Au début de la semaine, un sondage AP/NORC donnait l’impression que tout baignait pour Joe Biden. Pas moins de 71% des Américains étaient satisfaits de sa gestion de la pandémie, 63% de sa performance générale à la Maison-Blanche et 54% de sa gouverne économique. Quelques jours plus tard, le président démocrate fait face à un trio de problèmes qui pourrait modifier la perception de sa présidence au sein du public américain.
Le premier de ces problèmes se passe à l’étranger. L’armée israélienne semble se préparer à une invasion terrestre de la bande de Gaza, une escalade qui pourrait virer en bain de sang, pendant que des combats de rue opposent Juifs et Arabes dans plusieurs villes israéliennes. Joe Biden s’est entretenu avec Benjamin Nétanyahou mercredi et réitéré le droit d’israël à se défendre. Mais peut-il faire quelque chose pour éviter le pire?
Autre problème : l’augmentation des prix de l’essence à la pompe, à laquelle a contribué la panne de l’oléoduc de Colonial Pipeline, dont l’entreprise a annoncé mercredi soir la reprise graduelle. Les chaînes de télévision ont été inondées mercredi d’images de voitures faisant la queue devant des stations d’essence dont plusieurs n’avaient plus de carburant à offrir. Joe Biden doit espérer que la situation rentrera dans l’ordre d’ici le long congé du Memorial Day, fin mai, début officieux de l’été aux États-Unis. En attendant, les républicains exploitent la situation pour attribuer ces hausses des prix de l’essence aux politiques du président démocrate, dont son rejet de l’oléoduc Keystone XL.
Et puis il y a l’économie, qui traverse une zone d’incertitude après des chiffres de l’emploi décevants vendredi dernier (seulement 266 000 emplois ont été créés en avril, alors qu’on en attendait 1 million) et les nouvelles données de l’inflation (sur un an, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,2% en avril, la plus forte hausse depuis 2008). Il n’en fallait pour créer l’inquiétude chez les investisseurs, et ce, même si les économistes parlent d’un phénomène passager. Les républicains, bien entendu, voient dans ces données la preuve de la mauvaise gestion de l’économie par Joe Biden.
(Photo Getty Images)
Imaginez le chaos si le traître corrompus était encore au pouvoir …
@Nefer111 : en effet, mais même si Trump était au pouvoir, ce choas aurait été mis sur le dos des démocrates !
Je pense que cet audimat permanent devenue un critère de gouvernance est une maladie de notre époque.
Maladie qui empêche de raisonner et de penser tout court qui nécessiteraient du temps, de la distance, de l’accumulation d’informations, de la capacité comparative et contradictoire.
Et bien sûr ouvre les portes de toutes conclusions, décisions, actions qui ne prennent pas en compte la réalité dans sa complexité mais répond aux émotions.
Et ouvre la porte à toutes les manipulations.
C’est comme les patrons qui font de la micro-gestion. Si on gratte assez fort à un endroit, on va trouver un bobo.
Je suis de votre avis, mais comment faire pour faire taire les haut-parleurs républicains qui se servent de toutes les tribunes pour propager leurs mensonges.
J’en suis présentement à la moitié du texte soumis par vous et je ne perçois pas d’espoir à cour terme
il y a encore de forte possibilités pour que la majorité des citoyens n’exercent pas leur pouvoir de refuser
leur adhésion au grand mensonge et laisse toute la place au dogmatisme Trumpien.
Je me suis procurer le livre « la lutte ou la chute de N.Chomsky, ses réflexions incitent à approfondir.
Et bien moi @Ziggy9361 … je vais le commander ! Merci. Je ne connaissais pas cette interview/mise au point du monde de Noam Chomsky. Je sais que Haiku aime beaucoup Chomsky, vous pourrez lui dire à l’occasion si il n’a pas lu cet échange.
Quand à Trump et aux trumpiens : résistance. Je pense que Biden réussit à ne pas tomber dans leurs chausse-trappes et que la justice avance, lentement mais sûrement.
Et les Ripoublicains reculent sur des fronts symboliques comme la contestation des élections de Joe Biden…les lignes bougent.
Bin signe.
Bon, je retourne à les semis et plantations 🌻
comme les investisseurs qui achètent des actions, il faudrait permettre d’acheter des produits sur un marché libre.
Vous décrivez un Métro, un Provigo, un Costco, un centre d’achat, le dépanneur du coin, …
Il oublie qu’il y a déjà un marché spéculatif, pardon, boursier, sur les produits alimentaires de base, le Chicago Board of Trade…
Comment se faire une petite fortune sur le marché des « commodities » ? Commencer avec une grosse fortune !!! 😉
citoyen – Vous parlez des USA? la Mecque du marché libre?
Oui @ProMap en totale contradiction les Ripoublicains : l’essence augmente selon l’offre et la demande et l’Etat ne régule rien… Ca n’est pas ce qu’ils veulent les Ripoublicains ?
Vivre la liberté d’expression … même s’il y a un citoyen qui aime parler pour rien dire.
Ill croit s’exprimer en parabole, alors qu’il est dû pour aller sur le bol !!!
quand même drôle de cibler le gouvernement US pour 3 dossiers qui ne sont pas de son ressort…
ce qui se passe en Israël. En quoi ça concerne les USA…. on les critique de jouer les shériff de la planète et aussitôt qu’il y a un conflit, on leur demande d’intervenir!
Il peut faire quoi ? Rien. ça fait 40 ans qu’ils se tapent dedans.
C’est un dossier de l’ONU.
le prix de l’essence à la pompe.
il y a eu un incident circonstanciel limité avec un pipeline et hop les prix montent??
ce sont les pétrolières qui abusent… encore… peu importe où sur la planète, un incident se passe … les prix montent…
les emplois.
ce sont les entreprises qui créent les emplois, pas les gouvernements….
les entreprises USA ont eu de l’aide fédérale… à elles de repartir les affaires…
un gouvernement est un facilitateur pour les entreprises et l’économie. Il ne peut pas créer des emplois. il ne peut pas « faire » de l’économie.
Lui en attribuer les mérites ou la faute est absurde.
En bref, Biden n’a aucun problème à résoudre.
les 3 ne lui appartiennent pas.
Même si Biden fait une sortie publique pour sommer Israël d’entamer un dialogue avec les Palestiniens, ça changera quoi? Les 2 partis de cette interminable crise ne se respectent pas depuis longtemps et les 2 côtés sont squattés par les pires salopards de leur groupe qui n’ont que la violence comme réponse à tout et à rien.
le conflit du Moyen-Orient c’est comme parler à la NRA…. ça devient une perte de temps…
il faudrait des casques bleus sur la frontière des 2 pays en interdisant toute colonie pour les prochains 25 ans afin que les 2 pays aient du temps pour se développer économiquement sans toujours tenter de faire suer l’autre….
La stratégie israélienne est visible de la lune tant elle n’est pas subtile… enclaver Jérusalem et ainsi considérer cette ville comme étant israélienne…
Suffirait d’en faire une cité comme le Vatican…. indépendante des 2 pays. le mot « suffirait » ne mesure pas le travail titanesque que ça représente…
Le pétrole… ben ça reste le pétrole… cette industrie fait ce qu’elle veut, fixe les prix à sa convenance et se balancent des populations et des pays.
Les emplois… faudrait ramener à l’ordre les entreprises…. elles ont pleuré toute la dernière année que leurs activités étaient au ralenti, c’est le temps d’embaucher…
Bien d’accord avec vous. Est-ce que l’on a blâmé Biden pour la tempête qui a frappé le Texas qui a occasionné la fermeture des raffineries et une augmentation du prix de l’essence? Pourquoi le blâmer pour une cyber attaque sur une compagnie de pipe-line.
Moi je blâme Biden pour la défaite de Canadien hier en prolongation! Et Vlan! 😉
Bien d’accord qu’on peut difficilement blâmer Biden pour ces 3 dossiers après seulement 4 mois en poste.
@lechatderuelle – 07:50
‘quand même drôle de cibler le gouvernement US pour 3 dossiers qui ne sont pas de son ressort…
Peut-être … mais M. Biden est président des Etats-Unis et donc, il n’est pas dans la situation où il peut choisir ses problèmes, mais bien dans celle où les problèmes le choississe 😉.
M. Biden l’a eu plutôt facile jusqu’ici, ce n’était qu’une question de temps où la job deviendrait beaucoup plus difficile; on va donc voir quel genre de président il est…
Apocalypse
c’est ben correct mais il demeure que les USA et son Président encore plus, n’ont pas de solutions pour les 3 « problèmes »… Depuis les années 80, le climat s’est détérioré en Israël et Aucun Président US n’a réussit quoi que ce soit avec ce conflit….
La raison est que ce dossier ne les regarde pas.
La géo-politique des USA était simple avant les années 80. Ingérence, soutien financier et militaire pour favoriser « leur » dictateur et paf, c’était réglé.
Dans les années 80, cette « méthode » n’a plus fonctionné aussi bien… et depuis 30 ans, ça ne fonctionne plus carrément. En fait, ça fonctionne toujours, mais visible par tous….
Depuis les USA se font botter hors des pays squattés…
Alors Biden ou un autre…
De quoi ont eu l’air les autres Présidents US avec ce conflit??? La « mode » était d’attendre la fin du 2 eme mandat pour proposer un « plan » qui se retrouvait sur une tablette…. Les 2 Bush, Clinton et Obama ont fait ainsi… sans résultat….
on ne parle pas de machin, car lui, c’était différent….. créer un état morcelé c’était nouveau…. mais ça n’a pas bien passé….
le prix de l’essence…. Quel Président a même juste tenté quelque chose à ce niveau?
Biden regarde la chicane Michigan-Canada sans réagir… voilà un dossier, qui prévaut sur les autres… car les impacts seront majeurs des 2 côtés de la frontière….
mais pour faire paniquer les citoyens US vaut mieux cibler le prix de l’essence et les emplois…
Ho! Du trois pour un ce matin M. Hétu.
Dans le cas d’Israël je les menacerais de couper les ventes d’armes si le pseudo gouvernement de Netanyahu et son armée envahissait la bande de Gaza. Dans le contexte actuel, les actions plus que violentes et injustes des Israéliens envers les Palestiniens les font passer pour une bande de tatas à la face du monde entier.
En ce qui concerne la pénurie d’essence, les Américains n’ont qu’eux même à blâmer. Les gestionnaires d’oléoducs auraient dû mieux géré leurs programmes de sécurité informatique.
Finalement, si les ne sont pas au rendez-vous c’est pour plusieurs raisons qui sont directement liées à la mauvaise gestion de la pandémie préconisée par le Gros Menteur et plusieurs de ses semblables.
Globalement, les pays du G20 auraient dû mettre en place des programmes d’aide à la vaccination pour tout les pays du 2 tiers monde qui produisent des biens de consommation qui sont ensuite vers les pays les plus riches. Le manque de matières premières est à l’origine du faible taux d’emploi.
Pendant ce temps, les Républichiants continuent de tirer de façon démagogique sur tout ce qu’ils peuvent pour simplement gonfler leur capital politique qui est à la dérive depuis le 6 janvier.
Vous avez entièrement raison pour Israel. Les amerloques n’ont qu’a leur couper les vivres.
Mais non; cet état voyou( excusez-moi, je suis antisémite) sert de mirador (et il y en beaucoup, beaucoup en Israel) et de rempart pour les USA.
J’oubliais…
Si les Républicains veulent vraiment que le nombre d’emplois augmente, ils n’ont qu’à voter en faveur du plan de relance de Biden concernant les infrastructures tout en se fermant la gueule.
HS quoique…
Le MacCarthysme 2.0 s’en va où avec ses skis… stie ⁉️ Il semble vouloir endormir « We, the People » en le berçant avec de charmants mensonges❗️
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-05-12/aucun-doute-sur-la-legitimite-de-biden-affirme-un-chef-republicain.php
A ceux qui disent que ca ne regarde pas les USA ce qui se passe en Palestine, on peut direde meme que si l’Arabie Saoudite tue un de leurs citoyens en dehors du territoire des USA, ca ne devrait pas non plus les regarder. La verite, c’est que leur indignation est a geometrie variable selon les victimes de l’injustice ou les boureaux. Les palestiniens qu’on exproprient et tuent, ils s’en fichent. C’est tout.
@ Robert Seymour
Si vous parler de Jamal Khashoggi, ce dernier était citoyen américain soit dit en passant.
@Robert Seymour
Khashoggi était un résident américain (immigrant) lorsqu’il a été tué en Turquie. Les américains avaient le droit de dénoncer ce meurtre.
plutôt que de mettre la violence, l’argent et les investisseurs au centre des problèmes cela serait mieux de mettre la paix, le prix, le client, l’employé et les économistes au centre des problèmes.
@ lechatderuelle
Votre commentaire :
« Le pétrole… ben ça reste le pétrole… cette industrie fait ce qu’elle veut, fixe les prix à sa convenance et se balancent des populations et des pays…. »
Vous avez une vision passablement déformée de l’industrie pétrolière. Il faut savoir que plus de 75% de la production mondiale de pétrole est extraite par des sociétés d’état appartenant à des gouvernements. Il n’y a que dans quelques pays dont la production, dont le Canada et les États Unis, dont la production provient de sociétés du secteur privé.
Les prix du pétrole brut sont déterminés par l’offre et la demande au niveau international (Brent) et pour le territoire américain, le prix est déterminé sur le marché de Cushing, OK, (WTI). Les raffineries achètent le brut aux prix mondiaux ou américains (ou sont inclus des pénalités ou des bonus selon la qualité du produit). Les raffineries en Amérique du nord (où la majorité de celles-ci sont indépendantes es producteurs de brut) vendent l’essence ou le diesel selon les prix établis entre autres sur le marché de New York.
Les détaillants achètent (dont Couche Tard) l’essence et le diesel selon les prix du marché auxquels ils ajoutent une marge bénéficiaire selon la demande locale pour ces produits.
Le facteur principal dans la variation des prix de l’essence est la variation dans la demande provenant des consommateurs. À court terme, dans ce marché, l’offre suit la demande pour des questions d’élasticité (pour ceux qui ont suivi un cours d’économie). À long terme, si il y a eu baisse de la production pétrolière (pour des raisons de bas coûts ou d’épuisement des réserves), l’offre pourrait ne pas suivre la demande et résulter en une augmentation des prix sur tous les marchés (brut, raffinage, détaillants).
« L’armée israélienne semble se préparer à une invasion terrestre de la bande de Gaza, une escalade qui pourrait virer en bain de sang… »
Connaissant Israël, je dirais plutôt qui VA virer en bain de sang.
Samati
je comprends très bien tout ça…
mais la variation quotidienne du prix dénote plus un monopole…
les stations services voient leur prix augmenté même si leur achat d’essence a été faite avant la hausse du prix des raffineries… et TOUTES les stations services montent en même temps… ce qui enlève la compétition et aux consommateurs de choisir où faire le plein….
chaque mouvement du prix du pétrole se répercute aussitôt à la pompe… ce qui revient à une arnaque….
le prix de l’or varie lui aussi… est-ce que le prix des bijoux, des équipements électroniques varient quotidiennement pour suivre le prix? le fer?
les poutres de fer varient de prix chaque semaine?
Le pétrole change de prix 52 fois par année…. c’est abusif… ce n’est même plus l’offre et la demande qui fait fluctuer le prix de l’essence…c’est tout et n’importe quoi…. un ouragan quelque part, une prévision d’hiver rigoureux, une tension avec l’Iran, un déversement, un pipeline hacké… et hop l’essence augmente partout, en même temps….
c’est cet abus avec la complaisance des gouvernements qui récoltent les généreuses taxes au passage…
@ lechatderuelle
Le prix à la pompe est déterminé par les détaillants qui essaient de maximiser leurs marges bénéficiaires (qui ne sont pas toujours positives). Les détaillants ajustent leurs prix en fonction du marché local et en fonction de la concurrence, d’où les augmentations soudaines. Les détaillants doivent acheter à l’avance l’essence qui se retrouvera dans leurs réservoirs d’où les ajustements soudains selon les variations des prix du marché. Vous n’avez qu’à examiner les rapports financiers de Couche-Tard pour avoir une idée de l’évolution des marges bénéficiaires au niveau des détaillants. Vous verrez qu’il n’y a pas de super profits.
Pour ce qui est du fer et de l’acier, il existe un marché pour les produits finis en acier et également pour la ferraille dont les prix changent plusieurs fois par jour. Même chose pour le bois de charpente ou le papier où les prix varient quotidiennement.
Pour les bijoux, le marché américain n’est pas représentatif compte tenu de la faible qualité de nos bijoux en or. Ailleurs dans le monde, les bijoux on un carrelage plus élevé (plus de 20 carats) et les bijoux sont vendus au poids selon le dernier prix de l’or affiché.
il ne faut pas oublier la variation du CAD qui influence le prix du pétrole. Si le le CAD n’avait pas atteint le 0,83, le prix à la pompe serait plus élevé encore.
« …l’indice des prix à la consommation a augmenté de 4,2% en avril, la plus forte hausse depuis 2008). Il n’en fallait pour créer l’inquiétude chez les investisseurs… »
Cette éconce est quelque peu boîteux, car il ne faut pas oublier que la comparaison est faite avec les prix d’avril 2020 et que ceux-ci se sont effondrés lorsque la pandémie a frappé l’an .dernier.
La bonne comparaison aurait été de le faire avec avril 2919! Mais ne pas oublier que les spéculateurs se Cal**e de la vérité! Vive la Bourse 🤔
Vous savez le bon côté de ces trois problèmes? Ce sont des problèmes normaux… (Pas des problèmes fabriqués de toutes pièces par un type en manque de publicité…)
Il est clair que le pays traverse présentement une zone de turbulence, ce que ne manquera pas d’exploiter les « Répugnants ».
Il fallait s’attendre à ce que tôt ou tard ses difficultés surgissent.
Le président Biden ne manquera pas des sujet de préoccupations au cours des prochaines semaines mais il est entouré d’une bonne équipe, contrairement à ce qui se passait sous la précédente administration.
La situation en Palestine est vraiment préoccupante et avec le fou furieux qui est premier ministre d’Israël, il faut s’attendre au pire.
Espérons que Biden a su raisonner (un peu) cet enragé.