Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«La Constitution ne protège pas un droit à l’avortement. Le texte de la Constitution ne dit rien sur l’avortement. Rien dans la structure de la Constitution n’implique un droit à l’avortement ou n’interdit aux États de le restreindre.» La procureure générale du Mississippi Lynn Fitch inclut ces arguments dans un mémoire adressé à la Cour suprême lui demandant non seulement de valider une loi d’État interdisant la plupart des avortements après la 15e semaine de grossesse mais également d’abroger l’arrêt «Roe contre Wade» qui légalise l’avortement aux États-Unis depuis 1973.

La Cour suprême a accepté en mai dernier d’entendre cette cause. De nombreux juristes doutent qu’elle choisira ce moment pour abroger l’arrêt «Roe contre Wade», et ce, même si une juge opposée à l’avortement, Amy Coney Barrett, a remplacé en octobre dernier Ruth Bader Ginsburg, une juge en faveur du droit des femmes à l’avortement. Mais une surprise est toujours possible.

Dans son mémoire, la procureure générale de Mississippi a affirmé que l’arrêt «Roe contre Wade» était «manifestement erroné» et qu’il revenait aux politiciens et non aux juges de décider de l’étendue des droits reliés à l’avortement. «La fièvre nationale sur l’avortement ne pourra se briser que lorsque cette cour renverra la politique d’avortement aux États – où l’accord est plus courant, le compromis souvent possible et le désaccord peut être résolu dans les urnes», a-t-elle écrit.

Je vous laisse juger du réalisme de cette dernière phrase.

(Photo Tom Williams/CQ Roll Cal)

90 réflexions sur “Avortement : attaque frontale contre l’arrêt «Roe contre Wade»

  1. Haïku dit :

    « Dans son mémoire, la procureure générale de Mississippi a affirmé […] qu’il revenait aux politiciens et non aux juges de décider de l’étendue des droits reliés à l’avortement. »
    ——–
    Pour vrai ? Sérieux ?
    Moi pas du tout certain de ça !

    1. Mona dit :

      @Haïku 👌
      Et encore une partie de ping-pong !

      Quel bel exemple de la perfectibilité des régimes démocratiques…

  2. treblig dit :

    En plus de vivre aux crochets du Nord, des côtes Est et Ouest, les états du Sud veulent imposer leurs lois rétrogrades sur l’ensemble des États-Unis.

    Ça ne passera pas. Recriminaliser l’avortement, c’est-à-dire mettre en prison des femmes pour avoir avortées, va créer un immense backlash . En attendant, les états du sud me font profondément… suer

    1. Les états du Sud doivent commencer à suer pas mal avec la fièvre due à la Covid. Ils devraient peut-être protéger leur population en vie avant de s’occuper de ceux qui ne sont pas encore là, puisqu’ils tiennent si peu à protéger celles qui pourraient leur donner naissance.

      1. Haïku dit :

        Très bon point !

    2. Mona dit :

      @treblig
      Je partage
      Et je pense que cette mentalité et ce combat de lois rétrogrades ne servent qu’à legitimer des mesures corrompues d’ultra droite et autoritaire.
      Je mets au défit n’importe lequel de ces opposants à l’avortement de ne pas faire avorter femme ou maitresse si l’enfant les gêne dans leur carrière !

      1. Igreck dit :

        Le maître-mot : H-Y-P-O-C-R-I-S-I-E 😡

  3. Ce n’est même pas aux juges — fussent-ils de la Cour suprême — de décider du droit ou non à l’avortement (justement puisque la Constitution est muette sur le sujet). C’est à la majorité de l’opinion publique.
    Indépendamment de la question légale, la question pratique est qu’interdire l’avortement par voie légale est ouvrir la porte aux charlatans et charcuteurs patentés pour s’en occuper (sinon les femmes enceintes à court de moyens par des moyens plus risqués) et aux voyages hors du pays pour obtenir ce que l’extrémisme religieux ne veut pas permettre. Ça ne va pas sauver des âmes, ça.

    1. Igreck dit :

      Poser la question à leurs curés… vous serez surpris❗️☹️

    2. Jean Létourneau dit :

      Comme il y a des mariages éclairs au Nevada, Il y aurait des avortements sans rendez-vous dans des cliniques mexicaines et canadiennes.
      À moins de 10 km des frontières.

  4. xnicden dit :

    « Le texte de la Constitution ne dit rien sur l’avortement. »

    Bingo.

    On ne peut que s’incliner devant tant de perspicacité.

    1. Mais elle doit sans doute se fier sur la Bible, qui ne dit pas grand-chose pourtant sur le sujet. À droite, on peut faire dire ce qu’on veut à la Bible, et ce qu’on veut à la Constitution (mais, bon, je crois qu’elle n’a pas « fait ses recherches »).

      1. Robert Giroux dit :

        Nombres 5:11-31 : Épreuve de l’eau amère
        Plusieurs exégètes bibliques soutiennent que le précepte divin est à appliquer si l’épouse est tombée enceinte, a priori d’un amant. Certaines interprétations font de l’administration de la potion amère un avortement forcé. Si le fœtus est expulsé, elle est déclarée coupable, sinon innocente.

      2. Igreck dit :

        La Bible, quel guide de vie extraordinaire❗️On y trouve tout et son con-traire❗️Tellement pratique quand vos bottines ne suivent pas vos babines👍

      3. Robert Giroux dit :

        La Bible est remplie d’histoires de sacrifices humains, meurtres, massacres, génocides…
        Exigés ou accomplis par le *bon dieu* lui-même en personne!!
        Le plus grand génocide de l’histoire humaine, c’est le déluge
        au cours duquel tous les petits enfants innocents sont morts noyés!

        Ce qui fait du bon dieu le champion génocidaire incontesté toutes catégories confondues!!
        À coté de lui, Staline, Hitler, Mao, Pol Pot…Ce sont de vulgaires amateurs!

        C’est aussi le champion des avortements, plus du quart des grossesses se terminent par des fausses couches
        qui sont, après tout, des avortements naturels spontanés

      4. Robert Giroux dit :

        Selon la Bible, la vie commence à la naissance quand le nouveau-né prend sa première respiration.
        Ds plusieurs passages de la Bible, la vie est définie comme un “souffle”, incluant l’histoire de la création d’Adam
        tel que décrite ds le passage de Genèse 2:7 … il [Dieu] souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.”

  5. Madalton dit :

    On ne parle de l’impôts sur le revenu dans la constitution non plus. Juste comme ça en passant.

    1. Mais l’impôt est dans la Bible. Jésus a dit « il faut rendre à César ce qui appartient à César. » Jésus ne comprenait pas grand-chose à l’impôt.

      1. Benton Fraser dit :

        La seule fois que Jésus s’est retrouvé en « crisse ». c’était contre les marchants de temple.

        Pourtant, les principaux lieux de cultes chrétiens aux États-Unis sont « gérés » par des marchant de temple!!!!

  6. Madalton dit :

    Que les femmes fassent comme celles d’un village en Afrique. Quelles cessent de faire l’amour. Ça devrait se régler rapidement. 😜

    1. Benton Fraser dit :

      Les femmes d’élus républicains savaient que cela donnerait trop d’importance à la maîtresse de leur mari!

      1. chicpourtout dit :

        Joli clin d’oeil en la matière à ces « je sais tout »…😉

  7. marie4poches4 dit :

    Et si cette décision revenait tout simplement aux femmes………….

    1. Voyons ! Les femmes posséder leur corps ? Que resterait-il aux mâles bêta ?

      1. Benton Fraser dit :

        Il semble que les tires a blanc sont protégés par le 2ième amendement!!!

      2. Haïku dit :

        @Benton Fraser
        Fin renard ! 😉👌

      3. Jean Létourneau dit :

        À Richard Desrochers:
        Vous voyez bien! Des femmes possédées ? Elles ressembleraient à des mâles bêta! 😉

    2. chicpourtout dit :

      Ce serait tout un pas en avant!

  8. constella1 dit :

    Ce qui est très dérangeant c’est que ce soit une femme qui mène cette lutte indigne d’un pays qui se dit évolué

    1. Haïku dit :

      constella1
      Excellente réflexion ! 👌

    2. chicpourtout dit :

      Sauf que cette même femme n’est pas une alliée avérée @constella1

      1. constella1 dit :

        Chicpourtout

        Oui bien sûr et on en est très loin

  9. treblig dit :

    Les États-Unis recensent environ 15 avortements pour 1000 femmes âgées de 15 à 44 ans, un ratio légèrement supérieur à celui du Canada (11.4).

    Mais ces chiffres cachent une autre réalité. Si New-York a un taux de presque 23 avortements sur 1 000 femmes de 15 à 44 ans, le Mississipi pour sa part en compte seulement 6 sur 1000.

  10. marie4poches4 dit :

    Un article intéressant de Neal Katyal dans le WAPO que je recopie pour ceux qui n’y auraient pas accès.

    Je crois qu’il est temps que le sénat prenne les choses en main,

    The Supreme Court may toss Roe. But Congress can still preserve abortion rights.
    A simple majority vote in the Senate would nullify the threat to reproductive health posed by the Mississippi case.

    The Supreme Court’s recent decision to accept a major abortion case out of Mississippi has led to fear among many Americans that Roe v. Wade will be overruled next year. There is some chance of this — but that’s why it is crucial to understand that reproductive rights do not depend only on the justices.

    Here’s the thing: Congress can, right now, by simple majority vote, protect those rights and nullify any threat posed by the Mississippi case or any other.

    A year ago, when the last abortion case reached the high court, Chief Justice John G. Roberts Jr. cast the deciding vote to invalidate Louisiana’s abortion restrictions. Roberts surprised many by joining the four justices appointed to the court by Democratic presidents, one of whom was Ruth Bader Ginsburg. Today, however, Justice Amy Coney Barrett occupies the seat Ginsburg once did, leading some who support abortion rights to predict doom from the Mississippi case. Predictions are always tough in this business, but the far more important point is that this focus on the Supreme Court is misplaced. Reproductive rights need not depend at all on what the court does with Roe.

    In Roe, the Supreme Court in 1973, by a 7-2 vote, reviewed a Texas law that criminalized abortion, declaring it unconstitutional. The court’s opinion meant that states could generally not restrict abortions in the first trimester and for much of the second, until the point of fetal viability. Thus, women had a right to choose what to do until approximately the 24th week of their pregnancies. Mississippi, however, recently passed a law in defiance of that framework, restricting abortion after the 15th week. This law so flagrantly defies the Supreme Court that nothing like it has had a chance of success in any court since 1973. (Texas, not to be outdone by Mississippi, last month outlawed abortions after the sixth week if a fetal heartbeat has been detected.)

    This is subtle but important: When the Supreme Court hears a case about abortion, whether it was Roe in 1973 or the Mississippi case in the coming fall, it is not being asked to outlaw the practice of abortion. The court has only one power — the power of judicial review — which means all it can do is say whether a particular abortion restriction passed by a legislature is constitutional. The court cannot outlaw abortion itself. So if the court sides with Mississippi and says “you can have this law,” that simply means those states whose legislatures want such laws restricting abortion can have them. Other states that don’t want to restrict abortion do not have to. The court can’t compel abortion restrictions; it can simply permit them.

    The Supreme Court rules us. Here’s how to curb its power.

    What this simple insight means is that there are two ways, not one, to safeguard reproductive rights: one by legislatures and the other by courts. And because the Constitution says that federal law reigns supreme over state laws, this insight also means that Congress can sweep away state laws that conflict with federal protections. Congress uses this power of “preemption” all the time — blocking states from having their own food and drug laws, employment rules, banking regulations and the like. Congress also frequently passes legislation to guarantee rights. Indeed, almost all of the major civil rights protections you have at your job or at restaurants or in hotels are guaranteed by Congress, not the courts or the Constitution. That is because the Constitution restricts only governments, not private individuals or corporations.

    Right now, Congress has a bill before it that would capitalize on this insight and statutorily guarantee the reproductive rights recognized by the Supreme Court since 1973. Called the Women’s Health Protection Act and sponsored by senators including Kyrsten Sinema (D-Ariz.), Charles E. Schumer (D-N.Y.), Tim Kaine (D-Va.) and Amy Klobuchar (D-Minn.), it would codify the rights two generations have taken as part of American life.

    This legislation can be passed by simple majority vote, and if enacted, it would remove cases like the Mississippi one from the Supreme Court’s consideration. The rights would now be guaranteed by Congress, making it impossible for the court to trim them back. The only way states could try is to file separate lawsuits seeking judicial review of such legislation, arguing that Congress’ law is unconstitutional because Congress lacks the power to enact it.

    Such an argument has about zero chance of success. Since the New Deal, the Supreme Court has given Congress broad powers over interstate commerce, and the case here would be ironclad, on par with the rationales that undergird civil rights laws and their prohibitions on discrimination in employment, restaurants and the like. There is no way the Supreme Court could void such a law without collapsing the scholarly and judicial consensus about the reach of government power, present at least since the New Deal but with its roots going all the way back to the Bank of the United States case McCulloch from 1819.

    With a conservative court, abortion foes could end Roe — and go even further

    Some in the Senate would try to filibuster the legislation, claiming 60 votes, not 50, is needed to pass it. But if there is ever a piece of legislation that merits a departure from the filibuster, this is pretty much it. Recall that it was the Republicans in the Senate who bypassed the filibuster when they confirmed President Donald Trump’s three nominees to the Supreme Court, including Barrett.

    And Trump campaigned on the claim that Roe would “automatically” be overturned once his Supreme Court nominees were confirmed. It can’t be that one side gets to play by a “no filibuster” rule and the other side doesn’t. That is particularly so since one of the seats at the court was filled as a result of Republican senators’ gamesmanship over President Barack Obama’s nomination of Merrick Garland — gamesmanship that itself had the goal of trying to overturn Roe.

    In this sense, Roe is unique — it occupies a role in Senate confirmations unlike any other case. If 50 is good enough to confirm a justice for life and against Roe, it should be good enough to democratically enshrine Roe into law, too. All it takes is 50 senators to sidestep the filibuster (or return it to its original roots, like a speaking filibuster) for this particular piece of legislation. And especially when such legislation is designed to preserve the status quo over reproductive rights and codify five decades of understandings, it is hard to see how senators representing a small fraction of the United States should be able to block the popular will.

    With Republican senators such as Susan Collins (Maine) and Lisa Murkowski (Alaska) having gone on the record to support Roe, a Senate majority for the Women’s Health Protection Act is exceptionally likely. And although Democratic senators such as Joe Manchin III (W.Va.) have expressed general support for keeping current filibuster rules, the act is best understood as falling within an existing exception to the filibuster: lifetime appointments to the Supreme Court. Indeed, it is a far more modest reform than the 2017 decision by then-Senate Majority Leader Mitch McConnell (R-Ky.) to end the filibuster for Supreme Court nominees.

    Citizens can easily feel disempowered when issues they care about are reduced to analyzing the proclivities of nine people in Washington sitting in black robes. Since 1973, the questions about reproductive rights have been dominated by the court, not Congress. But now we have an opportunity to recalibrate the balance and guarantee reproductive justice for Americans in every state. We don’t need the court to protect these rights. We just need a majority vote in Congress.

    1. xnicden dit :

      Ça fait du sens mais on s’entend que s’il y a blocage au Sénat pour simplement contrer les mesures limitant l’exercice du droit de vote par certains États, les conditions sont encore moins là pour voter la protection du droit à l’avortement.

  11. Madalton dit :

    En parlant de la SCOTUS, on apprend que le FBI était de connivence avec la MB dans l’enquête bidon sur Kavanaugh.

    https://www.politicususa.com/2021/07/22/the-fbi-admits-that-its-investigation-into-brett-kavanaugh-was-a-scam.html

    1. Haïku dit :

      Madalton
      Ouch !! 👌
      Je cite l’article:

      -« The FBI investigation into sexual assault allegations against then-Supreme Court nominee Brett Kavanaugh was fake.
      It was an investigation in name only where the outcome was predetermined.
      The fact that the FBI went along with this betrayal of the American people
      suggests a level of corruption that has led to lingering mistrust of the Bureau that continues through today. »
      ———-
      Réponse de Kavanaugh: « I still like beer ».

      1. chicpourtout dit :

        Imaginez maintenant la victime qui s’est donné tout se mal à porter plainte maintenant…
        Quel horreur toute cette histoire…

      2. Haïku dit :

        @chicpourtout
        Totalement d’accord avec vous.
        Sh*t de m*rde !
        C’est très laid.

      3. chicpourtout dit :

        Oui. Quelle gifle et croc en jambe elle reçoit à la fois! Après s’être investie de la sorte, y avoir mis son coeur, s’être confiée lors des audiences, avoir vu sa vie privée étalée et mis en danger, etc. Oui, quel cambouis!! Quelle déception doit vivre cette femme…🧐

  12. CBT dit :

    «La fièvre nationale sur l’avortement ne pourra se briser que lorsque cette cour renverra la politique d’avortement aux États – où l’accord est plus courant, le compromis souvent possible et le désaccord peut être résolu dans les urnes», a-t-elle écrit.

    Seule une républicaine peut affirmer une telle aberration, aucun respect pour les femmes, il faut donc laisser la décision à des politiciens élus dans l’état, peu importe que les femmes soient d’accord ou non, toutes devront se soumettre même si ces élus veulent retourner dans les années 50, qu’il en soit ainsi.

    Comme ce sont les états républicains qui sont contre l’avortement, les restrictions à leur gré seraient permises automatiquement dans ces états, la dictature républicaine appliquée aux femmes !

    1. jeani dit :

      @CBT

      Et dans ces états qu’elle est la proportion de femmes élues chez les républicains?

      Les « papas ont raison » vont décider pour leurs choses (désolé Mesdames).

  13. lechatderuelle dit :

    hallucinant cette mentalité rétrograde qui confond et mélange la biologie, la religion et la sexualité…. les 3 n’ayant pas les mêmes visions du même acte….

    au final, contester l’avortement est un système de contrôle….

    le plus cynique est que la conception devient de plus en plus ardue, surtout dans les pays industrialisés…
    même si de plus en plus de jeunes filles ont leurs menstruations aussi tôt que 10 ans, la fertilité des femmes et des hommes baisse rapidement….

    les rétrogrades confondent, encore, le corps des femmes avec ressources naturelles et « infrastructure nationale des pays »….

    ça fait l’affaire de plein de « monsieur » qui n’ont pas à assumer leurs gestes…

    1. « les rétrogrades confondent, encore, le corps des femmes avec ressources naturelles et « infrastructure nationale des pays »»

      Extrêmement intéressant comme angle. Il y aurait de quoi écrire un livre (au moins) là-dessus.

  14. Robert Giroux dit :

    La discussion sur l’avortement implique l’interface entre la science et la société.
    C’est une question qui doit être décidée par la société, mais la décision doit être éclairée par la science.
    Cependant, souvent, les personnes qui discutent de la question ne savent pas grand-chose des aspects scientifiques du développement embryonnaire humain, ou du contexte des points de vue éthiques (philosophiques) des différentes communautés de la société, ou les deux.

    Il n’y a rien que nous puissions faire ou dire pour convaincre ces fanatiques des naissances forcées (peu importe les circonstances).

    Ce qui irrite le plus les « God Trekkies » dans le débat sur le suicide médicalement assisté, les droits à la contraception/l’avortement en particulier et la sexualité en général, c’est que les « simples » humains ont désormais les moyens et la liberté de se substituer à leur dieu et de décider eux-mêmes de moment où ils apporteront une nouvelle vie dans ce monde (ou y mettront fin selon leurs propres termes) et que la sexualité pourra être insouciante et éloignée de la procréation.

    Les femmes peuvent désormais décider elles-mêmes quand et avec qui elles auront un enfant et avoir encore des relations sexuelles sans aucune conséquence indésirables dont elles seraient seules responsables de toute façon !

    Les personnes qui font confiance à une entité surnaturelle ne devrait pas avoir besoin de médecins de toute façon !
    Pas de vaccins, pas d’antibiotiques, pas de cliniques de fertilité et pas d’incubateurs pour bébés prématurés…

    Il suffit de prier et de laisser le « Big Bang Dude » décider de qui vit et qui meurt !

    1. leonard1625 dit :

      @Robert Giroux Pourquoi faites-vous toujours référence aux religions? C’est certes une question morale, mais les motifs religieux ne concernent que les gens religieux et vous ne l’êtes pas. Je sais, je sais l’inverse est aussi vrai, mais c’est à vous que je m’adresse.

      1. gl000001 dit :

         » les motifs religieux ne concernent que les gens religieux  »
        Ce qu’il ne faut pas entendre. Leur religion et leurs obsessions affectent tout le monde. Alors tout le monde st libre d’en parler.

      2. leonard1625 dit :

        Je sais gl00001, mais nul besoin de répéter sans cesse leurs arguments. Ce n’est pas parce qu’autres ont des raisonnements douteux que les nôtres sont irréprochables.

      3. gl000001 dit :

        Je ne vois pas vraiment ou vous voulez en venir ? Je vous ai juste répondu sur votre affirmation qui manque de logique. Pas de mention de leurs arguments.

  15. Apocalypse dit :

    Lynn Fitch, de toute évidence, vous n’allez pas nous expliquer les mystères de l’univers. 🤨

    ‘… «Roe contre Wade» était «manifestement erroné» et qu’il revenait aux politiciens et non aux juges de décider de l’étendue des droits reliés à l’avortement. …’

    🤣

    Ce type de raisonnement est justement pourquoi certaines choses ne doivent JAMAIS être laissées dans la cour des politiciens qui ont trop – beaucoup trop – souvent les yeux que sur les sondages.

    Un beau 👎👎 bien mérité!

    1. On a laissé les politiciens avoir des « opinions » sur la pandémie, c’est-à-dire la politiser. Si on laisse l’avortement aux politiciens, il le politisent. Ils se servent d’ailleurs de la religion pour ça. Le moyen justifie la fin, et inverse-ment.

  16. Apocalypse dit :

    @Madalton – 19:31

    ‘En parlant de la SCOTUS, on apprend que le FBI était de connivence avec la MB dans l’enquête bidon sur Kavanaugh.’

    Merci pour l’article que laisse pantois! 😮

    Brett Kavanaugh, en voilà un que plusieurs sur ce blogue – ceci m’incluant – aimeraient bien voir dégommer de son poste à la Cour Suprême, poste qu’il n’aurait jamais oh grand jamais dû obtenir 🤮

  17. Robert Giroux dit :

    Chaque enfant (potentiel) doit être un enfant désiré.
    Chaque (future) mère doit être une femme consentante.

    Cela dit: De tous les temps et partout dans le monde, dans toutes les sociétés et toutes les cultures, les femmes ont eu recours à l’avortement et il y en aura toujours parce qu’on ne peut pas moralement obliger une femme à poursuivre une grossesse non voulue et mettre au monde un enfant dont elle ne veut pas ou dont elle ne peut pas s’occuper!
    Dans les pays où l’avortement n’est pas légal ou accessible sauf pour les bien nantis,
    les femmes n’hésitent pas à mettre leur liberté, leur santé ou même leur vie en péril pour l’obtenir.

    Dans un monde idéal/parfait, l’avortement serait rarement nécessaire.
    L’éducation à la sexualité et la contraception seraient disponibles pour tous.
    Chaque homme et chaque femme serait une personne informée et responsable.
    Les méthodes de contraception seraient toujours efficaces à 100%.
    Le viol et l’inceste seraient inconcevables. Il n’y aurait pas de pauvreté,
    pas de femmes abandonnées, pas de violence conjugale, jamais de problèmes de santé mentale.
    Aucune grossesse ne mettrait jamais la vie d’une femme en danger et tous les embryons
    seraient conçus sans malformations physiques graves ou maladies génétiques.

    En attendant ce *jour béni*…
    On peut en discuter jusqu’à ce que les vaches reviennent à l’étable mais l’avortement
    doit rester une option légale, sécuritaire, accessible et personnelle entre une femme, sa conscience et son médecin.

    Dans le sens ou il est incapable de sensations et de sentiments, un foetus n’est pas conscient; il n’a aucune conception de lui-même ou identité propre. Il ne possède aucune pensée, aucune émotion, aucune croyance, aucune idée, pas d’espoirs ni de rêves, aucun souvenir.
    Il ne connait aucune forme d’amour, de peine, de désir, de frustration.

    La condition fondamentale qui fait de nous des êtres humains – la conscience! – est absente chez un foetus. Le foetus – avant la 24e semaine de gestation – est une existence biologique qui a le potentiel de devenir une vie humaine mais ça n’en fait pas une personne pour autant. L’essence d’un être humain, c’est la conscience volontaire, un cerveau en état de fonctionner, qui peut reçevoir et percevoir des stimulis et y répondre. Pas simplement un coeur qui bat et d’autres organes qui fonctionnent par eux-même sans besoin de penser!

    Et si les hommes pouvaient *tomber enceintes* et devoir porter un *bébé*,
    la “liberté de choix” aurait été gravée en lettres de feu dans la pierre
    au sommet du Mont Sinaï sur les tablettes des Dix Commandements.
    Le droit de ne pas porter un enfant non-désiré aurait été inclus dans la Constitution américaine, tout de suite après – sinon avant! – l’amendement qui donne le droit de *porter une arme* et les cliniques d’avortements offriraient le libre-service au volant 24/7

    1. leonard1625 dit :

      « une existence biologique qui a le potentiel de devenir une vie humaine mais ça n’en fait pas une personne pour autant. »

      Et de quelle espèce est cet être biologique?

      1. Robert Giroux dit :

        Je vous laisse deviner la réponse …
        https://twitter.com/ljb2369/status/1137815143428120578

      2. leonard1625 dit :

        Réponse franchement ridicule.

      3. Robert Giroux dit :

        À question ridicule … réponse ridicule !

      4. Robert Giroux dit :

        Dans le sens où il est incapable de sensations et de sentiments, un foetus n’est pas conscient; il n’a aucune conception de lui-même ou identité propre. Il ne possède aucune pensée, aucune émotion, aucune croyance, aucune idée, pas d’espoirs ni de rêves, aucun souvenir.
        Il ne connaît aucune forme d’amour, de peine, de désir, de frustration.

        La condition fondamentale qui fait de nous des êtres humains – la conscience ! – est absente chez un foetus.
        Le foetus – avant la 24e semaine de gestation – est une existence biologique qui a le potentiel
        de devenir une vie humaine mais ça n’en fait pas une personne – être humain! – pour autant.

        L’essence même d’un être humain, c’est la conscience volontaire, un cerveau en état de fonctionner,
        qui ressent et qui interagit (dans les limites du développement progressif de ses capacités) avec son environnement.

        Avant la 26e semaine de gestation au minimum, le cerveau ne possède pas
        les structures physiques nécessaires pour que le foetus soit conscient de son environnement.

        Çe n’est pas un point ambigüe ou abstrait, c’est une certitude médicale.
        Ce n’est pas non plus un cas de degrés de conscience…
        Être conscient, c’est avoir la capacité de sentir, de percevoir des sensations et de ressentir des émotions.

        Un bébé qui dort possède toutes ces capacités…
        Pas un foetus, du moins pas avant le 6e ou 7e mois de gestation!

    2. _cameleon_ dit :

      @Robert Giroux

      Un seul mot: Vous avez tout dit !

  18. Haïku dit :

    -« Ceux qui sont contre l’avortement,
    sont ceux-là mêmes qui sont pour la peine de mort. »(Guy Bedos).

  19. Robert Giroux dit :

    Un homme a la capacité/possibilité de se distancer à n’importe quel moment d’une grossesse non-planifiée/voulue. Un homme ne verra jamais son corps se transformer pendant la grossesse, ne souffrira jamais les douleurs de l’accouchement et toutes les modifications psychologiques et physiologiques entre le moment de la conception et de la naissance de l’enfant ! ET ce n’est là que le début !
    Le simple fait d’avoir fourni un spermatozoïde chanceux pour la création d’une existence biologique à l’intérieur du corps d’une femme ne vous donne pas la propriété de cette vie ou le contrôle sur cette femme.
    Les hommes devraient supporter les femmes peu importe le choix qu’elles font…
    Surtout pas les sermonner et leur dire ce qu’elles devraient faire ou ne pas faire
    et encore moins les harasser ou les dénoncer! … leur dire qu’elles devraient être plus responsables !
    Finalement, comme les hommes ne peuvent pas *tomber enceints*, ils peuvent bien être pour ou contre l’avortement, ils ne sont pas directement concernés! CE ne sont pas eux qui vont se taper une grossesse de neuf mois, un accouchement *tu enfanteras dans la douleur*… et tous les changements physiques, physiologiques et psychologiques tout au long de cette période.

    1. Robert Giroux dit :

      C’est pourtant assez simple à comprendre: 
      L’avortement a été légalisée dans nos sociétés parce que les juges ont fini par constater
      que les femmes se faisaient avorter, au péril de leur liberté, de leur santé et parfois de leur vie, même si l’avortement était illégal. 
      Et elle vont continuer à y avoir recours même si on criminalise à nouveau la procédure. 
      La preuve étant qu’il n’y a pas MOINS d’avortements dans les pays où l’avortement est illégal!!

  20. Heldro dit :

    Robert Giroux, quel excellent commentaire 👍

  21. Robert Giroux dit :

    Les états américains qui tentent de passer les lois les plus restrictives en matière d’accès à l’avortement sont aussi ceux qui ont les pires systèmes de santé et d’éducation publique aux Zétats. 
    Il y a un an, le Mississippi avait le taux de mortalité infantile le plus élevé aux États-Unis et le deuxième taux de mortalité le plus élevé chez les enfants (âgés de 1 à 18 ans), selon un classement annuel publié aux États-Unis depuis plus de 30 ans. 
    L’État était également bon dernier sur 50 en matière de soins cliniques aux enfants et des politiques sociales pour les nouveaux-nés. 

    Mais ces gros cons osent dire qu’ils se soucient de la vie des enfants !
    Ils ne sont ni pro-vie, ni pro-fétus, ni même pro-naissance. Ils sont uniquement pro-contrôle de l’utérus des femmes.

    1. leonard1625 dit :

      « Ils sont uniquement pro-contrôle de l’utérus des femmes.’ Comment alors expliquez-vous que des femmes soient du même avis?

      1. gl000001 dit :

        Le brainwash des religions !

      2. leonard1625 dit :

        gl000001 Un peu trop facile comme réponse.

      3. gl000001 dit :

        C’est juste une réponse. Ce n’est pas LA raison. Moi, c’est celle que je vois comme la plus importante.

      4. lechatderuelle dit :

        leonard1625 une dérive du syndrome de Stockholm….

        en Afrique les excisions sont pratiquées et entretenues dans les sociétés par des femmes….

        c’est une manière commune de faire appliquer les « coutumes » par les gens qui en sont les principales « victimes » ou les concernées….

        le problème n’est pas véritablement là car l’ordre vient généralement des hommes, des « sages », des « chefs »….

        suffit de croire un angle, un point de vue et le reste va tout seul…. on le voit avec les théories farfelues…

        plus on segmente l’Humanité en Peuples et plus cette vision de « survie » de la race devient la base de ces théories fumeuses des anti-avortement… comme si cette décision était contre l’Humanité, contre le Peuple ou la race….

        on transforme un choix personnel en question d’état…..généralement au nom d’un dieu quelconque pour amplifier la culpabilité….

      5. Robert Giroux dit :

        Faudrait poser la question aux femmes Évangélistes/Born again(and again and again …)
        Quand tu te fais dire depuis ton plus jeune âge que tu dois obéissance à ton père et ensuite à ton mari,
        ca donne des résultats de ce genre !
        Génèse 3 : Il [Dieu] dit à la femme :
        J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur,
        et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

        Le patriarcat est, dans son acception moderne, « une forme d’organisation sociale et juridique fondée sur la détention de l’autorité par les hommes, à l’exclusion explicite des femmes »1. Il s’agit d’un « système où le masculin incarne à la fois le supérieur et l’universel »2. Dans une culture dite patrilinéaire en effet, comme c’est le cas des sociétés occidentales, l’homme occupe une position mythique de « père fondateur » supposée lui octroyer une autorité et des droits sur les personnes dépendant de lui.

        Aujourd’hui, l’organisation patriarcale est critiquée et contestée. À partir des années 1970, le concept de patriarcat, revisité dans ses fondements théoriques, est notamment utilisé par la deuxième vague féministe pour désigner un système social d’oppression des femmes par les hommes. (Wiki)

    2. Pour peu, on dirait qu’ils veulent favoriser la mortalité infantile.

  22. _cameleon_ dit :

    « «La Constitution ne protège pas un droit à l’avortement. Le texte de la Constitution ne dit rien sur l’avortement. Rien dans la structure de la Constitution n’implique un droit à l’avortement ou n’interdit aux États de le restreindre.»

    En effet !!!

    La constitution ne parle pas d’avortement …
    Pas plus de téléphonie, d’internet, de vols infra-spacial !

    PCQ Stupid ! Ces questions ne se posait pas en 18XX !!

    Maintenant si vous voulez respecter la constitution troquez vos AK-45 pour des arquebuses et vos F150 pour des attelages a 4 chevaux !

    On respecte au pied de lettre ou RIEN

    you stupid dinosors !

    1. brady4u dit :

      @_cameleon_

      L’avortement a toujours existé; ce sont les moyens de l’effectuer qui ont évolué

      Le Code de Hammurabi (-1750 avant J.C.) en parle.

      Comme leonard1625, je ressens un profond malaise face à cette question surtout lorsqu’il est pratiqué par commodité ou lorsqu’on s’en sert comme moyen de contraception après coup.

      Si ma mère qui a reçu du Kevadon pendant qu’elle était enceinte de moi avait su que je naitrais lourdement handicapé, peut-être que je ne serais pas devant mon clavier pour écrire.

      Néanmoins, je suis pro-choix, parce que la foi des uns ne doit pas devenir la loi des autres.

      1. Robert Giroux dit :

        « peut-être que je ne serais pas devant mon clavier pour écrire »

        Ça, .c’est l’argument le plus insignifiant qu’on peut apporter lors d’un débat sur l’avortement.

        Bien sur que nous ne serions pas ici pour en discuter ! Ni ici, ou par là ou bien nulle part ailleurs !
        Et nous n’en n’aurions rien à branler puisque nous ne serions jamais nés
        et n’aurions donc pas le plaisir d’avoir cette charmante discussion !

        C’est facile d’éprouver un « profond malaise » quand on sait pertinemment
        qu’en tant que mâle, on ne risquera jamais d’être confronté à ce problème.

        Pro-choix … c’est le droit d’une femme
        de choisir d’interrompre volontairement sa grossesse non désirée si c’est ce qu’elle veut…
        Le droit d’une femme de choisir de vivre une grossesse
        et mettre un bébé au monde si c’est ce qu’elle veut…
        le droit de donner le bébé à l’adoption si c’est ce qu’elle veut !
        Le droit de devenir mère porteuse de substitution…
        La Liberté de choix!

      2. Robert Giroux dit :

        Selon des statistiques compilées aux États-unis pour l’année 2014 :
        – 12 % des femmes s’étant fait avorter étaient des adolescentes.
        – Plus de la moitié était dans la vingtaine.
        – 46 % de toutes les femmes n’avait jamais été marié ou vécu en union libre.
        – 59 % avait déja au moins un enfant
        – 49 % vivait sous le seuil de pauvreté
        – 51 % avait utilisé un moyen de contraception durant le mois où elles sont devenues enceintes:
        condoms (27 %)… méthode hormonale (17 %)

        Les trois raisons majeures pour vouloir une IVG étaient:
        – Préoccupation ou responsabilité envers d’autres personnes
        – Incapacité de pouvoir s’occuper financièrement d’un enfant
        – Conviction qu’avoir un enfant interfèrerait avec le travail, les études ou la capacité de s’occuper d’autres dépendants.

        La moitié ont mentionné qu’elles ne voulaient pas devenir mère célibataire ou qu’elles avaient des problèmes avec leur mari ou partenaire …
        Alors … pour la commodité.ou le manque de responabilité … Vous repasserez !

  23. xnicden dit :

    La prédiction d’une spécialiste en la matière @LeahLitman:

    La cour va effacer la limite de viabilité du foetus fixée par Roe vs Wade et dire que le norme du fardeau indu n’empêche pas l’interdiction des avortements à certains moments avant la viabilité si les États autorisent aussi les avortements à d’autres moments avant la viabilité. (Traduction approximative).

    this is my prediction for what the Court will do in this case — erase the viability line, and say that the undue burden standard doesn’t prohibit bans on abortions at some points before viability if states allow abortions at other points before viability

    https://twitter.com/LeahLitman/status/1418318468605255680?s=19

    En d’autres termes, saboter l’élément clé de Roe vs Wade sans expressément renverser ce jugement.

    Par ailleurs si la cause est entendue cet automne, le jugement viendra à la fin du printemps 2022 ou au pire à l’automne à temps pour les élections de mi-mandat.

  24. leonard1625 dit :

    J’en ai marre, je décroche. Je suis pro-choix depuis toujours, Même si, sans être aucunement religieux, je ressens un profond malaise face à cette question,

    Ce qui m’énerve au degré degré, c’est le ton condescendant et accusateur de ceux qui ne peuvent pas concevoir que d’autres aient certaines réticences.

    1. gl000001 dit :

      Mais on le conçoit parfaitement. Mais on ne les comprends pas avec leur contradictions tellement évidentes.

    2. CBT dit :

      Les hommes ont le droit de se faire vasectomiser à leur gré, c’est aussi empêcher les grossesses, d’éviter les naissances indésirables comme dans le cas des différents contraceptifs le sont chez les femmes.

      Pourquoi c’est pire quand la grossesse n’a pu être évitée pour toutes sortes de raisons et le fait qu’elle soit indésirable ? L’acte d’empêcher la fécondité de l’ovule ou de procéder à son interruption après la fécondité n’est pas si différent, mais interdire l’avortement après seulement quelques semaines de grossesse enlève toutes les possibilités à des femmes de décider de leur sort si un enfant naît contre leur désir, c’est une décision qui devrait lui revenir uniquement, la raison peut être aussi réaliste qu’elle soit incapable de prendre en charge l’enfant qui naîtra.

      De plus, le fait d’ignorer toutes les raisons qui peuvent être invoquées comme le viol, l’inceste, la famille ou le conjoint autoritaire et violent qui imposent sa volonté, le père irresponsable, les parents dépendants de substances, etc…tout pour contrôler le corps de la femme et pour justifier les agresseurs, les oppresseurs, les irresponsables, etc….eux, ne subissent aucune conséquence de leurs actes.

      Il est certain que certaines balises doivent être établies et puissent rendre inacceptables certaines pratiques, mais sans utiliser la radicalité qui ne fait qu’amplifier les risques et les conséquences malheureuses. Les républicains se battent sans cesse sur cet enjeu, mais ce ne sont pas eux qui apportent des solutions aux difficultés dans la société. Ils sont présents et volontaires pour imposer des restrictions aux minorités et aux femmes, mais ils s’opposent toujours aux programmes d’aide à la société.

      Au Canada, le sujet est réglé, le parti conservateur doit s’y faire, il serait mal avisé de rouvrir le débat.

  25. jeanfrancoiscouture dit :

    «…aux États – où l’accord est plus courant, le compromis souvent possible et le désaccord peut être résolu dans les urnes»,

    «L’accord plus courant»?? Surtout quand ce sont les républicains qui sont au pouvoir. Je n’ai jamais vu tant de gens être constamment d’accord avec eux-mêmes et en désaccord avec tous les autres.

  26. kintouai dit :

    Espérons que cette « attaque frontale contre Roe vs. Wade » avortera.

    1. Haïku dit :

      @kintouai
      Fin renard !! 👌

  27. Igreck dit :

    HS
    Les repus : des élus dangereux

    Que des gens mal informés émettent des doutes sur des pratiques complexes est une chose, mais que des politiciens souvent éduqués dans les meilleures universités et œuvrant théoriquement pour le bien de la majorité se livrent à un jeu partisan dans un contexte de crise sanitaire est répugnant et dangereux.
    https://www.journaldemontreal.com/2021/07/21/vaccination-aux-etats-unis-les-republicains-doivent-se-lever

    1. Jean Létourneau dit :

      Et InsHannity est offusqué que tous les média de gauche disent qu’Il a changé son fusil d’épaule. Il continue à tergiverser. Et il donne aussi de la mauvaise information en suggérant que les gens qui ont déjà eu le covid-19 n’ont pas besoin de se faire vacciner.

      https://www.mediamatters.org/sean-hannity/sean-hannity-assures-audience-hes-not-urging-people-get-covid-19-vaccine

      1. Igreck dit :

        Le bien-nommé INSHANNITY ❗️Quel empoisonneur de société par les ondes 😡

  28. loup2 dit :

    HS.
    Un anti mesure de confinement il y a un an, et qui aujourd’hui refusera de jouer dans une salle où une preuve de vaccination est requise.
    Qui ça?
    Grosse déception pour moi. 🙁

    Éric Clapton

    1. Haïku dit :

      @loup2
      RE: Eric Clapton/anti-vax.

      Totalement d’accord avec vous; grosse déception !
      Même s’il est un guitariste extraordinaire.

    2. constella1 dit :

      Je n’en reviens tout simplement pas de lire ça à son sujet

  29. ghislain1957 dit :

    Ça fera bientôt 50 ans que ça dure et que les passéistes religieux et ripoux-blicains sont sur cette cause.

    Pendant ce temps, l’expérance de vie a encore diminué aux zétats-zunis et les inégalités se sont accrues durant une pandémie que les zaméricains n’ont pas réussi à contrôler et qui repart de plus belle grâce aux adorateurs d,un clown orange.

    Shit Hole Country disait l’un, déplorables disait l’autre.

  30. noirod dit :

    L’ amérique rétrograde dans toute sa splendeur ! Malheur a ceux qui pensent que c’ est a la femme de décider de ce qu’ elle fera de son corps. C’ est a l’ homme (avec un tres petit h ) blanc issu des années 50 a prendre son rôle indiscutable de chef de famille et a l’ aide du preacher local de favoriser la famille . Moi je suis sarcastique bien sur mais c’ est tellement comme ca que ca se conçoit dans la réalité. L’ Amérique implose et il ne s’ en sortent pas . Tant que le gros épais va être vivant et/ou libre ils vont croire a leur cause. Oui oui je sais , cette mentalité existait bien avant le gros abject mais c’ est cette amérique qui l’ aura élevé et permis de se rendre au poste de dictateur menteur et manipulateur. Alors dans cette ambiance qui favorise le cash et le pouvoir , c’ est anything goes et la cour suprême venant de la même mouture…

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