Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«Oui, je peux le dire très clairement : ne venez pas chez nous. Ne quittez pas votre ville ou votre communauté.»

Joe Biden, président des États-Unis, priant les migrants d’Amérique centrale de ne pas prendre la route vers la frontière américaine, où son administration peine à gérer une situation qui menace de devenir une crise humanitaire et politique (jusqu’à nouvel ordre, seuls les nombreux enfants sans accompagnement sont admis aux États-Unis; les autres sont refoulés en vertu d’une politique exceptionnelle instaurée par l’administration Trump en raison de la pandémie de coronavirus).

P.S. : Biden a fait cette déclaration lors d’une interview accordée à ABC News au cours de laquelle il s’est dit d’accord pour qualifier Vladimir Poutine de «tueur». Il a également déclaré que le président russe devrait «payer un prix» pour les ingérences de son pays dans les élections américaines.

(Photo ABC News)

60 réflexions sur “La citation du jour

  1. marlo63 dit :

    L’art de dire les choses clairement, sans insulter personne, sans préjugés sortis de nulle part. Ça me fait du bien de lire ça, aussi implacable que puisse être le message. Et vous?

    1. jcvirgil dit :

      En effet sauf si on est le président de la Russie …: 🙂

    2. Igreck dit :

      Il reste qu’il s’agit d’un rétro-pédalage assez pénible⁉️Ça me rappelle « l’invitation » malheureuse de Justin Trudeau qui a causé tellement de problème$ au Qc… Roxham étant devenu une espèce de fissure où l’eau de la détresse s’est infiltrée pendant des mois et des mois😡 Les États-uniens auraient avantage à regarder ce qui se passe ailleurs qu’aux endroits dits géostratégiques ⁉️

  2. Pierre S. dit :

    —————————-

    le message est clair et il n’a pas eu besoin de servir des arguments racistes et haineux
    ou encore d’inventer des invasions pseudo terroriste et des délires xénophobes.

    Biden se comporte en chef d’état, il gère …
    et en plus il doit ramasser les pots cassés de l’administration précédentes … et ils sont nombreux.

  3. Amazonia dit :

    Les politiciens tous des TDC à quelques nuances de couleur près.

    1. Schopie dit :

      Une généralisation de cette sorte n’apporte jamais rien à une discussion.

    2. gl000001 dit :

      En effet. Sa couleur de cheveux et le teint de son visage sont naturels au moins !! 😉

  4. Bidulen dit :

    Depuis 4 ans, ce pays n’a pas eu de leadership. US is back!

  5. MarcoUBCQ dit :

    L’ère ultra-PC semble révolue, ou du moins moins extrême. La pseudo-présidence a été une arme efficace pour délier les langues et rendre beaucoup moins intéressante la langue de bois habituelle des politiciens. Seul le GOP reste fermement attaché au PC et autres divagations mortifères, maintenant vastement majoritaires chez cette bande d’ennuyeux larrons. Il est bon que le président parle ainsi aux citoyens du Sud-Amérique, qui seraient tentés d’aller s’établir dans le nord. Il faudra maintenant que cette administration s’attaque aux problèmes sud-américains, motivations essentielles pour qu’ils veuillent s’expatrier vers les États-Unis.

    1. Igreck dit :

      Ultra-PC… ouate⁉️

      1. MarcoUBCQ dit :

        PC: Politiquement correct. Ultra-PC: Ultra politiquement correct.

    2. Guy lebrasseur dit :

      Larron,quel beau mot de la langue française qui est sous utilisé et qui décrit tous les adeptes de l’ex fripouille qui dirigeait le pays avec ses complices du GOP qui ont été mis à la casse par la.classe de Biden et sa nouvelle administration!

  6. jeanfrancoiscouture dit :

    «Oui, je peux le dire très clairement : ne venez pas chez nous. Ne quittez pas votre ville ou votre communauté.»

    Bon, d’accord, le message est clair. Mais cela dit, on fait quoi si le message n’est ni entendu ni compris? C’est là que Joe Biden, quoi qu’il fasse, court le risque d’avoir sur le dos d’une part les «Trumpistes» qui vont l’accuser de laxisme et d’autre part, les «progressistes» de son propre parti qui vont l’accuser de ne pas respecter la tradition d’accueil.
    Et dans un an et demi, voilà déjà les «mid-term» qui commencent. Et puis non, elles sont déjà commencées. Au moins, Joe Biden qui a déjà vécu la chose, ne gaspille pas les deux ans de majorité qu’il a gagnés de justesse. Ça sera toujours ça de pris.

    1. jcvirgil dit :

      @JF Couture

      Bonne réflexion en effet. Il faut que le gouvernement américain travaille en aval si on peut dire, comme pour les barrages… en tentant avec leurs amis des gouvernements en place en Amérique latine, où leurs agences et ONG se mêlent de toutes les élections d’éliminer les conditions qui favorisent cette immigration de masse.

      Hélas il faut aussi leur souligner aussi que les sanctions économiques appliquées un peu partout contre les gouvernements qui ne se soumettent pas à leurs directives n’aident en rien à la situation…

      1. Bartien dit :

        @jcvirgil

        Je crois que vous confondez amont et aval 😉

      2. Igreck dit :

        Je crois aussi❗️

      3. Tiger Mulligan dit :

        @bartien

        ‘ …vous confondez amont et aval’

        c’est pour cela que son avatar semble inondé !!!!! loll

      4. jcvirgil dit :

        Vous avez évidemment raison ! C’était seulement pour voir si vous suiviez 😎

  7. titejasette dit :

    Biden a dit « Ne venez pas ». Juste 3 mots faciles à comprendre …

    Il y a deux ans, les passeurs avaient embarqué les pauvres immigrants dans leurs autobus. Les mères ne savaient pas que Trump allait séparer les familles. On les avait fait croire que les US leur ouvriraient grand les bras…

    A l’époque, Trump ne disait rien. Il les laissait venir pour ensuite faire son show (mettre les enfants en cage, sans les parents). Il mettait la faute de cette invasion sur la politique d’immigration de Obama et les démocrates.

    C’est clair ? Biden dit « ne venez pas » Point ! Il n’a pas dit « Ne venez pas maintenant:

  8. lechatderuelle dit :

    la seule solution aux migrants demeure un soutien financier aux pays aux prises avec la violence et la misère…

    une guerre coute des centaines de milliards sans régler aucun des problèmes tout en avivant la haine des 2 côtés des fusils…

    Que les USA utilisent le même budget mais pour du « social et humanitaire »….

    la solution est à moyen terme… les effets de cette aide se feront ressentir dans quelques années, évidemment… surtout que quelques pays sud-américains sont gouvernés par des « apprentis-dictateurs »….

    Espérons que les USA cesseront d’envoyer du soutien de répression des drogues qui n’ont jamais servi à quelque chose depuis 35 ans…

    il faut développer la démocratie et l’économie de ces pays… bon ok, les USA ne sont possiblement pas les meilleurs dans ce domaine, mais comme le problème sud-américain devient le leur avec les migrants, ils ne peuvent plus ignorer que la pauvreté et la violence est ce qui poussent ces gens à migrer…
    on ne migre pas par caprice…

    les accuser de tous les problèmes sociaux, les détester, les juger n’a rien réglé…
    les refouler à la frontière, ignorer ce problème ne sert à rien…

    La seule et unique façon de les encourager à demeurer chez-eux est qu’ils voient un avenir chez-eux….
    Création de jobs et éducation dans un 1 er temps…
    permettre l’émancipation de la démocratie en second lieu….

    avec ces bases, la violence et la pauvreté s’estomperont suffisamment pour redonner un avenir aux pays sud-américains…. En Amérique du Nord, nous avons tous une responsabilité d’aider nos voisins à mieux vivre….

    ça presse….

    1. jeani dit :

      Je répète, pas sud-americain, mais bien centro-américain…

      1. titejasette dit :

        @jeani

        Vous tappez trop fort sur votre clavier… Ho! Hey! Ho! Hey! Tout doucement !

    2. Igreck dit :

      C’était écrit dans le ciel : le partage de la richesse mondiale d’abord et les changements climatiques (dramatiques) allait forcément provoquer des déplacements massifs de populations sur l’ensemble de la planète. Les réfugiés du Climat et de l’Économie seront de plus en plus nombreux.

    3. Gina dit :

      Toutes les administrations américaines quelque soient démocrates ou républicaines ne veulent pas résoudre les problèmes au sud . Biden soutient un dictateur enragé en Haïti. Plusieurs haïtiens pensaient avec Biden cela allait changer , rien . Les assassinats , les viols, les kidnappings. , les rançons exagérées dans un pays pauvre ; c’est certain que. beaucoup de gens veulent s’en échapper de cet enfer .

  9. Toile dit :

    3 mots: un verbe et leurs négations : « ne venez pas » . Un choix précis, factuel et exempt de tous qualificatifs haineux, racistes ou autres du même acabit. 10 sur 10 pour la clarté. On verra pour l’efficacité, c’est passablement et surement un facteur de récepteur plus que d’émetteur.
    Peu importe le résultat, pour beaucoup juste être démocrate est une tare en soit.

  10. Guy LB dit :

    @jeanfrancoiscouture :
    « […] on fait quoi si le message n’est ni entendu ni compris? »
    Votre commentaire laisse entendre que Biden, même s’il dit les bonnes choses, perd son temps à en parler. Pourtant, c’est déjà un grand pas en avant que le Président affirme clairement les positions fermes et officielles de son administration sans insulter personne, ni finasser sur les mots et les idées. Ça fait le plus grand bien.
    À savoir ce qu’on fait, c’est plus difficile parfois, mais, au départ, rien de bien original : on répète la règle encore et encore… puis on le redit, comme on le fait depuis toujours avec n’importe quelle règle de vie en société. Parfois, on sévit, lorsqu’existe un moyen clair et proportionné de le faire. Les délinquants qui brûlent un feu rouge connaissent bien la règle, on n’en doute pas; une contravention juteuse de temps en temps est bien utile pour leur rappeler ce qu’ils savent déjà.
    Mais jamais on ne devrait reprocher à ceux qui on confie la charge de faire appliquer les règles de les rappeler de temps en temps, surtout quand ils le font poliment.

  11. jeani dit :

    Biden aurait pu ajouter que les USA vont donner un coup de main aux pays d’Amérique Centrale en leur fournissant de l’aide monétaire, logistique ou autres.

    Ces pays pourraient reprendre le contrôle de leur économie, garder leurs citoyens chez eux et surtout, empêcher les « ogres investisseurs » de partir avec le pactole et les terres de ces pauvres gens.

    Quelques milliards « empruntés » à leur budget militaire complètement débile seraient déjà un bon début.

    1. jcvirgil dit :

      @Jeani

      Le problème c’est qu’endetter ces pays en vendant toute la quincaillerie militaire possible à des gouvernements corrompus tout en les endettant fait partie du modèle d’affaire américain traditionnel dans cette partie du monde.

      Comme de payer le plus faible prix possibles pour leurs ressources naturelles ,l’élimination des syndicats et les salaires les plus faibles pour leur transformation par les transnationales américaines,

      On en revient toujours à cette phrase de FD Roosevelt :* Les États-Unis n’ont pas d’amis dans le monde seulement des intérêts.* Il faudra bien qu’ils se rendent compte un jour que le monde change et qu’ils auraient intérêt justement à changer leurs relations avec le reste de la planète.

      1. jeani dit :

        @jcvirgil

        Vous faites un ajout tout à fait pertinent à mon commentaire.

      2. Igreck dit :

        Le maître-mot ici : partage (des ressources)❗️

      3. Guy LB dit :

        @ jcvirgil : 👍
        C’est triste, ce que vous nous rappelez, mais c’est bon de le garder à l’esprit. Ce modèle d’affaires, comme vous le qualifiez éloquemment, est ignoble, mais vous avez raison: au bout du compte, l’importance du compte de banque fait trop souvent foi de tout. Je le sais pertinemment ; ma famille a vécu, un temps, au Connecticut, où l’argent, abondant, n’a, là comme ailleurs, vraiment pas d’odeur.

  12. Guy LB dit :

    @ lechatderuelle : Bien dit !
    Ce qu’il faut réprimer, ce sont les iniquités et inégalites économiques et sociales qui incitent les gens à aller voir ailleurs où l’herbe est plus verte que chez eux, pas les gens.

      1. jcvirgil dit :

        @Onbo

        C’est la même chose au Québec et ça empire même avec les amis de la CRAQ à Legault.

        https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1134484/agriculture-zonage-territoire-agricole-cptaq-loi-etalement-protection-accaparement

    1. Igreck dit :

      Au début des années 80, le film El Norte (nommé à l’Oscar du meilleur scénario original) m’a particulièrement touché. Il y était question de cette quête d’une vie meilleure au « Paradis des USA ». Je me suis dit alors que cette migration ne pouvait que s’accentuer avec le temps. (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/El_Norte)

  13. Loufaf dit :

    Et voilà! Le ton est donné. Comme plusieurs l’ ont mentionnés, le message de Biden a le mérite d’ être clair en ce qui concerne l’ l’immigration.
    Tant qu’ à traiter Poutine, le dictateur de tueur, Biden démontre contrairement à l’ autre, qu’ il ne sera pas à plat ventre devant lui.
    Tout le monde sait que les empoisonnements au Novitchok, se sont faits avec la bénédiction de Poutine.
    Il n’ y aura pas de relations de complaisance avec la Russie.

  14. citoyen dit :

    plutôt que de faire de la politique programmer pour perdre, la politique devrait servir à produire pour le bien commun.

  15. Apocalypse dit :

    ‘«Oui, je peux le dire très clairement : ne venez pas chez nous. Ne quittez pas votre ville ou votre communauté.»’

    De toute évidence, Joe Biden n’a pas le doigté de Barack Obama en tant qu’orateur.

    Donald Trump, dans sa sortie pour le vaccin, était malhabile et parlait trop et nous voilà, qu’on est malhabile et qu’on en dit pas assez. On aurait pu faire nettement mieux.

    1. Guy LB dit :

      @ Apocalypse :
      « nous voilà, qu’on est malhabile et qu’on en dit pas assez » 🤔
      Je ne comprends pas du tout ce que vous dites.
      Vous pourriez éclairer ma lanterne ?

  16. Apocalypse dit :

    @jeani – 11:28

    ‘Biden aurait pu ajouter que les USA vont donner un coup de main aux pays d’Amérique Centrale en leur fournissant de l’aide monétaire, logistique ou autres.’

    Tout à fait d’accord! On devrait voir si on ne pourrait pas aider les pays concernés à améliorer les conditions de vie afin que les citoyen(ne)s – ou du moins, la majorité – veulent rester là où ils sont.

  17. monsieur8 dit :

    « Donne-moi tes pauvres, tes exténués,
    Tes masses innombrables aspirant à vivre libres,
    Le rebus de tes rivages surpeuplés,
    Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte,
    Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or ! »

    Emma Lazarus, 1883
    Extrait (traduit) du poème inscrit sur la statue de la Liberté.

    Autres temps…

    1. Haïku dit :

      Pertinent rappel !!

  18. citoyen dit :

    il devrait y avoir une démocratie interpays pour traiter les problèmes de migrants, d’armée, de visas, d’importation et d’exportation.

  19. Maïs1988 dit :

    « il (Biden) s’est dit d’accord pour qualifier Vladimir Poutine de «tueur». Il a également déclaré que le président russe devrait «payer un prix» pour les ingérences de son pays dans les élections américaines »

    J’imagine que Biden n’a pu aller à l’étape suivante, la déclaration formelle de guerre, car il aurait alors dû passer par le Congrès… Ça devrait venir… Un attentat dans un théâtre à Moscou, quelque part en Russie, aux frontières, peu importe

    Il me semble que le mot « tueur » s’applique quand même particulièrement bien aux derniers présidents américains :

    GHW Bush (le père) : Guerre contre l’Iraq

    B. Clinton : Yougoslavie (Serbie, Bosnie, Kosovo), Guerre du Golfe Persique contre l’Iraq, Soudan

    GW Bush (le fils) : Invasion de l’Iraq, occupation, guerre en Afghanisan (Talibans), « War on Terror »

    B. Obama : Guerre des drones en Afghanistan, bombardements de mariages en Afghanistan, guerre des drones au Pakistan, Somalie, Iraq, Libye, Syrie, Yemen – pas mal pour un prix Nobel de la Paix!

    Pour ce qui est d’ingérences dans les élections, ouf, c’est « l’hôpital qui se moque de la charité » (the pot calling the kettle black)!

    Si seulement Poutine avait fait ce que la Chine a fait et versé des million$ à Hunter…

    1. Bartien dit :

      😂🤣😂🤣😂🤣

    2. el_kabong dit :

      @mais1988
      « Il me semble que le mot « tueur » s’applique quand même particulièrement bien aux derniers présidents américains »

      C’est amusant, vous excluez le minable orangé de la liste des  » derniers présidents américains »… c’est vrai qu’en y réfléchissant, il n’a pas vraiment été « président »… ou alors vous faites semblant d’ignorer qu’il y a eu davantage de frappes de drones durant les 4 ans du minable orangé que durant les 8 ans d’Obama (on n’en a juste moins entendu parler)…

  20. lechatderuelle dit :

    Le Rapport Brundtland est le nom communément donné à une publication, officiellement intitulée Notre avenir à tous (Our Common Future), rédigée en 1987 …

    Relire ce livre, quand même un peu aride en 2021, lui donne une allure prophétique…

    Elle avait très bien compris les conséquences de la pollution, cette dirigeante norvégienne…

    en 1987 plusieurs l’avaient décrite comme alarmiste…

    j’ai toujours ma copie de ce livre… et on doit constater que le progrès dans ce domaine n’a pas été au rendez-vous… nous avons conservé la même tangente de surconsommation et de surexploitation des ressources et des humains…

  21. Le probleme d’immigration des US est étroitement lié avec le fait que tout plein d’employeur peuvent les engager et les payé au noir sans que aucun gouvernement n’interviennent.

    Tant que les immigrant illégaux pourront trouvé du travail il y auras des immigrants illégaux.

    Aux lieux de régler le probleme, l’embauche d’illegaux par des états-uniens, ils se défoule sur les illégaux en les expulsant… Comme si l’embaucheur n’iras pas se chercher d’autre illegaux pour remplacer ceux déporté.

    C’est un cercle vicieux qui ne finiras jamais car jamais le gouvernement us n’.importuneras ceux qui emploi les illegaux.

  22. Apocalypse dit :

    @monsieur8 – 13:02

    Merci pour ‘Emma Lazarus, 1883’ 👍👍👏👏😍😍.

  23. Apocalypse dit :

    @Guy LB – 13:04

    Le message que ça lance au monde, aux gens dans le besoin, on ne veut pas de vous, rester chez vous dans vos petites, petites, petites conditions de vie.

    On parle ici du plus puissant pays au monde; vous avez l’argent, les ressources, vous êtes incapable de régler ce problème d’immigration afin de le rendre beaucoup plus efficace, temps de trouver des gens capables de résoudre des problèmes et pas uniquement des grandes … gueules.

  24. Guy LB dit :

    @ Maïs1988 :
    C’est bien, cette incitation que vous faites à nous garder une petite gêne en rappelant les exécutions commandées depuis la Maison-Blanche. Mais pourquoi diable faut-il que vous vous déconsidériez en concluant comme vous le faites sur des rumeurs conspirationistes ?

  25. Ziggy9361 dit :

    Deux choses en particuliers incitent les gens de ces pays à prendrent la route à leurs risques et périls
    et sont toutes les deux reliés à leur sécurité.
    D’abord alimentaire ,pour les Guatémaltèques en particulier que j’ai côtoyer, des travailleurs agricoles
    hors-pair, dotés d’une endurance à toutes épreuves et qui resteraient certainement dans leur pays si ils
    ne se seraient pas fait spolier leur terres par les grosses corporations qui y plante des palmiers pour l’huile de palme ou autres à croissances rapides saccageant s lesterres ,les forêts empêchant leshabitants de subvenir à leursbesoin primaires la nourriture et de vendre les surplus pour le reste.

    Ça doit être pareil pour le Salvador et le Honduras accepté ses travailleurs seraient un plus pour les
    p’tits blanc qui ne veulent pas de ces travaux souvent répétitifs et qui se font au gros soleil ou l’endurance
    est un atout que les nouveaux cowboys américains n’ont plus,si il l’ont déjà eu avec leur préférence pour
    les esclaves.

    Il me semblait que les mexicains avaient un entente pour garder de leur côté de la frontière les demandeurs d’asile le temps que leurs demandent ou statut soient évalués du côté américain
    est-ce que ça fonctionne toujours?

    1. Ziggy9361 dit :

      Deuxièmement la sécurité physique est tout autant absente, les gangs de rue de plusieurs milliers
      de jeunes laissés à eux mêmes se regroupent pour se protéger et rançonner la population,tué et piller
      sans conséquence en créant la peur chez les policiers ou autres qui préfèrent fermer les yeux que de subbire les représailles de ces drogués sanguinaires ,qui non rien d’autres à faire pour survivre de jour en jour.

  26. jeanfrancoiscouture dit :

    @Guy LB, 11:25 dit :« […] on fait quoi si le message n’est ni entendu ni compris? »
    «Votre commentaire laisse entendre que Biden, même s’il dit les bonnes choses, perd son temps à en parler.»

    Peut-être n’ai-je pas été assez clair. Je ne crois pas que Joe Biden perde consciemment son temps en envoyant ce nécessaire message. Par contre je suis certain d’une chose: Il y aura tout un lot de sud-américains désespérés qui, convaincus que le changement à la Maison blanche est synonyme d’espoir, vont ignorer cette requête et quand même se présenter à la frontière sud.
    La suite de mon commentaire faisait état du dilemme dans lequel cette situation que j’estime inévitable placera le président Biden face à ses adversaires externes ainsi que face à l’aile la plus «progressiste» de son propre parti.

  27. spritzer dit :

    GEORGE STEPHANOPOULOS: You said you know he doesn’t have a soul.

    PRESIDENT JOE BIDEN: I did say that to him, yes. And — and his response was, « We understand one another. » It was– I wasn’t being a wise guy. I was alone with him in his office. And that — that’s how it came about. It was when President Bush had said, « I looked in his eyes and saw his soul. »

    I said, « Looked in your eyes and I don’t think you have a soul. » And looked back and he said, « We understand each other. » Look, most important thing dealing with foreign leaders in my experience, and I’ve dealt with an awful lot of ’em over my career, is just know the other guy. Don’t expect somethin’ that you’re– that — don’t expect him to– or her to– voluntarily appear in the second editions of Profiles in Courage.

    GEORGE STEPHANOPOULOS: So you know Vladimir Putin. You think he’s a killer?

    PRESIDENT JOE BIDEN: Uh-huh. I do.

    On ne peut pas écouter ce que raconte Joe et ne pas être inquiet de son discours irrationnel à la sauce russe avec l’emphase sur la déshumanisation du chef d’état.

    1. Benton Fraser dit :

      On peut nuancer…

      Putin n’est pas un tueur comme tel mais fait tuer des gens… pas parce qu’ils sont une menace pour le pays, ni même pour lui, mais parce qu’ils s’opposent à lui.

      C’est le propre des dictateurs…

      1. Samati dit :

        @ Benton Fraser

        En examinant le passé de Poutine il ne faut pas ignorer les massacres en Tchétchénie où près du tiers de la population a été tué par les forces militaires russes où ces derniers visaient particulièrement la population civile. Poutine a été associé à ces massacres. Il ne faut pas se surprendre que de ces massacres aient créé toute une cohorte de terroristes. Les militaires russes en Syrie utilisent les mêmes tactiques où leur aviation cible les hôpitaux, les habitations civiles et les écoles.

        Je soupçonne spritzer d’être un adolescent (par les idées) pour ainsi valoriser les pires dictateurs de la planète (Poutine, Assad, Maduro).

      2. spritzer dit :

        @Benton Fraser

        Comment voulez-vous comprendre quelque chose quand vous n’avez pas la curiosité de lire même les experts qui sont favorables en tout ou en partie à Poutine. Ils sont tous corrompus ou aveuglés par Poutine ?
        https://irrussianality.wordpress.com/

  28. Guy LB dit :

    @jeanfrancoiscouture :
    J’interprétais votre commentaire différemment. Merci d’avoir pris le temps de préciser. En ce qui concerne la marée immigrante à la frontière sud, Biden est déjà coincé entre le fer et l’enclume. Ça risque fort de rempirer avant de s’améliorer, comme vous le dites.

  29. Gilles Morissette dit :

    La phrase du président Biden est bien tourné. Elle n’est pas offensante mais exprime clairement que la capacité d’accueil des USA a des limites.

    Pour ce qui est de Putin, je dirais que ce dernier est non seulement un « killer » mais un tortionnaire. On ‘a qu’à regarder ce qu’il fait subir à ses opposants dont Alexeï Navalny dans ses prisons.

    Conditions inhumaines, violation des droits de la personne, violence (physique et verbale), etc.

    Le président Biden lui fait comprendre que les règles du jeu ont changé et qu’il y a un « nouveau shériff en ville ».

    Il n’a plus devant lui une lavette qui se laisse manipuler comme un vulgaire pantin et qui fait passer ses intérêts personnels avant ceux des USA.

    Pour reprendre une analogie que j’ai faite dans un post précédent, Biden est comme un lanceur au baseball qui expédie une balle rapide qui frôle la tête du frappeur afin de le repousser du marbre.

    Pas très « fair play mais drôlement efficace. Ça envoie un message non-équivoque.

    « Were watching you ». « On ne se laissera plus marcher sur les pieds » et tant pis pour les « snow flakes »

    On doit constater que notre blogueur préféré, « spritzer », s’est porté à la défense de son gourou. Qu’attendre d’autre d’un type qui semble avoir une attirance particulière pour tout ce qui s’appelle « dictateur », despote », tortionnaire » etc.

    On se demande bien pourquoi !!!

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