Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Rahm Emanuel. Robert Gibbs. Lawrence Summers. Ces noms d’hommes aux manières pas toujours subtiles revenaient souvent dans les articles et reportages des médias sur le boys club formant l’entourage immédiat de Barack Obama durant son premier mandat et le peu de place faite aux femmes. On peut en lire ici un exemple. Or, dimanche soir, Joe Biden a envoyé un message différent en annonçant une équipe composée entièrement de femmes pour gérer les communications de la Maison-Blanche.

Jennifer Psaki, qui a servi à titre de directrice des communications de la Maison-Blanche durant le deuxième mandat de Barack Obama, sera la porte-parole de la présidence. Elle sera épaulée par Karine Jean-Pierre, ancienne responsable des affaires publiques chez MoveOn.org. Le poste de directrice des communications ira à Kate Bedingfield, directrice adjointe de l’équipe de campagne de Joe Biden. Symone Sanders, conseillère au sein l’équipe de campagne de Biden, héritera pour sa part du poste de porte-parole de la vice-présidence.

Joe Biden a également l’intention de nommer deux femmes à des postes économiques importants (en plus de Janet Yellen au Trésor), selon les médias. Cecilia Rouse, une économiste de Princeton, héritera de la direction du Conseil des conseillers économiques de la Maison-Blanche et Neera Tanden, patronne d’un groupe de réflexion progressiste, sera appelée à diriger le Bureau du budget et de la gestion. Tanden, qui a critiqué de façon acerbe plusieurs sénateurs républicains sur Twitter, pourrait avoir du mal à être confirmée par le Sénat.

Le président nommera également Brian Deese, comme conseiller économique principal. Âgé de 42 ans, il a fait partie de l’administration Obama, où il a notamment joué un rôle dans le plan de sauvetage de l’industrie automobile. Au sein des dernières années, il s’est intéressé à la transition énergétique au sein de la société de gestion d’investissement BlackRock.

49 réflexions sur “Parole de femmes

  1. Labinne2 dit :

    Et a partir de maintenant les critiques ferons des commentaires sur l’habillement de ces femmes et non de leurs décisions…

    1. Réal Tremblay dit :

      Le fait d’être des femmes n’est pas un gage de succès en soi mais il y a tellement d’hommes qui ont prouvé leur incompétence qu’il était temps d’essayer d’autres paramètres.
      De plus, nous devrions avoir un aperçu de tous ces misogynes discrets qui n’osent parler, de peur de perdre les précieux votes qu’ils représentent.
      Allez les machos! À vos marques, prêts, partez!

      1. Francis M. dit :

        Intéressant… J’aurais pourtant juré avoir vu de nombreux commentaires désobligeants sur ce blogue à propos de Kellyanne Conway ou tout récemment, Kayleigh McEany. Comme les temps changent 😉

      2. Guy Pelletier dit :

        @Francis M

        Ça n’a JAMAIS été le fait quelles sont des femmes qu’elles ont été critiqués mais le fait que comme les hommes les ayant précédés aux communications du « best ever president for ever » mais le fait qu’elles ont elles aussi sombré dans la propagande mensongère les réalités alternatives et théories de complots si chères à Donald Trump et ses fidèles. D’ailleurs à ce qu’on sache les Anthony Scaramucci, Sean Spicer de ce monde n’ont pas manqué d’êtres critiqués. Mais bon faut pas trop en demander aux fidèles semble-t-il incapables de faire la part des choses tellement ils ont sombré dans le fanatisme aveugle de la secte des trumpistes.

      3. Sueurs dit :

        Il est à peu près temps qu’on nomme des femmes aux plus hautes fonctions considérant que la moitié de l’humanite est composée de femmes et ce n’est parce qu’on porte des culottes qu’on a l’assurance de bien diriger, quand on regarde ce qu’on a élu comme président, allez les femmes vous êtes capables même vous serez davantage critiquées…

  2. Danielle Vallée dit :

    Alors il pourra nommer Neera Tanden comme ‘acting….’ Il y en a beaucoup des ‘acting’ dans l’administration Trump.
    Mais il semblerait que Bernie Sanders n’est pas très content de sa nomination non plus.

  3. Louise dit :

    Labinne2

    Plus on va voir de femmes occuper des postes de responsabilité publique, plus les gens vont s’habituer et les commentaires sur leur habillement vont devenir déplacés. C’est déjà commencé d’ailleurs.

  4. Mystik dit :

    Quand même poche pour Symone Sanders qui a désertée Bernie Sanders pour Biden de se retrouver en arrière du bus.

    1. Layla dit :

      @Mistik 7:59
      « Symone Sanders…de se retrouver en arrière du bus. »

      Avec cette dernière pseudo présidence on était habitué de voir des gens se retrouver «  sous le bus » alors « en arrière du bus » ce n’est pas si mal😉

      de plus avec DT qui prenait et exigeait d’être au premier plan, premier ou dernier c’ était la même chose, ils devaient n’être que des pions, des spectateurs, des pantins des soumis.

  5. Layla dit :

    Et voilà, on supposait que Joe Biden saurait s’entourer, er que c’est bien parti. Joe Biden un leader rien de moins.

    Il donne beaucoup de place aux femmes, de plus il ne pourra pas être accusé de misogynie, de xénophobie et de racisme.

    On applaudit. Bravo.

  6. lechatderuelle dit :

    Labinne2 c’est la première image qui nous apparait… la misogynie systémique s’étalera…

    Certains représentants et sénateurs républicains devront se tourner la langue 7 fois avant de parler… ils risquent de se peinturer dans le coin…

    car, quand il n’y a qu’une femme, les commentaires de mononcles peuvent être perçus comme isolés et les excuses que les paroles ont dépassé la pensée sont faciles…
    mais avec un bon groupe de femmes, les commentaires stéréotypés trop fréquents passeront beaucoup moins…

    évidemment la droite extrémiste ne se gênera pas pour y aller d’attaques contre ses dirigeantes avec l’angle féministe et bien sûr, cette droite trouvera des femmes pour bitcher les femmes démocrates, croyant ainsi plus acceptables les stéréotypes sur lesquels elles s’appuieront….

    la stratégie est bête et grosse comme un autobus… mais la droite est vieille et conservatrice, donc nécessairement on demeurera dans ce registre des coupes de cheveux, des rides, des robes, du ton de voix, si elles n’ont pas d’enfants….etc…,

    mais elles feront faire un grand pas aux femmes et peut-être un jour, quand il y aura des nominations, nous ne nous concentrerons plus sur le sexe des nominés comme nous le faisons encore en 2020….

    c’est encore un réflexe d’une autre époque de souligner les nominations en spécifiant que ce sont des femmes…
    comme nous soulignons encore l’origine ethnique des nominations….

    c’est systémique….

    un jour, on lira les nominations et selon le nom des gens, ça nous donnera une idée de leur sexe… sans plus…

    espérons que ces nominations jetteront de la lumière sur les comportements et réflexions masculins qui ne semblent plus évoluer depuis un moment… la violence macho est trop répandue… femmes battues, tuées, prostitution juvénile, insultes sur le net … y’a comme un examen de conscience collectif que les hommes devront faire, plus tôt que tard….

    Biden-Harris feront différent … Est-ce intentionnel? Ou simplement la compétence qui s’impose… Mais on verra nettement la coupure entre « avant et après » … la pandémie !
    Manière facile de rendre encore plus anonymes les dernières 4 années….

  7. Pierre s. dit :

    ————————-

    le gros misogyne doit bouillir …

    1. Mystik dit :

      @Pierres « le gros misogyne doit bouillir … »

      Sarah Huckabee Sanders? Kayleigh McEnany?

      1. Dan Lebrun dit :

        @Miss Tique
        Deux perroquets

      2. Une poupée catin et une poupée vaudoo
        Je vous laisse deviner laquelle est laquelle!

        Maintenant, on ne parle plus de jouets. On parle de personnes.

      3. Mystik dit :

        @Jeanlouischarette « Une poupée catin et une poupée vaudoo Je vous laisse deviner laquelle est laquelle! »

        Wow, juste wow,

      4. lechatderuelle dit :

        Dan Lebrun pourquoi transformer le pseudonyme de Mystik??

        Et pourquoi ces femmes républicaines seraient des perroquets?? C’est de bon ton de dénigrer les femmes du camp adverse?

        C’était leur rôle de répéter les lignes que le gouvernement leur demandait de répéter….
        C’était leur job.

        Les communicatrices de Biden feront exactement le même travail….
        Elles feront des interventions, parfois bien enrobées de moutarde…. les relations publiques aiment la langue de bois et surtout tordre la réalité en fonction de leur gestion….

        Voilà déjà 2 « signes » de misogynie systémique….

        ça promet….

      5. Marc dit :

        Hé boy, on peut dire que vous savez choisir vos exemples!

      6. garoloup dit :

        Bravo à Dan Lebrun pour sa trouvaille: Miss Tique! C’est bien d’une tique qu’ il s’agit ici, qui pique tout ce qui se dit à propos des vainqueurs démocrates.

      7. simonolivier dit :

        @lechatderuelle Oui deux perroquets. Comme l’ont été Spicer et la Moutch. Il y a une énorme différence en PR entre spinner les déclarations des dirigeants du gouvernement ou d’une entreprise et reprendre mot pour mot les idioties qui sortent de la bouche du Président. Le premier cas c’est être un spin doctor. En général ces gens sont assez intelligents pour spinner une histoire et déclaration en ajoutant un peu de moutarde. Les deuxièmes, c’est carrément mentir aux gens en sachant que l’on ment mais sans être assez intelligent pour comprendre que les gens savent que l’on ment et se moquent de nous. C’est ca un perroquet. Rien à voir avec le genre de la personne.

  8. noirod dit :

    Ca va teeelement faire chier les répulignants ! Pour eux, la place de la femme est a la maison en train de faire le ménage pendant que refroidit la tarte aux pommes.
    Non seulement je me réjouis de ces nominations mais je remarque aussi l’âge des candidates.

    C’ est d’ autant plus remarquable comme choix que ceux ci et celles ci ne seront pas des pantins éjectables comme sous l’incompétence et la flatulence du gros épais. Va falloir désinfecter la maison blanche toutefois…

  9. Réal Tremblay dit :

    Prochaine étape pour les femmes, la Présidence. Ce pays est tellement en retard sur son temps. Quoi que quand on regarde l’ensemble des pays, pas temps que ça. Les «boys» ont encore de beaux jours devant eux.

    1. Mystik dit :

      @Réal Tremblay « Prochaine étape pour les femmes, la Présidence. Ce pays est tellement en retard sur son temps.  »

      Dans les pays du G7, seulement 2 ont élus des femmes à la plus haute fonction (Angleterre et Allemange). On a eu Kim Campbell par la porte d’en arrière au Canada mais sans plus.

      Et les États-Unis ont fait élire une minorité visible à la présidence deux fois plutôt qu’une. C’est un gros zéro pour le reste du G7 et je ne m’attends pas à le voir se concrétiser de mon vivant non plus.

      1. simonolivier dit :

        Deux fois une minorité visible à la Présidence? Obama et le déficient intellectuel Trump?

  10. Louise dit :

    Je ne connais pas ces femmes, sauf Symone qui soit dit en passant n’a pas la langue dans sa poche, mais je n’ai aucun doute sur leur compétence parce que j’ai entièrement confiance dans le duo Biden-Harris qui les a choisies.
    C’est vrai que dans quelques années cela nous semblera tout à fait normal de voir autant de femmes que d’hommes en politique ou dans des postes importants mais aujourd’hui c’est encore exceptionnel et j’applaudis ces nominations.

  11. jcvirgil dit :

    Idéalement le sexe ne devrait pas être un critère de sélection qui passe avant la compétence pour assigner une personne à un poste On comprend l’argument que les femmes ont été discriminés par le passé en vertu de ce critère et qu’elles doivent maintenant avoir une représentation dans la direction de l’État proportionnelle à leur nombre.

    Cependant nommer une femme pour se faire du capital politique vis-à-vis de cet électorat , ou en s’imaginant que par le fait même d’être femme elles auront pour le remplir des qualités qui manquent aux hommes ne tient pas la route.

    C’est une sorte de racisme inversé et l’histoire des différents gouvernements et du rôle qui ont joué les femmes prouve que si certaines se démarquent la majorité tout comme les hommes suivent la ligne et l’idéologie du parti politique qu’elles représentent.

    Un exemple ? Dans les années 80 on a eu une poussée de la droite mondiale et quand on regarde les agissements de Reagan et Tatcher il n’y avait pas grand différences…Les deux ont servis les mêmes maîtres et Tatcher a même battu les tambours de guerre contre un petit pays l’Argentine pour la possession de petites iles au large de ses côtes en vertu du droit du défunt empire britannique à garder ses anciennes possessions.

    1. simonolivier dit :

      Pour ce qui est des Falklands, c’est la population qui désirait demeurer dans le Royume-Uni de là l’intervention des troupes anglaises. Parce que ces iles ou presque rien ne pousse Mme Thatcher s’en foutait royalement. D’ailleurs, le R-U a tenté à plusieurs reprises de céder les Iles à l’argentine durant les années 60 et 70 mais les insulaires s’y sont toujours fortement opposés.

      1. jcvirgil dit :

        @Simon olivier

        Vous êtes certain de ce que vous avancez ou c’est le discours officiel? La Tatcher n’a t’elle pas voulu plutôt démontrer sa virilité…

        C’est drôle ces nations impérialistes justifient toujours leurs guerres pour la soi-disant protection de populations qui ne leurs ont souvent rien demandé, alors que dans les faits c’est pour
        faire fonctionner leur machine de guerre et les intérêts qui l’entourent et s’approprier les ressources naturelles des autres nations.

        On a vu le cas dernièrement avec le coup d’État en Bolivie pour mettre la main sur la plus grosse production mondiale de lithium et faire plaisir à l’oligarque Elon Musk.

    2. Achalante dit :

      Le « racisme inversé » est une invention de racistes. Les blancs ne sont pas l’objet de discrimination systémiques, ils n’ont donc pas besoin d’avoir un statut particulier pour égaliser leurs chances. Et l’argument du « on devrait choisir le meilleur, peu importe le genre » est du même acabit, quand on sait que ceux qui prennent des décisions ont tendance à préférer des personnes qui leur ressemble, qui leur rappelle leurs débuts. Quand ceux qui prennent les décisions sont des hommes (souvent blancs), alors les hommes (blancs) sont privilégiés quand deux candidatures sont équivalentes. Des études ont été faites qui le prouvent. Soumettant des CV équivalents à des employeurs, ceux-ci préféraient indûment les candidatures d’hommes. Si le CV n’avait qu’une initiale au lieu d’un prénom, les femmes étaient alors sélectionnées plus souvent. Même chose pour des CV avec des noms « ethniques » qui étaient délaissés.

      Mme Ginsberg a par ailleurs fait le commentaire quel la véritable égalité sera obtenu quand une cour suprême sera composée de neuf femmes. Pendant longtemps, celle-ci n’était composée que d’hommes sans que personne ne pose de questions, pourquoi devrait-on s’en poser si ce devait être neuf femmes? Si, neuf fois d’affilées, la meilleure candidature était celle d’une femme, ce serait peut-être improbable, mais certainement pas impossible.

  12. March dit :

    Enfin quelqu’un qui s’entoure des meilleurs.

  13. Layla dit :

    Toutes ces femmes vont mettre beaucoup de pression sur DT pour sa réélection en 2024😉 puisqu’on s’attend à ce qu’il va se faire un devoir de critiquer à.la sauce DT.

    Il va s’enliser et se mettre à dos les femmes des banlieues, les gens de couleurs , les jeunes, les immigrants et … il va se faire rentrer dedans.

  14. Alexander dit :

    Il faut toujours ramener la compétence et l’équilibre aux premiers rangs des critères.

    Et il faut penser au bien de l’organisation, en l’occurrence le pays.

    Sous Trump, la loyauté n’était plus envers le pays, mais envers son président.

    Que des femmes? Très bonne nouvelle pour elles, le message est fort au pays des boys clubs.

    Mais c’est aussi systémique.

    Les femmes ne raisonnent pas comme les hommes. Et vice versa.

    On verra ce que ça donnera.

    Mais je suis partisan de l’équilibre.

    Là, on voit une coupure nette avec le passé et un message fort.

    Mais les hommes ne doivent pas tous être diabolisés.

    L’équilibre, toujours l’équilibre. Si fragile et si difficile à trouver.

    1. Achalante dit :

      De un : « Les femmes ne raisonnent pas comme les hommes », c’est du niveau « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus », qui est du gros n’importe quoi. En *moyenne*, c’est vrai, mais on trouvera toujours des femmes qui pensent « comme des hommes » et des hommes qui pensent « comme des femmes ».

      De deux : la surreprésentation des hommes dans les médias fait en sorte que les femmes sont au courant des problématiques masculines. Mais considérant que bien des hommes refusent de voir des « films de filles », ceux-ci ignorent totalement les problématiques féminines. Pensez aux Parisiens qui ne comprennent rien à l’accent québécois, alors que les québécois comprennent bien l’argot parisien; c’est une question de familiarité. Ainsi, une femme sera plus à même de répondre aux besoins des hommes comme des femmes, alors que plusieurs hommes ne sauront même pas que les femmes peuvent avoir un problème avec leurs décisions. C’est entre autre ce qui a fait que les produits d’hygiène féminines ont pu être taxés comme des produits de luxe, alors que les culottes d’incontinences ne l’étaient pas.

      De trois: les chauvins, les sexistes et les racistes ne devraient pas avoir voix au chapitre, point. Ce sont surtout des hommes blancs qui ont ces idées? Tant pis pour eux, et ça devrait être une bonne raison d’y regarder à deux fois avant d’engager un homme blanc; il faudrait vérifier qu’il n’empêchera pas certaines personnes d’accomplir leur potentiel parce qu’ils ont des idéaux rétrogrades. Une société est plus forte quand tous ses membres peuvent donner leur pleine mesure. Donner des boulets à certains à cause de leur genre ou de la couleur de leur peau, c’est ralentir tout le monde, parce que ceux-là dépenseront de l’énergie à tirer leur boulet plutôt qu’à pousser la machine économique.

  15. FlorentNaldeau dit :

    Certaines de ces femmes (Psaki, Sanders, Bedingfield) ont souvent été invitées sur les réseaux états-uniens de sorte qu’on les connaît donc un peu: je crois qu’on peut s’attendre de leur part à un professionnalisme et à une rigueur qui a souvent fait défaut à l’équipe de communications de DT.

    Cela étant, il ne faut pas se leurrer: leur mission première sera de faire passer les messages de l’administration Biden-Harris et de protéger les arrières de leurs patrons. Mais au moins les points de presse de la MB, qui devraient normalement reprendre, ne seront plus un carnaval de mensonges et de propagande électorale comme c’est présentement le cas avec McEnany, quand elle daigne se présenter devant la presse.

    Pour ce qui est de Tanden, il pourrait s’agir d’une de ces possibles nominations « sacrificielles » que j’évoquais il y a quelques jours; une candidature qui permettra au Sénat de faire état de son pouvoir tout en ne faisant pas d’obstruction à toutes les autres nominations proposées par JB. Et elle pourra facilement être recasée dans un poste qui ne nécessite pas de conformation par le Sénat.

    @Mystik, 07h59
    Je ne vois pas en quoi Symone Sanders se retrouve plus à « l’arrière du bus » qu’elle ne l’aurait été dans une hypothétique présidence de BS; d’après sa feuille de route professionnelle, on peut supposer que même sous BS elle aurait toujours joué un rôle de conseillère et de porte-parole. Après tout, conseillère stratégique principale de la première femme VP, ce n’est pas rien comme responsabilité et réalisation.

    Par ailleurs je ne crois pas qu’elle a « déserté » la camp de BS; elle a fait une sobre évaluation politique des chances réelles des candidats en lice pour déloger DT, et en plus je crois qu’elle s’est rendu compte qu’elle n’avait pas tant de divergences idéologiques avec JB.

    1. Mystik dit :

      @FlorentNaldeau « Après tout, conseillère stratégique principale de la première femme VP, ce n’est pas rien comme responsabilité et réalisation. »

      Symone Sanders sera la porte-parole de la vice-présidente, Je ne veux pas dire que c’est un « dead end job » mais êtes-vous capable de me nommer qui a occuper ce poste pour les deux derniers VP sans utiliser Google? Le porte-parole à la justice ou à la défense est un poste pas mal plus prestigieux.

      Mais le pire c’est que Jen Psaki n’a même pas travaillée sur la campagne d’élection de Biden alors que Sanders a risquée gros pour y prendre part. Drôle de manière de là récompenser.

      1. Benton Fraser dit :

        C’est que contrairement à Pence, Harris n’est pas une plante verte et est appelé a jouer un grand rôle….

  16. Ziggy9361 dit :

    @Le chatderuelle. …vous commancez bien votre journée ,vous avez déjà repris deux participants pour leur commentaire contentez vous d’émettre votre opinion sur le sujet du billet.Moi est-ce-que je dis à Mystik qu’en temps de gardien de l’univers il a mieux à faire que d’argumenter sur les choix de Biden et ce Sanders en pensera?

  17. _renaud dit :

    Trudeauisme à l’américaine. Ça me rend toujours un peu mal-à-l’aise ce genre d’opération. Tu prends un département pas vraiment important et tu ne mets que des femmes pour montrer à quel point tu es égalitaire.

    C’est vraiment ça leur idée de l’égalité?

    1. simonolivier dit :

      Janet Yellen au Trésor, Avril Haines comme Director of National Intelligence et Mme Greenfield à l’ONU, vous en pensez quoi? Du trudeauisme? Des départements pas vriment importants? Parce qu’à sa décharge, Justin Trudeau a eu le mérite de nommer des femmes compétentes à des postes clé comme Mme Freeland aux Affaires Extérieurs et ensuite aux Finances, Mme Philpott à la santé et au Trésor, Mme Raybould à la Justice, Mme Hajdu à la Santé. Tous des ministères très importants

  18. jeanfrancoiscouture dit :

    Homme, femme, LGBTQ, noir, blanc, jaune, bronzé, et quoi encore? Le pouvoir demeure le pouvoir et quand on doit le gérer au nom de la plus puissante société de la planète, on fait ce qu’il faut pour en protéger les intérêts. À moins, bien sûr, qu’on ne mette le pouvoir au service des intérêts d’un seul individu ce qui constitue un détournement comme celui auquel nous avons eu droit depuis quatre ans.

    La gouvernance est un art difficile. Il faut savoir doser les décisions, les expliquer, parfois même les camoufler. Comme l’écrivit Cioran, pour que l’on vous pardonne vos mauvais coups «il faut savoir feindre la colère ou la folie, donner l’impression d’être sanguinaire par inadvertance, poursuivre des combinaisons affreuses sous des dehors débonnaires.»

    Les femmes sont-elles meilleures à ces petits et grands jeux? Nous avons déjà quelques exemples éloquents de disponibles. Et puisqu’il est question non seulement de compétences mais aussi du fameux «look», qui de mesdames Golda Mair, Margaret Thatcher, Indira Gandhi ou Benazir Bhutto vous semblait la plus sympathique et la plus crédible et pour quelles raisons?

    Bref, en ce qui me concerne, je fais confiance au bon jugement de M. Biden et Mme Harris. Pour le reste on verra à l’usage et je puis tout de suite vous promettre que la couleur de la robe, la marque de godasses ou la coupe de cheveux ne feront pas partie de mes critères d’évaluation.

    1. jeanfrancoiscouture dit :

      Golda Meir et non pas «Mair». Mes excuses.

  19. FlorentNaldeau dit :

    @Mystik, 09h25

    Je crois que très rares sont ceux qui peuvent citer de mémoire les noms des porte-paroles des deux portefeuilles que vous mentionnez; à la limite les secrétaires, sauf s’ils viennent d’être sommairement virés par DT.

    Par contre, m’est d’avis que la porte-parole de la nouvelle VP sera bien plus présente dans les médias que ne l’est celui du VP actuel, bien falot en regard de KH. L’administration sera très sollicitée et SS est très adroite à répondre aux questions et à faire passer les messages nécessaires. Je crois donc qu’on la verra et l’entendra souvent. Qui sait par ailleurs si elle et KH n’ont pas des atomes crochus particuliers.

    Vous oubliez par ailleurs l’autre partie de son titre, soit « senior advisor », ce qui signifie qu’elle donnera son avis sur la plupart, sinon tous, les dossiers ou déclarations que KH devra étudier. Nous ne saurons pas dans quelle mesure son avis sera suivi puisque cela reste généralement à l’arrière-scène, ce qui est tout à fait normal.

    Je ne crois pas que le fait d’avoir travaillé à la campagne du président-désigné doive être le critère essentiel pour obtenir le poste de secrétaire de presse de la MB. La nomination de Psaki ne me défrise donc absolument pas et je n’y vois pas une injustice à l’endroit de SS. Reste à voir si elle durera longtemps car c’est un poste qui brûle souvent rapidement ses titulaires, sous la plupart des présidences.

  20. Aube 2005 dit :

    Pour bien gérer un pays, une entreprise, etc., le seul critère qui compte, c’est la compétence de la personne qui occupera le poste.
    Peu importe l’équilibre, la connaissance ou la proximité de la personne choisie, il faut choisir la personne, homme ou femme, la plus compétente pour la fonction dédiée.

    1. Achalante dit :

      Mais que faire quand la personne la plus compétente n’a jamais eu la chance de faire ses preuves? Est-ce que la personne choisie est *vraiment* la plus compétente, ou est-elle la préférée de la personne qui a choisi? Tant que les CVs ne seront pas donnée pour analyse à des ordinateurs, il y aura *toujours* un part d’incertitude dans la réponse.

      Et puis, je soumet aussi la question de la compatibilité de caractère. Si les « meilleures » candidatures sont celles de personnes qui ne peuvent pas se sentir, meilleurs ou pas, rien ne se fera parce ce sera engueulades et coups-fourrés un après l’autre.

      Alors, qui sont vraiment les meilleurs? Ceux qui ont le CV le plus impressionnant, mais un égo de diva; ou ceux un peu moins éclatants, mais sachant travailler en équipe?

  21. Ça fera changement de la bande de larbins et d’incompétents qui ont fait et font partie de l’administration de « DiaperDon ».

    Un seul mot me vient à l’esprit en regardant le CV des personnes chosis par Biden: COMPÉTENCE.

    Bien sûr, il y aura des dinosaures qui les jugeront en fonction de leur habillement, leur coiffure, leur apparence extérieure, etc.

    Qu’ils aillent se faire foutre et qu’ils retournent dans leur caverne avec les Hommes de Cro-Magnons. On est en 2020 pas en 1950.

    Pendant que le président-élu Biden continue à constituer son équipe et à annoncer ses intentions pour son futur mandat, Tiny Brain commence tranquillement à se faire à l’idée que la partie est TERMINÉ.

    https://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/trump-pas-certain-que-la-cour-supr%c3%aame-%c3%a9tudiera-les-accusations-de-fraude/ar-BB1btMYa?li=AAayzNa

    Il y aura encore des coups de gueule, mais on sait que ce sera uniquement pour « épater la galerie », notamment les adeptes de sa secte, et préparer son « après-présidence » (!!)

  22. Guy Gibo dit :

    Aube 2005… Comme vous faites référence au fait que la compétence doit primer dans tout doit sûrement expliquer que les hommes occupent pratiquement l’avant-scène un peu partout en politique mais aussi dans les entreprises… bien sûr ils sont compétents et les femmes un peu moins sans doute. C’est aussi probablement ce qui explique le fait que les Noirs aux USA occupent si peu de postes importants dans la politique américaine. Les hommes « blancs » sont tellement compétents…

  23. jeanfrancoiscouture dit :

    Un petit rappel d’une féministe des premières heures: Charlotte Whitton,(1896-1977).
    Elle fut mairesse d’Ottawa à deux reprises, 1951-56 et 1961-64. Une de ses plus célèbres citations:« Whatever women do they must do twice as well as men to be thought half so good? Luckily, it’s not difficult.»
    Que dirait-elle aujourd’hui?? 🙂

  24. FlorentNaldeau dit :

    @Aube 2005,10h24

    Dans un monde idéal seule la compétence devrait jouer, mais nous ne vivons pas dans un monde rêvé; il faut composer avec les contingences de la réalité.

    JB ne va tout de même pas s’adjoindre des gens dont les biais idéologiques divergent totalement de son programme, même si ces gens sont d’une compétence irréprochable; c’est une chose que d’avoir des collaborateurs qui peuvent argumenter des positions contraires à la vôtre, c’est tout autre chose que d’avoir à travailler avec des gens qui font dans la contradiction systématique ou automatique et qui continueront de le faire même une fois la décision prise.

    De plus, la composition d’un Cabinet est un exercice qui ne se fait pas dans l’absolu; il y a un contexte politique dont on ne peut faire l’économie. Par exemple refléter la réalité démographique du pays et les diverses tendances du parti peuvent être des critères tout à fait acceptables, dans la mesure où la compétence est au rendez-vous. Jusqu’à présent les choix de JB semblent viser juste dans l’obtention de cet équilibre.

    Sans même avoir besoin de comparer ses choix à ceux de DT, qui avait mis la barre bien basse avec les Carson et autre DeVos.

  25. Pierre S. dit :

    ————————–

    Mystik

    Je prend note de tes interrogations face aux choix de Joe Biden et de votre étonnement
    de le voir choisir des gens en vertu de leur compétence plutôt que de faire des choix pour
    récompenser ses fidèles …

    En fait, dans la fonction d’état, les nominations devraient toujours être attribués par
    compétence et non par récompense.

    Comme cela, des crétins comme S Bannon, M Flynn, Jared Kushner, Yvanka Trump
    n’aurait jamais eu accès à la maison blanche et c’est tant mieux.

Répondre à Pierre S.Annuler la réponse.

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