Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Un jury fédéral a conclu que les principaux organisateurs d’un rassemblement d’extrême droite meurtrier à Charlottesville, en Virginie, en 2017, étaient responsables des violences qui en ont découlé en vertu de la loi de l’État. Ces derniers devront en conséquence verser plus de 25 millions de dollars de dommages et intérêts à un groupe de victimes de ces violences.

Les jurés n’ont cependant pas réussi à atteindre un verdict unanime sur les accusations fédérales de complot retenues contre les accusés – 10 individus, dont le nationaliste blanc Richard Spencer, et 14 organisations d’extrême droite. Cette poursuite civile avait été intentée par quatre hommes et cinq femmes, dont quatre personnes blessées dans la même attaque en voiture qui a tué une militante antiraciste, Heather Heyer, 32 ans.

En plus d’obtenir des dommages et intérêts, les plaignants voulaient dissuader les groupes haineux d’organiser des rassemblements toxiques similaires à l’avenir. Les organisateurs du rassemblement, qui a attiré des suprémacistes blancs et des néo-nazis, voulaient protester contre le déboulonnage d’une statue du général confédéré Robert Lee et démontrer que les extrémistes de droite n’étaient pas seulement présents sur internet mais également dans la rue.

(Photo Getty Images)

43 réflexions sur “Charlottesville : 25 millions de dollars aux victimes du rassemblent raciste

  1. Maximilien dit :

    Donnez nous de l’argent … on n’a pas d’argent … ok, thx bye.

    Je pense pas que ça soit une verdict gagnant.

    1. marylap dit :

      Les victimes ne vont probablement pas recevoir d’argent, mais au moins un tribunal reconnaît la responsabilité des groupes d’extrême-droite pour le chaos qui a suivi. C’est déjà mieux que rien.

    2. MarcB dit :

      Même si les victimes ne reçoivent pas le 25M $, les coupables vont se retrouver avec une belle dette. Et ça devrait refroidir les ardeurs des prochains organisateurs sachant qu’ils pourraient perdre beaucoup.

  2. anizev dit :

    Trump a de l’argent lui

    1. MarcB dit :

      Etes-vous certain qu’il a de l’argent et pas seulement des dettes? 😉

      Malheureusement, Trump a beau avoir mis de l’huile sur le feu, en particulier avec son « good people on both sides », mais il n’a pas organisé les manifestations. Et il était président durant ce temps, donc encore plus intouchable.

      1. ctbourgeois dit :

        Il ne subit même pas les conséquences judiciaires de son intervention évidente dans l’invasion du Capitole, des centaines de manifestants pro-Trump paient avec une peine d’emprisonnement, sinon ils se ramassent avec un dossier criminel de toutes façons.

        Même que cette incitation à la violence lui rapporte de meilleurs sondages que lorsqu’il était président…ce n’est pas pour rien qu’on dit que les USA sont en recul démocratique, des millions d’américains s’en foutent !

    2. Il va faire une levée de fonds pour eux, et il va garder l’argent. Et comme il y avait de bonnes personnes des deux côtés, il va demander au côté des victimes de contribuer avec l’argent qu’ils recevront (en théorie).

    3. syl20_65 dit :

      C’est surement parce qu’il a de l’argent qu.il fait payer ses avocats par le RNC…..financé par la NRA.

  3. Haïku dit :

    « La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres. »
    (Proverbe Français)

    1. M.Rustik dit :

      « La seule vraie liberté est de choisir sa cellule, sa prison. »

      1. Haïku dit :

        M.Rustik
        Excellente réplique ! 😉👌

  4. NStrider dit :

    “C’est une atteinte inconcevable et directe au 1er amendement” dixit les républicains dans 3,2,1….

  5. Tiger Mulligan dit :

    en espérant que cela puisse s’appliquer aux organisateurs du 6 janvier !!!

  6. garoloup dit :

    dans le titre: …du rassemblement…

  7. gigido66 dit :

    Il y a quand un ou des jurés qui étaient contre le fait de pénaliser juste les neo nazis et les groupes racistes…c’est pas juste en fait…et qui va donner à ces « super patriotes », ces good people, des sous en dessous des tables, des couvertes et dans des enveloppes brunes pour payer leur dette…suivez la filière!

    1. Haïku dit :

      @gigido66
      Oeil de lynx ! 👍

  8. jugement vide …

    parodie de « justice » qui se paie en monnaie de singe…..

    En quoi ce genre de jugement peut avoir un impact sur les suivants?

    on devine que les prochains rassemblements ne fourniront plus de noms complets ou réels afin justement de ne pas être embêtés puisque c’est la seule contrainte embêtante de devoir se présenter à un procès qui donne une sentence sans dents…

    Pourquoi avoir limiter la somme à 25 millions? Pourquoi pas 12 milliards…. ou 143 milliards….

    il aurait été plus « suant » pour les organisateurs de devoir payer une dette au prorata de leurs revenus… exemple 60 % ou 65 % de leur capacité financière….. qui les aurait joyeusement emmerder à rembourser puisqu’ils en avaient les moyens…

    mais avec une telle somme stratosphérique, ce n’est que du vent….

    iront-ils en prison pendant 40 ans pour non paiement ??

  9. Loufaf dit :

    Même si ce jugement reconnaît la responsabilité des organisateurs, ce n’ est que temporaire. Si le gros fêlé est élu en 2024, il fera fi de ce jugement . Au contraire, il donnera son approbation aux manifestations armées et prendra partie pour la racaille… aucun doute là- dessus.

  10. monsieur8 dit :

    En rappel: « Some very fine people on both sides ».

  11. « Les Juifs ont de l’argent. Ils ne pourraient pas nous remplacer ? »
    — Les suprémacistes blancs

  12. Mona dit :

    Malgré toutes les failles de ce jugement, il prend acte de la responsabilité de groupuscules d’extrême droite en les isolant comme tel. C’est une victoire mince mais symbolique quand même et qui, pour s’ancrer fermement et limiter le hold up extrémiste sur le GOP devrait se répéter via de nombreux recours et (je l’espere) de nombreuses condamnations. La répétition est une méthode éprouvée…et c’est celle de T****.

    1. Haïku dit :

      @Mona
      J’adhère ! 👌

    2. Guy LB dit :

      Comme le dit bien Mona (ci-dessus),
      ce qui importe ici, c’est la responsabilité enfin imputée — et chiffrée — à la droite abrutie et bêtifiante. Reste maintenant à appliquer la même justice aux organisateurs du viol de la démocratie du 6 janvier, en commençant par l’incendiaire en chef, et on pourra se réjouir…

    3. Ces groupes ne forment qu’une partie des extrémistes et suprémacistes. Ils ne comprennent que quelques-uns qui étaient là le 6 janvier ou dans d’autres événements. Les autres vont agir plus discrètement, plus stratégiquement, moins ouvertement avant de se lancer dans la bataille et s’assurer d’être plus difficiles à repérer, en tout cas mieux organisés pour échapper à la justice, mais tout aussi nuisibles. Avec l’appui et l’argent des Républicains sans doute…

      Les têtes d’affiche des ProudB, des OathK et des First Amendment Morons vont se retrouver sur la liste des candidats républicains, et on verra des Calthorne, Beobert et MTrashGreen en attendre quelques-un à leur sortie de prison.

  13. Benton Fraser dit :

    Je les ferais travailler sur des plantations jusqu’au remboursement de toute la somme!!!

    1. Mona dit :

      @Benton Fraser 👌 c’est sûr, dans une Republique bananière !

    2. Ils vont être au coton !

  14. Pierre s. dit :

    —————–

    Les USA en ont pour 25 ans a voir leur système de justice contaminé par les juges
    nommés par Trump dont plusieurs sont des tarés et des abruttis.

    1. Helene dit :

      Tout à fait ! Les répercussions de son passage lui survivront, ils ne sont pas sortis du bois.

  15. marie4poches4 dit :

    HS

    Envie d’une rencontre avec 45?
    Vous savez quoi faire maintenant.

    https://mobile.twitter.com/atrupar/status/1463340323590086659/photo/1

    1. jeani dit :

      Tab…!

      Il a vraiment l’air cool à coté du gros demeuré.

      1. Haïku dit :

        @marie4poches et @jeani
        Ça me rappelle le film ‘The Usual Suspects’
        (Les suspects habituels).
        « Filmé et monté de manière experte, ‘The Usual Suspects’ propose au public une intrigue simple, puis empile des couches de tromperie, de rebondissements et de violence avant de tirer le……(etc). »

        *https://youtu.be/oiXdPolca5w

    2. philippe deslauriers dit :

      Depuis quand FuckNews nomme TFG  »FMR PRESIDENT » = FORMER PRESIDENT = ACIENT PRESIDENT …. ancient?

      Il était pas revenu au pouvoir en aout?
      Ou l’autre fois d’après?
      Ou la semaine passé avec kennedy?

      1. marie4poches4 dit :

        Peut-être depuis que Murdoch a dit la semaine dernière à 45 :  » move on, the past is the past ».

  16. Haïku dit :

    HS, quoique….
    Voici la nouvelle lettre de Heather Cox Richardson.
    (NB. Comme je l’ai déjà dit, je ne me fierai plus à « DeepL Translator/version gratuite » pour obtenir une traduction exacte.
    Je constate que leur algorithme déforme parfois le jus du texte.
    Rudy Giuliani travaille-t-il pour eux ? 😉
    Donc, voici la version originale en anglais….
    —————–
    « On this date in 1876, William “Boss” Tweed, who had stolen between $25 and $200 million in his corrupt years at the head of New York City’s government and then fled to Spain to escape prison, was delivered up to authorities and sent back to jail.

    One hundred and forty-five years later, the law is in the news again.

    In Virginia today, a jury decided that the leaders of the “Unite the Right” rally in Charlottesville in August 2017 violated state law by conspiring before the event “to intimidate, harass or harm.” The jury ruled in favor of the plaintiffs, five women and four men, including four people injured when James Fields rammed his car into protesters and killed 32-year-old protester Heather Heyer. 

    The plaintiffs sued five white nationalist organizations and 12 individual defendants, including prominent white supremacists Richard Spencer, Jason Kessler, and Christopher Cantwell, (known as the “Crying Nazi),” for engaging in a conspiracy to harm others. Over three weeks, the plaintiffs produced evidence that the defendants had talked of hitting protesters with cars at a party in Spencer’s apartment—known as the “Fash Loft” (short for fascist)—before the riot.

    In their brief defense—their lawyers rested after a day and a half—the defendants tried to blame the deadly outcome of the riot on Fields alone and claimed their pre-event planning was just chatter amongst people who did not even know each other. Their talk of killing was just, as Spencer testified, “very juvenile and silly.” They said that they were simply exercising their First Amendment rights, that they acted in self defense, that the police should have kept the protesters apart, and that none of them knew Fields.

    But the judge explained to the jury that a conspiracy did not require that the defendants committed violence themselves or even knew each other. It required only that they had the same goal and could foresee that violence would occur. Since it was a civil and not a criminal trial, they needed only to find “a preponderance of the evidence,” rather than guilt “beyond a reasonable doubt” as in criminal trials. 

    The jury awarded the plaintiffs $26 million in damages. As Dahlia Lithwick noted in an article in Slate.com, this is no small thing, even though the defendants are unlikely to be able to pay. Fields is in prison for life for killing Heyer; Cantwell is serving a prison term for threatening to rape a man’s wife in front of their children unless the man gave Cantwell information he wanted about someone else. Spencer is also broke; his wife accused him of violent abuse before she left him. As Lithwick put it: “This isn’t about squeezing blood from a stone. It’s about widespread agreement that the stone sucks.”

    Conspiracy is on other minds today as the House Select Committee to Investigate the January 6th Attack on the U.S. Capitol issued subpoenas for three groups and associated individuals who were involved in the violence of that day. Proud Boy International, LLC, and its chair Henry “Enrique” Tarrio; the Oath Keepers and their president Elmer Stewart Rhodes; and 1st Amendment Praetorian, along with the organization chair Robert Patrick Lewis, all got subpoenas.

    Committee chair Bennie Thompson (D-MS) said: “The Select Committee is seeking information from individuals and organizations reportedly involved with planning the attack, with the violent mob that stormed the Capitol on January 6th, or with efforts to overturn the results of the election. We believe the individuals and organizations we subpoenaed today have relevant information about how violence erupted at the Capitol and the preparation leading up to this violent attack.”

    Roger Stone, whom the committee subpoenaed yesterday, is already fundraising off the demand, and Alex Jones, also subpoenaed, today said that he will plead the Fifth—the constitutional amendment that protects an American citizen from being “compelled in any criminal case to be a witness against himself”—because he “doesn’t want to spend the rest of my life in prison.”

    Today Texas Senator Ted Cruz tried to turn the horrific killings in Waukesha, Wisconsin, into political points. On Sunday, a man fleeing another crime scene plowed his SUV into a Christmas parade, injuring at least 48 people and killing six, so far. With reference to the fact that suspect Darrell Brooks was out of custody on bail, Cruz tweeted: “Across the country, radical Leftists are releasing violent criminals from jail—with little or no bail—only to see them commit yet more violent crimes…. This horrific mass murder is the latest example. And it was fully preventable.”

    Cruz’s tweet recalls the Willie Horton ad of 1988, when the George H. W. Bush campaign pinned on then–Massachusetts governor Michael Dukakis responsibility for the weekend furlough of a murderer who raped a woman and assaulted a man while on furlough, despite the fact that the parole law had been passed by Dukakis’s Republican predecessor.

    Today, as civil rights lawyer Scott Hechinger said: “There is no ‘bail reform’ in Wisconsin. There has been no significant change to bail laws in Wisconsin in a decade. Bail was set in this case. Yet still, prosecutors, police, & right wing politicians are convincing everyone ‘bail reform’ is to blame. And media amplifies the lie.”

    In another piece of legal news, yesterday Attorney General Merrick Garland swore into office a new U.S. attorney for the Southern District of New York, the office that oversees Manhattan and all the many financial transactions therein. The new U.S. attorney is Damian Williams. The son of Jamaican immigrants, Williams was educated at Harvard for college, the University of Cambridge for a master’s degree, and Yale Law School for law school. He is the first Black American to run the SDNY.

    Williams clerked for Garland when the attorney general was a judge on the U.S. Court of Appeals for the D.C. Circuit, and Garland presided at Williams’s investiture yesterday. He used the opportunity to remind the attorneys and staff of the SDNY that the Department of Justice keeps our country safe from enemies both foreign and domestic and protects civil rights as it was chartered to do in 1879.

    Above all, the Justice Department upholds the rule of law. It must treat everyone alike, Garland said. There must not be “one rule for Democrats and another for Republicans; one rule for friends and another for foes; one rule for the powerful, another for the powerless; one rule for the rich, another for the poor; or different rules, depending upon one’s race or ethnicity.” 

    In the two years that Tweed ran the city of New York unchallenged, he bought off opponents, extorted rivals, and pocketed millions from public contracts. He operated with impunity until members of his own party joined with reformers to replace his cronies and cut off Tweed’s access to funds. Voters turned against his gang, many of whom fled the country. 

    In November 1873, Tweed was found guilty of larceny and forgery, fined the equivalent of almost $300,000 in today’s money, and sentenced to a year in prison. Upon his release, the state sued him in civil court to recover $6 million he had embezzled. Unable to raise bail, Tweed escaped the country. Returned to the U.S on a warship in 1876, he died of pneumonia two years later in prison. »

    1. kintouai dit :

      « Je constate que leur algorithme déforme parfois le jus du texte. »

      Contrairement à ce qu’affirment certains, les traducteurs (compétents, bien entendu) ont encore de belles années devant eux, puisque, malgré les améliorations évidentes apportées à la traduction informatique, cette dernière est encore loin de rivaliser avec l’humain pour ce qui est de rendre toutes les nuances d’un texte dans une autre langue.

      Je rappelle simplement un vieil exemple qu’on enseignait dans les cours de traduction, à partir de l’oeuvre de Vinay et Darbelnet :

      En anglais, des panneaux routiers indiquent « slippery when wet », qu’on traduisait littéralement au Canada par « glissant si humide ». Mauvaise traduction ne tenant pas compte du génie de la langue française puisque, en France, les panneaux reflétant la même réalité indiquent simplement « chaussée glissante » — les Français, sans doute plus intelligents que les anglophones, sachant que cette chaussée n’est glissante que par temps humide et qu’il n’est point nécessaire de préciser les circonstances.

      Il en est de même, d’ailleurs, pour les films doublés au Québec qui, outre les insupportables voix sans âme — toujours les mêmes –, comportent des dialogues tellement aseptisés dans leur volonté de coller à l’anglais qu’ils en sont insipides. Je sais bien que je vais m’attirer ici la hargne de la mafia du doublage québécois, mais je rappelle qu’en Suisse, où des films doublés au Québec sont diffusés, nos amis helvétiques se gaussent ouvertement de cet ersatz du doublage français.

      1. Mona dit :

        @kintouai votre remarque m’intéresse. Je ne connais pas le doublage au Canada. Mais grâce aux québécois du blogue je suis sensibilisée aux très nombreux anglicismes qui envahissent la langue française en France. Souvent nous ne les traduisons pas, nous les absorbons directement. Et dans les milieux universitaires l’anglais est roi au point où certains colloques sont uniquement en anglais !
        Donc  » chaussée glissante  » oui !

      2. J’accroche surtout sur votre « insupportables voix sans âme », car j’ai toujours trouvé que les doublages faits au Québec souffraient d’un manque pathétique de voix de qualité, qui tient à deux causes. D’abord, la perte du culte des voix de qualité depuis plusieurs dizaines d’années, et qui a affecté Radio-Canada qui y accordait une grande importance auparavant (je ne parle même pas des autres chaînes que ça n’a jamais préoccupé).

        Ensuite, cette manie de mettre des voix dont le visage est archi-connu et qui gâche totalement la vraisemblance. Pas capable d’entendre Tom Hanks avec la voix de Bernard Fortin, j’ai l’impression qu’il va apporter son sac de lavage. Ou un policier noir me rappeler Claude Corbeil. Non seulement ces voix sont au mieux ordinaires, mais parfois elles sont choisies sur la base d’une ressemblance physique qui ne les rend pas pour autant vraisemblables. En France, c’était presque exclusivement des voix d’acteurs de théâtre, et non des célébrités populaires, choisies pour la qualité de leurs timbres et la maîtrise de l’intonation. Je préfère souvent écouter de vieux fils américains dans leur version française, quoique ce ne soit plus le texte original, parce que ces voix me bercent et je les entends sans me lasser. Qui ne se souvient des voix françaises de Gregory Peck, de Gary Cooper. Shirley McLane, James Stewart, Elizabeth Taylor, Kirk Douglas. Un bon western de John Ford pourrait faire un excellent disque, car ça s’écoute aussi bien que ça se…. voit.

    2. Mona dit :

      @Haïku merci 💚
      Vous avez raison de publier Heather Cox Richardson, surtout en ce moment.
      Je vois sur ce blogue des désengagements de personnes que j’apprécie et ça me fait de la peine.
      Cette répétition épuise et je le comprends, alors HCR remet en perspective et permet de sortir d’une certaine désespérance.
      Les institutions internationales se bougent aussi, certains milieux influents (voyant se rapprocher 2022 et 20224 et que la bête ne cède pas) commencent à s’agiter. La société civile américaine, je ne sais pas. Le parti démocrate me désole souvent car je pense qu’il n’associe pas à la politique bipartite (volontaire) de Biden un travail de terrain, de communication, de recours … tous ses outils offerts par un état de droit sont trop peu employés et je ne comprend pas pourquoi.
      Il faut suivre quand même car les conséquences sont mondiales.
      Et il faut y croire et ne rien abandonner sinon ils vont gagner.

    3. Layla dit :

      @Haïku 1:44
      « Alex Jones, also subpoenaed, today said that he will plead the Fifth—the constitutional amendment that protects an American citizen from being “compelled in any criminal case to be a witness against himself”—because he “doesn’t want to spend the rest of my life in prison. »

      C’est que cet aveu de culpabilité…❓❓❓en disant qu’il va invoquer le 5th au 1/6 pour ne pas s’incriminer afin de ne pas finir ses jours en prison.

  17. Mona dit :

    De l' »International Institute for democracy and électoral assistance », un rapport ( sur un ton très « organisation non gouvernementale) sur le recul de la démocratie dans le monde … dont la démocratie aux Usa.
    Je sais que ça ne va pas remonter le moral de beaucoup, et je les comprend, car ils en ont marre de ce combat sans fin.
    Mais nous sommes tous touchés et il n’est malheureusement pas uniquement aux zetazunis.
    ( Par contre j’ai conscience que vous, mes amis québécois, êtes encore plus exposés face au géant du sud que moi depuis la vieille Europe).

    Les États-Unis ont été ajoutés à la liste annuelle des démocraties « rétrogradées »

    Les États-Unis ont été ajoutés pour la première fois à une liste annuelle de démocraties « en recul », a déclaré l’ONG International Institute for Democracy and Electoral Assistance, soulignant une « détérioration visible » qui a commencé en 2019. L’organisation basée à Stockholm fait son évaluation annuelle en utilisant 50 ans d’indicateurs démocratiques. Il classe environ 160 pays en trois catégories : les démocraties, y compris les démocraties « rétrogrades » ; gouvernements « hybrides » ; et les régimes autoritaires.
    (Biden accueillera le «Sommet pour la démocratie» en décembre: Maison Blanche !)

    À l’échelle mondiale, le rapport indique que plus d’une personne sur quatre vit dans une démocratie « rétrograde », tandis que les deux tiers du monde vivent dans une démocratie « rétrograde », des régimes « hybrides » ou autoritaires.

    « Cette année, nous avons codé les États-Unis comme reculant pour la première fois, mais nos données suggèrent que l’épisode de recul a commencé au moins en 2019 », indique le rapport intitulé : État mondial de la démocratie 2021.

    « Un tournant historique est survenu en 2020-2021 lorsque l’ancien président Donald Trump a remis en question la légitimité des résultats des élections de 2020 aux États-Unis », indique le rapport, faisant référence à une campagne de l’ancien président et de ses alliés pour renverser les élections américaines de 2020 résultats, qui ont abouti à l’assaut des partisans de Trump au siège de l’Assemblée législative américaine le 6 janvier. Le rapport a également cité une polarisation croissante aux États-Unis, ainsi que des lois de vote des États «affectant de manière disproportionnée les minorités de manière négative». Le secrétaire général d’IDEA, Kevin Casas-Zamora, a qualifié la « détérioration visible de la démocratie » aux États-Unis « d’un des développements les plus préoccupants » dans le rapport de 2021, selon l’agence de presse AFP. Il a mis en garde contre un effet d’entraînement, notant : « La contestation violente des élections de 2020 sans aucune preuve de fraude a été reproduite, de différentes manières, dans des endroits aussi divers que le Myanmar, le Pérou et Israël.
    Rétrogradation mondiale
    Le rapport indique que le nombre de démocraties reculées dans le monde a doublé au cours de la dernière décennie. En plus des « démocraties établies » telles que les États-Unis, la liste comprend les États membres de l’Union européenne, la Hongrie, la Pologne et la Slovénie. Deux pays qui figuraient sur la liste l’année dernière – l’Ukraine et la Macédoine du Nord – ont été retirés cette année après que leur situation s’est améliorée. Pendant ce temps, la Turquie, le Nicaragua, la Serbie, la Pologne et le Brésil ont été classés comme ayant les déclins démocratiques les plus importants au cours de la dernière décennie. Le rapport indique qu’en 2020, il y avait 98 démocraties dans le monde, 20 gouvernements « hybrides », dont la Russie, le Maroc et la Turquie, et 47 régimes autoritaires, dont la Chine, l’Arabie saoudite, l’Éthiopie et l’Iran.

    La tendance à l’érosion démocratique est « devenue plus aiguë et préoccupante » depuis le début de la pandémie de COVID-19, ajoute le rapport. « Certains pays, en particulier la Hongrie, l’Inde, les Philippines et les États-Unis, ont imposé des mesures qui constituent des violations démocratiques, c’est-à-dire des mesures disproportionnées, illégales, indéfinies ou sans lien avec la nature de l’urgence », a-t-il déclaré.

    1. Mona dit :

      Nous sommes de plus en plus dans une réduction du débat vers une situation d’affrontement.
      Comment faire face à ce tsunami qui se prépare malgré nous et sous nos yeux ?

  18. Mona dit :

    On va voir de quelle manière ces dénonciations et alertes affaiblissent la corruption de l’état de droit.
    Nous ne sommes vraiment pas face à une compétition de deux factions qui veulent prendre le pouvoir politique dans un cadre démocratique (avec des institutions de contre-pouvoir) c’est la démonstration d’une force organisée et sophistiquée, d’un pouvoir fascisant, qui veulent balayer les garanties d’opposition inhérentes à toutes démocratie.
    Ce phénomène politique n’est pas nouveau mais son ampleur et sa diffusion l’est.

    The Guardian 24/11/21

    « Un groupe clé de procureurs généraux républicains a fait un don de 150 000 $ pour co-parrainer le rassemblement du 6 janvier où Donald Trump a appuyé ses fausses allégations de fraude électorale avant que l’attaque du Capitole ne puisse attirer l’attention d’un comité de la Chambre enquêtant sur l’émeute et sur la période précédant l’émeute.

    Le groupe – qui fait partie de l’Association des procureurs généraux de la République (Raga) appelé le Fonds de défense de l’état de droit – a suscité de vives critiques de la part des chiens de garde et des anciens procureurs alors même que Raga attend avec impatience les élections de mi-mandat de l’année prochaine et nombre de ses membres se battent pour de nombreux fronts contre le programme de Joe Biden.

    La controverse autour de Raga semble être une autre façon pour Trump et ses partisans d’accroître leur emprise sur des éléments plus traditionnels du parti républicain et de les impliquer dans les efforts pour faire avancer leur programme.

    Le RLDF, la branche politique de Raga, a déboursé 150 000 $ pour le rassemblement du 6 janvier et a organisé des appels automatisés la veille d’informer les gens que « nous marcherons vers le Capitole et dirons au Congrès d’arrêter le vol », un message qui a probablement été renforcé par Le procureur général du Texas, Ken Paxton, qui a déclaré au rassemblement de Trump : « Nous n’arrêterons pas de nous battre. »

    La critique du chien de garde à l’encontre de la branche politique de Raga qui a soutenu le rassemblement souligne que le financement et les appels automatisés du groupe ont eu lieu après que des dizaines de décisions de justice ont rejeté les allégations de fraude de Trump. Ils disent que cela sape le respect des lois du pays et s’écarte de l’objectif principal du groupe d’aider à faire élire les procureurs généraux républicains.
    En outre, le financement du rassemblement et les appels automatisés par le RLDF ont déclenché la démission de hauts responsables, dont le président de Raga, le procureur général de Géorgie, qui a fait part de ses inquiétudes quant à la direction du groupe lorsqu’il a démissionné.

    Les controverses concernant les activités de rassemblement de Raga surviennent alors que le groupe a reçu une somme considérable de 5,5 millions de dollars du fonds Concord d’argent sombre depuis le début de 2020, ce qui peut aider les procureurs généraux républicains aux élections de 2022, et autant de procureurs généraux républicains, dont Paxton, ont intenté des poursuites. pour contrecarrer les politiques de Biden en matière d’énergie, d’immigration et de vaccins.
    Le chèque de 150 000 $ que le RLDF a donné au rassemblement provenait de l’héritière du supermarché Publix, Julie Jenkins Fancelli, des fonds qui, selon ProPublica, ont été organisés par la collectrice de fonds républicaine Caroline Wren, une « conseiller VIP » du rassemblement qui a été citée à comparaître par le comité de la Chambre chargé d’enquêter. l’attentat du Capitole du 6 janvier.
    Interrogé sur l’examen minutieux de Raga et de son don important pour le rassemblement, un porte-parole du comité restreint de la Chambre a déclaré au Guardian qu’il « recherchait des informations sur un certain nombre d’événements qui ont eu lieu avant l’attaque du 6 janvier, y compris des détails sur qui des fonds planifiés, coordonnés, payés ou reçus liés à ces événements ».
    Certains groupes de surveillance déplorent le rôle de Raga dans le rallye. « Il était clair avant le 6 janvier que le rassemblement prévu était basé sur des mensonges, la partisanerie et le non-respect de l’état de droit », a déclaré Austin Evers, directeur exécutif d’American Oversight dans un communiqué
    « C’est ce que Raga et ses entreprises sponsors ont choisi de financer. Le fait que le rassemblement se soit transformé en une violente agression contre la démocratie elle-même aggrave l’implication de Raga… Raga et ses bailleurs de fonds devraient être tenus pour responsables.
    De même, certains ex-procureurs expriment de vives inquiétudes quant au message véhiculé par les appels automatisés de la branche politique de Raga.
    « Les procureurs généraux sont censés soutenir le respect de la loi », a déclaré Paul Pelletier, ancien chef par intérim de la section des fraudes au DoJ. «Au moment du rassemblement, tous les tribunaux du pays avaient confirmé la légalité des résultats des élections et avaient spécifiquement rejeté les accusations de fraude. À ce stade, il semble que Raga, en exhortant les manifestants à « arrêter le vol », faisait simplement la promotion d’une attaque illégale contre notre démocratie – l’antithèse de leur mission. »
    Le directeur exécutif de l’époque de Raga, qui a démissionné peu après l’attaque du Capitole, a dénoncé la violence de la foule, qui a fait plusieurs morts et plus de 140 policiers blessés, et dans un démenti catégorique, a déclaré que ni Raga ni le RLDF n’avaient « d’implication dans la planification, le parrainage ou l’organisation de la manifestation ».

    Le visage de Donald Trump a été projeté sur un écran alors qu’il s’adressait à des supporters lors du rassemblement du 6 janvier à Washington. Photographie : Shannon Stapleton/Reuters
    Mais les chiens de garde du financement de la campagne n’acceptent pas le déni de Raga.
    « La branche politique de Raga et d’autres groupes ont aidé à organiser un rassemblement qui a précédé une émeute et une attaque contre la démocratie », a déclaré Sheila Krumholz, directrice exécutive d’Open Secrets.
    Les retombées de Raga sur son rôle du 6 janvier se sont intensifiées en avril lorsque Chris Carr, Georgia AG qui a présidé l’ensemble du groupe, a annoncé soudainement qu’il se retirait de son poste de président et a noté une « différence d’opinion significative » sur la direction de Raga dans une lettre de démission. .
    Plus tard en avril, Raga a annoncé que Peter Bisbee, qui avait supervisé le RLDF lorsque les appels automatisés ont eu lieu, était promu au poste de directeur exécutif de Raga.
    Depuis que Biden a pris ses fonctions, de nombreux membres de Raga, dont Paxton et d’autres du Missouri et de la Louisiane, ont déposé une vague de poursuites pour bloquer plusieurs priorités de Biden.
    La vague de poursuites est considérée comme potentiellement utile à l’approche des campagnes de 2022, lorsque 30 procureurs généraux républicains et démocrates se présenteront à la réélection après avoir purgé un mandat de quatre ans. Lors des élections de 2020, Raga a pour la première fois ciblé les procureurs généraux démocrates en exercice avec des publicités et pourrait tenter d’évincer les procureurs généraux démocrates qui étaient des alliés clés de Biden l’année dernière dans des États comme la Pennsylvanie et le Michigan où Trump et ses alliés ont poussé de fausses allégations de fraude. »

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