Daunte Wright, un jeune Noir de 20 ans, a été abattu par un policier dimanche après-midi lors d’un contrôle routier à Brooklyn Center, une municipalité du Minnesota située à enviro 16 kilomètres de Minneapolis, où doit commencer ce lundi la troisième semaine du procès de Derek Chauvin, l’ancien policier accusé d’avoir tué George Floyd. Un couvre-feu a été imposé de 1 h jusqu’à 6 h ce lundi matin à Brooklyn Center après des affrontements entres manifestants et policiers et des actes de vandalisme et de pillage qui se sont étendus jusqu’à Minneapolis, selon la chaîne KSTP.
La police de Brooklyn Center a indiqué que Wright avait été interpellé pour infraction au code de la route. Les agents sur place auraient par la suite déterminé que le jeune homme faisait l’objet d’un mandat d’arrestation non exécuté. Alors qu’ils tentaient de le placer en état d’arrestation, Wright serait retourné dans sa voiture. C’est alors qu’un des agents aurait ouvert le feu.
Katie Wright, qui s’est identifiée comme étant la mère de Daunte Wright, a déclaré aux journalistes qu’elle avait parlé à son fils dans les moments qui ont précédé sa mort. «Il a dit qu’ils l’ont arrêté parce qu’il avait des désodorisants accrochés à son rétroviseur», a-t-elle déclaré. Quand un des policiers est revenu à la hauteur de la fenêtre du conducteur, elle l’aurait entendu dire à son fils : «Pose le téléphone et sors de la voiture.»
Après un bruit de bousculade, le téléphone s’est éteint, a-t-elle ajouté. Une minute plus tard, elle a rappelé son fils. La petite amie de ce dernier, qui était dans le siège du passager, lui aurait dit que Daunte venait d’être abattu. Elle lui aurait montré son corps sans vie.
Le chef de police de Brooklyn Center a déclaré qu’il croyait que les caméras personnelles des policiers étaient en marche au moment de l’arrestation. Il n’a pas identifié l’agent qui a ouvert le feu sur Daunte Wright.
(Photos Twitter et Reuters)
Une question très bête : il faut combien de morts abattus par un policier pour que les choses bougent ?
Combien ?
ENCORE !!!!????
Nos pensées et nos prières as usual… bla bla bla… Il avait de la drogue dans son corps. On connaît la chanson. Next!
Ben quoi, il y avait un mandat d’arrestation faque ils l’ont arrêté à tout jamais ! Pas de niaisage in-out. Jamais je ne comprendrai cette mentalité caverneuse de tirer pour tuer. Mais ils ne comprennent rien à rien. La quadrature du cercle en termes de bêtise humaine exponentiel je ne sais pas quoi.
Ces policiers blancs ont vraiment la gâchette facile quand c’est une personne de couleur qui est arrêtée.
Il est retourné à sa voiture, bonne raison pour le tirer.
Ça va finir mal tous ces tueries.
Aurons-nous encore un autre procès fleuve?
Ok, on ne connaît rien du déroulement de cet « incident », mais, si le passé est le moindrement garant de ce qui s’est passé ça ne regarde pas bien.
Conséquences de ce genre de saloperies qui se produisent à répétition, bien hâte de voir comment Blinken va pouvoir parler des Ouïgours sans se faire regarder par les chinois avec un petit sourire sarcastique. Et ce sera pas facile de parler des mauvais traitements des Palestiniens à Netanyahu. Et…et…et…
@NStrider, 7h18
Vos dernières paroles frappent fort……………. et frappent bien !
Oui mais… Au moins, les policiers ne tuent pas les Afro-américains sur ordre du gouvernement… ça fait une petite différence.
Quand un gouvernement tolère depuis des décennies que SES « représentants de la loi », SES « forces de l’ordre » tuent avec une quasi totale impunité une catégorie de ses citoyens, je dirais que ça fait une minuscule différence.
J’appuie @NStrider la faiblesse politique et idéologique du concept de Nation ne peut pas être utilisé en double sens.
S’il n’y a pas de normes communes, de charte, de culture qui permet de protéger de façon égalitaire les citoyens d’un pays, il n’y a pas d’état de droit.
La police, locale ou nationale, est censée représenter ce droit supérieur dans les normes du pays.
@ NStrider : 👌👌
Si le suspect retourne dans sa voiture, ça ne serait pas plus simple de tirer dans les pneus à la place? Juste pour l’empêcher de partir. Me semble que c’est moins extrême que de tirer sur une personne non armée qui essait de s’enfuir.
Aussi, leur fameux mandas, il n’y a pas l’adresse de la personne écrit dessus? Ils ne pourraient pas aller les chercher tranquillement à la maison plutôt que de leur tirer dessus?
Tirer dans les pneus, ou tirer dans les jambes, ne marchent que dans les films. Peu de gens, policier y compris, sont aussi bon tireurs que James Bond.
Mais bien d’accord qu’il y avait d’autres solutions moins létales. Et la plus simple aurait pu être de laisser repartir le suspect et de le suivre, ou comme vous l’avez mentionné d’aller le cueuillir à sa résidence. C’est ce qui a été fait pour OJ Simpson et son fameux Bronco blanc.
C’est pourtant plus difficile de tirer pour tuer que de tirer dans une jambe ou un pneu.
Soit le type sait vraiment tirer, soit il vide son chargeur sur le type, ce qui est souvent le cas.
Il me semble que vider un chargeur, c’est de l’acharnement, aussi bien de s’acharner sur une jambe ou un pneu!
@Benton
Oui mais vider son chargeur dans l’espoir d’atteindre une petite cible augmente les chances de balles perdues. Au niveau relation publique, blesser ou tuer un innocent car on dévie des instructions de viser le corps du suspect, c’est encore pire.
@Benton Non, c’est pasmal plus facile de tirer pour tuer que d’atteindre une jambe ou un pneu. Avez-vous déjà tiré avec une arme de poing? Probablement pas. Moi si. Un torse, c’est pas mal plus gros qu’une jambe ou un pneu. Et comme l’explique @marcb les chances de ricochets et d’atteintes d’un innocent sont pas mal plus élevées. Une balle de Glock ou autre 9mm peut transpercer un tronc mais n’a plus vraiment de vélocité fatale après. Une balle de 9mm va transpercer une cuisse ou un mollet sans vraiment perdre de vélocité à mois de toucher un os.
Le problème n’est pas que l’idiot de flic a tiré à la mauvaise place. Le problème est qu’il a tiré sur quelqu’un qui n’était pas armé et qu’il aurait pu suivre par la suite.
Je me rappelle lorsque j’étais gamin, il y a de nombreuses décennies, la police municipale embauchait les durs à cuir de la place, c’était le premier critère d’embauche.
T’étais engagé, tu commençais à travailler sans vraiment de cours ni formation, pas besoin tu savais te battre, t’étais un « tough ».
En lisant la nouvelle de Richard Hétu ce matin et combien d’autres du même genre, j’ai toujours ce sentiment que pour faire partie de la police aux USA, il suffit d’être un dur à cuir. Eux qui commencent à travailler rapidement sans vraiment de cours ni formation !
Je suis dans l’erreur je sais mais vraiment …………!!!!!
Désolé ! C’est pas plutôt « dur à cuire »
@Richard
Vous êtes semi dans l’erreur. Un dur à cuir n’a pas à sortir son gun contre un jeune de 20 ans avec un mandat d’arrestation. Il le prend par le collet et l’amène au poste.
Ces policiers à la gachette facile sont des pissous en mal d’autorité qui, dès que quelque chose ne tourne pas comme il le souhaite, panique et sort la grosse artillerie pour montrer qui c’est le patron.
« … des pissous en mal d’autorité… »
Exactement, aussi simple que ça.
La formation des policiers laisse grandement à désirer aux États-Unis. Bien souvent, la personne n’a besoin que d’un diplôme secondaire et d’une formation d’un mois. Ça donne des policiers nerveux et rapide sur la gâchette.
Les drames commencent avec des mots.
#StartedWithWords#
Ce sont les survivants de la Shoah qui le disent, pour les juifs assassinés bien sûr, mais cela concerne aussi les noirs américains qui paient de leur vie un tribut insupportable.
Comment un policier peut-il aussi facilement tirer et tuer un homme pour une infraction routière ?
Quel perception dégradé a t il de cet homme pour qu’il appuie sur la gâchette comme pour abattre un nuisible ?
Et quel sentiment de permissivité, d’approbation et d’impunité à t il pour passer à l’acte ?
La Claim’s Conference qui gère les survivants de la Shoah écrit ceci : (toutes proportions gardées et analogies faciles écartées)
» l’Holocauste n’a pas commencé avec les pogroms de Kristallnacht. Cela n’a pas commencé lorsque des familles juives ont été contraintes de rentrer dans des ghettos. Cela n’a pas commencé par des déportations ou des camps. Cela n’a pas commencé en tuant.
L’Holocauste a commencé avec des mots (…) »
Ceux qui permettent ces comportements et ces actes en conséquence, parlent et utilisent des mots pour diffuser une propagande criminelle, comme T**** le fait, en toute impunité à Mar a longo.
#StartedWithWords#
https://www.washingtonpost.com/politics/trump-mcconnell-election/2021/04/11/297a82da-9879-11eb-962b-78c1d8228819_story.html
@ Mona : 👌
Votre commentaire est tellement juste !
Il est urgent que les américains prennent conscience de l’effet délétère des mots lancés dans l’espace public, et qu’ils se rebiffent contre le message et le messager. La haine et le mépris exprimés d’en haut par les grandes gueules comme Trump sont à la base des sentiments de permissivité et d’impunité qui expliquent les interventions d’une violence inouïe et totalement déplacée de la police.
Oui oui mille fois oui @Guy LB
En complément d’information, voir…
https://www.vice.com/amp/en/article/y3dm3m/cops-caught-on-video-holding-a-black-army-lieutenant-at-gunpoint-then-pepper-spraying-him?__twitter_impression=true
Un tel niveau de violence *officielle* est incroyable.
En effet @Guy LB
j’ai vu cette vidéo qui fait froid dans le dos : une grosse voiture, une tenue d’officier militaire, une voix courtoise, une attitude respectueuse…rien n’y fait quand on a la peau noire.
La violence et le mépris, avec ce sentiment de supériorité des policiers en fait une des vidéos les plus révoltantes que je n’ai jamais vu. Une des pires.
@Guy LB Un des deux policiers a été congédié hier (le gros jambon qui a poivré sans avertissement et qui a menacé de faire la vie dure). Une des raisons est qu’il a menti dans son rapport. La caméro du même gros jambon contredit plusieurs des affirmations de ce Guittierez. L’autre est suspendu pour l’instant. Le Gouverneur Northam a demandé à la police de l’état (Virginia State Police) d’enquêter sur l’incident et de déposer des accusations contre les policiers s’il y a lieu.
Le plus drôle, c’est que lorsque le gros jambon menace de représailles le Lt Nazario, il lui dit « If I take these actions it will change your life and career but it won’t change my life at all ». Estie qu’il se trompait. Pu de job, plus personne ne va vouloir l’embaucher et une poursute d’un million sur le dos.
Mona – Tellement juste, comme dit Guy LB. Lorsque tes mots tuent par gâchette interposée, tu n’est plus libre de les prononcés, car il faut bien comprendre que lorsque la gâchette est pressée, les mots ont déjà fait un travail de sape titanesque pour que le cerveau ordonne aussi facilement à l’index d’agir.
… les prononcer,…
Je me demande si le déroulement du procès de Chauvin n’a pas une (petite) influence sur cet énième assassinat par la police. Il est évident que les hauts gradés ont lâché l’accusé au lieu de le protéger, comme ça s’est fait pas le passé, alors les racistes sur le terrain se vengent.
Ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr.
la routine….
circulez y’a rien à voir…
Les USA, champions de la Démocratie et de la Liberté sont à l’oeuvre pour faire respecter la loi…
étrange de parler du suspect en désignant l’automobiliste…. il me semble plus approprié de désigner le tueur en tant que suspect…
Combien d’automobilistes meurent en recevant une contravention aux USA !!
insoluble cette situation….
Dans 50 ans, on parlera encore de ce genre de bavure policière aux USA…
Comme on parlera des tueries de masse journalières aux USA…
Ils ne peuvent quand même pas mettre tous les policiers tueurs en prison! Il restera qui pour protéger les gens?
Ils l’ont tué parce qu’il y a plus de guns en circulation qu’il n’y a d’habitants aux USA. Les policiers ont peur. Les gens ont peur. Tout le monde a peur que l’Autre ait un gun. Donc, tout le monde tire trop vite ou court trop vite pour ne pas se faire tuer. Mais une balle, ça va plus vite qu’eux. Et la personne qui a le gun, utilise juste la petite partie de son cerveau qui contrôle la gâchette. Le reste du cerveau a peur et crie « Tire crisse » !! On connait le reste !
Vous vous rappelez, le noir aide-infirmier (?) qui s’était fait tirer dans la jambe alors qu’il faisait une promenade avec une personne sous sa charge. Quelqu’un qui avait une déficience mentale. Il avait demandé au policier pourquoi il l’avait tiré. Le policier a répondu qu’il ne le savait pas. Voila !!!
La peur que « l’autre » soit armé est effectivement bien ancré dans la mentalité américaine. Et c’est aussi pourquoi beaucoup cherchent à avoir un gun plus gros que le gun du voisin.
Oui @MarcB
Dans ma campagne c’est le tracteur !
Excusez moi je fais de l’humour.
Ca me permet de surmonter certaines réalités des humains.
C’était le principe de la Guerre Froide.
@ Mona : il ne faut jamais
s’excuser de faire un mot d’esprit. Ça fait du bien à tout le monde en faisant baisser la pression. En plus, elle est vraiment drôle, votre répartie.
@gl 5 zéro
Je crois que vous tenez un point important de l’attitude des policiers aux États-Unis. Quand ils appréhendent quelqu’un ils croient qu’il y a de fortes chances qu’il soit armé .
Quand il retourne dans son auto malgré qu’ils lui aient intimé l’ordre de ne pas le faire, les chances pour eux sont fortes qu’il aille y chercher une arme et comme ils ont été formés selon le principe : Prends pas de chance dans le doute tu neutralises le suspect, ils le neutralisent !
Je ne connais pas la jurisprudence mais je crois bien qu’une fois en cour de justice le doute raisonnable qu’ils se soient sentis menacés s’applique en leur faveur, surtout quand ils ont affaire à une personne de couleur…
Je relaie @jcvirgil : trop de gun, trop de westerns et trop du jurés bien blancs !!
C’est ça qui fait la jurisprudence.
@ jcvirgil : 👌
Voici un article, avec vidéo, qui appuie et illustre parfaitement vos propos :
https://www.vice.com/amp/en/article/y3dm3m/cops-caught-on-video-holding-a-black-army-lieutenant-at-gunpoint-then-pepper-spraying-him?__twitter_impression=true
@GuyLB
C’est un abus de pouvoir flagrant de la part de policiers qui se croient tout permis. S’ils se comportent de la sorte avec une personne qu’ils savent être un militaire , on peut s’imaginer qu’avec un *citoyen ordinaire * ils n’auraient pas hésité à tirer plutôt que d’avoir recours au poivre de cayenne , assurés qu’ils sont de leur totale impunité devant le système de justice américain.
Bref ça ne sera pas simple d’arrêter ces abus. Tous ces événements tendent à prouver qu’il y plusieurs policiers aux États-Unis qui sont tout simplement des psychopathes en uniforme qui se cachent derrière leur fonction pour assouvir leurs instincts meurtriers.
« Je ne connais pas la jurisprudence mais je crois bien qu’une fois en cour de justice le doute raisonnable qu’ils se soient sentis menacés s’applique en leur faveur, surtout quand ils ont affaire à une personne de couleur… »
Je ne suis vraiment pas calé en droit criminel comme il s’applique au sud de notre frontière. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui peut me dire si la doctrine de « qualified immunity » tel quel l’a défini la SCOUTUS va favoriser Chauvin ou plutôt la poursuite? C’est vraiment pas clair pour moi quel impact cela va avoir?
https://www.reuters.com/investigates/special-report/usa-police-immunity-scotus/
J’AI LE DROIT !
Cela explique bien des choses.
Les personnes en position de pouvoir, quelles qu’elles soient, sont trop souvent mal choisies, car elles n’ont pas de coeur et sont mal formées. Elles ne sont pas dignes de confiance car elles ne possèdent pas un bon équilibre entre une intelligence émotionnelle saine et une intelligence cognitive suffisamment bonne. Nous sélectionnons encore aujoud’hui les postulants au pouvoir selon des critères obsolètes basés sur l’illusion que la performance académique et la capacité à se vendre suffisent pour choisir la Vanille plutôt que l’ivraie, ou un diamant plutôt qu’une vulgaire roche de la trempe du précédent président des USA.
Depuis peu on commence enfin à choisir des personnes autistiques pour certains postes car leurs qualités incroyables et extrèmement bénéfiques pour nous tous leur permettent d’avoir une place de choix dans nos vie, tout en s’épanouissant eux-mêmes dans le respect de leur limites. C’est un exemple de ce qu’il faudra faire à l’avenir. Conrad Lecomte, psychologue émérite de l’ordre des psychologues du Québec, a découvert, suite à une méta-recherche sur l’efficacité des psychothérapeutes, que les étudiants postulants aux études universitaires de psychologie sont d’abord mal choisis et ensuite mal formés. J’ai une amie qui refuse de consulter un psychologue car comme moi elle a côtoyé des étudiants universitaires en psychologie et elle considère donc que les psychologues ne sont pas dignes de sa confiance, opinion que je partage.
Nous vivons dans une société qui tolère les brutes et même les encourage. Pensons à Couillard et Barrette qui ont scrapé le tissu social du système de santé québécois. Tant que les bons citoyens endormis ne prendront pas leur place, se laisseront faire, n’affronteront pas leurs peurs et ne réclameront pas des leaders dignes de notre confiance à tous, notre monde sera pourri au point par exemple que des policiers se sentent en toute sécurité pour tuer ceux qui leur font peur, que la personne représente un danger ou pas.
@MarcoUBCQ,
Enfin quelqu’un qui parle des devoirs et pas que des droits.
L’omni présence des armes à feu aux USA a crée un état d’esprit très particulier. Celui où on a la gâchette facile.Tirer avant d’être (peut être) tiré.
Ça fait suite à l’arrestation d’un latino pour une infraction du code la route, officier de l’armée, en Virginie. Il s’est fait poivrer pendant qu’il était dans son véhicule.
https://www.usatoday.com/story/news/2021/04/10/virginia-police-threatened-army-officer-traffic-stop-suit-says/7173377002/?utm_source=usatoday-Daily%20Briefing&utm_medium=email&utm_campaign=baseline&utm_term=hero
Je viens de lire qu’un des policiers a été congédié.
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-04-11/virginie/policier-congedie-apres-l-interpellation-musclee-d-un-militaire-noir.php
Je ne connais pas la façon de recruter les flics aux USA….
cependant je sais que les shériffs doivent être élus!! Pas nécessairement compétents….
comme les juges et les maires….
à qui revient la responsabilité de formation des flics aux USA ?
au fédéral, à l’état, au comté, à la ville…..
tout est fragmenté aux USA…
Est-ce que les flics d’un petit bled perdu du Wisconsin ont le même syndicat que les flics de New-York ?? ou même sont-ils syndiqués??
la formation des flics aux USA se résume à quoi? Dure combien de temps? Exige quoi sauf le fantasme des armes?
au Québec, nous avons des policiers, aux USA ce sont des flics…
aucune comparaison …
Aux USA, c’est à chaque corps de police de former ses recrues. Il n’y a que le FBI qui a un véritable centre de formation. Ici au Canada, ce sont les provinces qui ont la charge de former les policiers. Au Québec, les recrues doivent obligatoirement avoir un DEC en techniques policières et graduer par la suite de l’Institut National de Police de Nicolet. L’Ontario a sensiblement le même système. Les policiers de la GRC, eux et elles, passent la l’académie de la GRC à Régina. Disons qu’en général, nos policiers sont pas mal mieux formés que la majorité des policiers aux USA, qui souvent n’ont aucune formation.
@lechatderuelle En accord! tout est la.
Richard Hétu « veut » nous décourager ce matin…
https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/2021-04-12/decryptage/de-rodney-king-a-george-floyd.php
M. Lapierre, NRAiste par excellence, il était où le « good guy » avec son gun pour tirer sur le policier avant que celui-ci ne tue un homme sans défense?
Excellent !!
Comme on entend souvent, venant de la NRA, les policiers sont les Good Guys qui tirent en premier sur les Bad Guys. C’est ce qui garanti leur sécurité et celle de la société. Avec un raisonnement semblable, on voit ce que ça donne !!!
un jeune de 20 ans a un mandat d’arrestation contre lui. Le système judiciaire a son nom, son adresse, son permis de conduire, la marque de son auto et sa plaque d’immatriculation, mais ne va pas exécuter le mandat d’arrestation.
Il est, semble-t-il, arrêté pour une infraction routière.
il est abattu.
Sa petite amie blessée.
c’est comme ça aux USA….
ça ne semble pas choqué les citoyens de ce pays….
ce fait divers est tellement commun, tellement stéréotypé, tellement routinier que ça émousse les sensibilités….
une manif de soutien se forme, ça dérape et c’est tout…
la vie continue…. la mort est en plein élan…
Les afro-américains vont crier leur douleur, les autres vont se taire…
La famille « pourrait » être dédommagée et on passe au suivant…
Ils ont été combien, hier, à se faire arrêter parce que… au cas où….
Combien ont été maitrisés par une force abusive, poivrés, tirés ?
Un est mort… les plus cyniques diront « pas si pire, juste un… »
M. Hétu, pour citer feu ma grand-mère, vous êtes vraiment dur de comprenure. Dans votre article de Rodney King à Georges Floyd, vous écrivez encore pour la nième fois que si un seul juré est convaincu que le chauvin est non coupable il sera acquitté. Combien de fois dois-je vous dire que NON. Ca prend l’unanimité d’un bord ou de l’autre. S’il n’y a pas unanimité, le juge a deux choix: déclaré un mistrial ou demander au jury de retourner délibérer et de s’entendre sur un verdict. S’il n’y a pas entente ce sera un mistrial et ce sera à la poursuite de décider s’il y a un nouveau procès ou si on abandonne les charges. Je serais très surpris que ce soit ce dernier choix qui prévale.
Simon Olivier…c’est à chaque ville où corps policier de s’occuper de la formation, donc on pourrait dire que l’uniformité entre les méthodes policières diffèrent d’une communauté à l’autre. Est-ce qu’on pourrait dire
qu’en choisissant des candidats parmi les personnes qui applique sur le poste, chômeur ou soldat réformé ,le choix ira invariablement vers ceux qui ont une certaine formation en armes, habitué à obéir aux ordres,on déjà fait face à des situations stressantes, ont déjà été pris pour cible,ont survécu en tirant les premiers.
Ce que j’avance est sans doute une idée préconçue ,mais peut-être faut-il s’y attarder, les soldats réformés reviennent avec des chocs post traumatique graves qui si non traités ont des conséquences catastrophiques sur leur jugement.
Au Étatsunis les soldats ont une longue tradition de violence envers les populations civils,quand ils sont démobilisés vers une région du monde ils y vont pour casser du bosch en Allemagne ,du viet au Vietnam,
du nègre en Afrique,et la krielle d’occasion de redresser des torts une liste sans fin ,Afghanistan, Irak
Corée, Panama ect ect.. Quand ils reviennent dans leur pays l’aide qu’ils reçoivent pour service rendus c’est un travail peu importe leur condition mentale.
La violence entraîne la violence,la haine entraîne la haine, est-ce ce pays qu’ils veulent avoir.
Voilà le point d’ignition qu’il faut débranché au plus vite.
Crise sociale, violences politiques : aux Etats-Unis, les Afro-Américains tentés par les armes à feu
La pandémie, les violences policières ou les propos racistes de Donald Trump poussent la communauté noire à s’armer. Un réflexe assez nouveau pour les Afro-Américains, longtemps mal à l’aise avec un deuxième amendement auquel l’Amérique blanche est très attachée.
Par Marie-Agnès Suquet
Publié le 27 novembre 2020 à 15h09 – Mis à jour le 29 novembre 2020 à
Article réservé aux abonnés
STIKSTOK POUR « M LE MAGAZINE DU MONDE »
Le soleil n’est levé que depuis deux heures et la chaleur est déjà écrasante. Au milieu des montagnes désertiques de Kagel Canyon, en Californie, à une demi-heure de route au nord de Los Angeles, quelques hommes trouvent refuge sous une tente de fortune pour se protéger des 45 degrés. Au loin résonne le sifflement des balles. Dans un nuage de poussière, des pick-up se garent sur un lopin de terre des Angeles Shooting Ranges.
Treillis, gilet par balles et armes en bandoulière, Jonathan Solomon, un Afro-Américain de 37 ans, qui a privatisé l’endroit, accueille les arrivants. Tous ont payé de 100 à 150 dollars (83 à 125 euros) pour suivre avec lui un stage de pratique des armes à feu. Majoritairement masculin, le groupe de vingt-cinq personnes, âgées de 15 à 65 ans, ne compte – à une exception près – que des Noirs. Une identité revendiquée par certains sur leurs tee-shirts, floqués de messages comme « Black Vibe » ou du poing fermé représentant le Black Power.
« Le mouvement Black Lives Matter a fait de nouveau prendre conscience aux Afro-Américains du danger que peut représenter l’Etat. » Adam Winkler, professeur de droit constitutionnel
« Le stage est ouvert à tout le monde : Blancs, Noirs, Verts, aliens… C’est juste qu’en matière d’armes, les Afro-Américains se sentent généralement plus à l’aise lorsqu’ils sont accompagnés par quelqu’un de leur communauté. On est plus patients quand ils posent des questions, on ne les rabaisse pas quand on les corrige, comme c’est parfois le cas ailleurs », explique Jonathan. Depuis le début de la pandémie, la demande a bondi et l’instructeur propose deux classes et demie de plus par mois. « Avec l’explosion du chômage et le manque d’argent, les gens ont commencé à se dire qu’il valait mieux être préparé à se défendre si jamais ils se faisaient attaquer chez eux par des gens désespérés. »
La crise économique et les tensions sociales qui se sont installées après la mort de George Floyd, le 25 mai, ont fait grimper le sentiment d’insécurité, poussant les Américains à s’armer. Depuis le début de l’année 2020, plus de 32 millions de demandes de vérification d’antécédents (préalable indispensable à tout achat d’arme à feu aux Etats-Unis) ont été envoyées au FBI. Un record depuis 1998. Or, si les propriétaires d’armes à feu sont majoritairement blancs – 36 % d’entre eux possèdent des armes contre 24 % des Afro-Américains et 15 % des Latinos –, les Noirs auraient cette année été les plus nombreux à s’équiper : + 58 % par rapport à l’année dernière, selon une enquête réalisée par la National Shooting Sports Foundation, un lobby de l’industrie des armes aux Etats-Unis.
En fait, il n’y a que le FBI, les State Troopers et les grand corps de police (NY, LA,) qui ont ce qui peut se comparer à l’INPQ et au centre de formation de Régina. J’avais une propriété jadis il y a très longtemps dans un coin de la Caroline du Nord (près de Charlotte où je travaillais) desservie par le bureau du Shériff du comté. Lui élu et les « deputies » tous d’anciens militaires dont la plupart souffraient de Choc Post-traumatique (PTSD). Aucune formation et encore pire, aucune connaissance des lois et des droits des détenus. Les Noirs devaient s’abstenir d’y vivre, et même de passer sur le territoire.
Encore un autre Afro-Américain abattu par la police.
S’il est vrai que les caméras corporelles des deux policiers étaient en fonction au moment de l’évènement, on devrait en savoir un peu plus sur les circonstances de ce qui a les apparences d’une autre bavure policière.
Décidémment, au risque de répéter ce que j’ai déjà dit, il y a de sérieuses lacunes au niveau de la formation des flics aux USA.
On dirait que personne ne veut voir le problème et que tous les politiciens se renvoient la balle.
Le président Biden aura peut-être le courage de poser les gestes qu’il faut pour affronter ce problème de plus en plus récurrent.
Espérons-le.
HS – Bonne nouvelle du jour
Gaetz vient de se faire jeter en dessous de l’autobus par son mentor. Ça en dit long sur l’un et sur l’autre.
https://www.cnn.com/2021/04/11/politics/matt-gaetz-donald-trump-denied-meeting/index.html
» Chaque marigot a un crocodile »
Proverbe africain
« Qu’ils se bouffent entre eux ! »
Commentaire Mona 😉
@Mona
Bien envoyé !! 👍👌
@Haïku…je m’exerce, Maestro 🤣
C’était un accident selon le policier. Il voulait utiliser son teaser. Ça se ressemble tellement.🤔😤