La gouverneure démocrate de New York Kathy Hochul annoncera ce mercredi la fin de deux mesures anti-COVID importantes : l’obligation du port du masque dans les lieux publics intérieurs et l’obligation faite aux entreprises d’exiger de leurs clients qu’ils prouvent leur double vaccination ou qu’ils portent le masque. Elle a encore deux semaines pour décider si elle renouvellera ou abandonnera la politique d’imposer le port du masque aux élèves et au personnel des écoles publiques de l’État.
L’annonce de la gouverneure fera suite à des décisions semblables prises cette semaine par deux autres gouverneurs démocrates, ceux du New Jersey et de la Californie. D’autres États démocrates, dont le Delaware, le Connecticut et l’Oregon, leur emboîteront également le pas, une tendance à laquelle la Maison-Blanche ne semble pas vouloir s’opposer.
Ce mouvement intervient à un moment où plusieurs sondages indiquent que le désir des Américains de retrouver une vie normale est devenu plus grand que la peur de la maladie elle-même. Selon un sondage Echelon Insights, 55% des électeurs estiment que la COVID-19 « devrait être traitée comme une maladie endémique qui ne disparaîtra jamais complètement ».
L’annonce de la gouverneure de New York intervient aussi à un moment où le nombre quotidien d’infections à la COVID-19 dans l’Empire State est revenu à ce qu’il était avant l’apparition du variant Omicron.
P.S. : Nous sommes arrivés à la mi-chemin de la première campagne de financement de ce blogue en 2022. On ne lâche pas ! Et merci encore à tous ceux et celles qui ont déjà contribué, de même qu’aux autres qui passeront à l’action aujourd’hui !
(Photo ZUMAPRESS)
Pourtant des grands penseurs du blog comparait le relâchement des mesures sanitaires avec les fusillades dans les écoles.
Ben oui, le virus est endémique comme les fusillades dans les écoles aux States
Renaud
?????
Comparait mesures sanitaires et fusillades ?!?!?!
Il y a des Martineau sur ce blog?!?!?
Ce que j’observe c’est la tendance mondiale lourde aux relâchements pour des fins de santé mentale en raison de la fatigue des gens face aux virus. J’observe aussi avec stupeur que le mouvement des convois de camions pour la libarrrté prend du coffre partout. On est comme un modèle à suivre. Wow! De quoi alimenter à jamais leurs convictions d’un immense complot.
Je ne suis pas paranoïaque pour cinq sous, et je comprends que la santé mentale fait partie d’un tout, mais ça me fout un peu la trouille. C’est ti vident que le nombre de personnes atteintes va prendre du poids avec les relâchements. Les ceuces qui porteront des masques vont devenir une gang de stigmatisés, les gaulois sinon le fou du village…global, faut-il le rappeler. Coudon, suis aussi dérangé que cela docteur parce que l’OMS n’a pas signifié la fin de la récréation: elle court toujours cette pandémie.
Ce n’est pas seulement une affaire de santé mentale, c’est juste que le virus ne va pas partir de sitôt et qu’on a assez de données pour prendre des meilleures décisions. On ne peut pas toujours vivre en confinement.
Évidemment que le nombre de personnes atteintes va prendre du poids avec les relâchements mais ça va être comme ça dans le new normal. Une partie de yoyo entre relâchement et resserrement selon le nombre d’hospitalisations et les nouveaux variants.
C’est bien le sens de mon intervention avec l’emploi d’un conditionnel : »en espérant faire le bon choix avec les connaissances scientifiques ».
Exact et cela a été dit depuis le tout début de cette crise de santé publique mondiale qu’aussitôt la virulence du virus et ses variants diminués on allégerait les restrictions qui avaient été misent pour limiter le nombre des hospitalisations, décès évidement mais surtout sauvegarder les ressources des soins intensifs et intermédiaires des hôpitaux.
On en est là en sortie de crise avec le variant Omnicron et ses sous variants plus contagieux mais moins agressifs.
Au Québec ils vont pour un bon moment encore surement jusqu’au début de l’été et dépendamment comment ça va se passer continuer à exiger dans les espaces publiques intérieurs la distanciation sociale ou c’est possible évidement, le lavage des mains et port du masque. Ce sera pas mal les dernières restrictions qui même si non contraignantes pour la plupart des gens frustreront quand même les grands frustrés de la vie, réactionnaires, libertariens tenant des LIBÂRTÉ totales sans responsabilités personnelles, anti toutes exigences des gouvernements même en temps de pandémie qui nous les cassent depuis plus de 24 mois déjà. Ce sera aussi le début de la disparition des gourous, spécialistes en santé publique et virus auto proclamés des réseaux associaux qui retourneront dans leur anonymat là ou ils auraient dus restés.
CR*S que ça va nous faire un bien énorme de retourner à une certaine normalité, retrouver les nôtre, nos vies et activités tout comme ça va faire un bien énorme de ne plus entendre dans les médias parler de ce fichu virus jours après jours. Ça va aussi contribuer directement à la fin de la montée et emprise des réactionnaires qui misaient systématiquement sur les frustrations des gens pour les attirer à leur « grande cause ». Les Bernier et Duhaime perdront rapidement de leur pertinence eux qui ont clairement misés sur les frustrations des gens pour se faire du capital politique et attirer des gens vers leur partis politique.
La majorité des gens ont conscience que l’on devra vivre avec…
Mais c’est plutôt paradoxale qu’un « mouvement » de « déconfination » soit récupéré par ceux qui ont retardés le groupe!
C’est récupéré par l’extrême droite…
Ce n’est pas en usant de méthodes fascistes que l’on va gagner en liberté…
« Lâche du lest »
Lest: définition: « Poids dont on charge un navire pour assurer la stabilité«. C’est aussi ce que j’emploie quand je fais de la plongée. C’est bien cela la vraie réponse, on lâche du lest pour assurer la stabilité du ciment social en espérant faire le bon choix avec les connaissances scientifiques. Esperont que monsieur virus l’entend ainsi….
J’ai bien peur que vous n’utilisiez l’expression de travers : un sous-marin ou un navire qui lâche du lest est moins lourd, et donc moins stable et plus vulnérable au courant. On ajoute du lest pour être moins soumis aux forces qui s’exercent sur nous. Lâcher du lest, ce n’est pas en ajouter.
Bien oui. Merci. M’en retourne au café ☕️. Café cognac ? S’xucez mon émelangement confus.
Certes, mais le lest est généralement ajouté quand un navire navigue à moins que sa capacité; si la charge est insuffisante, la ligne de flottaison normale est bien au-dessus du niveau de l’eau, et c’est comme marcher sur des échasses : on est moins stable, et si on tombe, on tombe de plus haut. Alors on rajoute du poids pour ramener la ligne de flottaison au niveau de l’eau, et si une charge normale (ou anormale; comme de trop d’eau qui s’infiltre) est ajoutée au bateau, on lâche ce lest pour revenir à un bon niveau.
Et donc, le gouvernement a décidé que la charge émotionnelle (pas nécessairement mentale) est devenue trop lourde et risque de faire couler la société (la comparaison n’est pas parfaite, évidemment).
Les dirigeants politiques ont des décisions difficiles à prendre ces jours-ci c’est le moins que l’on puisse dire. Il faut tout mettre dans la balance, autant la santé physique que mentale ainsi que les répercussions économiques et j’ajouterais les répercussions pédagogiques, émotionnelles et sociales pour les jeunes qui fréquentent les écoles, CEGEPS et universités.
Les États démocrates n’ont pas le choix de lâcher du leste pour préserver la cohésion sociale.
L’adhésion aux mesure contraignantes a atteint sa limite et un déconfinement graduel est devenu une nécessité. La division entre les vaccinés et les non vaccinés n’amène rien de bon, il faut faire appel à la responsabilité personnelle et faire confiance aux gens.
Je sais que certaines personnes ne seront jamais responsables et vont toujours se ficher des autres mais à moins de vivre dans un état autoritaire comme la Chine, il faut s’en accommoder et ne jamais cesser de faire de l’éducation civique.
@Louise
Sages paroles !! 👌
Donc, le Québec n’est pas seul dans la parade et suit une tendance qui se répand à travers la planète.
On ne peut pas vivre jusqu’à la fin des temps sous l’emprise de mesures de contraintes aussi drastiques dans l’espoir que le virus finira par partir.
Non, il ne partira probablement jamais et il va falloir « vivre avec », s’adapter.
Retourner à une vie normale mais en gardant en tête l’importance d’être constamment sur nos gardes et en adoptant certaines mesures comme le port du masque, la vaccination.
Il faut faire confiance au GBS des gens et à leurs sens des responsabilités.
Je sais, certains irresponsables, des égoïstes, des « moi,moi,moi » et autre frustrés du même acabit qui nous cassent les couiles à longueur de jour avec LIBÂÂÂRTÉÉ, vont continuer à s’en ficher et à manquer de respect envers les autres.
Ça fait partie de la nature humaine.
Je suis triplement vacciné, j’ai mon passeport vaccinal, je vais continuer à porter un masque dans les lieux publics et à respecter la distanciation sociale.
Je n’ai pas besoin du maternage gouvernemental pour savoir ce que j’ai à faire afin d’assurer ma protection.
Ceux qui, par entêtement. refuse de se protéger, devront tôt ou tard en payer le prix.
Il n’y aura pas grand monde pour compatir avec eux.
Ils devront assumer leur choix pour le meilleur et pour le pire.
A mon avis, le confinement et la pression pour être vacciné pour les moins de 60 ans était une mauvaise idée et a eu un impact très violent sur l’économie, ce qui a évidemment rejailli sur les plus pauvres (les riches eux se sont grassement enrichis).
Par contre, il aurait fallu être beaucoup plus actif dans l’assistance aux plus de 60 ans et aux plus vulnérables face au virus (vaccination à domicile, livraisons de courses, plus de déplacements des soignants, eux aussi vaccinés bien sûr, confinement sévère dans les ehpad dont la gestion a été catastrophique, etc.). En France par exemple, il est troublant de constater que c’est le groupe des plus de 80 ans qui est le moins vacciné dans les plus de 18 ans !
Le masque reste une bonne protection, surtout dans les endroits « confinés ». En Asie, ils vivent avec depuis des décennies et on peut dire que ça leur a plutôt porté chance avec le Covid…