Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

« Il a dit directement au président Poutine que si la Russie envahit à nouveau l’Ukraine, les États-Unis et nos alliés européens répondront par des mesures économiques fortes. » Voilà comment le conseiller de la Maison-Blanche pour la sécurité nationale Jake Sullivan a décrit l’avertissement que Joe Biden a servi mardi matin à son homologue russe face à l’accumulation de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine.

Sullivan n’a pas précisé quelle serait la nature des mesures économiques que les États-Unis envisagent à la suite d’un sommet virtuel commencé à 10 h 07 et terminée à 12 h 08. « Il y a eu des concessions mutuelles, il n’y a pas eu d’agitation, mais le président a été très clair sur la position des États-Unis », a-t-il dit lors d’un point de presse.

Joe Biden s’est entretenu avec des alliés américains, dont le premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron après sa conversation avec le président Poutine. Il doit parler jeudi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Après l’entretien du président Biden avec les alliés américains, la Maison-Blanche a émis un communiqué dont voici un extrait : « Le président Biden a exprimé les profondes préoccupations des États-Unis et de nos alliés européens face à l’escalade des forces de la Russie autour de l’Ukraine et a clairement indiqué que les États-Unis et nos alliés répondraient par de fortes mesures économiques et autres en cas d’escalade militaire. »

L’homme fort du Kremlin affirme que l’Ukraine représente une menace pour la Russie en raison de ses liens politiques et militaires avec les États-Unis et les puissances européennes.

Évidemment, on peut s’attendre à ce que les républicains accusent Biden de mollesse si Poutine ignore l’avertissement du président américain. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter certaines de leurs interventions, dont celle-ci :

(Photos Maison-Blanche et Sputnik)

67 réflexions sur “L’avertissement de Biden à Poutine

  1. Maximilien dit :

    Je pense que Poutine s’en contre-crisse des mesures économiques fortes.

    Il sait que personne va venir à l’aide de l’Ukraine s’il décide que la République de Donetsk décide de devenir indépendante et demande l’aide de la Russie.

    1. Achalante dit :

      En fait, non, il ne s’en moque pas. La Russie est déjà à genoux, économiquement. Le gel d’avoirs étrangers, par exemple, ou un embargo sur certains produits, pourrait donner le coup de grâce qui mettrait son règne en danger.

  2. Apocalypse dit :

    ‘« Il a dit directement au président Poutine que si la Russie envahit à nouveau l’Ukraine, les États-Unis et nos alliés européens répondront par des mesures économiques fortes. »’

    🤣🤣🤣

    Y a-t-il quelqu’un sur ce blogue prêt à gager que Vladimir Poutine ne va pas perdre le sommeil? 🤔

    Joe Biden, vous auriez probablement été mieux de ne rien dire, plutôt que de prêter franc à des commentaires sarcastiques.

    1. Benton Fraser dit :

      C’est dans la culture russe de n’écouter que la force.

      En Russie, si tu ne dit rien, tu consens, et si tu t’affirme, assume les coups qui vont pleuvoir. Le bolchévisme et le tsarisme a toujours agit comme cela… et Poutine en est l’héritier, et le proclame fièrement!

  3. Apocalypse dit :

    @Maximilien – 16:27

    ‘Je pense que Poutine s’en contre-crisse des mesures économiques fortes.’

    C’est pas mal plus que ‘je pense’, c’est même une certitude.

    Vladimir Poutine a l’air d’un tough, ce qui est loin d’être le cas de Joe Biden, Justin Trudeau et ce qu’on retrouve en Europe.

    1. Igreck dit :

      Lui peut-être pas mais les Russes (de la rue) ne trouvent pas ça très agréable. Poutine ne se maintient en place qu’à une seule raison : la vie des Russes était bien pire, avant lui, dans les années Eltsine-l’ivrogne⁉️☹️

      1. Raymond dit :

        La menace nucléaire de certains sénateurs est encore plus déroutante. Comme si les Russes ne pouvaient pas riposter. Il y as tu quelqu’un qui sait compter ?

      2. Igreck dit :

        Sûrement pas le Gros Nul de Mar-a-Lago❗️

    2. Benton Fraser dit :

      C’est l’avantage d’un dictateur et d’une dictature!

  4. MarcB dit :

    « Ukraine représente une menace pour la Russie »

    Les faits alternatifs sont un autre point commun entre Poutine et Trump. Comment un pays ravagé par un guerre civile et qui a vu son territoire amputé par la Russie sans même être capable de se défendre pourrait être une menace pour son voisin 3 fois plus populeux, puissance nucléaire, et ayant la 3eme plus grande force millitaire (après les USA et la Chine).

    Poutine ment, tout le monde le sait. Lui-même doit aussi savoir que ses mensonges sont transparents. Mais il se sait en position de force, donc il ne se gène pas pour mentir avec un beau souririe narquois…

    @Apocalypse
    Oui, Poutine se fout des représailles économiques, mais peut-être que ses amis oligarches vont trouver ça moins drôle si leurs yachts de 500M$ ne peuvent plus aller à Monaco et autres destinations exotiques.

    1. Benton Fraser dit :

      C’est politique.
      Dans une dictature, pour éviter d’avoir des ennemis intérieurs, doit se focusser sur des ennemis extérieurs, quitte a les inventer!

      Cela justifie la répression intérieur.

      Le leitmotiv (c’est russe ce mot!) c’est: « Pas le choix de resserrer les rangs, l’ennemi est a nos portes!!! »

  5. Alain dit :

    Le but de Poutine et de créer des conditions favorisant une mauvaise presse contre Biden pour que les électeurs américains s’en souviennent aux élections de mi-mandat. Poutine n’a qu’à entrer que quelques heures en territoire Ukrainien pour favoriser des critiques envers l’administration Biden. C’est une tactique du « déjà vu » – même pas stratégique.

    1. galgator dit :

      En effet, il a tout intérêt à revoir son « ami » le clown orange.

  6. monsieur8 dit :

    Je ne savais pas que la Russie avait déjà envahi l’Ukraine.
    Je me rappelle qu’ils ont soutenu militairement les populations russophiles du Dombass et de Crimée, qui étaient en train de passer un sale quart d’heure aux mains des Ukrainiens europhiles (et fascisants), mais je n’ai pas souvenir d’invasion.

    L’Ukraine est un beau merdier. Et ce ne sont pas les bons contre les méchants, comme on veut nous le faire croire un peu simplement. Il y a des «bad guys» des 2 côtés de cette frontière. Pas pour rien qu’on ne les laisse pas devenir membre de l’OTAN.

    1. monsieur8 dit :

      L’Ukraine qu’on veut absolument défendre contre les méchants popovs, c’est aussi ça:

      https://www.reuters.com/article/us-cohen-ukraine-commentary-idUSKBN1GV2TY

      Restons-en loin.

    2. Igreck dit :

      Vous avez raison, il y a toujours des bad guys des deux côtés. Un conflit s’alimente toujours des deux parties en cause.

    3. kelvinator dit :

      Les pro-europe sont fasciste, et les pro-russes sont de pauvre victimes qui se défendent contre les fascistes… Vous manquez affreusement de nuances.
      Vous généraliser à partir d’un cas de 600 personnes… C’est comme dire que le Canada est anti-vaccin à cause des manifestations devant les hôpitaux.

      Putin a expressément affirmé que les soldats russes ont occupé la Crimée, après avoir dit le contraire.

      C’est simple, l’Ukraine veut se rapprocher du marché européen plutôt que rester prisonnier de l’ancien système communiste moribond remplacé par une oligarchie totalitaire. N’importe quel pays le moindrement démocratique aurait fait le même choix. La Russie n’aime pas et veut les empècher en déstabilisant, comme elle l’a fait en Tchétchénie, Georgie, et Biélorussie… Je peine vraiment à comprendre comment on peut avoir de la sympathie pour l’impérialisme russe, surtout lorsqu’on critique l’impérialisme américains aussi fortement. C’est contradictoire.

      1. monsieur8 dit :

        Vous exagérez ce que je dis, comme toujours. Je veux amener un autre point de vue: j’en ai marre de lire des titres d’articles biaisés qui déforment la réalité. La Russie n’a PAS envahi l’Ukraine. l’Ukraine n’est PAS le paradis démocratique qu’on présente.

        Vous parlez de «marché», je crois que le problème est culturel, pas économique. Ce sont 2 cultures qui s’opposent avant tout, les divergences commerciales en découlent, ensuite.

        Pour la sécurité des populations Ukrainiennes, il est préférable que le pays se scinde, et qu’une partie intègre la Russie. Comme ça s’est fait pour la Crimée.

        Il n’y a pas de position mitoyenne, et les 2 parties Russe/Europe ne peuvent pas «vivre ensemble». Qu’elles se séparent.

        Il en va de la sécurités de la population, et de la stabilité à long terme de la région.

      2. kelvinator dit :

        C’est normal que vous trouvez que j’exagère si vous affirmez « La Russie n’a PAS envahi l’Ukraine. » Cela veut dire que vous donnez le droit à la Russie d’envahir un pays qui n’est pas le sien pour l’annexer. En prétextant que l’ukraine est mauvaise, (fasciste).

        Les soldats russes ont envahi la Crimée, et aide les insurgés au Dombass…

        Personne ne prétend que l’Ukraine est une démocratie exemplaire. ÇA ne veut pas dire qu’on peut la laisser se faire envahir par l’impérialisme russe sans rien faire, encore moins défendre l’impérialisme russe. À ce titre, on devrait envahir Cuba, la scinder en deux, et donner la moitié aux cubano-américains. Ça ramènerai la stabilité dans la région, et laisserai la moitié vivre dans leur déliquescente administration dictatoriale.

        Pourquoi les ukrainiens qui veulent s’ouvrir sur le monde par l’intermédiaire de l’UE devraient se laissé dicter par Moscou ce qui est bien pour eux ou non?

      3. el_kabong dit :

        @monsieur 8
        « Pour la sécurité des populations Ukrainiennes, il est préférable que le pays se scinde, et qu’une partie intègre la Russie. Comme ça s’est fait pour la Crimée. »

        Simple de même…
        C’est comme si, dans un Québec devenu indépendant, les blokes de l’ouest de Montréal se sentant soudainement « menacés », entourés de tous ces frogs fascistes, appelaient le Canada au secours qui enverrait l’armée à la rescousse. Il ne resterait plus qu’à scinder le Québec pour notre « sécurité »…

        Vous seriez d’accord avec ça, vous?…

      4. monsieur8 dit :

        @el_kabong.

        À priori non.
        Mais si ça faisait presque 10 ans qu’on était en guerre, sans issue à l’horizon, je ne penserais sûrement pas pareil.

        C’est pas si simple, vous avez raison.

    4. Benton Fraser dit :

      Il y a quand même une différence entre un « bad guy » de 5’2″, 100 livres et un « bad guy » de 6’5″, 250 livres!

      Habituellement, ce n’est pas le 5’2″ qui commence la bataille! (Ni pénètre dans la bulle du 6’5″!)

  7. Stéphane dit :

    Avec « l’autre » puissance économique pas très loin, Poutine n’en a plus rien à cirer de la puissance économique de l’occident.
    À la limite, il n’a qu’à laisser passer les prochaines élections présidentielles américaines avant de passer à l’offensive !

    1. Benton Fraser dit :

      La Russie craint plus ses voisins immédiats que ses voisins outre-mer.

      Historiquement, les oligarchies craignent plus entre eux-autres que des démocraties.

      Ils ont plus a craindre une puissance territoriale qu’économique.

      En surface, les relations entre la Russie et la Chine sont bonnes, mais en surface seulement. Au sein même du gouvernement Poutine, (et de son opposition à droite) on aime pas trop brader les ressources et territoires russes à la Chine.

  8. Haïku dit :

    RE:
    « Le sénateur Roger Wicker (R-MS) […] dit qu’il n’exclurait même pas une frappe nucléaire. »
    —————-
    Oooouuuache !!!! 😱👿

    1. gl000001 dit :

      Bof ! Un républicain. Il jappe fort mais il va demander comme de morts ça va faire. Et il va virer de bord. Comme le 45.

      1. Haïku dit :

        Bon rappel ! 👍

  9. Jacques Rivard dit :

    La Russie est un pays fort militairement, et en même temps très pauvre, économiquement parlant. Hors Moscou et Saint Petersburg, il n’y a pas d’hôpitaux ou universités dignes de ce nom. Des millions de russes vivent dans une pauvreté extrême. Non pas une pauvreté individuelle, mais vivent dans des villes qui sont extrêmement pauvres, et qui sont littéralement oubliées par Moscou, faute d’argent.
    Les États-Unis ont le pouvoir d’interdire tout commerce international avec la Russie. Poutine comprend que cette menace est le dernier pas, avant une attaque militaire, non seulement par les États-Unis, mais par ses alliés.
    Poutine sait que l’OTAN n’a pas le choix. Elle doit agir contre Poutine.
    La Chine serait-elle du côté de Poutine? Pas sûr, pas sûr, pas sûr du tout.
    Je crois que Biden a très bien fait sa job. Le seul mais, c’est que Poutine est un dictateur. S’il y a une guerre, je ne serai pas surpris que la Chine y participerai, en dessous de la table, en harmonie avec les États-Unis et les alliés. La Chine n’a pas besoin de la Russie comme allié. La Chine veut qu’un seul ennemi: les États-Unis.

    1. Igreck dit :

      « La Chine veut qu’un seul ennemi: les États-Unis. » Disons « un seul adversaire » aux plans géopolitique et économique. La Russie n’est pas L’URSS. Le rêve de Putin de rétablir la « Grande et Sainte Russie » ne se fera pas. Trop d’anciens vassaux ne voudront jamais retourner sous le joug de l’ancien empire. C’est ainsi que l’Ukraine souhaite autant joindre l’OTAN… ce qui déstabiliserait l’équilibre des forces actuel en Europe.

      1. Jacques Rivard dit :

        adversaire:
        Personne qui est opposée à une autre dans un combat, un conflit, une compétition.
        L’emporter sur son adversaire.

        ennemi
        Personne qui est hostile et cherche à nuire (à qqn).

      2. Igreck dit :

        Sûrement pas des amis entk⁉️

  10. NStrider dit :

    L’économie russe est comme la politique américaine dans un état de déliquescence avancée et pas loin de s’écrouler.
    Il ne faut pas oublier que Biden n’est pas seul à vouloir la stabilité dans ce coin du monde
    Je ne crois pas que Poutine peut se permettre de voir son entrée de « cash » gazier stoppé par les allemands, entre autres

  11. jcvirgil dit :

    Putin n’en a rien à cirer de l’Ukraine un État en faillite virtuelle qui sert aux États-Unis et à l’OTAN pour faire fonctionner la machine de guerre et le complexe militaro industriel en manque d’ennemis qui sont maintenant aux portes de la Russie et lui reprochent de faire des exercices militaires chez-lui !

    Si le président ukrainien Zelinsky respectait les accords de Minsk qui enjoint de facto l’Ukraine à accorder une autonomie aux territoires du pays du Donbass russophones et de Lougansk il n’y aurait pas de problème.

    S’il continue ses attaques et veut en finir en les envahissant pour provoquer une réaction de l’OTAN et des aides militaires et économiques de ses alliés, Putin ne pourra pas les laisser tomber.

    La population russe ne le permettrait pas.En espérant que ça ne dégénère pas , car pas besoin de dire que le monde n’a pas besoin d’une escalade entre deux puissances nucléaires , sauf peut-être quelques psychopathes aux gouvernements assez fous pour penser pouvoir en sortir vainqueurs.

    1. kelvinator dit :

      Qui entre Putin et Biden fait escalader le plus la situation selon vous?
      Qui a le plus à gagner de cette instabilité?

  12. Loufaf dit :

    L’ Ukraine menace la Russie! Elle est bonne celle- là! Alors selon Poutine cette élucubration suffit pour justifier une éventuelle prise de pouvoir en Ukraine.
    Il sait très bien qu’ à part des sanctions économiques, les Européens et les Américains n’ attaqueront pas militairement.
    Il a un plan, et quelqu’ jl soit, il le mettra à exécution.
    A suivre …et de très près…

    1. Benton Fraser dit :

      Remarque qu’à une certaine époque, un certain dictateur affirmait bien que la Pologne voulait envahir l’Allemagne!!!

      Quand tu veux tuer ton chien, dit qu’il a la rage!

    2. philippe deslauriers dit :

      Pour un régime autoritaire, tous les regime libre ou democratique sont une menace a leur autorité

  13. Danielle Vallée dit :

    @monsieur8: votre article date de 2018. Le président de l’Ukraine a changé depuis.

    Quant aux répercussions d’une attaque elles ont été commentées abondamment dans les journaux et comprennent entre autres des restrictions sur les banques russes et l’arrêt du fameux gazoduc qui va vers l’Allemagne et le reste de l’Europe.
    Je pense que Poutine va y réfléchir…

  14. Danielle Vallée dit :

    P.S. le Congrès a voté un budget spécial de 300 millions cet après-midi pour armer l’Ukraine. Je pense que Poutine va réfléchir à ça aussi.

  15. POLITICON dit :

    Pour les républicains, Biden s’attaque à un allié de l’extrême droite aux États-Unis. Peu importe ce que le président fera, les républicains ne seront pas d’accord. Poutine, à l’aide de quelques oligarques russes, ont financé la NRA justement pour soutenir Trump en 2016. D’ailleurs, si Biden s’attaque à un seul dictateur sur la planète, il attaquera les amis de Trump.

  16. probert dit :

    Il n’y a pas de surprise que Poutine réagisse fortement à la volonté de l’Ukraine de se joindre à l’OTAN. Kissinger lui-même a déjà exprimé que l’expansion de l’OTAN dans des pays limitrophes de la Russie n’était pas une bonne chose. Pour les russes c’est un peu comme l’équivalent de leur « crise des missiles de Cuba »

    1. Benton Fraser dit :

      On n’est plus en guerre froide. Poutine sait pertinemment que l’Ukraine, ni l’OTAN, ne va envahir la Russie.
      Mais c’est politiquement bon et pratique pour un dictateur d’avoir un ennemi extérieur à sa porte, cela sert d’épouvantail pour le peuple!

  17. Danielle Vallée dit :

    @POLITICON: Les Républicains bloquent la candidature d’ambassadeurs tant que Biden n’exigera pas que l’Allemagne résilie son contrat d’importation de gaz russe.
    Les républicains rêvent de voir les États Unis vendre du gaz naturel à l’Europe.
    Les deux partis sont unifiés sur ce sujet. Personne ne considère Putin comme un allié.

    1. kelvinator dit :

      Sauf Trump et les MAGA.
      Même la frange Berniebros défend les russes, parce qu’eux aussi sont convaincu que le Russiagate est un hoax. Les deux extrèmes se rejoignent souvent dans leurs conspirations anti-démocrate.

  18. treblig dit :

    Quand Poutine dit que l’Ukraine menace la Russie, il faut bien comprendre qu’il parle plutôt des missiles que l’Otan ( en même temps que les USA) pourront installer, avec l’accord des Ukrainiens, non loin du cœur économique et politique de la Russie soit Moscou.

    Les Russes se regimbent déjà des missiles installés en Pologne pourtant plus à l’Ouest et plus loin. Il faut aussi comprendre que les nouveaux missiles, installés par exemple en Ukraine, prendraient 15 minutes à atteindre Moscou à vitesse hypersonique. Ce qui est une menace sérieuse pour les Russes.

  19. Haïku dit :

    RE: Le sommet virtuel…..
    ———-
    « Si vous n’êtes pas à table, vous êtes probablement sur le menu. »
    (Anonyme)

  20. Les USA sont un gros frimeur qui n’a pas les moyens de sa menace…

    Le rêve ne parvient plus à masquer la réalité….

    Tout ce qui reste aux USA pour démontrer leur puissance est… leurs armes.
    Rien d’autre.

    Des sanctions économiques? on verra…

    Et dans les 2 cas, les USA ne peuvent frapper…..

    Le Shériff de la planète a perdu son cheval et il tire à blanc…

    Poutine a le gros bout du bâton…. il exigera des concessions …. envahir l’Ukraine demeure toutefois un risque…. Ça pourrait se faire relativement rapidement, mais la suite risque de devenir des sables mouvants financiers….

    La Russie n’est pas tout à fait d’accord avec Poutine pour « attaquer » l’Ukraine…. évidemment un dictateur se tape de l’opinion du peuple, mais ça peut déstabiliser la Russie qui demeure relativement « fragile » socialement… les régions et les campagnes sont dans un état de pauvreté et de précarité plutôt indécents….

    La surdité des dictateurs et de la royauté a toujours mené à leur perte….

  21. NStrider dit :

    HS La Presse – plafond de la dette
    Je croyais pas que ce serait si facile. Je m’attendais à ce que McConnell fasse de l’obstruction systématique, ne serait ce que pour retarder l’adoption du Freedom to Vote Act.
    Bien content de m’être planté dans mon évaluation.

    https://lp.ca/oM9aAe

  22. probert dit :

    Une donnée qui aide à comprendre la place des armes dans l’économie mondiale:le chiffre d’affaires global des cent premières entreprises d’armement dans le monde en 2021: 472 milliards d’euros!

  23. _renaud dit :

    Ça fait trop longtemps que Poutine tient tête aux occidentaux, ils vont finir par l’avoir. En gros ce que Biden à fait c’est qu’il s’est donné une grosse carte blanche pour imposer des sanctions économiques sévères envers la Russie.

    « si la Russie envahit à nouveau l’Ukraine »

    C’est assez flou comme condition. Ça veut dire quoi envahit à nouveau ? Passer quelques images de chars d’assaut à la frontière de l’Ukraine ?

    1. Benton Fraser dit :

      Poutine est condamné a fuir par en avant.
      Il ne pourra jamais prendre sa retraite et profiter de ce qu’il a amassé…

  24. Pietrovitch dit :

    Poutine a un très grand levier du fait qu’il est le fournisseur principal en énergie de plusieurs pays européens et l’hiver s’en vient. Il peut envahir et se faire sanctionner et ensuite négocier le maintien ou la fermeture du robinet. Dans tout les cas il va jouer ses cartes de mains de maître comme il a pu le faire précédemment.
    De plus c’est facile quand les adversaires sont morcelés. Qui croit encore au leadership des USA ?

    1. _renaud dit :

      Je ne crois vraiment pas que Poutine a l’intention d’envahir l’Ukraine ou un autre pays. Les USA et leurs alliés cherchent seulement un prétexte pour lui imposer des sanctions.

      Je pense qu’il lui reste de moins en moins d’option. Vrai que c’est un Napoléon des temps modernes et qu’il a toujours l’habitude de jouer ses cartes de mains de maître mais même Napoléon a fini par avoir son Waterloo.

      1. Benton Fraser dit :

        Je crois que c’est Poutine qui se cherche un prétexte pour garder le pouvoir, quitte a jouer avec le feu.

  25. Samati dit :

    Au sein du parti républicain, parmi la frange la plus à droite (ceux proches de Trump), il y a des membres du Congrès (7 sénateurs et un représentant) qui ont séjourné en Russie lors de la fête nationale en 2018. Le but de leur voyage n’était pas clair, mais il pourrait y avoir un lien avec l’élection de 2020. Les républicains sont prêts à tout pour remporter des élections, même recourir à des appuis étrangers (comme en 2016) et trahir leur pays.

    https://thehill.com/homenews/senate/395719-gop-senators-visited-moscow-on-july-4#:~:text=A%20group%20of%20GOP%20lawmakers%20spent%20July%204,in%202014.%20The%20GOP%20lawmakers%2C%20Sen.%20Richard%20Shelby

    1. lanaudoise dit :

      De bons patriotes fêtant le 4 juillet.

    2. Quand quelqu’un veut travailler pour un tel réseau (ou au Parti républicain), la question qui vient à l’esprit est « qu’est-ce qu’il a à se reprocher ? ».

  26. NStrider dit :

    Un autre HS

    C’est dans des cas comme ça que l’expression : « tomber de Charybde en Scylla »
    pend tout son sens

    https://twitter.com/ronfilipkowski/status/1468384836243140608?s=21

    1. Layla dit :

      @NStrider
      Vous ne pouviez mieux dire👏👏👏

    2. lanaudoise dit :

      Ah, la Déesse des Mouches à feu.

  27. Haïku dit :

    HS,
    Pause musicale…

    ‘Scherzo: Pizzicato ostinato’/(Tchaikovsky)…
    *https://youtu.be/e90IXc4gaII

  28. Samati dit :

    Les républicains avides de la propagande russe

    https://twitter.com/RonFilipkowski/status/1468393370712260614

  29. Mona dit :

    HS mais au cœur de tous les sujets traités.

    Voici la dernière production de Heather Cox, une analyse sous forme d’échange avec Joanne Freeman, sur la désinformation et la démocratie.
    C’est un éclairage unique sur tout ce que se passe aux états-unis, la permissivité accordée au langage, y compris public, accentuant les dégâts et ses conséquences désastreuses de la désinformation.

    NOW AND THEN : DESINFORMATION AND DEMOCRACY
    Heather Coax Richarson et
    Joanne Freeman

    Quels dommages la désinformation cause-t-elle à notre corps politique ? Now & Then, « Désinformation et démocratie », Heather Cox Richardson et Joanne Freeman retracent l’histoire de la désinformation en Amérique, en mettant l’accent sur la façon dont la technologie a alimenté la montée de nouvelles politiques trompeuses et carrément fausses. Ils discutent du rôle de la presse partisane dans la formation de la désinformation américaine au début, du développement du télégraphe dans la guerre de l’information du XIXe siècle et de la montée des campagnes de sales tours dirigées par le GOP au cours des cinquante dernières années, et de la surabondance de désinformation qui façonne notre paysage actuel. . Comment des acteurs malveillants ont-ils utilisé notre technologie de l’information pour semer la confusion et la discorde ? Et comment pouvons-nous protéger notre démocratie contre la désinformation au fur et à mesure que nous avançons ? »
    https://open.spotify.com/show

    /6wDS3Y2t0RyQ3ncCUxiNs6

  30. InfoPhile dit :

    Voilà un dossier d’une complexité inouïe! Je suis loin d’en connaître tous les tenants et aboutissants. Je dirais tout de même que les États-Unis et l’OTAN ont commis une grosse faute en ne respectant pas l’engagement initial formulé par Reagan à Gorbatchev, soit de ne pas étendre l’OTAN aux frontières de la Russie On ne braque pas une telle force militaire sans répercussions.

    Cela dit, le Donbass est une région économique et culturelle importante de l’Ukraine, riche en charbon qui alimente de prospères aciéries. Un pays ne renonce pas à un tel joyau même s’il s’est russifié au fil des années.

    À noter la ferme opposition des États-Unis à deux projets désormais complétés, les gazoducs North Stream 1 et 2. Pourquoi cette opposition à un produit qui est largement supérieur sur le plan environnemental aux gaz de schistes américains ?

    Deux raisons : Favoriser le gaz produit par les Américains; et ne pas offrir un puissant outil géopolitique aux Russes.

    Cette opposition a vivement courroucé les Russes. Ils se disent : « Vous voyez, on a intégré l’économie de marché, nous offrons un bon produit et malgré tout on nous cherche noise. »

    L’opposition des Américains remonte à la fin du XXe siècle. Soit bien avant la réintégration de la Crimée à la Russie et le conflit au Donbass. Elle n’a jamais cessé, au contraire elle s’est amplifiée à coup de sanctions économiques extraterritoriales infligées à quiconque voulait participer au projet : assureurs, constructeurs, opérateurs, financiers et j’en passe.

    Malgré tout, après de nombreux arrêts dans la construction et des procès alambiquées, les deux gazoducs sont maintenant complétés, le dernier en septembre 2021.

    Revenons à l’autre pomme de discorde qui est venu envenimer la situation. Il s’agit de l’extension de l’OTAN dans les ex-pays membres du pacte de Varsovie. La Russie le prend comme un outrage, une provocation.

    On pourrait avec raison arguer que ces pays sont libres de s’affilier avec qui leur semble bon. Et que s’ils ne veulent pas s’allier à la Russie, c’est qu’ils ont de bonnes raisons. La Russie, ou disons les Kremlin, ne les a pas toujours traité avec délicatesse. La Hongrie et l’ex-Tchécoslovaquie, entre autres, pourraient en témoigner, pour dire le moins.

    Mis à part la Yougoslavie du maréchal Tito, on ne tenait pas tête à Moscou sans en payer le fort prix.

    À cela s’ajoute un autre motif de conflit et de tensions entre l’Ukraine et la Russie. À mon sens beaucoup plus lourd celui-là. Il s’agit de l’Holodomor. Un terme qui désigne un génocide épouvantable survenu dans les années 30 pour lequel les Ukrainiens tiennent les Russes responsables – au grand dam de Poutine! – et qui signifie : « l’extermination par la faim en Ukraine ». Cinq millions de victimes! Ça ne s’oublie pas. Un des plus tristes épisodes dans l’histoire de l’humanité. Préparez vos mouchoirs :

    « En 1921, quand Lénine avait institué la NEP, il s’agissait de réintroduire un peu de capitalisme pour sauver une révolution communiste en plein marasme économique. Cette politique fut couronnée de succès. Mais lorsque Staline prit les rênes de l’URSS, en 1924, il ferma la parenthèse en procédant à une nationalisation.
    Il craignait que la persistance d’une économie de marché, même limitée, ne mette en péril l’édification du socialisme. Il redoutait, en outre, que les libertés octroyées aux minorités, notamment les Ukrainiens, ne favorisent la résurgence des nationalistes. 
    Surtout, il s’était fixé un but dont rien ne le fera dévier : l’industrialisation à marche forcée de l’URSS. Ce «Grand Tournant», annoncé fin 1929, déclencha l’Holodomor. Pour s’industrialiser, la Russie avait besoin de machines-outils qu’elle devait se procurer à l’étranger. Staline décida que l’exportation massive des céréales d’Ukraine financerait leur acquisition. Dès 1930, le pouvoir préleva brutalement 30 % des grains, puis 41 % l’année suivante ! »
     
    Le texte dans son entièreté :

    https://www.geo.fr/histoire/holodomor-lextermination-par-la-faim-en-ukraine-206333

    1. P Lacerte dit :

       » Je dirais tout de même que les États-Unis et l’OTAN ont commis une grosse faute en ne respectant pas l’engagement initial formulé par Reagan à Gorbatchev, soit de ne pas étendre l’OTAN aux frontières de la Russie On ne braque pas une telle force militaire sans répercussions. »

      Bon… enfin qu’un mentionne ce fait primordial ds la compréhension du dossier…

      Merci infophile!!

  31. Toile dit :

    J’ai déjà écrit ici que Vlad agissait comme in excellent joueur d’échec. C’est toujours le cas pour moi.c’est aussi un grand petit Napoleon qui fait miroiter à la plèbe les fibres d’une grande Russie, une fierté patriotique prisée de tout temps, imprégnée dans la culture russe, quitte aux grandes souffrances.

    Le toilettage institutionnel )via la réforme constitutionnelle) renforce les pouvoirs du président et, surtout, permet à Vladimir Poutine de remettre ses compteurs présidentiels à zéro pour, au terme de son mandat en 2024 après un quart de siècle au pouvoir, rempiler jusqu’en 2036. Il battrait alors le record de Staline de longévité au pouvoir dans la Russie moderne. Toujours joueur d’échec ( avec abattage des opposants – un modus operandi stalinien).

    Désormais s’ajoute un autre joueur d’échec en la présence de Biden dont on ignore la finesse. La Grande Amerique versus la Grande Russie… sur un terrain économique. C’est à ca que l’on assiste. Un grand show médiatique de coqs Bendy. C’est la Chine qui doit être contente.

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