J’avais besoin d’un petit remontant. Je suis allé voir Tina. Depuis, je pète le feu. Il faut dire que j’en étais à mon tout premier spectacle de Broadway depuis le début de la pandémie. Et même si la preuve vaccinale et le port du masque étaient obligatoires, je me suis senti transporté à une autre époque, beaucoup moins funeste que la nôtre. Cela, avant même que ne se lève le rideau sur cette comédie musicale consacrée à la vie de Tina Turner…
L’histoire est un peu bancale, comme c’est souvent le cas pour ces spectacles jukebox. Un exemple : la chanson Better Be Good to Me, qui remonte au retour de Tina en 1984, est interprétée par son personnage en guise de réponse à la demande en mariage de l’affreux Ike Turner en 1962 ! Mais je défie quiconque de rester insensible à la qualité de l’ensemble de cette production étincelante. Ou de rester assis lors du dernier numéro du show, au cours duquel Tina chante (Simply) The Best devant 180 000 spectateurs à Rio.
Sur cette image – et sur le thème des spectacles de Broadway qui m’ont marqué -, je lance la troisième et dernière campagne de financement de ce blogue en 2021. Je rappelle à ceux qui viennent de se joindre aux habitués que ce site existe grâce au soutien volontaire de lecteurs et lectrices qui le fréquentent pour suivre en temps réel l’actualité américaine et échanger sur les grandeurs et misères de la vie au pays de Joe Biden.
Si vous avez des souvenirs de spectacle à partager, en tous genres et en tous lieux, y compris Broadway, n’hésitez pas à les partager dans la section des commentaires. Je publierai au moins un de ces témoignages sous forme de billet à la fin des journées de cette campagne.
Et merci à l’avance à tous ceux et celles qui y contribueront !
(Photo Manuel Harlan)
Contribution faite avec plaisir.
(J’ai vu Tina à Ottawa en ’85.
Que de souvenirs ! 🎵 )
Ma contribution va venir mais en amuse-gueule, un petit dix secondes de plaisir:
jeanfrancoiscouture
Délicieux amuse-gueule !! 🤣😂
Je suis un grand fan de votre bkog auquel je contribue avec plaisir. Continuez votre excellent travail. Merci M. Hétu.
Contribution faite avec un grand plaisir.
On ne peut pas s’arrêter en plein milieu d’une téléréalité aussi prenante que celle que vit à l’heure actuelle le pays d’en bas.
Merci, M.Hétu, avec votre blogue, vous nous permettez d’être aux premières loges de l’information américaine.
J’avoue bien candidement que je connais davantages d’acteurs de la politique américaine que celle de mon pays.
Les « nouvelles » de la sphère politique américaine sont à la fois, captivantes, surprenantes, enrageantes et choquantes. On cerne mieux ce grand pays depuis qu’on s’alimente à votre blogue mais, en même temps, je pense qu’on n’a pas fini d’être éberlué par cette soi-disante démocratie interprétée et vécue (à notre époque) avant tout, par les mieux nantis et les escrocs de tout acabit.
gigido66
Fort bien énoncé !
Monsieur Hétu, pour l’occasion, ce ne sont ni les mots ni les airs de musicals qui me viennent à l’esprit, mais ces paroles d’une troublante chanson. Que le sort fasse qu’elles ne s’adressent jamais à vous, ni à tout autre journaliste responsable :
Parce que je touchais le point où le bât blesse
Que de langue et de plume j’étais virulent
Des hommes de pouvoir et de fausses promesses
M’ont jeté dans l’oubli […]
Parce que mon esprit n’a jamais su se mettre
Au rang des compromis, lèche-culs militants
On m’a mis dans ce trou afin de me soumettre
Par la soif et la faim […]
(Aznavour, Le mort vivant)
Contribution faite. Merci de votre travail!
Contribution faite avec un grand plaisir. Cette contribution est de l’ argent bien investi pour être informé en temps réel sur la politique américaine, qui veut veut pas, finit par influencer notre propre politique au Canada.
😍
Fait. Continuez votre excellent travail.
Je suis revenue juste à temps pour faire ma contribution et croyez-moi, je ne le fais pas de reculons.
Dans votre billet M. Hétu vous écrivez que vous aviez besoin d’un petit remontant et qu’en allant voir le spectacle vous vous êtes senti transporté à une autre époque, beaucoup moins funeste que la nôtre.
Comme je vous comprends ! Moi je prends une pause de temps en temps pour m’aérer l’esprit parce que je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de nouvelles positives par les temps qui courent.
Je pense souvent à vous qui n’avez pas le choix de vous retirer dans vos terres puisque commenter l’actualité politique constitue votre gagne-pain.
Le journalisme n’est pas un métier facile, c’est pourquoi votre persévérance et votre professionnalisme vous honorent.
Merci beaucoup !
Merci de votre sollicitude. Ça fait du bien…
Fait Merci encore pour votre excellent travail!
Voilà, M. Hétu, ma contribution est faite. Même si je ne commente que très rarement, je lis toujours vos billets, ainsi que les écrits des participants à votre blogue, avec assiduité et beaucoup d’intérêt.
Merci pour votre excellent travail qui nous permet de mieux connaître la politique de notre voisin pas trop reposant.
Merci ! Très apprécié.
Nous sommes à la fin de décembre 1981. Destination: New-York en voiture pour 4 copains Montréalais, dans la jeune vingtaine, souhaitant passer la veille du jour de l’an sur Times-Square. Voyage de nuit pour sauver le trafic et durée prévue du séjour d’une semaine.
Nous avions apporté une toute petite quantité de haschisch, question de célébrer dignement l’heureux événement. Tout juste avant de traverser la douane américaine et trop tard pour un voter un plan « B », le joyeux luron du groupe décide de cacher la pipe à hasch dans la boite à gant située entre les deux banquettes avant nous disant qu’à son avis, impossible que le douanier se donne la peine d’aller y jeter un œil. Erreur, c’est la seule place ou il a effectivement regardé. Et impossible de ne pas la voir, il n’y avait rien d’autre dans le coffre à gant! Le douanier a fait semblant de ne pas la voir et nous laisse malgré tout passer à la surprise générale.
On stationne la voiture en bordure de route, un kilomètre plus loin, en pleine nuit, encore tout excité par cette mésaventure récente. La petite quantité de drogue ne s’est jamais rendue à New-York, consommée sur place comme un signe annonciateur de la fabuleuse semaine que nous allions passer.
Séjour dans un YMCA au cœur de la ville. Un bâtiment d’au moins une quinzaine d’étages (de mémoire) et doté d’une cour intérieure au cœur du quadrilatère formé par le bâtiment. Je découvre rapidement que d’ouvrir la fenêtre donnant sur cette même cour est une aventure risquée, immédiatement arrosé par le voisin d’un étage supérieur nous urinant littéralement dessus par sa fenêtre. La pratique était courante, semble-t-il. Faut dire qu’il n’y avait pas beaucoup de toilettes sur les étages et une urgence peut survenir à tout moment! Ouais, ce voyage allait être vraiment différent!!
Notre copain-organisateur et déjà voyageur d’expérience, insiste pour que nous allions voir une représentation de minuit, un vendredi, du film culte « The Rocky Horror Picture Show », dans le Bronx, en présentation ininterrompue depuis des années à cette heure et à ce cinéma. Une chose incompréhensible à mes yeux de québécois.
Dans la file d’attente, certains de nos voisins avaient vu le show quarante ou cinquante fois. Les gens arrivent au spectacle muni d’une panoplie d’accessoires (parapluies, imperméables, confettis, bouteilles d’eau…) et donnaient toutes les répliques par cœur à l’unisson du début à la fin en temps réel, arrosant l’auditoire lorsqu’il pleuvait dans le film ou lançant les confettis au moment opportun et ainsi de suite. Pour avoir revu le film par la suite au Québec, je peux vous dire que l’impact n’est pas, mais pas du tout le même.
Pour ma part, c’est ce soir-là ou je suis tombé carrément amoureux de Susan Sarandon, qui se promène en soutien-gorge blanc un bon moment dans le film. Je pense que je ne m’en suis jamais vraiment remis par la suite. Mais quel blanc!
Arrive le soir du 31 décembre sur Times-Square. Foule dense et nombreuse. Le party est déjà commencé! Notre organisateur et ami prend bien soin de nous dire de ne pas exhiber de bijoux, nous expliquant que nous pourrions nous faire détrousser sur place en plein milieu de foule. Il insiste. Il exagère sûrement me suis-je dit. Et bien non! L’ironie veut qu’il se soit lui-même fait voler sa chaine en or dans les circonstances qu’il nous a décrit à peine quelques minutes plus tôt. En conclusion, notre guide semble plus doué pour la théorie que pour la pratique à l’évidence. Mais quel bon guide tout de même! Quel sens de l’anticipation!!
Une soirée au mythique Blue Note a couronné cette magnifique semaine newyorkaise. Ce lieu, c’est mon église, ma religion. Je vous conterai un jour… Martin B.
@jazz0347; Quelle belle histoire de copains, bande de chanceux. Merci pour le récit.
Mais comme il s’agissait de ce New-York avant que Giuliani première version, -pas la récente qui détruit presque la première- ne s’amène pour le «sécuriser», je me suis rappelé la fois où j’y suis allé aussi dans la décennie 80-90. J’y étais malheureusement tout seul, pour le boulot dans un séminaire sur le management en temps de crise économique qui se tenait au Waldorf où j’ai posé ma casquette pour le temps de l’activité.
Comme vous l’avez si bien décrite, une ville pas plus sécuritaire qu’il faut le soir, une fois les bureaux vides et l’étrange faune nocturne sortie pour remplacer les cravatés et les talons aiguilles rentrés à la maison pour la soirée. Un métro tout barbouillé, comme dans les films de Charles Bronson; des gars «évachés» sur le trottoir qu’il faut contourner ou enjamber en revenant à pied de chez Christ Cella, ce steak house mythique des années 50-80 malheureusement sur la pente descendant vers sa fermeture pas longtemps après ma visite en compagnie d’une couple de collègues américaines rencontrées au séminaire. Heureusement, le steak et le service y furent très corrects.
«Je vous conterai un jour» dites-vous. J’ai hâte de vous relire.
Merci monsieur Couture. Je n’écris pas souvent sur ce blogue, bien qu’assidu à le consulter plusieurs fois par jour. Votre commentaire est fort apprécié.
Bonjour M. Hétu. Contribution faite. Le plaisir continue, bien entendu à cause de vous mais aussi à cause des collègues du blogue dont les contributions apportent à la fois du sérieux et aussi du plus léger, du plus beau, comme le chantait Félix:
«Pour supporter le difficile et l’inutile,
Pour oublier grande blessure
Dessous l’armure»
Bonne continuation.
Merci!
Voilà contribution faite.
Pour nous tous, vous incarnez très bien l’antithèse des trois petits singes. Et que cela est sans doute très énergivore.
Merci à vous et aux intervenants sur ce blogue.
Fait.
D’une période de souscription à l’autre, je me répète au point de radoter. Bien. Je m’assume et je radote. Monsieur Hétu, ma première action le matin est d’aller immédiatement vérifier sur votre site si un nouvel envoi est publié. Mon intérêt au sujet de la politique américaine est fait ainsi. Conséquemment, je profite encore de l’occasion pour vous remercier pour votre excellent travail et tout bonnement vous souhaiter une bonne journée.
C’est fait. Merci M. Hétu pour ce bijou d’informations.
Je ne me lasse pas de lire vos billets, monsieur Hétu. Quel bonheur de les découvrir un à un, mis en contexte, dans un style de reportage qui vous est particulier et qui chaque fois me font penser à un court métrage: lapidaire, stimulant et invitant à approfondir en suivant vos liens.
Merci de votre générosité quotidienne à suivre des centaines de sujets, les re-brasser pour actualiser leur sens et nous les faire connaître par la magie de votre plume.
Contribution faite; la meilleure action de ma journée
Merci, che Onbo!
Je contribue! 😉 Merci pour tout M.Hétu. De mon côté, c’est votre compte-rendu du spectacle permanent de nos voisins du sud que j’apprécie par-dessus tout. Longue vie à votre blog.
Merci!
Avec plaisir, je viens de contribuer.
Je vous souhaite de dépasser votre objectif.
Avec le nombre d’heures que je passe à vous lire et lire les commentaires toujours pertinents des blogueurs et blogueuses, ça fait pas cher !!! MERCI !