Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

« En fin de compte, la vérité est que ce sont nos droits découlant du deuxième amendement, notre droit de porter des armes, qui protègent les Américains et nous permettent de nous défendre contre un gouvernement tyrannique. Et je déteste utiliser ce langage mais les démocrates, […] ils font exactement ce dont nos fondateurs parlaient quand ils nous ont donné les précieux droits que nous avons. Personne ne souhaite la violence, et je dis tout le temps que je ne suis pas une personne violente. J’espère ne jamais voir de guerre civile dans ce pays, et c’est pourquoi vous m’entendez parler de “divorce national”. »

Marjorie Taylor Greene, représentante républicaine de Géorgie, justifiant en entrevue le recours au « deuxième amendement » pour combattre les démocrates qui tentent d’imposer à son avis un gouvernement « tyrannique » tout en se disant opposée à la violence, d’où sa référence à un « divorce national », une séparation des États rouges d’avec les États bleus.

(Photo Facebook)

64 réflexions sur “La citation du jour

  1. anizev dit :

    Va-t-elle suggérer le gerrymandering afin de départager les états en deux ?

  2. Stéphane dit :

    Évitons la violence conjugale…

  3. Madalton dit :

    Quand j’ai lu ça ce matin, je me suis demandé pourquoi elle peut encore siéger. Une o*tie de folle.

    1. chicpourtout dit :

      @Madalton
      Est-ce que c’est ça quand on dit « mais c’est n’importe quoi… » 😉

    2. Benton Fraser dit :

      Si seulement pour les politiciens républicains que se tirer dans le pied politiquement ferait aussi mal qu’avec une arme, mais ce n’est pas le cas!

      C’est le noeud du problème avec les républicains…

  4. Layla dit :

    1—-« En fin de compte, la vérité est que ce sont nos droits découlant du deuxième amendement, notre droit de porter des armes, qui protègent les Américains et nous permettent de nous défendre contre un gouvernement tyrannique. »

    Cette première partie (1) c’est pour vous savez qui, pour l’incitation à la violence flagrante.

    Et le reste (2) c’est pour Twitter pour qu’il ne lui retire pas son compte Twitter professionnel.
    Je ne sais pas pour Twitter mais pour moi c’est grave.. je ne suis pas dupe l’un n’annule pas l’autre.

    2— « Personne ne souhaite la violence, et je dis tout le temps que je ne suis pas une personne violente. J’espère ne jamais voir de guerre civile dans ce pays, et c’est pourquoi vous m’entendez parler de “divorce national »

    Elle emploie la façon DT. Il te traite de tous les noms pour finir par dire je l’aime, je l’aime bien.

    Ils me font suer.

    1. Benton Fraser dit :

      Il me semble que quand le 2ième amendement prends le pas sur toutes les autres amendements et pire encore, la Constitution, il y a un amour pour la violence quelque part.

      Le whiggisme (en gros, une croyance que des citoyens armés nous protège d’un gouvernement tyrannique) ne fonctionnait pas dès la révolution américaine.

      Lien que explique pourquoi les deuxième amendement n’est qu’un amendement. (Je l’ai déjà publié a une couple de reprises….)

      https://www.revueargument.ca/article/2016-06-17/674-pourquoi-le-deuxieme-amendement-de-la-constitution-americaine-est-il-un-amendement.html

      1. Layla dit :

        @Benton Fraser
        Je retiens

        Le deuxième amendement a donc tout à voir avec la pensée politique whig qui faisait de la milice un rouage essentiel d’un État libre et n’a rigoureusement rien à voir avec le droit théorique qu’aurait un individu de posséder une arme à feu pour sa protection personnelle.  

        Est ce a dire que ce droit pour l’individu c’est au sein d’une milice?
        Il est tard pas certaine de ma compréhension.

      2. Mona dit :

        @Benton Fraser merci pour cet article très éclairant sur les relations entre le pouvoir fédéral et les états.
        N’apparaissent (pour moi) aujourd’hui que l’incohérence récurrente du système politique et le dysfonctionnement de l’exercice de la démocratie.

      3. Ziggy9361 dit :

        Un très gros merci à vous Benton d’avoir publier ce lien qui apporte beaucoup à notre compréhension
        de ce fichu bout de papier objet de discorde au lieu d’être la loi fondatrice de cette union disfonctionnelle.

  5. gigido66 dit :

    Le beaux mots pour parler de sécession! Avec en toile de fond, le deuxième amendement et le droit de se défendre…la vicieuse!

    1. Toile dit :

      Aie…j’y suis pour rien moi!

  6. Charlot dit :

    Ça va être laid, ça va être très laid.

  7. Kelvinator dit :

    C’est difficile de voir comment le climat national peut s’améliorer dans cette situation.
    Un ennemi commun?

  8. NStrider dit :

    Et dire qu’il y en a pour affirmer que le discours de Biden était trop intense et qu’il découragerait les ententes bipartisanes.
    Et quand je pense que Manchinema croient encore qu’ils seront capables de rallier des républicains.
    Non , mais dans quel monde de licorne et de calinours vivement encore ces démocrates qui se refusent d’abolir le Filibuster.
    La démocratie est moribonde dans notre cour arrière.
    J’ai commencé à acheter des briques pour le mur, qui paie le mortier?

  9. jeani dit :

    Non mais, quelle tarte!

    Pourtant, j’aime les tartes au sucre ou aux bleuets! Pour mon bien-être abdominal je n’aurai qu’à penser à elle et je me porterai bien mieux.

    Je chasse depuis mon enfance et je possède des armes depuis que j’ai le droit d’en acquérir. Jamais il ne m’est venu à l’idée d’afficher ma photo avec une arme peu importe la situation.

    1. Elle va à la chasse aux perdrix…

      1. gl000001 dit :

        La chasse à l’âne. Le symbole animalier des Démocrates 😉

    2. jeani dit :

      @gl et dit en passant

      Vous voulez certainement dire que la tête de linotte va à la chasse à la gélinotte…

  10. ProMap dit :

    Elle ne sait pas ce qu’elle dit. Une sécession des états rouges d’avec les bleus? La suite, elle n’en a aucune idée, point barre. I hope your God will bless you, but I’m not really sure poor little girl..

    1. gigido66 dit :

      Tant qu’à dire n’importe quoi, est-ce que séparer les états désunis entre bleus et rouges pour faire deux pays distincts, le gerrymandering pourrait être utiliser dans sa forme la plus dentelée entre les grandes villes et les campagnes?
      Bon, il est trop tôt pour réfléchir à ce casse-tête, besoin d’un café!

  11. Léo Mico dit :

    Si je comprends son raisonnement, elle souhaite tuer des démocrates pour la simple raison que Biden a été élu ?

  12. Ses propos sont d’une débilité délirante, il n’y a rien de nouveau. Ceci dit, il faut admettre que ce pays est devenu totalement ingouvernable. Bleu ou rouge, les décisions sont toujours en fonction des sondages pour la prochaine élection. Aucun programme valorisant le bien de tous les citoyens ne peut être voté, un canyon idéologique séparant les deux parties.
    Pour la majorité des Américains, la solution idéale serait probablement la sécession. Les États bleus et les États rouges. Et revenir voir dans 10 ans la prospérité de chacun, où il ferait bon vivre.
    Je sais que c’est parfaitement utopique, car il y a beaucoup trop de facteur qui rentre en ligne de compte. Mais je suis sûr que MTG ne fanfaronnerait pas longtemps si les États rouges n’avaient pas le soutien des Bleus.

  13. Francois C dit :

    Faudrait que qqn me rappelle mais le 2e amendement, est-ce que c’est le droit d’avoir une arme ou
    c’est le droit de tirer sur n’importe qui?

  14. Haïku dit :

    « Allez vous faire foutre, toi et ta putain de famille de tanches !
    Et puis, tant que vous y êtes, profitez-en pour vous faire mettre bien profond ! »
    ——————
    ‘J’étais surpris de m’entendre parler comme ça, mais, en même temps, plié de rire.'(Haïku).😎

    1. Ziggy9361 dit :

      En effet très surprenant.😳

  15. gl000001 dit :

    Moi, je dirais que Biden était très endormi si on la compare à elle. 😉

  16. Alexander dit :

    On pourrait faire comme en URSS et découper les états en 4 ou 5 pays distincts. Les EU ne seraient plus une superpuissançe mais seraient peut-être plus heureux.

    La Nouvelle-Angleterre, la Californie élargie, le Texas élargi, le Sud élargi, le Centre et les Grands Lacs par exemple. On se ramasserait avec 3 pays démocrates et 3 pays républicains.

    1. gl000001 dit :

      Sauf que les grandes villes sont plus démocrates que républicaines dans les état du sud. Ca causerait des grands déplacements de population. Mais c’est pas fou 😉

      1. Toile dit :

        Des minis Berlin…sans pont.

    2. Madalton dit :

      3 pays riches et 3 pays pauvres, surtout celui du Centre.

      1. gl000001 dit :

        Pauvres, aux infrastructures vétustes, sans Medicare, pollués au charbon propre et aux gros pickup !!

    3. Rick dit :

      Oui mais imaginez le Sud, les états les plus pauvres en termes de richesse et de développement…ils crèveraient de faim sans l’aide actuel du gouvernement central…

      1. Benton Fraser dit :

        Les États du nord risque d’avoir un gros problème d’émigrants provenant des États du sud.

        Les États du sud devront faire un autre mur au nord…. pour empêcher leurs monde de fuir au nord… comme à l’aire soviétique avec le mur de Berlin!!!

      2. Benton Fraser dit :

        Je ne vois pas le Texas et la Floride supporter les autres États rouges bien longtemps!

        Il y a de quoi virer démocrate!

  17. Ziggy9361 dit :

    Dans son propre état où Joe Biden a été en avant du gros looser tout le long de la course pour l’élection de2020 ,il y a certainement parmi les électeurs démocrates des Georgiens aussi attachés qu’elle au deuxième amendements qui se feraient un plaisir de lui trouée sa sale gueule de raciste pour protéger leurs valeurs et leurs droits. Peut-être que ses propres voisins souhaitent débarrassé l’état de son empreinte génétique.

    1. Ziggy9361 dit :

      Ce n’est pas un beau commentaire.

  18. Benton Fraser dit :

    Les États rouges ne supporteront pas que les États bleu soit plus riches, plus puissants et plus brillants…

  19. ça ne fait aucun sens logique qu’une représentante d’un pays puisse dire de telles choses sans n’avoir aucune conséquence…..

    les USA sont en dérive….

    C’est complètement débile …. cette madame parle de prendre les armes pour séparer le pays…. rien de moins….
    Wow…
    Dire que les péquistes ont été trainés dans la boue pour pas mal moins que ça….

    C’est insensé que demain matin, aux USA tout sera ok… pas de trouble…

    Ben non y’a pas de problème…. c’est la 4 eme qui parle de tuer des démocrates…..

    815 000 personnes ont attrapé la covid aujourd’hui aux USA…
    2 269 personnes en sont mortes… mais c’est pas grave…. on ne fait rien de plus ou de mieux….

    le gouvernement est bloqué au jour 1 mais c’est pas grave, le Président fera des discours et des réunions…
    Il croit qu’en y allant en personne les sénateurs plieront pour voter comme il le souhaite…..
    Rien ne bouge côté changements climatiques… Biden a fait, là aussi un maudit beau discours… à la Obama…. plein de beaux mots et de métaphores… mais y’a rien…

    Il a entériné le Traité de Paris, celui de Glasgow…. pis après??
    il a promis des jobs et d’amener les USA au XXI ème siècle… pis après?
    il a promis de modifier les lois pour le vote libre…. pis après?

    Ou bien Biden et sa gang vivent dans une grotte et ne savent absolument pas comment les républicains agiront, chose qu’un doberman bien dressé comprend en une fin de semaine de dressage…. mais les démocrates ont fait des projets de loi titanesques, super beaux, mais en pensant à quoi????

    Tout le monde savait que les républicains refuseraient toute ouverture…. l’insurrection du 6 janvier aurait dû allumer des lumières chez les démocrates…
    Mais non… jovialiste, pépé Biden y va, tout confiant….

    et devant lui, y’a ça… des politiciens républicains qui mentent, qui menacent, qui agitent des armes… et …. rien….

    Biden me fait penser à Ignatieff…. et Dion, de triste mémoire…. des incapables…..

  20. gambitduroi dit :

    À quel place qu’on signe pour la sécession? – les états bleus.

  21. philippe deslauriers dit :

    Sont probleme de divorce nationnal c’est qu’il n’y a aucun état rouge a 90%
    La plupart des etat sont bleu ou rouge par une mage de moins de 10% de la population (qui vote).
    Pratiquement toutes les grande ville sont bleu. Apres divorce, tu fait quoi avec le 45% de gens qui vote bleu?

    Tout ca pour dire que son idée de divorce n’as aucun sense.
    Mais que son appel au armes a clairement été entendu, et là j,ai une pense pour tout les  »Rittenhouse » qui vont vouloir défendre leur les vrai americain de ceux qu’il considère comme n’étant pas des vrai.

    1. Benton Fraser dit :

      Depuis quand il faut un sens chez l’aile radicale républicaine??!?!

  22. Dekessey dit :

    Un divorce entre les États bleus et rouges? 😅
    Pauvre gougoune, elle ne réalise pas ce qu’elle souhaite.
    Les États bleus contribuent le plus à l’assiette fiscale fédérale, en particulier la Nouvelle-Angleterre. Ils sont plus riches, mieux éduqués et plus en santé.
    Quel État bénéficie le plus du système de péréquation américain? Le Kentucky, représenté par les Mitch McConnell et Rand Paul.
    Bonne chance dans votre confédération!

    https://youtu.be/B7OQxMcPDe4

  23. Gilles Morissette dit :

    MTG vient de nous faire une autre éloquente démonstration de son fanatisme, son intolérance, sa stupidité

    En divisant le pays comme elle le propose, cela elle ferait en sorte que les Américains des États comme NY et la Californie seraient enfin débarassés des « hillbillies » de L’Alabama, de la Georgie, de l’Arkansas , etc. bref de tous les États contrôlés par les « Répugnants ».

    L’Amérique progressiste pourrait enfin se développer, voter ses propres lois, mettre en place des mesures susceptibles de protéger la démocratie, la justice sociale, l’environnement sans se faire « écoeurer » par le « Deep South » arriéré et rétrograde.

    Les États « Bleus » pourraient laisser mariner les États « Rouges dans leur pauvreté, leur ignorance, leur « merde » et s’enfoncer à chaque jour dans la médiocrité.

    Pas si bête que ça lorsqu’on y pense.

    Je caricature un peu je l’avoue mais à peine.

  24. Benton Fraser dit :

    Étape suivante:
    Rétablir l’esclavage… mais sans violence!

  25. Guy Pelletier dit :

    Et ça se dit patriote alors que ça ne fait que la promotion de l’éclatement de ce pays. Sans compter que cette folle ne semble même pas réaliser que sans les États bleus son propre État ses concitoyens « choyés » de l’avoir comme représentante crèveraient de pauvreté. C’est à croire que finalement il aurait valu mieux pour ce pays que les États sécessionniste quittent l’union.

  26. chrstianb dit :

    Ça me rappelle une série de politique fiction: Jéricho
    Les États-Unis implosent sous des actes terroristes internes qui ont utilisé des armes atomiques pour détruire l’infrastructure politique du pays.
    Assez terrifiant.
    Réalisée en 2006…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Jericho_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

  27. M.Rustik dit :

    Le cherry-picking des droits que l’on veut protéger sans se soucier des autres droits. Une maladie qui frappe partout dans nos démocraties présente ici un exemple flagrant dans les dérives que cela peut finir par provoquer.

    Et j’espère que le scénario de la trop courte série Jeriho, amené dabs le fil de discussion par Christian B., ne se produire pas.

    Mais on a vu Trump prendre le pouvoir… tout est possible!

  28. constella1 dit :

    je dis tout le temps que je ne suis pas une personne violente dixit la madame dérangée
    Euh😳c’est pas ce que ta photo laisse penser…

    On est plus dans l’Americain psycho là que l’Américaine Emily Greene Balch féministe et Prix Nobel de la paix en 1946

    Hallucinant qu’elle siège toujours au congrès malgré ses nombreux délires
    Elle serait mûre pour un petit séjour à l’hosto cette dame

  29. gl000001 dit :

    J’adore la citation de Isaac Asimov tirée de son célèbre livre Fondation.

    « La violence est le dernier refuge de l’incompétence.  »

    Mais la citation complète est :

    « La violence, rétorque Hardin, est le dernier refuge de l’incompétence. Mais je n’ai certainement pas l’intention de déployer un tapis sous les pas des envahisseurs ni de leur cirer les bottes. »

    Lorsque la situation est inévitable, le recours à la violence est « justifiée » (mettons !!). Mais dans ce cas-ci, leur recours aux mensonges à répétition pour justifier la violence est dégoutant.

    1. Ziggy9361 dit :

      C’est donc vrai la capacité de certain de voir dans le futur.

  30. constella1 dit :

    gl000001
    Oui 👌et…
    C’est tellement vrai

  31. Toile dit :

    On s’entend qu’elle est une pure dérive toxique mais elle sait pertinemment bien la portée de ses mots et se retient d’en dire davantage….pour l’instant. C’est tout à fait intentionnel. Son « divorce national » ca sonne un code comme dans « let’s go Brandon ». Même niveau. C’est un appel aux troupes sécessionnistes quoique je dirais en cette année 2022, insurectionistes.

    Quelques thèses défendues par elle:
    – les fusillades meurtrières dans des écoles étaient une invention du gouvernement afin de pouvoir promulguer des lois sur le contrôle des armes à feu. Faisant référence à la mort de John Kennedy Jr. dans un accident d’avion en 1999, Greene a déclaré qu’il s’agissait «d’un autre meurtre» commis par Bill et Hillary Clinton.
    – Elle approuve sans réserve QAnon, le mouvement conspirationniste qui prétend que Trump combat une sombre cabale de démocrates buveurs de sang, pédophiles et cannibales.
    – Elle a mis en doute qu’un avion ait vraiment percuté le Pentagone le 11 septembre 2001 et a déclaré que le président Barack Obama était secrètement musulman.
    -En 2018, elle a dit que les incendies de forêt dévastateurs qui ont ravagé la Californie avaient été déclenchés par un rayon laser venu de l’espace contrôlé par les Rothschild, une famille de banquiers juifs.
    -Elle a appelé «nazi» George Soros, un mégadonneur juif du parti démocrate.
    -Dans une vidéo d’octobre 2020, elle a déclaré que le seul moyen, pour les Américains, de récupérer leurs libertés était «au prix du sang».
    – Le 6 janvier, avant la prise d’assaut du Capitole par les émeutiers pro-Trump, elle a dit que les républicains allaient vivre leur «moment 1776», allusion au début de la guerre d’indépendance des États-Unis. Trump a refusé de la condamner, la félicitant même avec enthousiasme.

    En février 21, La majorité démocrate à la Chambre des représentants a voté l’expulsion des deux comités auxquels elle siège à cause de ses propos hallucinés et de ses incitations répétées à la violence politique. Avant le vote, elle a dit qu’elle regrettait ses paroles passées qui ne la représentent pas maintenant, ajoutant qu’elle a cru des choses qui n’étaient pas vraies. Mais elle ne s’est pas excusée. Elle s’est présentée en victime des médias.

    Je dis, je dédis, je redis, «  mé suis trompée mais je récidive » que ses babines disent. Ces bottines disent le contraire.

    Sur le fond, c’est pas tant Biden qui est sur pente dangereuse mais la nation.

  32. Haïku dit :

    Voici la nouvelle lettre de Heather Cox Richardson:

    « La lutte entre les forces de l’autoritarisme soutenues par Trump et ceux d’entre nous qui défendent la démocratie se résume à la lutte pour savoir si les démocrates peuvent faire passer au Sénat la loi sur la liberté de vote et la loi sur le droit de vote de John Lewis. 

    Il vaut la peine de lire ce que contiennent réellement ces projets de loi car, à mon sens, il est banal qu’ils soient en quoi que ce soit controversés. 

    La loi sur la liberté de vote est une version allégée de la loi « For the People » adoptée par la Chambre au début de la session du Congrès. Elle établit une base de référence pour l’accès au scrutin dans tous les États. Cette base comprend au moins deux semaines de vote anticipé pour toute ville de plus de 3 000 habitants, y compris la nuit et le week-end, pendant au moins 10 heures par jour. Il permet aux gens de voter par courrier, ou de déposer leur bulletin dans un bureau de vote ou une boîte de dépôt, et garantit que ces votes seront comptabilisés à condition qu’ils portent le cachet de la poste le jour de l’élection ou avant et qu’ils arrivent au bureau de vote dans un délai d’une semaine. Elle fait du jour du scrutin un jour férié. Elle prévoit des normes uniformes pour les cartes d’identité des électeurs dans les États qui les exigent. 

    La loi sur la liberté de vote s’attaque à la suppression des électeurs. Elle considère comme un délit fédéral le fait de mentir aux électeurs afin de les dissuader de voter (en distribuant des prospectus d’apparence officielle indiquant les mauvaises dates d’une élection ou les mauvais emplacements d’un bureau de vote, par exemple), et elle augmente les peines pour intimidation des électeurs. Elle rétablit le droit de vote fédéral pour les personnes ayant purgé une peine de prison, créant ainsi un système uniforme à partir de l’actuel système disparate. 

    Elle exige des États qu’ils garantissent que personne n’ait à attendre plus de 30 minutes pour voter.

    S’appuyant sur des mesures déjà en place dans un certain nombre d’États, la loi sur la liberté de vote prévoit des règles uniformes pour l’inscription des électeurs. Elle instaure l’inscription automatique des électeurs dans les départements des véhicules à moteur des États, autorise l’inscription le jour même, permet l’inscription en ligne et protège les électeurs contre les purges qui affectent les inscriptions sur les listes électorales depuis des décennies, en exigeant que les électeurs soient informés s’ils sont rayés des listes et reçoivent des informations sur la manière de s’y réinscrire. 

    La loi sur la liberté de vote interdit le gerrymandering partisan.

    La loi sur la liberté de vote exige que toute entité dépensant plus de 10 000 dollars lors d’une élection divulgue tous ses principaux donateurs, éliminant ainsi l’argent noir en politique. Elle exige que toutes les publicités indiquent qui les finance. Elle rend plus difficile la coordination entre les comités d’action politique (PAC) et les candidats, et renforce le pouvoir de la Commission électorale fédérale, qui veille à ce que les candidats mènent leurs campagnes en toute légalité. 

    La loi sur la liberté de vote s’attaque également aux lois que les États dominés par les républicains ont adoptées l’année dernière pour garantir la victoire des républicains aux futures élections. Elle protège les agents électoraux locaux contre les intimidations et les licenciements à des fins partisanes. Elle étend les sanctions en cas de falsification des bulletins de vote après une élection (comme cela s’est produit dans le comté de Maricopa, en Arizona, où les cybernautes chargés d’enquêter sur les résultats n’ont pas utilisé la protection standard pour ces derniers et n’ont pas été en mesure de produire des documents pour un procès en liberté d’information, ce qui a entraîné des amendes de 50 000 dollars par jour et la dissolution de la société). Si quelqu’un altère les résultats ou refuse de les certifier, les électeurs peuvent intenter un procès.  

    La loi prévient également les tentatives d’annulation des élections en exigeant des audits après les élections, en veillant à ce que ces audits soient assortis de règles et de procédures clairement définies. Et elle interdit les machines à voter qui ne laissent pas de trace écrite. 

    La loi John Lewis sur l’avancement du droit de vote (VRAA) s’attaque aux problèmes de discrimination en matière de vote en actualisant et en rétablissant la loi de 1965 sur le droit de vote (VRA) que la Cour suprême a vidée de sa substance en 2013 et 2021. La VRA exigeait que les États ayant des antécédents de discrimination en matière de vote fassent approuver par le ministère de la Justice tout changement qu’ils souhaitaient apporter à leur législation électorale avant son entrée en vigueur. Dans l’arrêt Shelby County v. Holder de 2013, la Cour suprême a annulé cette exigence, en partie parce que les juges estimaient que la formule de la loi était dépassée.

    La VRAA prévoit une nouvelle formule moderne pour déterminer quels États ont besoin d’une approbation préalable, en fonction du nombre de violations des droits de vote qu’ils ont connues au cours des 25 dernières années. Après dix ans sans violations, ils n’auront plus besoin de préapprobation. Elle établit également certaines pratiques qui doivent toujours être approuvées, comme l’élimination des bulletins de vote imprimés dans différentes langues (comme cela est exigé aux États-Unis depuis 1975). 

    La VRAA rétablit également la possibilité pour les électeurs d’intenter une action en justice si leurs droits sont violés, ce que l’arrêt Brnovich v. Democratic National Committee de 2021 rend difficile. 

    La VRAA s’attaque directement à la capacité de voter des Américains indigènes, qui sont confrontés à des problèmes de vote uniques. Elle exige, par exemple, qu’il y ait au moins un bureau de vote sur les terres tribales et que les États acceptent les cartes d’identité tribales ou fédérales. 

    Et c’est tout. 

    La lutte entre les forces de l’autoritarisme soutenues par Trump et ceux d’entre nous qui défendent la démocratie se résume à la lutte pour savoir si les démocrates peuvent faire passer au Sénat la loi sur la liberté de vote et la loi sur le droit de vote de John Lewis. 

    Il vaut la peine de lire ce que contiennent réellement ces projets de loi car, à mon sens, il est banal qu’ils soient en quoi que ce soit controversés. 

    La loi sur la liberté de vote est une version allégée de la loi « For the People » adoptée par la Chambre au début de la session du Congrès. Elle établit une base de référence pour l’accès au scrutin dans tous les États. Cette base comprend au moins deux semaines de vote anticipé pour toute ville de plus de 3 000 habitants, y compris la nuit et le week-end, pendant au moins 10 heures par jour. Il permet aux gens de voter par courrier, ou de déposer leur bulletin dans un bureau de vote ou une boîte de dépôt, et garantit que ces votes seront comptabilisés à condition qu’ils portent le cachet de la poste le jour de l’élection ou avant et qu’ils arrivent au bureau de vote dans un délai d’une semaine. Elle fait du jour du scrutin un jour férié. Elle prévoit des normes uniformes pour les cartes d’identité des électeurs dans les États qui les exigent. 

    La loi sur la liberté de vote s’attaque à la suppression des électeurs. Elle considère comme un délit fédéral le fait de mentir aux électeurs afin de les dissuader de voter (en distribuant des prospectus d’apparence officielle indiquant les mauvaises dates d’une élection ou les mauvais emplacements d’un bureau de vote, par exemple), et elle augmente les peines pour intimidation des électeurs. Elle rétablit le droit de vote fédéral pour les personnes ayant purgé une peine de prison, créant ainsi un système uniforme à partir de l’actuel système disparate. 

    Elle exige des États qu’ils garantissent que personne n’ait à attendre plus de 30 minutes pour voter.

    S’appuyant sur des mesures déjà en place dans un certain nombre d’États, la loi sur la liberté de vote prévoit des règles uniformes pour l’inscription des électeurs. Elle instaure l’inscription automatique des électeurs dans les départements des véhicules à moteur des États, autorise l’inscription le jour même, permet l’inscription en ligne et protège les électeurs contre les purges qui affectent les inscriptions sur les listes électorales depuis des décennies, en exigeant que les électeurs soient informés s’ils sont rayés des listes et reçoivent des informations sur la manière de s’y réinscrire. 

    La loi sur la liberté de vote interdit le gerrymandering partisan.

    La loi sur la liberté de vote exige que toute entité dépensant plus de 10 000 dollars lors d’une élection divulgue tous ses principaux donateurs, éliminant ainsi l’argent noir en politique. Elle exige que toutes les publicités indiquent qui les finance. Elle rend plus difficile la coordination entre les comités d’action politique (PAC) et les candidats, et renforce le pouvoir de la Commission électorale fédérale, qui veille à ce que les candidats mènent leurs campagnes en toute légalité. 

    La loi sur la liberté de vote s’attaque également aux lois que les États dominés par les républicains ont adoptées l’année dernière pour garantir la victoire des républicains aux futures élections. Elle protège les agents électoraux locaux contre les intimidations et les licenciements à des fins partisanes. Elle étend les sanctions en cas de falsification des bulletins de vote après une élection (comme cela s’est produit dans le comté de Maricopa, en Arizona, où les cybernautes chargés d’enquêter sur les résultats n’ont pas utilisé la protection standard pour ces derniers et n’ont pas été en mesure de produire des documents pour un procès en liberté d’information, ce qui a entraîné des amendes de 50 000 dollars par jour et la dissolution de la société). Si quelqu’un altère les résultats ou refuse de les certifier, les électeurs peuvent intenter un procès.  

    La loi prévient également les tentatives d’annulation des élections en exigeant des audits après les élections, en veillant à ce que ces audits soient assortis de règles et de procédures clairement définies. Et elle interdit les machines à voter qui ne laissent pas de trace écrite. 

    La loi John Lewis sur l’avancement du droit de vote (VRAA) s’attaque aux problèmes de discrimination en matière de vote en actualisant et en rétablissant la loi de 1965 sur le droit de vote (VRA) que la Cour suprême a vidée de sa substance en 2013 et 2021. La VRA exigeait que les États ayant des antécédents de discrimination en matière de vote fassent approuver par le ministère de la Justice tout changement qu’ils souhaitaient apporter à leur législation électorale avant son entrée en vigueur. Dans l’arrêt Shelby County v. Holder de 2013, la Cour suprême a annulé cette exigence, en partie parce que les juges estimaient que la formule de la loi était dépassée.

    La VRAA prévoit une nouvelle formule moderne pour déterminer quels États ont besoin d’une approbation préalable, en fonction du nombre de violations des droits de vote qu’ils ont connues au cours des 25 dernières années. Après dix ans sans violations, ils n’auront plus besoin de préapprobation. Elle établit également certaines pratiques qui doivent toujours être approuvées, comme l’élimination des bulletins de vote imprimés dans différentes langues (comme cela est exigé aux États-Unis depuis 1975). 

    La VRAA rétablit également la possibilité pour les électeurs d’intenter une action en justice si leurs droits sont violés, ce que l’arrêt Brnovich v. Democratic National Committee de 2021 rend difficile. 

    La VRAA s’attaque directement à la capacité de voter des Américains indigènes, qui sont confrontés à des problèmes de vote uniques. Elle exige qu’il y ait au moins un bureau de vote sur les terres tribales,

    Il est tout à fait étonnant qu’aucun républicain ne soit prêt à envisager ces mesures de bon sens, d’autant plus qu’il y a au Sénat un certain nombre de républicains qui sont en faveur d’une telle mesure. »

  33. Ceptik dit :

    Slacke tes bobettes, Marjorie, tu risques de passer pour hystérique….Quoique…
    Bon! Laisse tomber.

  34. March dit :

    Malheureusement, pour une fois elle a raison, une séparation entre les pays de l’Est à majorité bleu, de l’ouest à majorité bleu et du centre à majortié bleu ferait beaucoup de sens pour les anciens états démocrate.

    Par contre, comme elle n’est pas assez intelligente pour bien comprendre, c’est que 67 % du PIB des USA vient des états démocrate. Mais bon, les états rouge vont avoir ce qu’ils veulent et mérite. Un pays ou l’on peut se tuer librement à coup de gun et un états super pauvre ou les plus riche peuvent écraser la majorité pauvre sous éduqué.

    L’art de se tirer dans son propre pied.

  35. AB road dit :

    Je m’en allais dire, cette fille- là mais je vais plutôt changer le « i” par un ”o”,
    donc, cette folle-là a des ressemblances troublantes avec Linda Blair lorsque celle-ci est en pleine crise de ”possession du diable” dans le célèbre classique The Exorcist.

    Je blague à peine.

    Si vous observez bien, les mêmes ”yeux de la béte”, c’est-à-dire les ”yeux du mal incarné”.

    Cette ”chose-là » (MTG), comme décrivait si bien la mère (Ellen Burstyn) en parlant de ce qu’était devenue sa petite fille dans le film,
    donne ”froid dans le dos”, seulement à la regarder aller.

    Horrifiante…

    1. AB road dit :

      Et j’ajouterai, quand on est rendu à voir des personnes de cet acabit être des élus et qui en plus , on tolère que ce genre d’élus prennent allègrement tant d’espace médiatique dans l’actualité, comme si de rien n’était, ça en dit long sur ce qu’est en train de devenir la ”démocratie” américaine.

      C’est très loin d’être un beau modèle pour le monde soi-disant civilisé.

      Je dirais même, que c’est un modèle d’un monde toujours en guerre perpétuelle.

      Ça promet pour la suite des choses…

  36. simonolivier dit :

    Divorce des états rouge et des états bleus. Quelqu’un devrait expliquer à cette conne que la très grande majorité des états rouge sont pauvres et dépendent des impôts versés par les gens des états bleus qui sont pour la grande majorité riches.

  37. senorflash dit :

    J’Aimerais TELLEMENT que ça arrive. Que les états rouges forment leur propre pays et les bleus le leur… nous verrons bien la suite des choses. Les états pauvre de la Libarté et les états riches socialiste, on s’amusera bien

  38. ghislain1957 dit :

    « Et je déteste utiliser ce langage mais les démocrates, […]  »

    Si il y a bien une personne qui utilise ce langage, c’est bien Margarine Trailer Grinch.

  39. sousmarin dit :

    Encore une qui n’a pas compris que le Sud avait perdu la guerre civile…elle veut une seconde raclée ?

  40. Jean Létourneau dit :

    La vérité, la vérité, mouais

    Elle ne se trouve pas au bout d’un canon Majorette Tailleur Vert !
    Un petit « voyage » aux débuts des années 70 avec Raoul Duguay me semble bien à propos:

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