Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Andrew Cuomo peut-il rester à son poste après avoir été appelé à démissionner par les deux démocrates les plus puissants du parlement de l’État de New York? La question se pose à la fin d’une journée au cours de laquelle le gouverneur a déclaré lors d’une conférence de presse téléphonique qu’il était hors de question qu’il démissionne après avoir été accusé de harcèlement sexuel par deux autres femmes.

Peu après cette conférence de presse, la chef de la majorité au Sénat de New York, Andrea Stewart-Cousins, a réclamé la démission de Cuomo, suivie du président de l’Assemblée de l’État, Carl Heastie. «Nous devons gouverner sans nous laisser distraire quotidiennement. Pour le bien de l’État, le gouverneur Cuomo doit démissionner», a déclaré Stewart-Cousins en rappelant que les allégations à l’encontre du démocrate de 63 ans ne se limitaient pas au harcèlement sexuel. Le gouverneur est également accusé d’avoir créé un environnement de travail «toxique» au cours de ses années au pouvoir ainsi que d’avoir dissimulé le nombre exact de résidants de centres pour personnes âgées décédés de la COVID-19 à New York.

Le Washington Post et le Wall Street Journal ont publié ce weekend les allégations de harcèlement sexuel de deux nouvelles femmes à l’encontre d’Andrew Cuomo. Leurs témoignages sont semblables à ceux des trois premières femmes à avoir reproché au gouverneur des remarques à caractère sexuel et des attouchements déplacés.

La réaction de Cuomo : «Je ne vais pas démissionner pour des allégations.»

La procureure générale de l’État de New York Letitia James doit nommer une personne pour enquêter sur ces allégations. La question est de savoir si Cuomo sera encore à son poste lorsque l’enquête se mettra en branle.

(Photo Reuters)



55 réflexions sur “Cuomo peut-il s’accrocher à son poste?

  1. Maximilien dit :

    Il finit pas la semaine.

    1. Haïku dit :

      Je suis du même avis.

  2. chicpourtout dit :

    A suivre…
    Cette culture du banissement a ses limites.
    Réalisation le processus normal d’enquête et nous verrons.
    Il est insensé de briser la carrière et la vie de quelqu’un sur de simples allégations.
    La présomption d’innocence c’est comme si cela n’existait plus…
    Un baise main, poser sa main sur le dos de quelqu’un, etc. (selon les propos) ce n’est pas du harcèlement! Désolée.
    En voulez vous des exemples hors de tout doute? Des preuves irréfragables?

    .

    1. chicpourtout dit :

      On devrait lire « Réalisons »

    2. marylap dit :

      S’il y avait seulement 1 femme qui l’accusait d’harcèlement, je serais d’accord avec vous. Mais là on est rendu à 5 et le nombre risque de monter. De plus en plus de gens dénoncent le comportement abusif de Cuomo. Il n’y a pas de fumée sans feu.
      Et en passant, quand un homme mets sa main dans le bas du dos d’une femme, qu’elle devient raide comme un piquet, c’est qu’elle n’aime pas ça. Si le gars continue quand même, c’est du harcèlement.

      1. chicpourtout dit :

        C’est votre interprétation et je la respecte.

      2. chicpourtout dit :

        Et j’ajouterais, il faut mettre aussi ses frontières dans la vie professionnelle. Du harcèlement sexuel, je pourrais vous en parler longtemps. J’en ai eu plusieurs fois en cours de carrière. Je les ai tous régler moi-même aussi. Croyez-moi ces hommes ont compris. Par ailleurs, comme cadre j’en ai régler quelques uns aussi figurez vous…
        Avoir du jugement et faire montre de discernement sont les qualités la plus importante

      3. chicpourtout dit :

        Message précédent incomplet désolée…
        ….les plus importantes au cours d’une vie. Il faut aussi « savoir gérer » ce qui nous entoure et nous importune avec doigté. Si ça ne fonctionne pas il y a d’autres options à envisager. Il faut toujours avoir à l’oeil le niveau de la gravité de l’offense.

      4. kelvinator dit :

        « Si le gars continue quand même, c’est du harcèlement. »
        Étais-ce des gestes répétés?

        J’ai trouvé quand même étrange que le journal mentionne que Cuomo ait posé sa main sur le dos dénudé de la plaignante. Elle avait une robe de type à dénudé le dos.

        On oublie souvent les nuances. Même Axios embarque dans ces fausse équivalence ou ils compare Cuomo à Kavanagh et Trump the grabber… C’est quand même une bonne dose de mauvaise foi.
        https://www.axios.com/democrats-hypocrisy-moment-a27ae3a3-8c99-49a0-a26d-37049baf2492.html

  3. Jacques Bellehumeur dit :

    Loin de moi l’idée de le défendre mais sidérant les doubles standards entre les républicains et les démocrates. un républicain qui agit de la même façon que lui s’en sort sans problème.

    1. xnicden dit :

      Que oui.

    2. C’est que les Républicains n’ont aucune moralité quand un des leurs est en cause. Mais qu’il s’agisse d’un Démocrate et ils vont déchirer leur chemise (jusqu’à l’indécence). Les Démocrate n’ont pas une morale aussi partisane, ils ont même une morale bipartisane. Quoiqu’ils devraient déchirer leur chemise plus souvent devant les gestes des Républicains. Mais il est vrai que les Démocrates seraient alors tous torse nu.

    3. Benton Fraser dit :

      C’est que le républicain est pro-arme et contre l’avortement, le reste importe peu…

  4. Pierre s. dit :

    —————————

    en liens avec de nombreuses alégations …. Trump a t’il déja démissionné ????

    Cuomo devrait le faire parce que c’est la seule chose a faire présentement ….
    le pauvre a juste trop de cadavres dans son garde robe.

    1. chicpourtout dit :

      @Pierre s
      En moment il ne peut même pas de défendre.
      Moi je ne démissionnerai pas à sa place.
      Au moins 25 femmes ont accusé T. pour des raisons autrement plus graves. Qu’est-il arrivé… Et on ne parle pas d’un baise main ici…

      1. Achalante dit :

        Sauf que ce type s’est fait élire avec les républicains, pour qui il n’y a pas de bassesses telle qu’on doive démissionner, du moment qu’on vote du « bon bord », soit pour l’asservissement des femmes, des minorités, et des classes économiques inférieures. La fin justifie les moyens.

        Les démocrates travaillent sur une base de justice sociale; permettre à de tels hommes de s’en sortir sans mal, c’est trahir leur plate-forme; c’est comme si un républicain votait pour un système de santé à payeur unique, pour le droit à l’avortement, et pour l’imposition supérieure pour les riches. Alors les démocrates n’ont pas le choix que de sévir contre ceux qui abusent des personnes autour d’eux. Ne pas le faire, c’est permettre aux républicains de dire : « vous voyez? eux aussi le font, alors ça ne doit pas être aussi grave qu’ils le disent! »

  5. xnicden dit :

    Al Franken fait dire qu’il peut conseiller Cuomo.

    1. Haïku dit :

      Ouch ! 😉👍

  6. Après avoir dénoncé les comportements inappropriés de « DiaperDon » envers les femmes, les Démocrates ont placé la barre haute en matière de moralité publique. Ils doivent donc « laver plus blanc que blanc » dans l’affaire Cuomo.

    Ils doivent donc avoir des standards plus élevés que les « Répugnants » en matière de sexisme et de harcèlement sexuel.

    Ils doivent montrer aux Américains qu’ils prennent ce genre d’histoire très au sérieux et qu’ils n’hésiteront pas à sévir, peu importe l’identité ainsi que la fonction occupée par la personne concernée.

    Les dénonciations se multiplient, le dossier s’alourdit. La pression est donc très forte sur Cuomo.

    Oui, il faut attendre les résultats de l’enquête avant de tirer des conclusions définitives.

    Cependant, il ya trop de coïncidences dans les affirmations des victimes pour que ce soit un hasard.

    Ça ressemble de plus en plus à « une preuve circonstancielle » très forte.

    Mon avis est que Cuomo n’aura peut-être pas le choix de se retirer temporairement » de ses fonctions afin de calmer la grogne et de laisser les enquêteurs faire leur « job ».

    Ça pourrait être un compromis acceptable.

    Les options de Cuomo diminuent de jour en jour. S’accrocher à son « job » comme il le fait, devient de moins en moins possible.

    1. chicpourtout dit :

      Vous apporter un éclairage intéressant @ Gilles Morissette

  7. gmonvoyage dit :

    Only dans ce sh*thole country… Ici me semble que les politiciens démisionnent pour moins pire que ces allégations… Mais anyway chapeau à Al Franken!

  8. POLITICON dit :

    Il doit démissionner s’il lui reste un peu de fierté. C’est beaucoup trop pour un politicien. Des allégations d’harcèlement sexuel et cacher le nombre de décès pour la covid c’est déjà hautement suffisant pour tirer la chasse d’eau. Il a menti et en plus il a les mains baladeuses avec son entourage féminin. Son égo semble aussi démesuré que le 45e et malgré qu’il a fait un bon boulot pendant la pandémie cela n’empêche pas qu’il a commis des fautes impardonnables.

  9. anizev dit :

    Idéalement, selon moi, c’est qu’il se mette sur une voie de garage le temps de l’enquête et après on verra. J’imagine mal le gouverneur de l’État se mettre sur les lignes de côtés et de nommer un intérim. Les républicains sont mal placés pour faire du millage politique là-dessus alors qu’ils ont supporté Trump pendant des années malgré les allégations d’inconduites sexuelles.

  10. sousmarin dit :

    Je remets la fin de mon message sur le sujet précédent :

    La société étasunienne est une société totalement incohérente. D’un côté, elle prône la réussite à tout prix, quitte à écraser tout ce qui se trouve sur votre passage et de l’autre, certains gestes banals peuvent vous ostraciser ; en clair, vous pouvez envoyer une femme avec 3 enfants en bas âge à la rue en la jetant de votre entreprise comme un kleenex usagé après l’avoir sous-payée pendant des années mais attention à ne pas lui effleurer l’épaule en le faisant…

    Mon commentaire : le ridicule ne tue pas, c’est confirmé !

  11. kelvinator dit :

    Cuomo se rapproche plus de Payette pour avoir créer un environnement de travail toxique et avoir profité de sa position d’autorité plutôt que d’avoir fait des attouchements sexuels.

  12. lechatderuelle dit :

    Comparer Cuomo à machin n’est pas une bonne idée.. ce n’est pas parce qu machin est une ordure que ça donne du lest aux autres…

    sans démissionner, Cuomo, pourrait se « retirer », aller en vacances dans son sous-sol genre, le temps qu’une enquête fasse la lumière sur ce dossier….

    sinon, s’il demeure en poste, son procès se fera sur la place publique et innocent ou coupable, ça n’aura plus d’importance… la tendance la plus forte gagnera…

  13. Loufaf dit :

    Question: qui a le plus d’ intérêt à vouloir la tête de Cuomo?

    1. chicpourtout dit :

      Devinez qui…

  14. Il vaut mieux en effet que Cuomo se retire, au moins temporairement, sinon pour de bon, parce que si l’enquête tourne mal pour lui, il devra se retirer ou le faire contre son gré en ayant continué à faire la manchette jusqu’à son départ. Se retirer tout de suite va rendre l’enquête moins bruyante et moins quotidienne. Il ne fera pas autant les premières pages.

  15. Alexander dit :

    Curieux pareil que les démocrates soient prêts à scalper Cuomo alors que les républicains ont protégé à répétition Trump qui a fait dix fois pire.

    Ça n’excuse pas Cuomo, mais on comprend qu’on ne met pas les règles d’éthique au même niveau que s’en est gênant pour les arrivistes républicains.

  16. titejasette dit :

    « J’en ai eu plusieurs fois en cours de carrière… »

    « Par ailleurs, comme cadre j’en ai régler quelques uns aussi figurez vous… » – chicpourtout 19h35

    Si je comprends bien dans l’affaire de Cuomo, ses victimes sont des subalternes dont la décision de l’embauche de l’employée lui devient. Elles lui sont donc redevables pour cet emploi mais aussi pour de bonnes évaluations de rendement. Dans quelles conditions et dans quelles atmosphères de travail ils se retrouvent après que Cuomo ait fait les avances (s’il en avait fait ces avances) et comment il a accusé le rejet ? Personne n’en sait rien et personne ne devrait évaluer la situation en fonction de ses propres expériences de travail. Pas tous les patrons sont méchants et rancuniers. Cuomo ? Je n’en sais rien ! Vos patrons sont p-e de bonnes personnes qui reconnaissent les limites de leur pouvoir ?

    C’est une situation (l’affaire Cuomo) non comparable à la vôtre (et à la mienne)

    Moi aussi j’ai refusé des avances des collègues qui n’avaient aucun pouvoir sur moi. Ce sont de simples flirts. Ca ne prend pas « du jugement et (il faut) faire montre de discernement » – Je vous cite entre guillemets

    C’était un simple NON et ça finissait là.

    A demain. Il y a un bon film à Radio-Q ce soir

    1. Achalante dit :

      Par ailleurs, il ne faut pas oublier que l’environnement de travail n’est pas le même aux États-Unis qu’au Canada ou en Europe. Aux États-Unis, les travailleurs ont moins de droits; il est beaucoup plus facile de les renvoyer pour des raisons stupides. Et il faut avoir de l’argent pour engager des poursuites pour renvoi non-motivé, ou illégal… Je peux me tromper, mais je crois que dans la plupart des emplois, il n’y a pas de recours administratifs comme les normes du travail ou autres. C’est directement les tribunaux, avec les coûts d’avocats que ça implique. Et essayez d’avoir une bonne référence de votre employeur après ça…

  17. Ziggy9361 dit :

    Pour les gestionnaires savoir de quoi vous parlez est un prérequis et de faire venir dans votre bureau à tour de rôle les protagonistes pour rendre un jugement à la Salomon n’est pasi ndiqué surtout si vous êtes aussiimpliqué.

    Premièrement:
    Qu’est-ce que le harcèlement sexuel?

    Définition

    Le harcèlement sexuel peut prendre différentes formes. Il peut s’agir de gestes, de paroles, d’insinuations et même de langage non verbal à connotation sexuelle. Il n’est pas nécessaire que le comportement soit répété; un seul incident grave peut constituer du harcèlement sexuel.

    Certaines situations sont assez claires. Par exemple, si vous portez un pantalon moulant et que votre employeur vous lance « Ouf, si tu t’habilles comme ça tous les jours, c’est certain que tu l’auras ta promotion! », il s’agit de harcèlement sexuel. Mais d’autres situations sont plus ambiguës :

    Que faire si votre collègue vous donne des caresses et vous fait la bise à toutes les occasions?

    Et quoi penser du collègue qui se colle un peu trop contre vous quand il vient vous parler?

    En fait, le harcèlement sexuel, c’est tout comportement inopportun, offensant ou non désiré qui a une connotation sexuelle.

    La question qu’il faut se poser est la suivante : La personne aurait-elle dû savoir que son comportement était inopportun, offensant ou non désiré?

    Si la réponse est « oui », il s’agit de harcèlement sexuel. Le fait que la personne n’avait pas l’intention de vous harceler ne change pas cette réalité. Le harcèlement, c’est normalement un comportement répété. Mais selon les circonstances, un seul incident grave peut constituer du harcèlement sexuel.

    ATTENTION :

    Un comportement « à connotation sexuelle » n’implique pas nécessairement des rapports sexuels. Il peut s’agir d’un comportement fondé sur le sexe, le genre, l’expression de genre et même l’orientation sexuelle.

    Par exemple, si vous posez une série de questions indiscrètes à une personne transgenre, par curiosité ou par intérêt, il peut s’agir de harcèlement sexuel car vos questions sont « à connotation sexuelle ».

      

    Le harcèlement sexuel
    « Au travail »

    Le milieu de travail est plus large qu’on le pense. Il peut inclure, par exemple :

    Votre bureau, lorsque vous faites des heures supplémentaires.Un bar pendant un « 5 à 7 » organisé par votre employeur.La maison de votre employeur s’il reçoit votre équipe pour le souper des Fêtes.Un avion pendant un voyage d’affaires.Un restaurant pendant un dîner avec des clients.À distinguer

    Parfois, le comportement dépasse les limites du harcèlement sexuel au travail et devient un comportement criminel. Selon le cas, le comportement peut tomber dans une ou plusieurs des catégories suivantes :

    Harcèlement criminel : Comportement qui fait en sorte qu’une personne se sent harcelée ou craint pour sa sécurité. Maximum de 10 ans de prison.Exhibitionnisme : Action d’exhiber ses organes génitaux avec l’intention d’offenser quelqu’un. Maximum de deux ans de prison.Agression sexuelle : Acte sexuel fait sans le consentement de la personne. Maximum de 14 ans de prison.

    Le harcèlement sexuel au travail n’est pas toujours un crime en soi (ex. un collègue qui siffle lorsque vous vous penchez commet du harcèlement sexuel, mais il ne commet pas un crime). Par contre, c’est une forme de discrimination. Le harcèlement criminel, l’exhibitionnisme et les agressions sexuelles (ex. les attouchements) sont des crimes. Ils peuvent survenir au travail ou dans un autre contexte.

    ATTENTION :

    Un seul comportement peut entrer dans plusieurs catégories. Par exemple, si un collègue vous fait des attouchements pendant le souper des Fêtes de votre équipe, il s’agit à la fois de harcèlement sexuel ET d’une agression sexuelle.

    Que faire si cela vous arrive?

    Sur le coup

    Idéalement, dites à la personne que son commentaire ou comportement n’est pas apprécié. Communiquez clairement que vous êtes mal à l’aise ou que vous trouvez ce comportement inacceptable. Après l’incident, prenez des notes. Elles devraient inclure, entre autres : la date, ce qui a été dit ou fait et s’il y avait des témoins.

    ATTENTION :

    Si, dans le passé, quelque chose s’est produit et que vous n’avez rien dit, cela n’a pas pour effet d’excuser le comportement fautif. Peu importe que vous dénonciez ouvertement le comportement ou non, si la personne aurait dû savoir que son comportement était déplacé, il s’agit de harcèlement sexuel.

    Procédures du milieu de travail

    Plusieurs milieux de travail ont une politique sur le harcèlement sexuel ou une convention collective qui couvre ce sujet. La politique ou la convention collective établit alors la procédure à suivre.

    Vous pouvez vous adresser à votre gestionnaire ou une personne désignée, comme le département de ressources humaines. Si vous êtes syndiqué, vous pouvez également vous adresser à votre syndicat.

    ATTENTION :

    Selon le cas, vous pouvez suivre les procédures de votre milieu de travail ET entreprendre d’autres démarches. Par exemple, si le harcèlement sexuel est accompagné de menaces ou de harcèlement criminel, vous pourriez informer le département des ressources humaines de votre entreprise ET communiquer avec la police.

    Police et tribunaux

    Vous pouvez appeler la police. Si le comportement est criminel (ex. attouchements, exhibitionnisme), la police pourra prendre l’affaire en mains.

    Vous pouvez aussi déposer une plainte au tribunal des droits de la personne de votre province ou territoire : le harcèlement sexuel est considéré comme une forme de discrimination.

    Briser le silence

    Dans tous les cas, vous pouvez parler à une personne de confiance. Il peut s’agir d’un membre de votre famille, d’un ami, d’une personne ressource dans votre milieu de travail, etc. Il existe aussi des lignes d’appel et des services de soutien, comme Fem’aide, qui sont disponible en tout temps. Pour une liste plus complète des ressources pour les femmes et les hommes qui ont vécu la violence fondée sur le sexe, consultez le site web de Ending Violence Association of Canada (en anglais seulement).

    Quelles pourraient être les conséquences pour la personne qui vous harcèle?

    Les conséquences pour une personne qui vous harcèle sexuellement varient selon la situation. Selon la gravité de ses comportements, elle pourrait :

    être obligée de vous présenter des excuses,être obligée de suivre une formation de sensibilisation,recevoir des mesures disciplinaires allant jusqu’au congédiement,faire l’objet d’une poursuite civile (ex. devoir vous dédommager financièrement si vous avez perdu ou quitté votre emploi en raison du harcèlement),être accusée d’un crime.

    Deuxièmement un gestionnaire n’est pas un employeur chaqun son rôle

    1. gl000001 dit :

      « « Ouf, si tu t’habilles comme ça tous les jours, c’est certain que tu l’auras ta promotion! », il s’agit de harcèlement sexuel.  »
      Pas sur. Selon moi, c’est une insulte. Et elle est à caractère sexuel. Ca ne répond pas à votre définition d’incident grave car ce n’est pas vraiment pire que de se faire traiter de brownoser !!

      1. Ziggy9361 dit :

        Gl000001…ce n’est pas Ma définition c’est celle du ministère de la justice Canada et une partie de
        l’INSPQ et moi aussi j’ai dit ouf ,mais ça ce n’est pas une impression ou j’ai déjà réglé ça à ma façon
        c’est la loi au Canada du moins mais ça doit être semblable aux States.

      2. gl000001 dit :

        D’après moi, ça va varier d’un état à l’autre.

      3. Ziggy9361 dit :

        Gl000001…vous avez probablement raison,n’empêche que Cuomo est cuit après cette série de dénonciations .
        Même Weinstein est tombé ,Trump c’est pas fini il n’est plus président, selon la formule usuelle je ne retiendrai pas mon souffle.

    2. Mona dit :

      Merci @ziggy9366 d’avoir partagé la définition du ministère du Canada.
      Elle est tellement large qu’elle soulève le problème de la définition du délit ou du crime pour qu’il puisse être qualifié puis condamné et permettre à la société d’évoluer.
      Bon là, franchement, mettre au même niveau une blague sexiste (pantalon moulant en référence à une carrière) et harcèlement sexuel avec gestes, paroles, appels…répétitifs et obsédants, ça ne permet vraiment pas (pour moi) à la société d’avancer.

  18. Gina dit :

    Logiquement Mr Cuomo n’a pas à démissionner ,Trump a payé pour avoir du sexe et les républicains ne l’ont jamais incriminé . Alors que pour Cuomo , ce sont des allégations . Il n’y a pas de gestes concrets d’abus sexuels . De nos jours , il ne faut faire aucun commentaire quelque soit le sujet , Voir parler de sexe , c’est assez pour être accusé d’harcèlement sexuel . Et cela vaut autant pour un simple citoyen que pour un homme politique .C’est facile de nos jours des accusations sans fondement quelque soit le sujet . On est devenu tous sensibles à propos de certains sujets ; et je ne m’exclue pas .

  19. kintouai dit :

    HS, mais pas trop : je n’ai pas regardé l’entrevue de l’ex-couple royal, mais j’en ai eu des échos.

    Si ce que Meghan Markle a dit est vrai, c’est une belle confirmation que les Anglais sont des tab… de racistes.

    Ce peuple, qui se permet de donner des leçons au monde sur le racisme (on en sait quelque chose ici avec les salopards d’Anglo-Québécois et d’Anglo-Canadiens), est sans doute le plus hypocritement raciste qui soit au monde.

    On ne s’étonnera donc pas que cette tare soit si marquée chez les autres Anglo-Saxons — Amaricains, Canadiens, Australiens, Néo-Zélandais, qui forment, avec les Britanniques, les « Five Eyes » (of racism).

    1. Gina dit :

      Je ne crois pas que l’Angleterre soit vraiment sortie du colonialisme . À entendre de telles réflexions des gens qui dirigent la firme , le Commonwealth n’a pas sa place dans les pays de la Caraïbe et de certains pays africains qu’ il dit représenter.

      1. Benton Fraser dit :

        Le Brexit est un retour à l’Angleterre d’antan. Mais l’Angleterre ne retrouvera jamais son passé colonial.

        Mais cela reste un faussé générationnelle. Lors du référendum, les 60 ans et plus on votés fortement pour le Brexit, les 40 à 60 ans, c’est presque 50/50 avec un léger avantage pour le Brexit et les 40 ans et moins ont votés fortement contre le Brexit. Le problème, c’est que les 40 ans et moins ont très peu votés!

        Ils ont donc laissés aux plus vieux de choisir pour l’avenir de l’Angleterre… et pour les plus jeunes!

  20. Lecteur_curieux dit :

    Je ne sais pas mais cela ne regarde pas bien ces allégations…

    Cependant je suis d’avis qu’il y a pas mal d’hypocrisie dans ces histoires et que l’on raconte ou explique mal les rapports hommes versus femmes dans un contexte de travail et aussi avec un supérieur.

    On explique mal la psychologie et la sociologie non seulement des femmes et des hommes mais des individus impliqués.

    Certes pas obligé de tout dire non plus et avoir assez de jugement pour ne pas se mettre dans de sales draps.

    Bon mais les rapports humains restent complexe que ce soit niveau séduction et/ou pouvoir.

  21. Haïku dit :

    HS,
    Il existe de nombreuses opinions divergentes sur ce blogue concernant la définition du harcèlement sexuel.
    Puis-je ajouter une anecdote personnelle?
    ——–
    Un de mes meilleurs amis est un avocat super intelligent, qui travaille au ministère de la Justice.
    (Une de ses tâches est d’être chasseur de blanchiment d’argent par les terroristes).
    Mais, quand je lui ai mentionné que Bill Cosby et probablement Jian Ghomeshi sont coupables d’une sorte d’inconduite sexuelle,
    il m’a répondu en disant que le mouvement #MeToo a une tendance de souligner les déboires des femmes qui acusent les hommes de délits sans fondements.
    OK, peut-être;
    mais la nuace est dans la poubelle.
    En le lisant, j’ai quasiment tombé de ma chaise. 🤪

    1. gl000001 dit :

      Avez-vous regardé TLMEP ce soir ? Deux journalistes ont fait état de comment la justice est déconnectée de la violence faite aux femmes. Le système est pourri.

      1. Haïku dit :

        Oui. J’ai vu !
        La pourriture est un défaut systémique. 😉

    2. Benton Fraser dit :

      Bien des gens ont une certaine idée d’une agression et ou harcèlement et même mélange les deux.

      Un harcèlement est un propos ou un geste répétitif envers une personne contre sa volonté et une agression… c’est carrément une agression, même si elle se produit qu’une fois!

      Il y a aussi des nuances en prendre les seins d’une femme, y passer la main dans ses cheveux où simplement prendre sa main.
      Prendre un sein sans consentement est une agression, passer sa mais dans ses cheveux, c’est plus nuancé… sauf si c’est son patron. Il y a alors ce lien hiérarchique qui cause un grand malaise pour la femme d’y établir ses limites… au risque de perdre son emploi.

      Pour Ghomeshi, le problème est qu’au départ, les femmes étaient consentantes, continuaient de le fréquenter encore un certain temps et même, courriel a l’appui, en redemandait! Est-ce qu’un sentiment de honte rétroactivement c’est développé ? Sûrement.
      Mais juridiquement, difficile d’enlever le consentement rétroactivement…

      Pour Cosby, il est assurément coupable, les femmes étant droguées, agressions, pas de consentement, la totale!

      Chaque cas… est un cas!

  22. Gina dit :

    Non. De toute manière il n’y aura jamais de justice pour les femmes et les minorités . Ce sera toujours une justice de façade et d’apparence de justice .

  23. Nefer111 dit :

    …《La réaction de Cuomo : «Je ne vais pas démissionner pour des allégations.»》…

    On verra bien … foutu vieux pervers narcissique !!!

  24. ouppss dit :

    Je suis de sexe masculin et retraité, j’ai eu maintes fois honte de certains collègues de travail qui marchaient sur des plates bandes où il n’étaient pas invités. J’en ai toujours eu un malaise mais on ne disait rien… C’était comme ça…

    Le temps est venu où nous devons refuser tout ça. Les histoires à la con de Cuomo, BASTA!!! Il a une belle gueule mais c’est un sombre connard, il a détruit ce qu’il a construit.

    Dehors, l’environnement toxique EST le point. On ne travaille pas dans un tel environnement.

  25. noirod dit :

    Ca reste a voir. Mais le gros épais pour le même genre d’allégations ne s’ en est pas trop trop formalisé n’ est ce pas ? Je ne voudrais pas que mes propos minimisent la gravité des gestes qui lui sont reprochés mais des fois j’ ai l’impression que les mouches se garrochent sur le petit tas qui vient de sortir.

    Malaise aussi de traiter d’ un tel sujet le 8 mars. Ou peut-être pas. Faut que les choses se disent et que cesse l’espece de présomption d’innocence dont bénéficient les puissants et ou populaires de ce monde. La question qui me chicote toutefois c’ est why now ? Moi je trouve que le système de justice québécois en la matière est pourri si ce n’ est corrompu. Tu te paye un bon avocat et monsieur le juge va tout faire pour innocenter le fautif. Je dis bien MONSIEUR le juge parce que c’est ca qui est ca. Si plus de femmes accédaient a ces postes , peut-être y aurait il vraiment une justice digne de ce nom dans une société clairement patriarcale. Et c’ est pire encore aux U.S.A alors que le gros dégeu a tenté ouvertement et réussi a sa façon a ramener son pays aux années 50. Pendant que s’ ouvre un procès qui pourrait brasser la swamp…sur la question de la justice sociale, la cause des femmes doit comme c’ est souvent le cas , se tenir en coulisses.

  26. Capitaine B dit :

    Je préconise la méthode républicaine:

    On demande à un vieux juge de la cour suprême de démissionner et on propose Cuomo pour le remplacer. Une seule victime viendra témoigner. On pourra démolir sa crédibilité et au pire, on confirmera Cuomo pour le poste quand même. La question sera réglée avant la fin de semaine.

  27. jcvirgil dit :

    Si on force Cuomo à démissionner pour des allégations d’inconduite sexuelle , faudrait il appliquer le même principe à mon oncle Joe Biden ?

  28. Corinne dit :

    La justice de New York ferait mieux de s’occuper des actes bien plus graves commis par Trump.

    1. Anne-Marie dit :

      Je trouve que le harcèlement sexuel et les attouchements sont un crime grave. Et ce sont aussi des crimes qui ont été commis par t****

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