Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Parfoislucide, dont le pseudonyme témoigne d’une humilité teintée d’humour, écrit : « Je ne sais pas si à 16 ans on est plus influençable, mais le film Z m’avait vraiment marqué. » Il a partagé cette remarque dans le cadre de la première campagne de financement de ce blogue en 2022, qui a commencé ce lundi matin et dont le thème porte sur mes films politiques préférés et… les vôtres. À en juger par plusieurs autres témoignages publiés dans la section des commentaires de ce site, il n’est pas le seul dont le jeune âge a été influencé par le thriller de Costa-Gavras inspiré du roman de Vassilis Vassilikos sur l’assassinat du député de gauche Grigóris Lambrákis à Thessalonique, le 27 mai 1963.

« J’ai vu Z de Costa-Gavras, jeune adolescente », écrit Nicole Poirier. « Ce film m’avait fortement ébranlée au point de teinter ma vision de la politique pour le reste de ma vie. »

Sorel49 ajoute : « Comme vous, le film Z a marqué ma jeunesse d’étudiant. La sortie du film suivait les événements de Mai 68 en France, les manifestations étudiantes, les grèves, la lutte politique dans la rue et les représailles policières. »

Simon Lachaîne se souvient de l’avertissement coup de poing sur lequel s’ouvre le film mettant en vedette Jean-Louis Trintignant, Yves Montand et Irène Papas : « Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n’est pas le fait du hasard. Elle est VOLONTAIRE. »

Vous aurez compris que le film Z remporte la palme du film politique préféré des lecteurs de ce blogue, du moins après la première journée de cette campagne. Continuez à partager vos coups de coeur dans cette catégorie cinématographique. Et merci à tous ceux et celles qui ont déjà apporté leur soutien financier à ce site, de même qu’aux autres qui le feront avant d’aller au lit !

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(Photo Rialto Pictures)

38 réflexions sur “Z, un film qui marque pour la vie

  1. Rick dit :

    Voilà, c’est fait! Monsieur Hétu, Continuez votre beau travail afin que nous puissions encore consommer notre drogue quotidienne. Amen.

  2. Jacques faust dit :

    Étant tout jeune mon père nous emmenait au ciné-parc de joliette moi et mes quatre frères et on avait autant de plaisir à grignoter des gourmandises que de regarder les films . Pour ma part le film politique qui m’a le plus marqué fut sans doute « les ordres « de Michel Brault . Ce film quasi documentaire raconte le destin de gens ordinaires injustement emprisonnés pendant les événements d’octobre 70 . Ce chef d’œuvre québécois m’a profondément marqué au point d’orienter mes convictions politiques futures et demeure à ce jour l’un des films les plus marquants de mon répertoire cinématographique.

    1. lanaudoise dit :

      Je suis tout à fait de cet avis. A noter que Les Ordres a eu du succès à Cannes en 1975, gagnant la palme d’or de réalisation ex-aequo avec Section spéciale de… Costa-Gavras, et la Palme d’or allant au film Chroniques des années de braises (Algérie). Grande année pour les films politiques.

      Ah, le ciné-club étudiant. J’y ai vu L’aveu de Costa-Gavras (encore lui). La guide du voyage en Europe de l’Est était trop jeune pour l’avoir sur sa liste de propositions; je lui en ai parlé, à Prague, le lieu de ce film, aussi avec Yves Montand.

    2. claudius1212 dit :

      Les Ordres, l’éveil de mon nationaliste en tant qu’adolescent !

    3. J’abonde dans votre sens pour le film Les ordres. Mais dans le même ‘ordre’ d’idées, mon coup de coeur des dernières années va au film ‘Les rois mongols’, car ce sujet grave qu’est la Crise d’octobre 70 est abordé avec une touche d’humour qui fait du bien

  3. jeanfrancoiscouture dit :

    Bien d’accord avec tous ceux et celles qui ont «palmé» le film Z de Costa-Gavras. Moi aussi j’avais été impressionné mais surtout mis en colère par l’hypocrisie, les mensonges et autres fourberies qu’il révélait.
    Ce même Costa-Gavras a aussi produit le film SECTION SPÉCIALE (1975) dont l’action se situe dans la France occupée de la Seconde guerre mondiale. Cette section spéciale décrit une salopperie du même ordre que Z.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Section_sp%C3%A9ciale_(film)

    Et dans le premier post sur le financement du blogue, j’avais inscrit une autre liste de films ainsi qu’un commentaire sur le genre aux USA. Excusez le doublon mais je reproduis un extrait de ce «post» arrivé un peu trop en bas de la liste et je pense qu’il y a certains films qui méritent un second regard.

    1-BINGO de Jean-Claude Lord (1974)
    2-NADA de Chabrol (1974)
    3-ADIEU POULET Pierre Granier-Deferre (1975)
    4-LE JUGE FAYARD dit «LE SHÉRIF» Yves Boisset (1977)

    Quant aux USA, il y a une pléthore de films et de téléséries où on met en «vedette» des politiciens corrompus, (y compris des présidents) des flics véreux, d’ex-officiers supérieurs devenus mercenaires, des justiciers persécutés par leur hiérarchie, etc. etc. etc. On donne un coup de pied dans un lampadaire et il en tombe des tonnes.
    Le film Shooter (Antoine Fuqua, 2007) avec Mark Wahlberg et Danny Glover est un exemple et il y en a plein d’autres.

    Ah! Et ma contribution:?? Comme ils disent souvent dans l’autre langue officielle: «The check is in the mail» via PayPal. Que voulez-vous, je l’aime bien ce blogue bien alimenté et bien fréquenté..

    1. gl000001 dit :

      « Palmé ».
      « Face palm » 🤦 pour moi, car je n’ai jamais vu ce film.

    2. gl000001 dit :

      Un deuxième regard pour « Requiem pour un beau sans-coeur ». Il m’avait frappé ce film qui relate les 5 derniers jours de Richard Blass. Quelle violence !
      En parlant de film qui frappe, celui-ci m’a traumatisé : The Counselor. Cameron Diaz joue le rôle d’une insensible criminelle qui fait exécuter des gens. Certaines images me glacent encore le sang. Penelope Cruz morte qui tombe du camion de vidange. Son copain en détresse psychologique extrême après sa mort. La mort épouvantable de Brad Pitt. La terreur de Javier Bardem. Le motocycliste !!! Terrible !!!
      Restons avec Javier Bardem et le classique « No country for old men ». Tellement de petits détails impressionnent dans ce film pour montrer comme Anton est un mono-maniaque !!

      1. Haïku dit :

        « No country for old men »
        Ouch en tab…!!!

  4. loup2 dit :

    Irène Papas dans Z, je dois avouer qu je m’en souvenais pas.
    Je me souviens d’elle sur l’album mythique 666 du groupe Aphrodite Child.
    https://www.youtube.com/watch?v=rq5jFa_7Agc
    P.S. Dans ce groupe Il y avait Vangelis et Demis Roussos
    Nous restons en Grèce. 😉

  5. Haïku dit :

    J’avais entendu parler de « Z » et j’avais vu d’autres films de Costa Gavras,
    mais pas celui-là.
    Merci pour le tuyau, je vais le chercher pour améliorer mes connaissances du septième art.

    Curieusement, le synopsis me rappelle le classique  » La bataille d’Alger ».
    ———–
    « The Battle of Algiers » ( معركة الجزائر, romanisé : Maʿrakat al-Jazāʾir) est un film de guerre de 1966 coécrit et réalisé par Gillo Pontecorvo. Le film est basé sur les événements entrepris par les rebelles pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) contre le gouvernement français en Afrique du Nord, le plus marquant étant la bataille éponyme d’Alger, la capitale de l’Algérie. Le film a été tourné sur place dans un style inspiré des actualités de Roberto Rossellini : en noir et blanc, avec un montage de type documentaire pour renforcer le sentiment d’authenticité historique, et avec des acteurs non professionnels ayant vécu la vraie bataille. La musique du film a été composée par Pontecorvo et Ennio Morricone. Elle est souvent associée au cinéma néoréaliste italien.
    —-
    Pendant plus d’une vingtaine d’années, le film a été interdit en France.

    *https://youtu.be/Wd5Pz8KJeU4

    1. lanaudoise dit :

      Excellent. Autre film que j’ai vu à mon ciné-club du Cégep.

  6. xnicden dit :

    Contribution faite avec le plus grand plaisir.

    Pour mon film politique favori, j’ai bien peur de ne pouvoir choisir entre Les ordres et All The President’s Men. Deux incontournables.

    J’aime l’idée de jeanfrancoiscouture à 21:38 de films qui méritent un second regard…Je suggérerais d’abord Harvey Milk ainsi que No, film de 2012 portant sur l’organisation de l’opposition lors du référendum de Pinochet. Au revoir Lénine est un autre de mes coups de coeur.

    Et je m’en voudrais de ne pas mentionner le documentaire RBG sur la carrière de Ruth Bader Ginsberg. Comme l’actualité nous le démontre presque chaque semaine, la Cour suprême est au centre de la vie politique américaine.

    1. Haïku dit :

      xnicden
      Vous dites « Au revoir Lénine »…
      Bien d’accord avec vous ! 👌

  7. InfoPhile dit :

    Le film politique qui m’a le plus marqué ? Je dirais Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo. J’en ai retenu que les possédants n’allaient pas céder de bon gré leurs privilèges iniques.

    À noter le poème « Intermède français » qu’avait écrit un Louis Aragon consterné par l’apathie du peuple français à l’égard de cette affaire. (Contribution sera faite ce mercredi).

    https://www.wikipoemes.com/poemes/louis-aragon/intermede-francais.php

  8. Bernard Arseneau dit :

    J’allais vous suggérer Z et Les ordres mais d’autres l’ont déjà fait alors je vous propose Sacco et Vanzetti qui relève peut-être plus d’une affaire judiciaire mais qui mais qui témoigne d’un climat anti immigrant, anti étranger que l’on retrouve de plus en plus dans plusieurs discours politiques actuels.

  9. loup2 dit :

    Les ordres—> https://www.youtube.com/watch?v=4dlGOb366EY
    Avec- Jean Lapointe, Hélène Loiselle, Guy Provost, Claude Gauthier, Louise Forestier, Sophie Clément, Gilbert Comtois, Michel Forget, Louise Latraverse, etc.

    P.S. Recherchez Pauline Lapointe et son arrestation sur you tube.

    1. loup2 dit :

      J’ai un problème. Je voulais écrire Pauline Julien bien sur.
      Désolé

    2. Benton Fraser dit :

      Lorsque ma conjointe a vue Claude Gauthier dans « Les ordres », elle m’a dit: « C’est le gars dans « Chop suey »?!?! »
      « Oui…. mais c’est surtout un grand chanteur québécois! »

      1. loup2 dit :

        Il y a aussi Claude Léveillée, que certains connaissent uniquement par la série « Scoop ».
        Bon, passons…

      2. chicpourtout dit :

        Le merveilleux Claude Gauthier avec sa voix si unique, magnifique. Elle m’émouvait à chaque fois que je l’entendais.

  10. Gilles Morissette dit :

    Oui, ce film m’a marqué et a exercé une grande influence sur les choix que j’ai fait au niveau de mes idées politiques.

    Sorti en 1969, j’avais revu ce film quelques jours avant le 15 novembre 1976, date historique dans l’histoire du Québec.

    Je me souviens qu’à la fin de la représentation, un homme s’était écrié dans la salle: « Maintenant je sais pour qui je vais voter » !!

    Jean-Louis Trintignant avait été extraordinaire dans le rôle du juge d’instruction chargé de l’enquête sur la mort du député Lambrakis.

    Il était parvenu à découvrir la vérité malgré tous les embûches mis sur son chemin par les conspirateurs.

    Pressions politiques, mensonges, preuves détruites ou trafiqués, menaces à peine voilées etc. tout y a passé.

    À souligner les performances de Yves Montand et Irene Pappas.

    Trois films que je n’ai pas mentionné dans mon top 10 mais qui mérite une mention:

    1. American Sniper (2014) de Clint Eastwood qui raconte l’histoire de Chris Kyle (joué par Bradley Cooper) le plus redoutable sniper de l’armée américaine;

    2.The Hurt Locker (2008) de Kathryn Bigelow qui raconte l’histoire d’un démineur (joué par Jeremy Renner) de l’armée américaine durant la guerre en Irak;

    3. The Mule (La Mule) (2018) réalisé et interprété par Clint Eastwood qui raconte l’histoire de Earl Stone qui, à plus de 80 ans, devient passeur de drogue pour un cartel de drogue mexicain.

  11. chrstianb dit :

    Le téléfilm Conspiration de Frank Pierson produit par HBO en 2001 est-il un film politique?
    Le film raconte le déroulement de la conférence de Wannsee le 20 janvier 1942. C’est lors de cette réunion que la solution finale dans l’extermination des Juifs d’Europe a été mise en place par Reinhard Heydrich sous les ordres de Himmler et Goering.
    Les discussions entre nazis donne froid dans le dos.
    C’est suite au visionnement de ce film que je me suis intéressé à la montée du nationalisme au début du XXe siècle et systèmes totalitaires. Je pense aux écrits de Hannah Arendth et aux expériences de soumission de Milgram entre autre.

  12. Toile dit :

    Le film Z, un allumeur de conscience pour moi, flamme toujours présente. Un indissociable de mon adolescence sans compter que je suis fan ultra fini de Montand et Trintignant.

  13. Toile dit :

    Autres classiques pour moi:

    Sergio Leone. Tant pour le fond, la forme que la musique. Effets indélébiles sur le 7 eme art avec ses prises de vue. L’effet spaghetti. C’est toujours un flashback heureux quand j’entendais le thème musical de CHOM emprunté à Morricone. Et ce James Coburn.

    Butch Cassidy and the Sundance Kid. Mes meilleurs, Robert Redford et Paul Newman.

    L’arnaqueur. Toujours avec Newman.

  14. Ceptik dit :

    J’ai vu Z quatre fois. Souple et alerte comme un tigre. Chaque fois avec une fille différente. Dans le but de m’en faire une blonde. Ça en a pris une cinquième…
    Selon Costa-Gavras, « vous ne pouvez changer la vision politique des gens avec un film, mais vous pouvez au moins engendrer une discussion politique.» Et une histoire d’amour aussi, moi je dis.
    Z, un film qui marque pour la vie, avez-vous dit?

  15. probert dit :

    C’est le premier film qui m’est venu à l’esprit quand je me suis demandé quel film politique j’ai le plus aimé. Le personnage du juge d’enquête, joué par J-L Trintignant, est devenu pour plusieurs de ma génération le modèle de l’intégrité.

  16. Toile dit :

    Hihihi… aviez-vous penser que le film Z n’était peut être pas dans la tasse de thé de vos précédentes tentatives de conquête? Le moins que l’on puisse dire c’est que vous êtes persévérant et loyal. Désolé, votre porte de garage trop grande ouverte pour ne pas y mettre le pied. En tout respect.

    1. Ceptik dit :

      À la Gilles Vigneault, « ma maison, c’est votre maison ». Il est permis d’y entrer par le garage, mais attention au calcium sur la bagnole!

  17. Si je peux me permettre de suggérer à tous deux films pas « politiques » en soi mais qui abordent le sujet:

    – Ridicule, un film de Patrice Leconte avec entre autres Fanny Ardant et Charles Berling: Un noble de province se rend à la cour de Louis XVI pour obtenir le droit d’assécher les marais qui rendent ses paysants malades; il y découvre que pour faire avancer ses démarches, il faut avant tout avoir « de l’esprit ». Un film qui nous fait apprécier la démocratie malgré ses travers, parce que c’est quand même mieux que de devoir plaire à un tyrant insouciant 😉

    – The Last Temptation of Christ, un film de Scorsese avec Willem Dafoe hallucinant en Jésus Christ; je le mentionne pour la scène avec Ponce Pilate (David Bowie!) où on explique bien le contexte politique dans lequel le message de Jésus apparaît; il devient ainsi un révolutionnaire que le pouvoir en place ET l’opposition au pouvoir veulent faire disaparaître. Le film lui-même est spectaculaire point de vue formel, à voir!

  18. Bob Inette dit :

    Mon film « politique » préféré : PSAUME ROUGE de Miklos Jancso (1972)

    L.histoire d’une révolte paysanne ds la Hongrie du XVIII sièce tournée en 27 plans séquences !

    https://www.cinelounge.org/Film/11272/Psaume-rouge

    1. Bob Inette dit :

      Voici un texte datant de quelques années concernant le rôle de l’art ds la politique …

      Ah! J’ai réussi à retrouver le texte que j’avais écrit en réponse à un petit comique ici qui trouvait ridicule l’idée qu’on pouvait s’inspirer des artistes (de l’art!) pour comprendre le monde dans lequel nous vivons.

      Les artistes sont écrivains, peintres, cinéastes, musiciens…

      J’ai commencé à m’intéresser à la politique internationale en 1969 après avoir vu “Z”, le film de Costa-Gravas sur les événements qui ont précipité la dictature des colonels en Grèce. Je me souviens encore être sorti du cinéma tellement enragé, je *crachais des clous sur le trottoir* comme disent les anglophones

      Eisenstein et *Le Cuirassé Potemkine*, Bunuel, Godard, Arrabal …
      d’autres découvertes/nouvelle compréhension sur le monde faites par l’entremise d’artistes.

      Sartre, Camus, Soljenytsine, Dosteovsky, Steinbeck, Hemingway, Boris Vian
      et des centaines d’autres auteurs… écrivains, hommes de théâtre qui m’ont aidé à découvrir et comprendre le monde.

      Bob Dylan, Woody Guthrie, Leonard Cohen, Brel, Brassens, Ferré… pareil!

      Sans oublier le grand Francesco … Zappa!

      Les oeuvres de Léonardo da Vinci… le plafond de la Chapelle sixtine par Michel-Ange…

      Le choc terrible ressenti devant *Guernica* l’immense toile de Picasso peinte pour dénoncer
      l’horreur de la guerre civile espagnole et qu’on pouvait voir au MOMA de New-York avant qu’elle ne retourne à Madrid.

      Pendant longtemps, l’art comme représentation symbolique/émotive a été pratiquement le seul moyen pour l’être humain de communiquer sa propre compréhension du monde dans lequel il vivait. Le meilleur exemple de ceci se retrouve dans les peintures sur les murs de la Grotte de Lascaux, la Chapelle sixtine des temps préhistoriques.

      Un peu plus près de nous, pour le meilleur… et pour le pire… la compréhension du monde par le peuple s’est faite par l’entremise des images qui représentaient les mythes religieux relatant la création de l’univers et de notre monde et la relation entre les dieux et les êtres humains; et des arts religieux comme l’architecture médiévale, le théâtre (Jeux de la Passion) et la musique sacrée.

      Nous sommes d’abord et avant tout des êtres humains avec des émotions et des sensations et l’art – avec un petit ou un grand A – fait partie de la réalité de notre monde et de nos besoins…

      Il est divertissement mais il est aussi culture et l’artiste digne de ce nom transmet souvent à travers son oeuvre un message éthique, politique et social au sujet du monde et des gens qui l’entourent.

  19. @Mr. Hétu pour la prochaine ronde, pourquoi pas nos chansons politiques préférées?

    Pour ma part c’est Le mythe de la démocratie des Vulgaires Machins, j’y retrouve une pensée que j’aurais aimé écrire moi-même: « On est libre d’aller jusqu’au bout de nos chaînes. » Comme quoi on n’est jamais tout à fait libre parce que conditionnés par l’environnement social, nos expériences etc.

    https://youtu.be/MljWT80zqSc

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=MljWT80zqSc&w=560&h=315%5D

    1. J’ajouterai que le vidéoclip est provocateur dans sa simplicité, en nous forçant à regarder un de ces oubliés de la démocratie que l’on préfère trop souvent ignorer.

  20. Samati dit :

    Un film qui m’avait particulièrement marqué fut l’Aveu de Costa Gravas. Un film montrant comment, au moyen de la torture, on pouvait faire avouer les pires crimes de la part de victimes. Dans le cas de ce film, la victime était un ministre Tchécoslovaque, faussement arrêté et condamné pour traitrise sur la base de faux aveux.

  21. Gilbert Rodrigue dit :

    Johnny got a gun/Johnny s’en va-t-en guerre… Ce film paru en 1971, dans mes années Cégep, est resté avec moi tout au long de ma vie. Film déchirant contre la doctrine de la guerre et de ses horreurs. Blessé au front durant la Première Guerre mondiale, devenu quadraplégique, avoir perdu tous ses sens, prisonnier de son propre corps… Ce film est profondément politique… Pour tous les soldats en devenir!!

  22. sousmarin dit :

    Les films politiques ont connus leur heure de gloire dans les années 70 et au début des années 80 (à partir de 69 en réalité suivant mai 68 en France).
    Les années fric avec Reagan / Thatcher et l’échec de la politique socialiste en France en 1984 ont sonné le glas de ces films dont Z est un bel exemple.
    La concentration des moyens financiers entre quelques mains font que les films politiques sont désormais quasi impossibles à faire.

    Certains metteurs en scènes se sont accrochés ; Chabrol, Granier-Deferre, Boisset, Verneuil, etc. mais où sont les remplaçants ?

    Je citerais pour ma part « Mille milliards de $ » de 1982 d’Henri Verneuil avec le très regretté Patrick Dewaere.

  23. Micejoki dit :

    « Au nom du père », film sur un fait réel « les 4 de Gilford » soit l’arrestation d’Irlandais en Angleterre… Dans le contexte de la « guerre » Irlande/Angleterre… Très fort comme film…

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