Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

À l’époque où mon fils était encore trop jeune pour prendre le métro seul, je l’accompagnais tous les samedis à son cours de guitare jazz aux studios Michiko, sur la 46e Rue. Pour finir le trajet, on traversait Times Square à pied avant de monter l’escalier menant aux étages où les musiciens en herbe croisent des musiciens aguerris, dont certains ont une réputation internationale. Devinez qui était le plus émerveillé…

J’ai réalisé plusieurs rêves en m’installant à New York. Mais j’ai aussi fait plusieurs découvertes auxquelles je ne m’attendais pas. Figure parmi celles-ci le plaisir de vivre par procuration toute la richesse que cette ville a à offrir à un enfant qui fait ses premiers pas dans la vie (et qui ne vit pas dans la misère). Mon fils a dû en avoir assez de m’entendre lui demander : «Te rends-tu compte de la chance que tu as?»

Ces découvertes new-yorkaises font partie de cette Amérique que j’aime, de cette Amérique que nous aimons, thème de la troisième et dernière campagne de financement de ce blogue en 2020, qui prend fin aujourd’hui. Merci de tout coeur à tous ceux et celles qui y ont déjà contribué, ainsi qu’aux autres qui profiteront des prochaines heures pour le faire. Quant à moi, oui, je me rends bien compte de ma chance…

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(Photo @TimesSquareNYC)

35 réflexions sur “Contribuez à ce blogue, jour 5

  1. Hélène Trudel dit :

    Vous le méritez pleinement et très privilégiée de vous suivre

  2. DMB dit :

    Monsieur Hetu, c’est un privilège pour moi de vous lire. Comme on dit, j’en ai pour mon argent!

    1. Dekessey dit :

      Je seconde!

      Toujours intéressant de vous lire.

  3. Rej dit :

    Longue vie à vous et votre blogue

  4. Danielle Vallée dit :

    Vous faîtes tellement d’efforts pour montrer le beau côté des USA . J’ai boudé l’exercice parce que j’ai la grogne en ce moment.

    Je vais faire un effort. J’ai visité la Floride en vacances.
    Pour le reste j’ai visité les Etats-Unis à travers des congrès d’affaires. Et comme je ne joues pas au golf, je me suis éloignée du groupe souvent pour faire des découvertes.

    Par exemple une visite à l’île des lépreux dans les îles d’Hawaii, avec ses vergers, ses cowboys hawaïens avec le petit foulard rouge, et l’hôpital des lépreux qui existe encore aujourd’hui avec son histoire sordide.

    La visite du vieux Denver avec son architecture historique et la vue des montagnes couvertes de neige en été.

    Un ‘clam chowder’ dans un pain sur le quai de San Francisco. Et les tramways poussés à la main (pour le show).

    L’immensité (ennuyeuse) de Dallas.
    La grandeur et la magnificence de Long Island. La beauté de Tybee Island, ses plages et son fort.

    Aussi un taxi qui tombe en panne dans le tunnel de Brooklyn.
    Et le métro qui passe devant la fenêtre d’une chambre d’hôtel à Chicago en pleine nuit.

    Finalement j’aime moins les grandes villes que vous. Les tours font trop d’ombre à New York. C’est sombre le jour mais illuminé la nuit. Mais je comprends votre passion.

    Voilà j’ai fait mon effort.

    1. Madalton dit :

      Bel effort Danielle. Je vais sûrement arrêter voir Tybee Island, que vous venez de me faire connaître, la prochaine fois que je vais aller en Floride. Surtout que c’est près de Savannah, une très belle avec son quartier historique. J’aime bien aussi Charleston et Ste-Augustine.

    2. Maïs1988 dit :

      @ Danielle Vallée

      Vous êtes allée à Denver?

      Vous rappelez-vous des murales à l’intérieur de l’aéroport de Denver? La première fois que je les ai vues, c’était il y a 20+ ans, j’ai été sidéré, soufflé. J’ai dû passer une heure à les regarder, à tenter de les interpréter.

  5. Mona dit :

    C’est avec joie que je partage un fragment de l’histoire qui me relie et me lie à l’Amérique.

    Il a plusieurs années je reçois un coup de fil à Paris. Au téléphone une voix au fort accent américain me demande si il est bien chez Monsieur Marcello E.
    « Oui, c’est mon mari »
     » Je suis son cousin de New York »
    Qui ne serait pas stupéfaite de voir débarquer dans sa vie un cousin dont il ne savait pas où il se trouvait.
    Il faut dire que mon mari est l’unique survivant en Europe d’une famille décimée par la Shoah.
    La rencontre fut magnifique.
    Le cousin venait à Paris pour commémorer ceux qui l’avait sauvé enfant. Son humanisme était le même que celui de la famille de résistants.
    Et en peu de temps, moi qui voyait l’Amérique contrastée à travers le Living Theatre, les Escadrons de la mort en Amerique Latine ou le jazz au sortir de la guerre, j’ai découvert une autre histoire, une autre dimension : un amour et une reconnaissance sans faille de ces juifs d’Europe sauvés par un pays qui a bien voulu d’eux.
    Et moi aussi, et grâce à eux, j’ai appris à aimer cette Amerique là profondément.

  6. Capitaine B dit :

    Merci pour ce partage M. Hétu. Cette histoire avec votre fils m’a fait sourire puisque c’est une phrase que je rappelle régulièrement à mes enfants.

    Je ne sais pas si votre fils est aussi accro à la politique américaine que vous, mais le miens commence à s’y intéresser (déjà à 15ans!) et adore en discuter avec moi. Et grâce à vos articles et aux commentaires de ce blogue, j’ai à ma disposition un quantité incroyable d’informations pour alimenter sa curiosité.

    Contribution faite. Et une fois de plus merci.

    1. Achalante dit :

      Quand votre fils se joindra-t-il à nous? 😉

      1. Capitaine B dit :

        J’y travaille. J’ai réussi à lui faire installer l’application de LaPresse sur son cellulaire. La prochaine étape sera WordPress pour qu’il lise au moins les billets de M. Hétu.

        Il s’intéresse à l’actualité mais comme la majorité des ados (et une bonne proportion d’adultes) il fait preuve d’une certaine paresse intellectuelle. Il préfère que je digère l’actualité pour lui. Je préférerais qu’il apprenne à s’informer et forger sa propre opinion.

        Je vais me répéter: J’y travaille 😉

  7. danielm dit :

    Le (grand!) pays des contrastes ,,,en 1978!
    Modestement je partage cette expérience américaine d’il y quelques années!
    Mon meilleur ami et moi s’étions mis en tête d’effectuer un « road trip » dans l’ouest américain et nous sommes parti à l’aventure avec sa vieille Barracuda 1970 orange matte, assez attaqué par la corrosion et dont la tableau de bord était complètement hors-fonction à l’exception de la radio. Nous avons traversé à Sault-Saint-Marie (Ontario) et comme j’avais intimé mon fumeur de mari de copain de se débarrasser de tout avant de « passer les lignes », aux questions du douanier américain, nous avons pouffé de rire et nous furent quitte pour une fouille-démontage en règle.
    Nous avons traversé de nombreux états du nord dont le Michigan, le Dakota avec ses immenses champs de tournesol, le Montana western et le Wyoming. Nous avons rencontré plusieurs autres voyageurs dont un duo de motards père-fils du Minnesota qui connaissaient le Montreal-Canadien et les séparatistes du temps, un couple de jeunes français qui tentaient la traversée du pays en Beetle (dont le bras de transmission ne tenait plus en place), un garde forestier niché à 10 000 pieds dans sa tour d’observation au parc Yellowstone et dont les seuls voisins était des chèvres de montagne, etc. etc.
    Avec notre véhicule plutôt voyant (et déglingué) et notre allure hippie, nous avons été suivi à quelques reprises par des policiers locaux qui aiment se désennuyer en nous escortant aux limites de leur territoire. Un soir en couchant dans un désert du Montana avec les vaches environnantes et en liberté semble-t-il, nous avons assisté à un stampede de pick-up conduites de façon pour le moins frivole et nous avons remarqué ces fameux atelier à carabines placés devant leur lunette arrière. Pendant la nuit d’abord tranquille, une pléthore de coups de feu (tirés au loin cependant) nous ont réveillé et nous ont convaincu après 3 semaines de péripéties qu’il était temps de traverser au Canada pour un peu de repos. Aux douanes canadiennes d’une route perdue de la Saskatchewan, c’était au tour d’une petite famille américaine de se faire fouiller son véhicule récréatif à notre grande surprise. Nous demandons au douanier ce qu’il cherchait si attentivement et il nous répond candidement des armes.
    Je garde toujours d’excellents souvenirs de la grande majorité de mes voyages aux États-Unis et j’ai souvent réalisé comment beaucoup d’américains sont en fait généreux, instruits, éduqués et curieux (surtout envers ces fameux Canadians venus du Nord!).

  8. ducalme dit :

    LE CHIEN DU LIEUTENANT COLUMBO

    Le chien du lieutenant Columbo n’avait pas de nom.

    On l’appelait tout simplement «The Dog».

    Tout comme la modératrice du débat d’hier, que tous et toutes, à l’exception de Richard Hétu et d’un autre appellent «La modératrice».

    Et pourtant, elle a un nom et une carrière qui font l’envie de plusieurs.

    Elle s’appelle Kristen Welker et travaille pour NBC.

    Avec son sans faute d’hier, elle va monter encore en grade, car hier, Walter Cronkite eut été fier d’elle.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Kristen_Welker

    ***https://www.today.com/about/kristen-welker-co-anchor-weekend-today-nbc-news-white-house-t171372

    Correspondante de NBC à Washington, on peut la regarder et l’écouter à l’émission Weekend Today.

    Sur NBC à 09h00 en fin de semaine.

  9. chicpourtout dit :

    Merci de nous partager cette gratitude dans cet article @ M.Hétu.
    Tout au long de notre enfance, lorsque nos parents bien aimants nous exprime cela, ont ne le réalise jamais vraiment.
    Ce n’est que rendu à l’âge adulte que l’on réalise tout le privilège que l’on a eu. Si je peux me permettre, bien avant que nous soyons tous nés, mon père avait commencer à épargner pour nous envoyer faire des études supérieures. Il était prévoyant. Bien qu’il était de nature réservée, à chaque occasion qui se présentait, ils nous témoignait sa reconnaissance et sa gratitude. Il nous disait à quel point sa famille était son royaume.
    Bref, il nous a transmis son plus bel héritage de son vivant. Un amour inconditionnel même dans les chagrins et les épreuves que la vie nous apporte dans son sillon.
    Bien que décédé depuis près de quarante ans déjà, il est toujours vivant dans mon esprit et j’essaie de transmettre à mon tour les valeurs formidables qu’il m’a enseigné par son attitude, son comportement et son merveilleux sens des valeurs.
    Et ça, c’est exactement ce que vous êtes en train de transmettre à votre fils.
    C’est un réel privilège de voir sa propre grandeur dans les yeux de ceux que l’on chérie le plus et qui sont tout près de nous.
    Bonne continuité.

  10. Benton Fraser dit :

    Mon premier voyage aux États-Unis a été des vacances à Wildwood, New Jersey, en 2007 avec ma conjointe.

    Dès la douane à Lacolle, l’agent nous demande où était le reste de la voiture. Nous avions pris comme voiture l’Echo de ma conjointe au lieu de ma Camry. j’allais bientôt comprendre qu’une Echo dans l’état de New York et du New Jersey, ça n’existe pas, les américains n’ont que de grosses voitures… et qu’il y a même plus de Lexus que de Camry! (Du moins, sur les autoroutes.)

    Autre constat, dans les « Rest area », une bonne moitié des employés ont plus 70 ans. Ma conjointe, une habituée des États-Unis, me dit que les pensions de vieillesse aux États-Unis étaient dérisoires et qu’en plus, pas le choix de travailler pour avoir un minimum de soin de santé.
    J’ai aussi remarque que d’un « Rest area » à l’autre, le prix de l’essence peut varier jusqu’à 50 cents le gallon… ce qui est très différent du 0.5 cent du litre au Québec!!!

    Un autres constat était qu’en traversant les villes, c’est de voir le nombre de maisons arborant le drapeau américain. Disons que cela m’a fait peur de voir autant de drapeau, je ne voyais cela que dans des films où l’on voit l’Allemagne des années 30!

    Mais le principal constat est qu’individuellement, il n’y a pas plus gentil que les américains mais qu’en groupe, qu’ils sont collectivement cons!

  11. Layla dit :

    Lors de la dernière campagne le nombre d’abonnés étaient autour de 580 du moins selon ma petite mémoire et aujourd’hui on est à 712, pour ma part je trouve cela excellent puisque j’avais compris que ce blogue qui ne devait pas survivre plus de deux ans.

    J’ai observé que depuis moins d’un mois il y a une trentaine d’abonnés de plus.

    Je suis convaincue que nous recevons beaucoup plus de M. Hétu que ce que nous donnons. Il fait un travail remarquable je me sens dirigée en toute justice. Le titre de ses billets représentent toujours très justement ce que l’on peut lire. Pour moi c’est important. Lire un titre qui nous annonce une bombe et en le lisant il a zéro bombe on ne trouve pas ça ici.

    Quand La Presse a fermé son blogue, j’ai senti que M. Hétu a travaillé pour en faire une continuité plus par respect et reconnaissance que par l’appât du gain, puisqu’il aurait pu imposer à tous un montant égal, et ne permettre l’accès qu’à ceux qui contribue, et il ne l’a pas fait, c’est tout à son honneur, pour ma part s’il l’avait fait je n’aurais pas contribuer. J’aime savoir que ce blogue est accessible à tous. J’aime savoir que si mes moyens viennent à manquer je pourrai continuer à m’exprimer.

    Grand merci à M. Hétu et à vous tous ici présents.

    1. xnicden dit :

      J’avoue que je n’ai pas suivi la progression du nombre d’abonnés et je trouve l’information très intéressante, merci. C’est bon signe même si on peut présumer qu’avec le temps certaines personnes restent abonnées bien qu’elles ne le fréquentent plus.

      Pour le reste de votre commentaire: 👏👏👏

  12. Toile dit :

    Et bien je raconte mon avant avant nuit à New Delhi dans un hôtel qu’une agence s’entêtait à réserver.

    Nous avions prolongé notre séjour de 2 jours au terme d’un séjour de 30 jours. Un pour aller au cinema et l’autre pour dévaliser les emporium ( achats d’objets indiens authentifiés). Nous avons une chambre, mon fidèle compagnon et moi. Une chambre avec fenêtre donnant sur un puit intérieur. Au dodo. Pendant la nuit, chacun se lève à tour de rôle incommodé par un tintamarre dans le corridor. Pour ne pas réveiller l’autre, salle de bain porte fermée et ce plusieurs fois. Bon, on ouvre la télé. Un film typiquement Bollywood, grand déploiement de chanteurs et de danseurs, scénario finalement assez nul. Re dodo, re réveil. oh 04h00 am… Cette fois c’est un film de la mythologie indienne. Nul besoin de connaître l’indie, le langage est universel, colère, jalousie, amour. Le montagne est ridicule, fait de papier mâché. Un peu plus et c’est les «  sentinelles de l’air », on voit nettement les ficelles mais ça passe le temps. Encore un tintamarre fou. Re dodo. Bon finalement 7h30. Comment as été ta nuit ? Horrible. Moi aussi, on dirait qu’un camion m’est passé dessus et la vache il s’est mis sur le reculons. En descend. On adresse un beau bonjour au monsieur de la réception qui nous réplique un « goodnight »! On regarde dehors, merde il fait noir. « Jetlag » nous dit il. Jetlag apres 1 mois ! Pour faire simple, on a dormi plus que 24 heures, tous les deux. Moral: projet film scrap. Remarquez qu’on y était allés pendant notre séjour, une salle de 5,000 personnes toutes aussi impliquées que les acteurs. Comme un rocky horror show en drôle.

  13. ducalme dit :

    @Richard Hétu

    Votre billet de ce matin est très touchant et criant de vérité.

    Combien de fois j’ai aussi entendu de mon père et de mes grands-parents ce «Te rends-tu compte de la chance que tu as?»

    Je ne comprenais pas trop tant tout qu’ils m’offraient me paraissait être la normalité et puis, ce n’est pas une excuse, mais une explication, la maladie puis le décès de ma mère m’avaient bouleversé.

    De fait, ça me bouleverse encore.

    Combien de fois j’ai dit et je le redis maintenant autrement à ma fille unique et préférée combien elle est chanceuse d’avoir ses deux parents qui ont su aplanir leurs difficultés pour eux bien sûr et pour elle tout autant.

    Il n’y avait rien de drôle pour ma conjointe d’avoir été seule à la maison avec notre fille alors que moi, je passais la semaine dans le Maine et revenais en fin de semaine, par amour, bien sûr, mais aussi par culpabilité de ne pas pouvoir être là plus souvent.

    Nous sommes sortis renforcés de ces vicissitudes et la famille est maintenant réunie dans le Maine.

    Ce déménagement dans le Maine, je l’ai vaguement rêvé depuis mon premier séjour ici, mais il est devenu plus pressant après le terrible verdict des urnes québécoises le 30 octobre 1995.

    Pour nous, l’avenir était ailleurs, mais il fallait préparer l’atterrissage de longue main.

    Il n’était pas question que notre fille soit scolarisée et socialisée autrement qu’en français.

    Ce n’est qu’après la fin de son Secondaire que la réunion familiale a pu se faire à Auburn alors que notre fille va terminer ses études au Colby College à Waterville à une petite heure d’ici.

    Tous les jours de notre vie devraient être un jour du Souvenir de tous ceux et celles qui nous ont permis de nous être rendus là où nous sommes.

    1. Achalante dit :

      C’est le propre des privilèges de ne pas se rendre compte qu’on est privilégié… À moins de perdre ce privilège, ou de prendre le temps d’écouter ceux qui ne l’ont pas. C’est pourquoi il est plus productif de démontrer le privilège et comment vivent ceux qui ne l’ont pas que de simplement rappeler qu’on est privilégié.

      (Dixit la femme sans enfants, alors à prendre avec un grain de sel! 😉 )

  14. jeanfrancoiscouture dit :

    «Quant à moi, oui, je me rends bien compte de ma chance…» (Richard Hétu)

    Ah, la chance! Que de déclarations fait-on en son nom! À tout bout de champ, quand quelque chose de bien arrive à quelqu’un -un emploi, une promotion, une nomination ou, mieux encore, remporter le prix, gagner un tournoi, etc.-, chacun ou presque de lui dire combien on le trouve «chanceux».
    Cela m’est arrivé en l’année où j’ai obtenu mon premier job avant même d’avoir pris mon dernier cours à l’université. À l’époque, un emploi au Gouvernement Fédéral pour bien des gens de mon entourage c’était, m’a-t-il semblé, quelque chose de «prestigieux». Pour la quasi totalité de ceux qui me demandaient où je m’étais casé, j’étais «chanceux». Un seul ne m’a pas trouvé «chanceux». Un très vieil ami de mon père, après que j’eus répondu à sa question sur mon «avenir», avec un large sourire et une poignée de main m’a simplement dit «Félicitâçions»( Le circonflexe sur le «a» et le «c cédille» sont là juste pour illustrer sa prononciation d’un homme du début du siècle, à la campagne).
    Toutes les histoires de chance me rappellent cette anecdote d’un joueur de golf professionnel auquel un intervenant quelconque lui ayant dit qu’il était «chanceux» de faire une si belle vie, de la gagner extrêmement bien en «jouant», et toujours dans des endroits magnifiques, pratiquement toujours par beau temps, etc, avait répondu: «Vous avez raison, je suis -chanceux- mais j’ai remarqué une chose: Plus je m’entraine, plus je travaille, plus je corrige des erreurs ou des défauts, plus je suis -chanceux- »
    Moi, cela fait longtemps que je ne souhaite plus bonne chance sauf quand il s’agit de jeux de hasard. Je souhaite plutôt du succès.
    La «chance» c’est ce qui arrive quand on fait le nécessaire.
    Bien entendu, au début de tout il y a ce que j’ai surnommé la «loterie génétique», c’est-à-dire chez qui et où on vient au monde. J’admets volontiers que là, on peut parler de «chance». La descendance de M. Hétu est, en effet, «chanceuse», moins peut-être que la descendance de feu Paul Desmarais mais énormément plus que feu George Floyd.
    Tout cela pour dire que ça n’est pas «par chance» que le travail de Richard Hétu m’intéresse et que je contribue à ce blogue. Peut-être a-t-il été «chanceux» que je sois le fils de mon père et que ce dernier, il y a déjà plusieurs décennies, ait fait de moi un fidèle de La Presse là où j’ai découvert un certain Richard Hétu. Mais vous avouerez que là, on pousse loin la notion de «chance». Je dirais même qu’on la tire par les cheveux.
    Puis-je donc simplement souhaiter à Richard Hétu de continuer à «faire sa chance»? 🙂 🙂

    1. onbo dit :

      Quelle belle enfilade sur la « chance » pour atterrir dans le jardin de ce bloque. 🙂

  15. Samati dit :

    La première fois que j’ai vu la mer c’était dans le Maine à Bar Harbour à 15 ans. Mon père venait de mourir et ma tante pour nous changer l’esprit nous avait offert cette vacance à la mer à moi et à mes frères et sœur. Nous étions entassés dans la voiture où les ceintures de sécurité étaient optionnelles. Ce voyage d’une semaine nous a tous marqué et nous a donné le goût de découvrir de nouveaux horizons et a probablement été à la base de notre désir de voyager ou de travailler à l’étranger.

    Les longues randonnées en voiture nous a permis de découvrir la musique de Bob Dylan et de plusieurs groupes populaires de l’époque. Nous avons découvert les « diners » américains avec leur cuisine parfois déconcertante (pour l’époque). Les « fry clams » furent très populaires durant ce voyage.

    La beauté des parcs nationaux américains et leurs campings furent une découverte (comparé à ce qui existait au Québec à l’époque), la gentillesse des américains également.

    Par la suite j’ai eu à voyager par affaires à de nombreuses reprises aux États Unis. J’ai particulièrement aimé flâner dans les rues et sur les quais de San Francisco, marcher dans le vieux quartier d’Alexandria (en banlieue de Washington), et bien sur me promener dans toutes les artères de Manhattan.

    J’ai continuer de passer des vacances aux États Unis avec mes enfants et leur faire découvrir ce pays dont une partie de leur culture fait partie de nous en tant que canadien/québécois. Mes enfants ont découvert les musées de Washington, les rues de New York, les plages du Connecticut et de Cape Cod, la ville de Newport et ses « mansions » au Rhode Island, les montagnes du Vermont et du New Hampshire, et goûter aux typiques « fry clams » de la Nouvelle Angleterre.

    1. Madalton dit :

      Ah! Les musées gratuits Smithsonian de Washington. Nous avons passé 12 heures dans un musée avec mes enfants âgés de 5 à 11 ans. Le Air and Space, quel musée.

      1. Toile dit :

        Ah que si. Merci

  16. igreck dit :

    HS
    Abstention
    L’organisation Global Citizen énumère cinq principaux facteurs expliquant qu’un citoyen ou une citoyenne choisisse d’ignorer le jour du scrutin.

    https://www.journaldemontreal.com/2020/10/22/pres-dun-americain-sur-deux-ne-votera-pas

  17. Michèle dit :

    Mon premier voyage à Charleston SC remonte dans les années 70, en visite chez une amie d’enfance (elle avait habité Montréal quelques années). Son père, originaire de la Nouvelle Orléans (Dr. Perot), se fit un honneur de me faire visiter un cimetière d’église où plusieurs très vieilles pierres tombales à peine lisibles indiquaient « Ci-gît….. » avec un nom francophone. Il était très fier de ses origines et tentait toujours de converser un peu le français avec moi.
    Lors de cette même vacance, j’ai visité également un site où se tenait jadis la vente d’esclaves. C’était la première fois que je prenais pleinement conscience, à l’âge de 17 ans, de la très triste histoire de l’esclavage aux USA.
    J’ai adoré Charleston pour son architecture, son histoire, ses plages, sa végétation. J’y suis retournée 2 fois.

  18. Danielle Vallée dit :

    @Maïs1988: Je ne me souviens pas de l’aéroport. Je me souviens par contre qu’il y a des allées dans le vieux Denver qu’on appellerait des ruelles ici, mais elle sont couvertes et ont des portails, et à l’intérieur de ces allées il y a aussi des murailles d’une telle beauté qu’on les mettrait dans une église ou au parlement ici. Très jolie fille, très propre, avec le métro gratuit pour aller sur la rue principale pour éviter les autos. J’ai bien aimé Denver.

  19. Danielle Vallée dit :

    Jolie ville, désolée 🙃

  20. Paul Roux dit :

    Richard, tu as de la chance, sans doute, et tant mieux! Mais nous en avons aussi de te lire! Bonne continuation!

  21. igreck dit :

    HS
    Six raisons d’avoir peur
    La « trumpification » de la politique empoisonne la vie publique américaine. Au-delà des préférences qu’on peut avoir pour les républicains ou les démocrates, la réélection de Donald Trump serait mauvaise pour nous, pour au moins six raisons. 

    https://www.journaldemontreal.com/2020/10/20/ce-que-lelection-americaine-signifie-pour-le-quebec

  22. Robert Giroux dit :

    J’adore New York ! Ça me rappelle le bon vieux temps où j’allais passer une semaine à NYC au moins deux fois – sinon trois ! – par année à l’époque où la Grosse Pomme avait encore une mine plutôt flétrie!
    Avec un ami, grand amateur de Jazz (des milliers de vinyls/tapes¼” dans sa collection), on allait voir des spectacles de jazz et/ou de Blues durant la soirée en essayant de découvrir un des endroits où les musiciens vont finir la nuit pour s’y rendre avant la fermeture pour pouvoir les écouter improviser jusqu’aux petites heures du matin…
    On rentrait à l’hôtel quand les Newyorkais se pressaient sur les trottoirs pour se rendre au travail…
    En se levant au début de l’après-midi, on regardait le Village Voice pour choisir les spectacles de la soirée et on passait nos après-midis à écumer les magasins de musique et d’équipements photo usagés autour de Canal Street, moi pour acheter des vieux Leica et Nikon vintages que je revendais au Québec et lui pour trouver le disque/enregistrement rare qui manquait à sa collection…
    Le soir venu, on recommençait la tournée des bars et des clubs! Cool time!!

    Après que John Lennon se soit fait tiré en 1980, ça m’a pris dix ans avant d’y retourner…!!

  23. Pascale Vaillancourt dit :

    Mon mari (l’astrophysicien Sébastien Lépine, qui est parfois invité à parler d’astronomie à la radio de Radio-Canada) a été chercheur au département d’astronomie et d’astrophysique du planétarium du Musée américain d’histoire naturelle pendant 13 ans, et l’un de mes plus beaux souvenirs de Manhattan, c’est quand on amenait nos enfants passer l’Halloween au musée. C’était une journée magique où on parcourait le musée en quête de bonbons, et on trouvait des stations de distribution dans tous les recoins les moins fréquentés. Je redevenais une petite fille dans ces moments-là. Je dois quand même avouer que mes filles ont davantage profité de New York que moi. Inscrites à un camp de musical theater 5 étés d’affilée, elles ont assisté à plus d’une quinzaine de pièces et de musicals sur Broadway. Que de beaux souvenirs elles gardent de cette époque!

  24. André Hamel dit :

    Bonsoir M. Hétu.

    Contribution effectuée. Maintenant, que le « fun » commence !!!

    Nous n’avons encore rien vu du « sauté » du bureau ovale. Le meilleur est à venir durant les prochains 11 jours.

    Ce sera encore pire lors de la période du 3 novembre au 20 janvier prochain.

    DANGER , DANGER, DANGER.

    M. Biden est plus que courageux d’entreprendre de remettre ce pays sur les rails.

    Il lui faudra choisir avec soin, les membres importants de son gouvernement et s’assurer que les pompiers seront efficaces,car non seulement il devra affronter les fauves pervers républicains, mais également les démocrates qui feront montre d’empressement .

    Je crois que M. Biden s’attaque à une tache titanesque .

    Bonne chance à lui,à son équipe et surtout aux citoyens de ce pays.

    Ils en auront bien besoin.

  25. Michel Cantin dit :

    Fidèle adepte, c’est avec une reconnaissance renouvelée que j’ai, comme à chaque campagne, apporté mon humble écot en soutien à la grande qualité de votre travail.

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