukrainiens immédiatement. Il n’y a aucune logique qui a été fournie à cette commission ou à la nation pour le manque de rapidité dans la prise de cette décision. Cela n’a aucun sens », a déclaré le sénateur républicain de l’Utah lors d’une audition au Sénat.

« Je crois qu’il y a un sentiment que nous avons peur de ce que (le président russe Vladimir) Poutine pourrait faire. Et de ce qu’il pourrait considérer comme une escalade. Il est temps pour lui d’avoir peur de ce que nous pourrions faire », a-t-il ajouté.

Le site Politico publie un article éclairant sur la décision de Joe Biden et du Pentagone de refuser l’offre de la Pologne de remettre tous ses MiG-29 aux États-Unis en échange d’avions de chasse américains de « capacités correspondantes ». L’idée que la Russie pourrait voir dans le transfert subséquent de ces avions à l’Ukraine comme une escalade ne serait qu’un des facteurs expliquant le refus des Américains.

L’échange d’avions de chasse américains de « capacités correspondantes » avec la Pologne nécessiterait une modification importante des avions de chasse F-16 dont la technologie est en bonne partie classifiée. Le Pentagone ne croit pas, d’autre part, que les MiG-29 de la Pologne changeraient la donne militaire en Ukraine puisque l’armée de ce pays possède déjà des avions dont il ne se sert pas.

Bref, il est possible que le seul effet d’un tel transfert serait de rapprocher les États-Unis et l’OTAN d’un conflit dans lequel ils ne veulent pas engager leurs propres forces militaires, n’en déplaise sans doute aux Ukrainiens et peut-être à des sénateurs républicains.

(Photo Reuters)

93 réflexions sur “Biden, Romney et les MiG-29

  1. Maximilien dit :

    Beaucoup de politiciens (et des gens réguliers) veulent aller en guerre pour montrer quoi ? la supériorité militaire USA ? (et répondre aux pots-de vin du lobby militaire ?)

    1. Boozadvisor dit :

      1- Pas montrer de quoi : y mettre fin
      2- Laisse faire les USA, la Madame « régulière » ici veut que les Ukrainiens retrouvent leurs toits et la sainte paix pis si elle n’était pas enfant unique, la madame penserait sérieusement à accompagner son ex, un Marine, en Ukraine dans 3 semaines.
      3- Pots de vins? Who the phock cares à ce point ci. Monsieur Madame tout le monde veut la paix, ça nous coûte tous les yeux de la tête cette guerre. Si ça prend un pot de vin pour y mettre fin, dites-moi à qui j’envoie mon chèque.

  2. Toile dit :

    En d’autres mots, cessons d’avoir peur, cessons de lui donner du pouvoir sur nous et affrontons nos peurs. Assumons nos valeurs.
    Z’aucun problème sur le principe des valeurs.

    Romey, faut il le rajouter affiche toujours présent quand ca coince.
    La machine est coincée ailleurs. Roches, cailloux… dans les engrenages décisionnels. Reste que c’est pas à son niveau que la «  puck » s’arrête là.

    1. Toile dit :

      En complément: c’est l’article 5 qui est la roche dans l’engrenage.
      Retour case départ existentiel.

  3. gigido66 dit :

    Comme par habitude, un genre de « TOC », les républicains ont le même réflexe non contrôlé de critiquer sans vouloir bien comprendre le problème. On critique, on s’arrache nos chemises…ça fait de la petite politique en ne tenant pas compte du portrait global de ce qui se passe. Bravo Mitt…c’est pas toi qui discute à l’heure actuelle avec les élus de ce monde, il faudrait te garder une petite gêne, tu ne fais pas partie des pourparlers…

  4. marylap dit :

    C’est bien beau avoir des avions, il faut aussi le personnel pour les faire voler. Plus d’avion que de pilote ne va pas changer grand chose.

    1. Guy Pelletier dit :

      Tout à fait et à ce qu’on sache ça prend surtout des aéroports pour les stationner les ravitailler en pétrole et armes les entretenir et des pistes d’Atterrissage et décollage pour qu’ils puissent voler et faire leur travail. L’affaire c’est que justement la première chose qu’à fait l’armée russe pas tout à fait incompétente en entrant en Ukraine à été de s’emparer ou détruire les aéroports pouvant servir à l’aviation militaire ukrainienne. L’autre chose qui a été comprise par Biden et son gouvernement c’est que ce ne serait pas une si bonne idée que cela d’impliquer directement la Pologne dans cette histoire qui serait en première ligne pour des répliques des Russes alors qu’elle sert d’entrée en Ukraine d’armes, munitions………….pour la lutte des Ukrainiens contre l’envahisseur russe mais aussi d’accueil de réfugiés de cette sale guerre. C’est facile bien à l’abri aux USA où ailleurs dans le monde bien loin de ce conflit d’avancer de telles propositions sachant qu’il n’arrivera rien qu’on restera en sécurité.

  5. Danielle Vallée dit :

    @Maximilien: c’est la rage devant l’incapacité du monde à arrêter une tuerie.
    Mais où était la rage des républicains il y a 2 ans quand Poutine a aidé Assad à tuer 250 000 Syriens?

  6. MarcB dit :

    Même si ça me ferait plaisir d’équiper l’Ukraine d’avions additionels, la logique du Pentagone se tient.

    La Pologne possède 23 Mig-29. Même en supposant qu’ils soient tous en état de vol, c’est quand même peu face à l’aviation russe. Et ces avions doivent aussi être armés avec de l’équipement compatible; des missiles américains ou britannique ne sont probablement pas compatible. Et comme les troupes russes au sol ont probablement de l’équipement anti-aérien, je ne suis pas certain que ces avions resteraient longtemps opérationels.

    Et si ces avions s’envolent de base de l’Otan pour frapper des cibles russes, alors ces base deviennent des cibles légitimes pour les russes. Est-ce que ce risque en vaut la peine considérant l’impact discutable de ces avions?

    C’est moins risqué, et probablement un meilleur investissement, de fournir des missles sol-airs aux troupes Ukrainiennes. Mais bon, les républicains vont s’opposer, « c’tivident ».

  7. Youno dit :

    Que les républicains s’engagent à envoyer leurs filles et leurs fils en Ukraine ou en Europe si le conflit dégénère.

    Le «arm-chair quarterbacking» des républicains est désolant. Et la majorité des Républicains tomberont sur le dos du Président Biden si le conflit dégénère à la suite de cette décision

    1. Youno dit :

      mes excuses, répétition vu le délai

  8. garoloup dit :

    C’est ça…laissons faire et nous aurons un Rwanda No 2. Discutons, palabrons, jasons, argumentons… le génocide progresse…Bravo!
    L’occident est une chiffe molle qui laissent les criminels de masse tuer à loisir!

  9. POLITICON dit :

    A quoi bon être la plus forte armée du monde si c’est seulement pour parader leurs porte-avions dans les mers internationales et goinfrer l’industrie militaire du pays à coup de milliards? En même temps, si Trump était au pouvoir, il enverrait ses F-16 en Ukraine pour anéantir Kyiv et déloger Zelensky. Lui et Poutine ayant toujours été sur la même longueur d’onde. Peut-être même que Poutine était aux premières loges lors du pipi gate de Trump à Moscou. Qui sait? Pendant ce temps, les femmes, les enfants, des hommes, des civils et des guerriers meurent pour protéger un lopin de terre qui leur appartient. Bravo le Monde, on fait une super équipe!

  10. sorel49 dit :

    N’étant pas un expert en stratégie de dissuasion, je ne saisis pas le saut quantum entre les douzaines d’avions Mig-29 retenus et tous les systèmes de défense aérienne drones et missiles déjà fournis. J’ai cru comprendre que l’Ukraine possédait déjà ces avions Mig-29 qui sont détruits durant les premiers jours d’invasion russe.

  11. Madalton dit :

    Ça va bien quand on est à des milliers de km du champ de bataille. Ce sont les pays limitrophes qui subiront en premier les dommages d’une escalade dans ce conflit.

    1. @Madalton,

      Le Président Biden n’a pas tort de jouer la prudence et ceci semble partagé par les décideurs européens. C’est clair que dans la mesure du possible, j’ai un souhait de ne pas finir ma vie vitrifié …

      L’expérience géopolitique de M. Biden est bien utile dans le cas qui nous occupe. Je n’ose pas imaginer la situation si le 45 était toujours aux commandes.

  12. Youno dit :

    Que les républicains s’engagent à envoyer en Ukraine ou en Europe, leurs fils et leurs filles si le conflit dégénère.

    Le «arm-chair quarterbacking» des Républicains est hypocrite. Ils seront les premiers à tomber sur le dos du Président Biden si le conflit dégénère à cause de cette décision.

  13. POLITICON dit :

    Comme dirait notre grande chanteuse Céline Dion: If you don’t send F-16, take a kayak! Rendu là, ca vient du pareil au même!

  14. Cotenord07 dit :

    C’est surtout la Pologne qui a quelque chose à gagner en « donnant » ses MiG-29 pour obtenir en retour des F-16 mis à jour.

    Mais il est important d’observer le transfert de risque que veut faire la Pologne dans cet échange de matériel militaire.

    La Pologne ne veut pas avoir l’air de « donner » directement ses MiG-29 à l’Ukraine, car cela augmenterait le risque de représailles que la Pologne pourrait subir de la part de la Fédération de Russie.

    La Pologne veut échanger ses MiG-29 avec les États-Unis, contre des F-16 américains, pour que ce soient les États-Unis qui « donnent » les MiG-29 à l’Ukraine.

    Dans cet hypothétique échange de matériel militaire, la Pologne souhaite donc transférer vers les États-Unis le risque militaire qu’elle encoure face à la Fédération de Russie.

    1. Toile dit :

      C’est pile cela. On se transfère tous les peurs de risque, à tort ou à raison. L’exemple de la Pologne n’est pas la cause, juste son expression maladroite.

    2. Kelvinator dit :

      La Pologne a majoritairement des MIG-29A et 3 MIG-29UB à deux sièges pour l’entrainement. Elle veut ainsi moderniser sa flotte de vieux modèle des années 80 avec des modèles plus récents à peu de frais. Elle n’a pas les modèles plus récents avec de meilleurs armes.

      La version A est la version initiale pour l’exportation, avec moins de carburant embarqué et pas d’ECM. Reste à voir jusqu’à quel point ces MIG-29A furent amélioré, mais ils sont surement moins équipés que les F-16 américains.

  15. Stéphane dit :

    « Nous avons peur de ce que Poutine pourrait faire. Il est temps pour lui d’avoir peur de ce que nous pourrions faire ».

    Dans un camp comme dans l’autre, les désaxés font un peu plus peur que les sains d’esprit.

  16. monsieur8 dit :

    1) Jusqu’à maintenant, dans cette guerre, les renseignements américains sont pas mal fiables. Je le reconnais, j’étais un des premiers à les critiquer quand ils nous annonçaient que l’armée Russe allait entrer en Ukraine. Mais ils ont vu juste.

    2) Je suis persuadé qu’il y a un paquet de hauts gradés de l’armée américaine, et probablement pas mal de politiciens aussi, qui rêvent d’en découdre avec l’armée Russe, de leur donner une leçon et de montrer au monde qui est celui qui a la plus grosse.

    Si le point 2) ne va pas de l’avant, c’est que le point 1) leur dit qu’il y a danger. Danger crédible. Personne ne sortira gagnant si l’arme nucléaire est utilisée. Personne.

    La retenue actuelle de l’administration Biden me laisse penser qu’ils ont compris que le risque nucléaire est réel et concret. Sinon, ça fait longtemps que les avions de l’OTAN survolerait l’Ukraine.

    1. Cotenord07 dit :

      @ monsieur8

      Tout cela est perçu comme un jeu d’échecs par les stratèges militaires et civils américains (eh oui!, il y a des bonzes civils impliqués dans la prise de décisions de cette nature…).

      1) En ne s’engageant pas directement dans le conflit, les États-Unis abaissent le risque d’une escalade nucléaire avec la Fédération de Russie.

      2) En ne s’engageant pas directement dans le conflit, les États-Unis réduisent à zéro le risque que des militaires américains retournent aux États-Unis dans des cercueils, ce qui affecterait le moral de la population des États-Unis.

      3) Du point de vue des opérations d’information (une composante importante des guerres modernes), la guerre par procuration permet plus facilement de diaboliser la Fédération de Russie. C’est le facteur David (Ukraine) contre Goliath (Fédération de Russie).

      4) La guerre par procuration permet de bien évaluer le matériel militaire russe en situation de combat.

      5) La guerre par procuration permet de bien évaluer le comportement des forces militaires russes en situation de combat.

      6) La guerre par procuration permet d’utiliser discrètement les moyens de renseignement et les moyens cyber des États-Unis, et d’évaluer leur efficacité.

      7) La guerre par procuration permet de tester l’efficacité de systèmes d’armes américains (missiles antichar Javelin, missiles son-air Stinger, etc.), sans risque pour les militaires américains.

      8) La guerre par procuration offre le potentiel d’affaiblir les forces militaires russes par l’usure, sans qu’il y ait de risque considérable pour les militaires américains.

      1. Toile dit :

        Sous réserve de me tromper, les militaires peuvent et doivent élaborer des stratégies en suggérer différentes options, orienter, ils ont une fonction « conseil » tenant compte de l’humain parce que des questions leurs seront posées sur telles ou telles avenues mais l’ultime décision apparient aux décideurs politiques et aux structures décisionnelles civiles. Dans le cas des Etats unis, c’est le président des etats unis. Le puck s’arrête là.

      2. @Cotenord07,

        Jusqu’au point 3, rien à redire, mais là aussi vous omettez de prendre en considération les armées Européennes et autres membres de l’OTAN comme le Canada, l’Australie par ex. Les USA sont certes le leader, mais pas seul décideur, loin de là dans ce conflit qui nous occupe.

        Dès le point 4 vous recommencez avec votre vision d’une autre époque. J’avais pensé le sujet clos.

        Il n’y a aucune guerre de procuration dans le cas qui occupe.
        Ça doit faire 4x que je vous l’ai démontré depuis plus de 10 jours. Je ne comprends pas votre insistance de revenir perpétuellement sur ce sujet. À moins que ce soit pour continuer à « distiller » votre science Wikipedia ou à force de le répéter en faire une vérité.

        Il y a une guerre et de facto :
        1. il y a évaluation du matériel. (encore heureux)
        2. Évaluation des forces en situation de combat. (c’est le moindre)
        3. Pas eu besoin d’attendre cette guerre pour évaluer l’efficacité d’armes américaines et européennes. C’est connu depuis de longue date et largement documenté dans le cadre de conflits précédents par des analystes professionnels 😉 Une bonne partie se trouve d’ailleurs dans le domaine public avec le temps. (factuel)
        4. Vous préservez à vous égocentrer sur les Américains. J’ai déjà répondu à ce point à maintes reprises.

        En ce qui concerne le renseignement et la cyberguerre, vous avez encore omis que passablement de renseignements sont fournis par des entreprises privées.

        Merci pour votre participation intéressante.

      3. Cotenord07

        ce n’est pas une guerre par procuration….

        nous assistons à une Première….

        toutes les analyses du passé sont caduques…

        au XXI ème siècle, l’économie est l’arme de destruction massive…

        ça change toute la dynamique de la guerre….

        l’efficacité des sanctions économiques sont plus rentables que les bombes et l’escalade bête et classique…

        y’a pas de tests, d’évaluation….

        c’est une toute nouvelle approche de la guerre….

      4. Surlaclôture dit :

        @ lechatderuelle 12:22

        Merci d’avoir concrétisé à quelques reprises ce que je ressentais confusément : nous assistons à un raffinement de ce qui n’avait été jusqu’ici qu’ébauché dans quelques conflits, à savoir la guerre économique.

        Étouffer des populations sous la pénurie généralisée est certes moins sanglant que la guerre conventionnelle, mais tout aussi cruel pour les citoyens qui les subissent. La guerre Russie-Ukraine nous permettra probablement d’en mesurer la réelle efficacité.

      5. Christophe de Suisse dit :

        @Cotenord07

        @MaDalton a mis un lien plus bas qui explique bien le fonctionnement interne de l’OTAN dans les prises de décisions, y compris américaines dans le cadre de cette alliance. C’est un Major-Général Canadien qui s’exprime :
        http://plus.lapresse.ca/screens/adaefd01-debc-4bf4-96e6-cd21f26071ab__7C___0.html?utm_content=ulink&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal+share

        Ce serait sympa de le lire afin de ne pas avoir besoin de revenir en permanence sur les mêmes sujets 😉

      6. Benton Fraser dit :

        @Christophe de Suisse

        Certains personnes ont une perception du fonctionnement et des objectifs de l’OTAN qui relève des informations que font circuler les RT de ce monde depuis des années.

        Ceci expliquant leurs visions du monde… et leurs confusions!

        Propagande, quand tu nous tiens!!!

  17. Toile dit :

    Et bien pour en découdre certes mais je pense qu’il doit y avoir des séances intensives d’arrachage de cheveux sur le comment bien et mieux faire. Des maux de tête lancinants et pénibles. En toute honnêteté, bien content d’être ici bas, comme dans une position de « critique de l’opposition officielle ». On est à peu près tous condamnés à suivre les conséquences de la parade.

  18. KN18 dit :

    Ça prend plusieurs mois pour trainer les pilotes sur un autre type d’avion, surtout les jets comme les F16. Ça serait probablement trop tard pour les recevoir en Ukraine. Malheureusement.

  19. Niouininon dit :

    Le sénateur n’a pas compris (ou ne veut pas comprendre) que les avions polonais partant d’une base de l’Allemagne seraient un genre de participation de l’OTAN à ce conflit. Les avions doivent être remis directement de la Pologne à l’Ukraine. Chaque pays doit gérer ses dons, que ce soit des gilets pare-balles ou des avions.

    Également, les REP voient bien que Biden prend du galon auprès des électeurs, alors le pousser à une décision qui déclencherait la 3e guerre serait une bonne façon de le faire déraper. Possiblement que Romney ne serait plus là pour voir le résultat de son geste, après un bombardement russe sur Washington, en représailles.

    1. Toile dit :

      Article 5 clairement interprété par Putin comme une déclaration de guerre . Clair et net comme position.

      Même si on avait Yeti Airlines, une flotte domestique népalaise de 7 avions dont le Everest Express ( vol touristique autour des montagnes himalayennes ( Everest) que ca n’y change euh rien à sa lecture.

  20. JF Germain dit :

    La plupart des ex-militaires qui s’expriment dans les médias sont en faveur d’une intervention qui aurait pour effet de limiter l’accès des russes à l’espace aérien ukrainien. J’aurais tendance à faire confiance aux militaires dans une telle situation. Mais l’Union Européenne est-elle prête à assumer ce risque. Je crois que c’est là que ça coince.

  21. brady4u dit :

    Mon grand-père disait : «Quand on cesse d’avoir peur, on commence à faire peur.»

    Joe Biden projette une image de faiblesse inouie; il joue toujours à la défense.

    Si l’OTAN massait des troupes et du matériel à la frontière polono-ukrainienne, cela indiquerait une ferme détermination.

    Il semble, mais on n’est pas sûr, qu’il a tracé la ligne rouge suivante : il ne faut pas toucher aux pays de l’OTAN.

    Mobiliserait-t-on les boys si d’aventure, les Russes pénétraient en Lettonie ?

    Barack Obama avait lui aussi tracé une ligne rouge pour la Syrie; elle a été franchie et il n’a pasa bougé.

    C’est bien beau de priver la Russie de Big Mac et de McNuggets, mais cela est ridicule face à l’invasion de ce qui devrait être un pays ami.

    Je comprends par ailleurs que l’Amérique a choisi de protéger ses intérêts en Asie, l’Europe n’étant plus une priorité.

    J’écoutais tout à l’heure le président Macron qui accueille les dirigeants européens à Versailles : un déluge de mots dans un désert d’idées.

    Il démontre que derrière une unité de façade, les pays de l’UE n’ont pas de consensus quant à la Russie.

    1. @brady4u

      Votre déclamation, démontre encore une fois de façon patente que vous persévérez à vivre dans un monde parallèle.

      Bonne soirée.

    2. Cotenord07 dit :

      @ brady4u :

      Voilà un bon résumé de la situation.

      J’aime bien la savoureuse expression « un déluge de mots dans un désert d’idées ».

      Elle correspond plutôt fidèlement à la vaste majorité des politiciens professionnels qui dirigent nos états.

      Aux éléments que contient votre commentaire, j’ajouterais le fait que ce ne sera pas que le point de vue des pays occidentaux qui influera sur l’issue finale de ce conflit et des sanctions, comme le souligne cet article :

      « Outside the West, Putin is less isolated than you might think »
      By Anthony Faiola and Lesley Wroughton
      The Washington Post
      March 10, 2022, 12:01 a.m. EST

      https://www.washingtonpost.com/world/2022/03/10/putin-india-brazil-south-africa-eritrea-belarus/

      1. Kelvinator dit :

        La Russie est moins isolé si elle veut importer des biens primaires, mais si elle veut avoir accès à des technologies plus avancés : machinerie industrielle, automobile, processeurs, elle est isolé et devra se contenter des produits de piètre qualité chinois. Le BRICCS n’est pas un leader en technologie de pointe.

        C’est justement ce que la Russie importe en large majorité :
        « The top imports of Russia are Cars ($11B), Packaged Medicaments ($10.2B), Vehicle Parts ($8.21B), Broadcasting Equipment ($6.75B), and Planes, Helicopters, and/or Spacecraft ($4.81B) »

        La Russie exporte aussi majoritairement des matières premières, qui sont déjà abondant dans ces pays.
        « The top exports of Russia are Crude Petroleum ($123B), Refined Petroleum ($66.2B), Petroleum Gas ($26.3B), Coal Briquettes ($17.6B), and Wheat ($8.14B) »

      2. Christophe de Suisse dit :

        S’ajoute à ceci que dans les besoins primaires, ils risquent d’être de plus en plus limité.

        Nestlé se limitera aux livraisons d’aliments de base en Russie
        Le géant alimentaire Nestlé a suspendu la livraison de certains aliments vers la Russie, frappée de sanctions après l’invasion de l’Ukraine. Les exceptions concernent les produits de première nécessité comme les aliments pour bébés ou encore les céréales, a indiqué vendredi à AWP le groupe veveysan.

    3. Kelvinator dit :

      C’est étrange que faire preuve de diplomatie et de retenue soit perçu comme étant une faiblesse mollassonne. Les européens sont au contraire très unis, même s’ils sont plus de 30 pays à discuter des solutions à imposer si on ajoute l’OTAN à l’UE.

      Faire les fanfarons et flexer ses muscles est selon moi la position de faiblesse, ou plutôt la solution émotive et non-réfléchi. Étrange qu’autant de gens soit aussi pressé à commencer la 3e guerre mondiale en accusant ceux plus prudent d’être des fantoche impuissant et autres sobriquet hyperbolique.

    4. Benton Fraser dit :

      Mon grand-père disait que la panique est mauvaise conseillère…

      Et comme Poutine ne reçoit des conseils que de lui-même!

  22. Mona dit :

    « A quoi servent les Conventions Internationales  »
    L’auteur de cet article dans la Presse souligne les paradoxes et les contradictions de l’Occident. Et en regardant la faiblesse des accord de Versailles, leur auto-legitimation, leur posture bien-pensante, leur décalage avec le cours de l’histoire … je constate à quel point l’auteur de cet article est lucide face à notre époque ».

     » Comment nos gouvernements démocratiques peuvent-ils rationaliser leur décision de ne pas intervenir militairement en Ukraine, considérant l’irrationalité de leur position ?

    Publié le 9 mars 2022 La Presse.
    RÉMI LANDRYLIEUTENANT-COLONEL DES FORCES ARMÉES CANADIENNES À LA RETRAITE ET PROFESSEUR ASSOCIÉ À L’UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE

    Les forces russes enfreignent quotidiennement les règles du droit de la guerre, tant le Jus ad bellum (les causes qui légitiment la guerre) que le Jus in bello (celles qui gouvernent la conduite de la guerre).

    On compte à ce jour plus de 2 millions de réfugiés ukrainiens et on estime qu’au rythme de leur arrivée, il y aura 1 million de réfugiés tous les cinq jours que durera le conflit. En évitant une confrontation directe avec la Russie, les conséquences de la crise humaine déstabiliseront l’Union européenne (UE) avec, entre autres, cet afflux de réfugiés. Est-ce une solution rationnelle que de permettre à Poutine le droit d’annihiler les habitants de l’Ukraine et de laisser à l’Occident, seul, la prise en charge des conséquences de ses actions illégales et unilatérales ?
    L’Europe connaît déjà des difficultés avec la crise des migrants de l’Afrique et du Moyen-Orient, qu’en sera-t-il avec 5 millions de réfugiés qui ne voudront plus retourner dans un territoire russe dont les infrastructures auront été détruites et les habitants seront devenus moribonds ?

    Des réfugiés ukrainiens font la file, mardi, pour obtenir de la nourriture après leur arrivée en Allemagne, dans la principale gare de Berlin.

    L’Occident fait face à un paradoxe. Sans son aide, l’Ukraine tombera rapidement sous le joug de Poutine ; mais plus on l’aide, plus on contribue à sa destruction et plus on alimente une crise humanitaire qui sera bientôt hors de contrôle. Rappelons aussi qu’en refusant d’intervenir militairement en sol ukrainien, l’Occident permet de nouveau à la Russie de décider unilatéralement, par la force, de l’avenir des pays souverains qui lui sont limitrophes. Une fois l’Ukraine sous contrôle russe, quel sera le prochain objectif de Poutine ? Relier l’enclave de Kaliningrad ? L’Occident ne fait-il que reporter l’inévitable ? Plus on attend, plus les coûts seront élevés.

    Poutine légitime la guerre en Ukraine en proclamant le récit fictif que les Ukrainiens commettent un génocide à l’encontre de la minorité russe. Plutôt, n’assistons-nous pas, médusés, à celui du peuple ukrainien, considérant l’intensité des bombardements dirigés vers la population civile et les corridors humanitaires ?
    Faudra-t-il de nouveau regretter notre inaction, comme ce fut le cas lors du génocide au Rwanda ?
    En cas de génocide, les États ne doivent-ils pas intervenir pour y mettre fin ? À quoi servent nos conventions si des tyrans peuvent les contourner à leur gré, tout en continuant de commettre des atrocités ?

    Rappelons aussi que l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord) est intervenue militairement à la fin des années 1990, sans le consentement de l’Organisation des Nations unies (ONU), afin de protéger les Kosovars contre l’offensive abusive des forces serbes. En quoi les Ukrainiens sont-ils si différents des Kosovars ?

    La société internationale cherche-t-elle de nouveau à se donner bonne conscience en répertoriant les crimes de guerre pour, suivant la fin des hostilités, permettre au Tribunal pénal international de juger les criminels qu’il réussira à capturer ? Mais cette société internationale n’a-t-elle pas une obligation d’agir immédiatement lorsqu’elle est témoin que de tels crimes sont commis ?

    Comme excuse pour ne pas intervenir, le Conseil de sécurité de l’ONU a reconnu le véto russe contre la condamnation de la guerre illégale et illégitime que Moscou conduit en Ukraine. Comment pouvons-nous accepter qu’un des membres permanents, à l’origine d’une guerre, puisse empêcher toute condamnation de ses actions, tout en se donnant le droit d’aller à l’encontre des fondements de la Charte des Nations unies ? Le tout ressemble étrangement aux dernières années de la Société des Nations des années 1930.
    Laisser Poutine faire cette guerre illégale pour satisfaire ses besoins sans l’en empêcher, c’est se rendre complice et reconnaître que, dorénavant, chaque grande puissance nucléaire pourra se soustraire, comme bon lui semble, aux conventions internationales, sonnant ainsi le glas de l’ONU.

    Rappelons-nous d’ailleurs le préambule de la Charte des Nations unies :

    NOUS, PEUPLES DES NATIONS UNIES, RÉSOLUS

    à préserver les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances ;

    à proclamer à nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites ;

    à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international ;

    à favoriser le progrès social et instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

    Consultez la Charte des Nations unies

    Considérant l’enlisement des forces russes et l’intensification de leur capacité destructive suivant la résistance courageuse des Ukrainiens que nous alimentons, n’est-il pas temps de mettre fin à cette barbarie en imposant notre propre ultimatum non négociable à Poutine ?

    Il est temps pour l’Occident de menacer la Russie de l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne sur l’Ukraine si elle n’accepte pas un cessez-le-feu général inconditionnel, pour forcer un retour à des négociations équitables entre les parties, avec la contribution de l’ONU comme médiateur. »

    https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2022-03-09/guerre-en-ukraine/l-occident-doit-intervenir-militairement.php

    1. Toile dit :

      Je vous répondrait vulgairement : a être violées selon plusieurs.

      On a un illustre con de juge, Denys Dionne, qui en 1989: a fait la déclaration suivante lors d’un procès: « Comme on dit, toute règle est faite, comme une femme, pour être violée. » Inutile de vous dire où il a fini.

    2. Mona dit :

      Et en ricochet avec les 40 républicains, je m’interroge :
      Par soucis ou par peur d’entrer en guerre quelles sales guerres préparons-nous ? Quels droits de la force brutale autorisons-nous ? Et quels principes, alliances, conventions, chartes, élections, choix des peuples, declarations (dites universelles)… piétinons-nous ?

    3. Ziggy9361 dit :

      Mona, nul besoin d’approuver votre commentaire mais je me permet de le faire avec la conviction.que la moindre des décences n’est pas à l’agenda des USA et de l’Europe ,se donner bonne conscience en fournissant des armes mais en laissant son petit cul de tire au flanc à l’abri
      en feignant d’ignorer que le combat est inégal, sinon perdu d’avance avec en prime la destruction physique de l’Ukraine et de la vie de gens ordinaire.
      Pour ce qui est de la sortie de Romney et des quelques répugnants qui veulent surtout se donner bonne conscience, leurs grande indignation
      ressemble à  » oui mais les courriels d’Hilary ou le lap top d’Hunter »

  23. Toile dit :

    Sur une note d’humour noire – on est vendredi
    Reagan et l’humour noir et cynique des russes
    https://youtu.be/-wPKt5W8I5Y

    1. Haïku dit :

      @Toile
      Heh heh heh. 😉👍

  24. sousmarin dit :

    A un moment donné, à force de ménager la chèvre et le chou, on se retrouvera sans choux et avec une chèvre de plus en plus affamée dans notre jardin…

    Comment peut-on croire que 23 chasseurs en parfait état de marche n’est pas important pour n’importe quelle « petite » armée ?
    D’ailleurs, malgré la soi-disant inutilité de ses avions, les EU encouragent les polonais à les donner directement aux ukrainiens…ce qui est stupide, vu que si la Russie attaque la Pologne suite à ce don direct, l’Otan sera de facto impliqué.
    Mais, beaucoup de gens ne semble pas avoir compris que nous sommes en guerre avec la Russie, non seulement les armes occidentales frappent l’armée russe mais la guerre économique et d’influence fait rage.

    La Chine pourrait combattre l’Otan avec des espoirs de succès, la Russie n’a aucune chance et le P putride le sait très bien, c’est d’ailleurs pour cela qu’il nous teste sans cesse, lançant menaces nucléaires dans la bataille pour nous terroriser…le pire, c’est que ça marche !
    Mais nous avons fourni maints missiles sol-air aux ukrainiens et il n’a rien fait
    Il a menacé de couper l’approvisionnement en gaz comme sanction de rétorsion pour nos sanctions économiques mais il s’est bien gardé de le faire, vu que c’est tout qu’il lui reste comme source de financement.

    On botte le cul des russes d’Ukraine et on les renvoie illico dans leurs frontières, voilà ce qu’il faut faire. Lorsqu’un policier voit un viol en cours, il ne saisit pas la voiture du voleur…Pour le P putride, quelques commandos bien entraînés pourraient résoudre le problème.
    Le point délicat serait l’invasion de la Russie qui, non seulement entrainerait un vrai risque nucléaire mais également serait probablement voué à l’échec comme l’histoire nous le montre.

    Pour faire respecter la loi, il faut un bras armé, ce que nous n’avons pas et donc les puissants font ce qu’ils veulent et les autres pays condamnent dans un vide abyssale de moralité…

    1. Toile dit :

      @sousmarin
      « Lorsqu’un policier voit un viol en cours, il ne saisit pas la voiture du voleur… »

      Je comprends bien le sens de votre parallèle. Mais quasi par définition, un viol se fait en l’absence de témoin. En présence d’un flic!!! D’autant que ca serait un crime en flagrant délit avec témoin ultra fiable et crédible, 2 critères que la défense du mec ne pourrait renversé. Faudrait être profondément débile profond. Aussi bien plaider la folie passagère, une meilleure avenue pour son client.

  25. Encore ici, on semble croire que d’ajouter des avions dans la mêlée permettrait de faire cesser la guerre….

    un peu court comme logique…

    l’Ukraine se retrouverait avec des combats aériens sur la tête sans que la guerre ne cesse pour autant…

    Faire cesser cette guerre sera long, décourageant, déroutant et frustrant….

    mais ce ne sont pas 50 avions de chasse qui permettraient d’y mettre fin….

    ça ne rajoutera qu’une autre couche de violence…. et qui sait, une entrée de missiles de plus longue portée…

    Bref, la guerre attise la guerre… on a tous eu ce réflexe depuis 2 semaines d’exiger une réplique violente et guerrière contre les russes…

    ce serait une mauvaise approche…

    les sanctions économiques sont plus productives….

    certains diraient, mais en attendant des civils meurent… et on croit qu’en envoyant des avions de chasse en Ukraine les civils cesseraient de mourir alors que la guerre entrerait dans une escalade……???

    en rajouter une couche assure une mortalité exponentielle chez les civils… c’est une aussi mauvaise idée que d’armer des groupes révolutionnaires contre un gouvernement voyou… ça fait déraper généralement le conflit…

    1. Ziggy9361 dit :

      Qui a dit çà ?

      Pour le reste je vous donne raison.

      1. Ziggy9361
        Romney semble croire qu’il suffit d’envoyer des avions de chasse en Ukraine et pouf! les russes reculent…

  26. Gilles Morissette dit :

    Donner des avions MIG-29 à l’Ukraine est plus facile à dire qu’à faire.

    Romney peut bien jouer au « gérant d’estrade » et faire la morale au président Biden, il n’aura pas à vivre avec les implications d’une telle décision en devant expliquer au peuple américain pourquoi des militaires vont revenir au pays dans des « bodybags ».

    Romney et les sénateurs républicains font semblant d’ignorer qu’une telle mesure exige une préparation et une logistique sans faille, d’une précision, d’une minutie sans marge d’erreur.

    Lers deux derniers paragraphes du post de M. Hétu résume bien la position des USA dans ce dossier délicat.

    Envoyer des armes conventionnels et même des missilles est pas mal moins compliqué que d’expédier des avions de chasse..

    Il faudra des pilotes, des mécaniciens, des techniciens pour les faire fonctionner, ce qui implique l’envoi de militaires américains en soutien afin de former « rapidement » le personnel ukrainien.

    Je suis loin d’être un spécialiste des questions militaires nais il me semble que ça tombe sous le sens.

    On reproche au président Biden de « jouer la défensive ».

    Possible. Cependant, je préfère un président qui « joue la défensive » plutôt que de plonger son pays et possiblement la planète dans une guerre nucléaire aux conséquences insoupçonnées.

    La guerre n’est pas un jeu vidéo. On ne peut peser sur le bouton « reset » et recommencer la partie.

    Il y a des morts, des blessés, la destruction, des familles détruites, des vies brisées, etc.

    Une guerre mondiale serait tout ça mais sur un dimension planétaire.

    Avec un cinglé comme Putin, il faudrait s’attendre au pire.

    C’est la VRAI RÉALITÉ.

    Demandez donc aux « va-t-en-guerre » du genre Romney, bien planqués à l’abri dans leurs maisons ou leurs beaux bureaux, s’ils enverraient un de leurs proches (leur fils, leur fille) sur la ligne de front.

    Je me rappelle que le cinéaste Michael Moore, dans un de ses films, avaient apostrophés des élus du Congrès, durant la guerre en Irak, afin de leurs demander s’ils enverraient leurs enfants là bas.

    Je vous laisse deviner la réponse.

  27. brady4u dit :

    @Christophe de Suisse

    Je vous suggère de prendre une bonne tasse d’Ovomaltine, ce qui aide à relaxer mieux que la camomille, la menthe ou la fleur d’oranger et de nous revenir frais et dispos et non plus fraîche et despote.

    1. Kelvinator dit :

      Il va revenir rêche avec des potes!

      1. brady4u dit :

        Je ne mets jamais de like, mais celle-là, elle est excellente et mérite d’être soulignée.

      2. Christophe de Suisse dit :

        @brady4u,

        J’ai toujours apprécié l’humour Canadien et la façon de tourner une situation problématique en sourire et je me suis bien amusé à la remarque de @Kelvinator.

        Ceci étant ça ne change rien que vous vivez dans un monde parallèle 😉

        Une Vodka est ça passera 😉

    2. Christophe de Suisse dit :

      @brady4u,

      Quel était le sujet ?

      Ovomaltine, c’est de la dynamique !
      https://youtu.be/SSjI741LTWw

    3. cotenord07 dit :

      @ brady4u

      Il ne faut pas demander l’impossible à ce pauvre monsieur.

      Armé d’une inépuisable énergie, il continue à commenter les billets de ce blogue entre 18 et 21 heures, heure normale de l’est (UTC-5), alors qu’il est entre minuit et 3 heures du matin à Montreux (UTC + 1).

      Et la cerise sur le sundae, c’est qu’il aurait en plus été exposé aux retombées radioactives de l’accident nucléaire de Tchernobyl qui ont atteint la Suisse, en 1986.

      Dans ces circonstances, il est possible qu’il ait de temps à autres des sautes d’humeur, ne croyez-vous pas ?

      1. Christophe de Suisse dit :

        @cotenord07,

        Vous avez une expertise du renseignement qui me laisse sur le carreau. Vos déductions sont toujours pertinentes et justes. La preuve vous faites l’unanimité et tout le monde plussoie à l’ensemble de vos conclusions basées sur ce que « je crois savoir » !

        Pour rappel, à la différence de vous, lors de votre première provocation, j’ai décliné mon identité. La vôtre, je l’attends toujours.

        Vous êtes coutumier de rajouter de l’huile sur le feu. Vous l’avez fait encore ces deux derniers jours avec une autre intervenante.

        Pour clore, bravo, vous m’avez démasqué ! Vous êtes un champion !

        Ceci étant, je vais continuer à débunker vos salades 😉

      2. Toile dit :

        @Christophedesuisse

        Permettez moi d’apporter un correctif : unanime
        « Qui ont tous la même opinion, le même avis ».
        Ce n’est assurément pas unanime.

      3. Christophe de Suisse dit :

        @Toile,

        Vous avez raison, je me suis laissé emporter sur le terme. Je suis tombé dans le piège de la provocation et de l’insulte (Tchernobyl) qu’adore tendre @cotenord07 quand il est coincé. Merci pour la remarque.

        Je corrige :
        L’unanimité moins les absentions 😉

      4. Benton Fraser dit :

        @Christophe de Suisse

        On en prends et on en laisse avec cotenord07…. et ce que je prends ou laisse n’est pas basé sur mes propre émotions mais mon pragmatisme… il y a quelques avantages d’être un Asperger!

      5. Toile dit :

        @christophedesuisse

        Chaque pays a son langage, ses us, ses jurons et ses impairs piégeants. Merci de la précision, j’en irais le sens pour vous.
        J’ai pensé Mont-sur-Rolle parce que mon corps s’y est arrêté dans un lointain passe, mon premier voyage 1 mois sac à dos. Un gros $400 budget de fonctionnement. On en a enfilé depuis mais nettement plus intrépides, hors zone confort. Bof moi aussi pas trop piquette mais à la rigolade « aubergiste, à boire » me plait.

  28. Toile dit :

    Despote

    Définition : Souverain qui gouverne avec une autorité arbitraire et absolue. Personne qui exerce une domination sur son entourage : Un despote familial.

  29. Madalton dit :

    Je n’ai pas vu si quelqu’un a publié ce texte du Major-Général à la retraite qui a travaillé pendant 3 ans à L’OTAN à compter de 2005. Ça nous donne une idée du fonctionnement à l’interne. Les décisions reposent sur le consensus.

    http://plus.lapresse.ca/screens/adaefd01-debc-4bf4-96e6-cd21f26071ab__7C___0.html?utm_content=ulink&utm_source=lpp&utm_medium=referral&utm_campaign=internal+share

    1. Toile dit :

      Réponse courte sur la publication: non

      J’ai lu le lien avec attention. L’OTAN

      1 er constat : le rédacteur : RICHARD V. BLANCHETTE
      MAJOR-GÉNÉRAL À LA RETRAITE, EXPERT ASSOCIÉ AU COLLÈGE MILITAIRE ROYAL DE ST-JEAN

      2 eme constat : le mot consensus. Consensus= accord entre les parties prenantes, dans cette structure là ca se traduit par un consensus maximal dans le minimal accepté. Le plancher sur lequel on s’entend tous. Donc beaucoup de temps.

      3 eme observation t: selon lui : »Notre alliance est au bord d’un précipice dont la profondeur pourrait révéler la terreur nucléaire, jusqu’au risque de la destruction mutuelle assurée, l’acronyme le plus criant de vérité qui soit, la MAD (mutual assured destruction).

      4 eme observation : »Je ne peux m’empêcher de penser que l’humanité, si elle veut survivre sur cette planète, aura bientôt à réfléchir à la façon de faire en sorte qu’un homme, un seul homme sans garde-fou autour de lui, ne puisse à jamais se retrouver à tenir le sort de notre monde au bout de ses doigts« .

      Ouf…

      1. Toile dit :

        Et dire qu’un certain fou voulait y mettre fin…. re ouf.
        Et re re ouf qu’il ne squatte plus le siege présidentiel.

      2. Christophe de Suisse dit :

        @Toile,

        Vous avez fait un excellent résumé de cet article et je profite de remercier @MaDalton d’avoir déniché ce dernier.

        Le consensus, même mou, vaut mieux qu’une dictature d’un membre 😉

        Dans le cadre de mon travail, le consensus reste la boussole avant toute décision et permet aussi d’éviter des tensions inutiles, jeté à la face du public.

        C’est ce qui fait que beaucoup de gouvernements étrangers pensent que notre mode de fonctionnement politique reste lent 😉

        D’où l’expression populaire, il n’y a pas le feu au lac.
        https://fr.wiktionary.org/wiki/il_n%E2%80%99y_a_pas_le_feu_au_lac

      3. Toile dit :

        @christophedesuisse

        Par définition de consensus, ça implique de facto une lenteur bureaucratique dès qu’un membre s’oppose sur un libellé ou une portion de libellé. Un irritant majeur qui se traduit par de l’impatience et qui s’amplifie ultérieurement quand l’accouchement arrive: « Tout ca pour accoucher d’une souris ? ».

        A terme cependant, ca donne une solidarité à toute épreuve.

        Une affaire humaine bien imparfaite.

        Mais je n’ai pas grand mérite. Je sais que les textes de loi ou documents officiels s’écrivent avec les mots exacts. Ils ne s’écrivent pas là sans que le sens ait été validé à triple tour.

      4. @toile,
        « A terme cependant, ca donne une solidarité à toute épreuve. »

        🙏 👍👍👍

      5. Toile dit :

        Coudon un petit vino blanco de Mont-sur-Rolle ?

      6. Christophe de Suisse dit :

        @Toile,

        Malheurs, ça pourrait vous couter cher !

        « un petit vino blanco ». Vous auriez dû utiliser l’expression, un petit ballon de blanc !
        https://www.skipass.com/blogs/clash/dictionnaire-franco-suisse.html

        Si vous persistez, c’est un lynchage public a minima, dès l’instant ou même que nous avons les Tessinois (Suisse italienne), l’expression « petit vino Blanco » pour les Vaudois équivaut à un vin de m…e.

        C’est l’insulte suprême, soyez avertis 😉

        PS. Je suis chauvin, je préfère le blanc du lavaux 😉
        https://www.region-du-leman.ch/fr/Z9278/lavaux-unesco-vignobles-en-terrasses

      7. Christophe de Suisse dit :

        @Toile,

        Je vous ai fait une première réponse, mais le site semble surchargé.

        Pour éviter de vous faire lyncher la prochaine fois, on dit :
        « Patron, un ballon de blanc de Mont-sur-Rolle » (Carafe à vin d’un décilitre par extension: un déci de vin)

        On rigole, mais ce point a fait l’objet d’un débat au parlement !
        L’humour dans la réponse de l’exécutif vous démontrera que la maxime, petit pays, petit problème, s’applique totalement en ce qui nous concerne 😉
        https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/organisation/gc/fichiers_pdf/2017-2022/19_QUE_055_TexteCE.pdf

        Malgré que nous parlions l’italien (Tessin), l’équivalent de « petit vino blanco » est l’équivalent d’un vin de piquette pour les vignerons vaudois.

        Je suis chauvin, je ne déguste que des Lavaux !

        Vous voilà avertis 😉

  30. Gilles Morissette dit :

    Voilà ce qu’est devenu le « parti Répugnant », gracieuseté de Lincoln Project.

    https://www.youtube.com/watch?v=rrUX_58QM9k

    Un repaire de faux-jeton, d’enfoirés, de sales traîtres qui ferment les yeux, par aveuglement idéologique, sur le sort du peuple ukrainien.

    Une belle collection de salopards et de pourriture.

    À vomir de dégoût !!

  31. anizev dit :

    Je ne suis pas expert en stratégie militaire, mais ne serait-il pas mieux de leur envoyer encore plus de Stringer ou truc du genre ? Envoyer des avions de l’OTAN combattre en Ukraine même s’ils sont pilotés par des Ukrainiens, ne me semble pas une bonne idée. Les Républicains font dans la petite politique en voulant montrer que Biden est faible. J’aimerais connaitre l’opinion des Américains sur l’idée d’envoyés des soldats en Ukraine. Je pense qu’ils préfèrent pester contre le prix de l’essence.

  32. Apocalypse dit :

    @Cotenord07 – 12:29

    J’aime bien la savoureuse expression « un déluge de mots dans un désert d’idées ». (brady4u)

    Dans ce cas, nous sommes au moins deux(2)!

    J’adore cette description des politicien(ne)s; en plein dans le mille! 😊

    1. Benton Fraser dit :

      moi, je peux résumer l’expression à une personne: Mathieu Bock-Côté!

      (Dire que l’on porte le même nom de famille, mais sans le « côté bocké »!_

  33. Apocalypse dit :

    @Gilles Morissette – 12:35

    ‘Donner des avions MIG-29 à l’Ukraine est plus facile à dire qu’à faire.’

    En effet, beaucoup, beaucoup plus facile à dire qu’à faire!

    Une logistique incroyablement compliquée serait nécessaire. De plus, ne pas oublier que les Russes ont bombardé une bonne partie des pistes de décollage/atterrissage des avions. 😢

    De plus, il y a quelques jours, j’entendais un commentateur à TVA dire que les Russes ont d’excellents moyens anti-aériens. Il parlait d’un taux de succès de 85-90% et même plus pour descendre des avions ennemis. 😰

    Les États-Unis possèdent des avions qui ont de meilleures chances de succès contre cette défense, mais qu’ils ne fourniront pas à l’Ukraine.

    Il est malheureusement bien possible que quelques dizaines de MIG-29 ne changent pas grand-chose au sort des Ukrainiens.

  34. loup2 dit :
    1. loup2 dit :

      Deuxième partie,
      https://youtu.be/KRvTp5SYzm8?t=1

      1. Haïku dit :

        @loup2
        Superbe ! 🎵👍

  35. Alexander dit :

    Dans un dossier aussi complexe, je ferais davantage confiance aux stratèges militaires et diplomatiques professionnels des EU qu’à des politiciens, loin du front.

    Tout le monde est engagé dans une monstrueuse partie d’échecs. Pas de place pour l’émotion et l’amateurisme. Ça prend des professionnels de la guerre, comme il fallait écouter les professionnels de la santé pour le COVID.

    Chacun son domaine et ses compétences.

    Avec le COVID et les russes, Biden est en guerre depuis qu’il a été élu.

    Il a bien joué ses cartes avec le virus, maintenant on change de type de maladie.

    1. gl000001 dit :

      « Ça prend des professionnels de la guerre, comme il fallait écouter les professionnels de la santé pour le COVID. »
      Donc quand les russes jetaient du chlore sur les gens en Syrie, ils écoutaient le même genre d’expert qui recommandait du Clorox contre la Covid !!! Far out !!!
      😉

  36. jeanfrancoiscouture dit :

    «L’idée que la Russie pourrait voir dans le transfert subséquent de ces avions à l’Ukraine comme une escalade. …»

    Mais que Putin passe son temps à «escalader», ça n’est pas grave. Tant de pusillanimité me donne envie de vomir. Quand est-ce qu’on va «caller le bluff» du nabot parano et psychopathe? À le laisser aller comme ça, on ne fait que l’enhardir. Un jour ou l’autre, comme Saddam avec le Koweit, il va il va se croire autorisé à aller plus loin et là, l’Occident n’aura plus d’autre choix que de le remettre, ou carrément le catapulter, à sa place, c’est à dire en enfer.
    En attendant, on ratiocine en manifestant notre peur d’une «escalade» du conflit. Calvaire!!!!!

    1. Toile dit :

      Oui c’est tout le pendant de la chose: on nourrit l’ego omnipotent de l’orge dans l’intervalle Ça me gosse un peu, même beaucoup.
      Mais semble t il qu’on opte pour autre chose. En espérant que ca soit pas le choix de la quadrature du cercle.

      Corian a t il une phrase ?

      1. Haïku dit :

        Cioran ou coriandre ?
        (SVP lire taquinerie amicale 😉)

      2. jeanfrancoiscouture dit :

        ¨Merci, Haïku, pour la coriandre. Il y a aussi le «corian».😁
        https://www.corian.com/corian-r-for-kitchen-countertops

        Cela dit, Cioran a peut-être une réponse: «Un peuple établi est un peuple perdu, tout comme l’est un homme assagi. Les gens de sac et de corde, les vauriens, les scélérats agressifs bâtissent les empires; les députés, les idéologies et les principes les gouvernent et les ruinent.» **

        **Bréviaire des vaincus, Gallimard 1993. (Traduit du roumain, langue maternelle de Cioran, écrit durant la Seconde Guerre mondiale.)

  37. Toile dit :

    Bien oui…. ma propre turpitude.
    Trop drôle 😄

  38. @jeanfrancoiscouture,

    Bien entendu, que c’est intolérable d’avoir laissé Vlad franchir la ligne rouge.
    Dans ce cadre, l’ensemble des 27, y compris la Suisse au passage, n’ont pas voulu voir la vérité, trop occupé à faire des affaires avec les copains de Vlad (Énergie, matières premières) durant ces trois dernières décennies. Mais on est toujours plus intelligent après 🙁

    Le fond du problème est connu et n’empêche qu’à l’heure de ces lignes, il faut reconnaître que le réveil est brutal pour l’ensemble des gouvernements européens.

    Ceci étant, a contrario de votre affirmation (ratiocine), les premières réactions au travers de fournitures d’armes létales à l’Ukraine et de sanctions sont une première et semble réduire en poussière les premières pensées de Vlad :
    « Ce sera facile de gober l’Ukraine, sans réaction de l’Europe et de l’OTAN, car ils sont divisés. »

    En ce qui concerne la partie, faut-il escalader le conflit, malgré les multiples provocations de Vlad à ce stade ? De façon prudente, il semble reconnu que M. Biden et que pour d’autres élus Européens, il n’est pas « encore nécessaire » de jouer la surenchère.

    Qui souhaiterait une vitrification de l’Europe, de la Russie, des États-Unis et par ricochet le Canada au passage ?
    Certainement pas la Chine qui ne pourra plus faire commerce 😉

    C’est compliqué, il n’y a pas de réponses tout écrites. Nous sommes, vous et moi, victime et commentateur de la situation. Nous assistons pour la première fois en direct et sans filtre a une guerre !

    Ne reste qu’à « serrer les fesses » pour que tout soit mis en œuvre pour éviter que la planète explose ces prochains jours sur l’ordre d’un seul homme aux abois.

    C’est notre calvaire !

    1. Toile dit :

      Ca parle au calvaire. Un juron québécois, grivois mais assez d’usage courant, du moins chez nos ainés.

    2. jeanfrancoiscouture dit :

      @Christophe: «il semble reconnu que M. Biden et que pour d’autres élus Européens, il n’est pas « encore nécessaire » de jouer la surenchère.»

      Mais il est là le problème. Quand sera-t-il «nécessaire» de faire le nécessaire? Quand, une fois l’Ukraine détruit, le type s’emparera de la minuscule Moldavie? Ou sera-ce la Roumanie? Ou encore la Pologne? Les républiques de la Baltique? Et pourquoi pas l’ex-DDR? Ou bien attendre qu’il franchisse yne ligne sur le bord d’un précipice et qu’il y tombe?

      Un escalier à plusieurs marches, voila qui me rappelle Bugs Bunny, juste ici. On rit, mais comme le disait la devise d’un défunt magazine humoristique: «C’est pas parce qu’on rit que c’est drôle.»

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