Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Je prévoyais vous expliquer pourquoi Fela!, spectacle musical consacré à la vie du musicien nigérian et inventeur de l’afro-beat, Fela Anikulappo Kuti, fait partie de mes souvenirs de Broadway les plus chers, thème de cette troisième et dernière campagne de financement de ce blogue en 2021. Mais je sens le besoin de faire le point sur cette campagne qui prendra fin vendredi à minuit.

Ça va bien, et je remercie tous ceux et celles qui ont répondu à l’appel en apportant leurs contributions volontaires et en exprimant ainsi leur soutien au travail quotidien de l’animateur de ce site unique consacré à l’actualité américaine. Mais il faut absolument maintenir le rythme jusqu’à la fin afin d’atteindre l’objectif de cette campagne.

Objectif qui permettra à votre blogueur préféré de rester en selle et d’affronter la prochaine année, qui sera notamment celle des élections de mi-mandat et du retour possible des républicains à la tête des deux chambres du Congrès. Vous ne voudriez pas manquer ça…

Un grand merci donc à ceux et celles qui contribueront d’ici la fin de cette campagne de financement, ainsi qu’aux autres qui l’ont déjà fait !

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22 réflexions sur “Contribuez à ce blogue, jour 4

  1. Haïku dit :

    @R. Hétu
    Deuxième contribution faite avec plaisir.

    1. Mona dit :

      @Haîku 👍idem avec un plaisir partagé.

  2. chrstianb dit :

    Vous ne voudriez pas manquer ça…

    Pas certain que je jeux assister à ça…

  3. danielm dit :

    Bienfait accompli!
    Le retour en (de) force des républicains n’est cependant pas la meilleure nouvelle pour la population des États-Unis d’Amérique et du monde en général mais, oui, cela va sûrement continué d’alimenter l’intérêt médiatique pour quelques années*.
    * Et tant qu’ils conserveront leur accès à leur public!

    1. richard311253 dit :

      Bonjour Danielm,

      Permettez moi de vous donner mon humble avis sur le fameux retour en force des républicains.

      Je trouve qu’il manque une statistique à tous ces hauts cris républicains concernant la culture du mensonge
      exacerbée par le perdant de 2020, soit le % de la population américaine qui n’y croit pas aux grands mensonges (le pluriel est volontaire) du perdant de 2020 et de l’ensemble des républicains qui y ont recours?

      N’est-ce pas une donnée capitale pour se faire une idée précise de l’état de la démocratie américaine?

      Les républicains ne sont-ils pas acculés au mur du changement? Qui plus est, des changements rapides de cette culture d’aujourd’hui qui c’est construite sur de nombreuses décennies.

      Tous les avantages liés à ce tordage politique, toujours tourner vers ses propres intérêts sont en train de prendre le bord, toute la belle machine à engranger des profits, argent et politique, craque de partout.

      Ho attention, il est possible que les républicains gagnent en 2022, voire le retour du perdant en 2024, c’est possible.

      Si c’est le cas, la planète va être dans la mouise jusqu’au cou.!

      Si le républicains font du tapage avec des lois sans allure pour les citoyens (nes) se peut-il qu’ils ne cherchent qu’à sauver les meubles?

      Finalement, 1 républicain ça parle fort, ça intimide au coton mais 1 républicain ne représente qu’un seul vote tout de même.

      D’où l’importance de la stat. Sur qui y croit aux grands mensonges républicains.

      N’y aurait il que nous les usagers de ce blogue?

      Vraiment!

      1. danielm dit :

        Tout à fait d’accord avec vous sur l’importance relative des républicains en regard de l’électorat complet des États-Unis. Le problème se déplace plutôt sur deux données clés, soit le taux de participation effective de cet électorat et le morcellement possible du vote démocrate qui seront, en mon humble avis, les grands défis de la démocratie américaine pour 2022 et 2024.
        Enfin je m’inquiète aussi de la polarisation médiatique qui entraine souvent une perte de crédibilité critique de l’actualité sans parler des clivages des réseaux sociaux qui influence la perception individuelle des évènements et des enjeux.
        Bref, ce qui s’en vient ne semble pas de tout repos!

      2. richard311253 dit :

        Danielm,

        Suis d’accord avec vous.

        J’ai écris récemment que la problème de fond pour la société américaine est, entre autre, la capacité des deux partis à faire sortir le vote. Plus difficile pour les democrates. C’est l’ultime défi du parti democrate.

        À propos de la polarisation médiatique, hummm!

        Si je suis d’accord avec vous, c’est sur la conséquence que nous avons sous les yeux qui m’inquiète, pas sur les médias sociaux et autres médias qui, s’ils sont nécessaires, sont des outils de communication puissants, à ne pas mettre entre toutes les mains.

        Ce qui manque c’est le simple respect des balises des règles, celles qui sont en place depuis bien longtemps.

        Encore une fois, je relance la réflexion sur la compréhension du droit individuel dans notre société en rejetant l’acceptation des devoirs qui viennent avec. De plus il est faux de croire que l’autorégulation est une règle comprise de tous les utilisateurs des médias sociaux. La société a essayé, bin ça donne ça.

        Ce que je comprend de votre message est que, ce qui manque, encore, c’est l’éducation de l’ensemble des participants de tous horizons, sur l’art de la communication et de ces puissants outils de communication.

        En cédant au droit individuel, ne nous condamnons nous pas aux états d’âmes plus ou moins stables, ainsi que des intérêts personnels de ces derniers?

      3. danielm dit :

        Je souscris entièrement à votre analyse et au sujet de la responsabilité de ceux et celles qui s’expriment publiquement et de ceux et celles qui en diffusent le contenu ne peut être ignorée. La liberté d’expression ne doit pas devenir un prétexte à la calomnie et aux injures. Au fond, nous faisons face à un gros problème d’éducation et de bienséance publique et qui démontre un grand manque de respect envers soi et autrui.

  4. Iznogood dit :

    Je viens de faire ma petite et troisième contribution annuelle. Difficile d’atteindre votre objectif ? Pourquoi ne pas organisé un concours – avec la participation de commanditaires, ex. Air Canada – pour, par exemple, passer une journée avec vous comme guide à N.Y. ou pour assister à un spectacle..Les concours. ça marche !!

  5. Gaétan Julien dit :

    elle des élections de mi-mandat et du retour possible des républicains à la tête des deux chambres du Congrès. Vous ne voudriez pas manquer ça…

    Au contraire je préférerait et de loin manquer cette horreur qui risque d’arrivé…..

  6. dynopax dit :

    Hauts les coeurs, m’ssieu Hétu, faudra être fait solide pour affronter ce qui s’en vient!

    D’ailleurs, pour demeurer dans le thème des spectacles et autres « shows »:

    J’aime bien les anecdotes pondues cette semaine, à propos de spectacles auxquels certains des distingués membres de cet illustre blogue ont vu de leurs propres yeux, à différentes époques. Ça me fait réaliser que je suis vraiment né trop tard (au moins 10 ans!) et n’ai pu apprécier la quintessence de certains de mes groupes favoris à leur apogée: Led Zeppelin, Pink Floyd, Supertramp, pour n’en nommer que quelques uns…

    Ayant tout de même assisté à quelques « shows » dans les années ’80, je retiens surtout celui au vieil Auditorium de Verdun en ’87. Jeune adulte vivant un amour d’été avec une jolie gaspésienne mais s’étiolant au fil des semaines, j’ai finalement renoncé à l’emmener, donnant le billet à ma soeur, sachant qu’elle apprécierait autant que moi le groupe en spectacle, The Cult! N’ayant aucune espèce d’idée sur l’emplacement du dit Auditorium, je figure que c’est « queque part dans l’bas d’la ville » et qu’on tombera bien dessus, dans toute mon insolente insouciance de « kid » de la banlieue…

    À ce jour, je n’ai aucune idée comment on a pu se rendre aussi facilement et directement au dit lieu sinon que j’ai pris Papineau depuis la 19, ensuite direction centre-ville et Atwater. Un coup de chance avec un peu de prémonition, faut croire! Qu’importe, on allait voir la tournée « Electric », un des albums de leur excellente trilogie (Love, Electric et Sonic Temple). Du bon rock pesant à la sauce psychédélique, pas compliqué mais tellement efficace. Dans notre hâte à se rendre à nos sièges, on réalise qu’il y a un obscur groupe de « no name » qui fait la première partie. Aucune idée de leur talent, jamais entendu parler de, mais on se tape quand même une petite demi-heure en leur compagnie, malgré les hués incessants des « ceuzes » (dont nous faisons partie, moi et ma frangine) qui n’attendent que l’arrivée sur scène de Ian, Billy et leurs comparses de l’époque…

    Un « lead guitar » coiffé d’un haut-de-forme, un chanteur en voix, un groupe qui nous joue leur version du classique de Bob Dylan « Knockin’ on Heaven’s Door ». Pas mauvais du tout, finalement… On ne se doutait pas qu’ils formeraient un des groupes les plus en vue des années ’90 et sonneraient en quelque sorte le glas de notre « main event » à l’arrivée de la prochaine décennie. Leur nom? Guns & Roses…

    Je les ai toujours un peu détesté par la suite, si ce n’est que parce qu’ils ont supplanté mon « band » favori de l’époque. Ironie, quand tu nous tiens!

  7. anizev dit :

    Je viens de faire ma contribution.
    Le retour des républicains = grand retour en arrière

  8. Philippe Gauthier dit :

    Bonjour,

    J’ai assisté à beaucoup de spectacle puisque j’ai travaillé dans le milieu durant 15 ans mais un de mes souvenirs les plus amusants m’est arrivé à l’époque ou je travaillais pour Just for Laughs. C’était vers la fin du Festival et j’étais évidemment très fatigué. Ma conjointe et mon fils était à l’extérieur de la ville, j’étais donc libre d’aller assister à un spectacle. J’avais un billet pour le gala de Whitney Cummings, une humoriste que je connaissais peu mais puisqu’il m’était offert gratuitement par mon employeur j’avais décidé de lui donner sa chance.
    J’arrive à la Place des Arts et m’installe, un dj réchauffe la salle. La salle est pleine et il y a déjà beaucoup d’ambiance. Le spectacle tarde à commencer et je me trouve assis dans un groupe de sièges inoccupés. Un groupe arrive et m’indique que je suis assis à leur place. Je vérifie mon billet et pourtant j’ai le bon siège. Le placier arrive, je lui montre mon billet mais il y a vraiment des doublons. J’explique au placier la provenance de mon billet, il me dit pas de problème et me trouve un siège un peu plus loin, un strapontin.
    Le spectacle va commencer et une personne noire se pointe sur scène et c’est l’euphorie de la salle, je suis un peu surpris que les gens s’excite pour cette personne alors que je m’attendais à l’arrivée de Mme Cummings. Il commence à parler et les gens boivent ses paroles, manifestement, il doit s’agir de quelqu’un de connu.
    Ici, je dois vous dire que nous sommes en 2013 et que le Festival Just for Laughs avait eu l’exclusivité du siècle, le retour de Dave Chapelle sur scène. Il allait faire à Montréal ses premiers spectacles depuis qu’il avait quitté le Showbizz. C’était majeur. À l’époque je le connaissais très peu et malgré la fatigue qui ralentissait ma réflexion, je finis par comprendre qu’il devait s’agir de Dave Chapelle. Sur le coup, je me suis dit Wow il doit être ami avec Cummings et vient faire une apparition spéciale dans son gala mais puisque sa performance continuait, je du me rendre à l’évidence : je m’étais trompé de salle et atterri dans le spectacle le plus hot en ville, celui de Dave Chapelle. J’ai rendu tous mes collègues au bureau jaloux car personne n’avais eu de billet de faveurpour ce spectacle, sauf moi.

    1. Haïku dit :

      @Philippe Gauthier
      Superbe récit !! 👌
      Chanceux va ! 😂

  9. danielm dit :

    Nous sommes venus pour la première partie, Attendez!
    Ce soir-là, c’était la cérémonie de clôture des jeux olympiques de Montréal en 1976. Un ami avait déniché des billets pour assister en première partie à la prestation du groupe Harmonium à la Place des nations sur l’ile Sainte-Hélène et nous avions bien savouré notre plaisir durant cette belle soirée d’été. Il faut dire que nous étions fans de la première heure de Serge Fiori et de son groupe-phare de la musique conceptuelle québécoise des années soixante-dix.
    Après cette performance, comme nous nous apprêtions à quitte l’enceinte de la Place des Nations, nous sommes interpellé par l’artiste principal de ce spectacle, José Féliciano, un guitariste-chanteur-interprète aveugle qui nous était plutôt inconnu, qui nous invite à demeurer ce que nous faisons tant bien que mal. Eh bien, bien nous en pris car la présence extraordinaire de cet artiste nous a tellement emballé que c’est ce soir souvenir vivace qui m’en est resté pendant plusieurs années. J’avais bien fait de me rassoir (au sol!) finalement…

    1. constella1 dit :

      danielm
      Et…
      Si on se rappelait sa belle voix et son fameux succès California Dreamin

      https://youtu.be/9YicQtP-xyg

      1. danielm dit :

        Tout simplement superbe! Merci Constella1!

  10. Robert Giroux dit :

    Ma plus belle expérience de concert – après celle de Pink Floyd (MEDDLE) –
    est très certainement en 1974, l’été de la SuperFrancoFête où j’ai travaillé pour l’organisation comme photographe.

    Étudiant à l’époque, j’avais commencé un emploi d’été comme préposé au « bureau des licences automobiles » et je m’ennuyais pour mourir en me disant que je n’aurais jamais la patience de « toffer » tout l’été debout en arrière d’un comptoir à me faire engueuler par des gens furieux de ne pas être servis parce qu’ils leur manquaient un document essentiel.

    Après une semaine, une de mes amies qui travaillait au Placement étudiant m’appelle
    pour me dire que l’organisation de la SFF cherchait des photographes et si j’étais intéressé …
    Le lundi matin, je me suis présenté à la job pour donner ma démission et commencer l’été le plus extraordinaire de toute ma vie !

    Avant le début du spectacle d’ouverture, en montant sur la scène pour voir le set-up d’éclairages,
    j’ai littéralement figé sur place quand j’ai vu la mer de monde qui se tenait devant moi !
    C’est pas tous les jours qu’on peut voir plusieurs dizaines de milliers de personnes réunies ds un même lieu pour faire la fête.

    J’en ai encore la chair de poule simplement à écrire ça !

    Quand je suis retourné « backstage », Gilles Vigneault m’a demandé s’il y avait beaucoup de monde
    ( on espérait 25 à 30 mille personnes, il en est venu plus de 60 mille ! )
    et je lui avais répondu simplement que tout irait bien parce que je ne voulais pas lui dire
    que lui et ses comparses allaient jouer devant la plus grande foule jamais réunie pour les voir chanter !

    Photo de Robert Charlebois prise lors du spectacle d’ouverture :

  11. Sjonka dit :

    Commentaire bien reçu. Contribution faite. Longue vie à ce blog.

  12. Alain Neveu dit :

    Contribution faite.
    Merci pour tout!!

  13. Maria Botero dit :

    Contribution faite, avec grand plaisir, comme toujours.

    1. Richard Hétu dit :

      Merci!

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