Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Je reconnais dans la section des commentaires des pseudonymes utilisés par des lecteurs que j’ai découverts et appris à apprécier depuis l’époque où je tenais un blogue sur le site de La Presse. Je dois confesser que j’ai pour eux une affection particulière, même si la communauté qui s’est créée autour de la nouvelle version de ce blogue n’a cessé de grandir et d’accueillir des lecteurs et commentateurs formidables. Il me fait donc plaisir de partager le témoignage de Stellaire11, lectrice de la première heure, sur le thème de la troisième et dernière campagne de financement de ce site consacré à l’actualité américaine :

«L’Amérique que j’aime, c’est celle qui nous a amené le jazz, le blues, le rock et tous leurs dérivés. Que serait l’Amérique sans ces descendants d’esclaves qui ont créé ce bouillon de culture musicale sans précédent?

Cette musique qui m’a accompagnée sur les routes des États du Nord-Est à explorer ses parcs et leur généreuse nature. J’ai une affection particulière pour les Montagnes Blanches du New Hampshire que j’ai assidûment fréquentées avec bonheur avant l’ère Trump.

Par contre, j’ai eu peu de contacts avec les Américains, gentils mais peu curieux. Aussi, leur obsession des armes m’a fait peur. On est arrivés un soir dans un camping et on a commencé à monter notre tente, quand je me suis aperçue que dans le gros truck du voisin d’à côté il y avait tout un arsenal. J’ai dis à mon chum, on décrisse, je n’ai pas envie de risquer d’irriter ce voisin parce qu’on parle trop fort ou en français. On a changé d’emplacement et depuis ce temps, je vérifie toujours s’il n’y a pas un Rambo dans le voisinage.

J’ai une relation d’amour-haine avec les États: autant j’aime leur musique et leur créativité, autant je hais leur nombrilisme xénophobe; autant j’aime leurs grands espaces, autant je hais leur mercantilisme de mauvais goût et leur néfaste food. Le nombre de personnes obèses y est d’ailleurs proprement effarant. Pas étonnant que le COVID y fasse des ravages.

Il n’en reste pas moins que cette Amérique me fascine par sa démesure, ses travers et ses fulgurances, ses dérives et ses éclairs de génie. Et merci, Richard, de me les faire vivre, jour après jour, en compagnie de ces érudits et joyeux commentateurs.

P.S. : La troisième journée de la dernière campagne de financement de ce blogue en 2020 tire à sa fin. Je tiens à remercier de tout coeur ceux et celles qui y ont déjà contribué, de même que ceux qui le feront au cours de la soirée!

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(Photo Getty Images)

41 réflexions sur “L’Amérique que nous aimons (3)

  1. Haïku dit :

    Miles Davis !?!?!
    J’adore !! ❤

    *https://youtu.be/cvtjA7__EqY

    (J’espère que le lien fonctionne.)

    1. gl000001 dit :

      Merci.
      Même si je bitche pas mal contre on-sait-qui, je suis en manque de Bitches Brew et de Concerto de Aranjuez. Demain, j’écoute ça !!

  2. Pascale Vaillancourt dit :

    Il faut probablement vivre aux États-Unis pendant un certain temps pour en apprécier ses habitants et ne pas mettre tout le monde dans le même panier. J’ai une bande d’amies au New Jersey, nos enfants sont allés à l’école ensemble et nous nous retrouvons toujours avec plaisir même si j’ai déménagé en Georgie il y a 7 ans. Que j’aime ce pays, malgré tous ses défauts et ceux qui contribuent à l’enlaidir.

    1. Ma soeur jumelle identique et sa famille qui vivent aux États-Unis depuis 1998 (et en Georgie depuis 2013) sont depuis 4 ans la seule raison qui m’incite à ne pas détester ce pays depuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Je n’ai rien contre le peuple américain et le pays en général, mais j’en veux aux instances gouvernementales et à la molesse des décideurs qui n’ont rien fait pour empêcher le travail de démolition de Trump envers la démocratie. Ma pensée rejoint en grande partie le témoignage de Stellaire 11 partagé ce matin. Depuis que j’ai terminé mes études d’ingénieure et que je suis entrée de pleins pieds dans ma vie professionnelle, 3/4 de mes employeurs ont été des compagnies américaines, j’ai voyagé aux États-Unis ‘extensively’ comme on dit en anglais, donc assez pour ne pas parler à travers mon chapeau lorsque j’exprime des commentaires sur le sujet. Je plains les américains qui ont les valeurs à la bonne place, ne cautionneront jamais les actions de Trump et doivent subir jours après jours les conséquences de ses décisions, et je plains ceux qui cautionnent les actions de Trump parce qu’ils en sont des émules, conscients ou non de la profondeur de l’ignominie de l’individu (à tous les points de vue) qu’ils vénèrent. Voilà ce que j’avais à dire aujourd’hui pour me vider le coeur. Salutations à tous et à toi ma twin

      1. Pascale Vaillancourt dit :

        Ha ha, ton commentaire est juste en dessous du mien !

      2. à Pascale: c’était en réponse à ton commentaire, tu l’auras compris

  3. gl000001 dit :

    J’ai oublié la musique américaine hier. Plein de bons moments en effet.

  4. Niouininon dit :

    Pour ma part, j’ai habité 6 mois d’hiver en Floride de 2009 à 2014. Les états-uniens que je côtoyaient étaient très-trop croyants et suivaient des leaders religieux comme les membres d’une secte. Je pensais souvent à cette phrase que m’avait dit quelqu’un et qui me revient quand je vois Mike Pence: « Puritain en public, pervers en privé. » Et je ne parle pas des armes que chacun, jeune ou vieux, cachait sous son lit… Ils sont tout en contraste, ces gens…

    1. Labinne2 dit :

      J’ai été membre québécois d’une association de condo dans le sud de la Floride et votre commentaire m’en a fait rappeler un qu’un de mes voisins m’a dit a propos du conseil d’administration du condo dont j’étais propriétaire a l’époque et qui m’a frappé : « We have the leaders we desserve » nous avons les dirigeants que nous méritons

  5. gigido66 dit :

    Je constate avec les témoignages sur « l’Amérique de nos souvenirs » que ce pays prend une teinte différente à chacune des histoires qui ont été relatées,.
    Elle envoûte par sa musique, rassemble par ses sports, intrigue par ses religions, choque par son histoire, émerveille par ses paysages, ses plages et ses grandes villes. Enfin elle éblouit par sa demesure. Elle ne nous est pas indifférente, elle nous attire. Elle est fascinante, mais aussi, parfois, combien décevante…!

    1. igreck dit :

      Tout à fait juste !

  6. kelvinator dit :

    Ça me fait penser à toute la culture américaine qui nous a influencé. C’est probablement l’aspect qui nous rejoint le plus, chacun d’entre nous, que nous ayons voyagé au pays ou non. LA culture est un des piliers d’une superpuissance, avec l’économie, les ressources, le militaire et le gouvernemental. Dans plusieurs domaine, l’Amérique n’a pas la force qu’elle avait autrefois dans certains domaines.

    C’est vrai que j’aime beaucoup les États-Unis pour sa culture, particulièrement l’humour, le stand-up, les sitcoms. Toutes ces séries télé qui m’on aidé à apprendre l’anglais, à apprendre la culture, les références culturelles, les personnalités.

    Les classiques, comme Seinfeld. La danse d’Elaine! Que Trump a voulu imiter au-delà de toute attente!! https://www.youtube.com/watch?v=ICQuxRrz2yQ&ab_channel=ETCanada

    1. xnicden dit :

      Au final toutes les petites nations doivent composer avec le fait d’être dans l’orbite d’un empire… Et je suis loin d’être certaine que je changerais d’empire à endurer avec n’importe quel autre dans l’histoire de l’humanité.

    2. constella1 dit :

      Kelvinator
      Absolument pathétique il ferait presque pitié si on le connaissait pas si bien
      Le clown qui fait son dernier tour de piste dans son veston trop grand pour lui….
      Hallucinant

  7. xnicden dit :

    Plusieurs d’entre vous avez raconté vos premiers voyages aux États-Unis alors que vous étiez enfants…J’aimerais partager avec vous quelques réactions de mes enfants lors d’un séjour sur la côte est il y a une dizaine d’années. C’est ce qui me revient à l’esprit cette semaine:

    « Homer!! Monsieur Burns!! » (en voyant une centrale nucléaire au loin)

    « Est-ce que les vendeuses sont toutes fines ici? » (un matin dans un Target alors que nous étions parmi les premiers clients)

    « Maman c’était un drapeau confédéré? » (oui).

    « On déjeune avec des beignes? » (oui)

    « Qu’est-ce qui est écrit sur le camion? » (son propriétaire avait gravé un hommage à ses parents décédés sur la vitre arrière).

    « Je comprends » ( mon fils lors d’une visite au Fenway Park, bien qu’il ait été désigné à son corps défendant par mon ex pour m’y accompagner)

  8. chrstianb dit :

    Ce qui m’étonne des États-Unis, c’est leur dichotomie entre la modernité et le passéisme. C’est quand même hallucinant la différence entre les gens qui ont conçu et envoyé des sondes aux confins du système solaire (comme les sondes Voyager 1 et 2 qui est, selon moi, la plus grande réussite dans le domaine spatiale et dépassant de loin le programme Apollo du point vue science) et la gang qui tient mordicus à la Terre jeune de 6000 ans de la bible. Oui, Carl Sagan est l’un de mes modèles…
    Un très beau vidéo sur ses paroles : The Wanderers de Erik Wernquist
    On y entend Sagan lire un extrait de son livre « Pale Blue Dot: A Vision of the Human Future in Space ».
    *http://www.erikwernquist.com/wanderers/film.html
    « A Pale Blue Dot » de sagan vient de la vision d’une image de la Terre prise par Voyager 1 à 6,4 milliards kilomètres de notre planète. La Terre y apparait comme un tout petit point bleu.
    *https://www.planetary.org/worlds/pale-blue-dot
    Sagan est mort en 1996 âgé seulement de 62 ans…

    1. Carl Poulin dit :

      @ Christian
      Vous parlez de Carl Sagan un de mes héros américain de jeunesse avec deux autres Carl. D’abord celui qui jouait pour les Red Sox de Boston et qui m’a fait découvrir et aimer le baseball lors de la toute première série mondiale que j’ai suivi en 1967, il y avait aussi un certain Bob Gibson qui est malheureusement décédé cet été qui affrontait les Sox lors de cette série qui a été un déclencheur de ma passion pour ce sport. L’autre Carl est un très grand humaniste que j’ai découvert plus tard à l’ université.
      Ces Carl m’ont aidé à accepter mon propre prénom qui était synonyme de méchant allemand dans les films de guerre de mon enfance.
      Je reviens sur Carl Sagan dont une de ses nouvelles a été utilisée pour la trame scientifique du scénario d’un de mes films préférés dont je mentionne le titre assez souvent sur ce blogue et qui est un reflet de la société Américaine actuelle: Contact en est le titre. Pour ceux qui ne l’ ont pas encore visionné je vous recommande vivement de le faire.

      1. Carl Poulin dit :

        Oups Carl Jung pour le troisième Carl.

      2. Contact est en effet un de mes films cultes que je ne peux m’empêcher de regarder chaque fois que je tombe dessus à la télé (même si j’ai la cassette et le DVD du film…)

      3. chrstianb dit :

        Avant le film, il y a le roman. Que je conseille fortement.

      4. @ chrstianb, j’ai lu le livre aussi, il va sans dire 🙂

  9. Pierre Kintouai dit :

    Voilà ! Contribution faite.

    Je ne raconterai pas d’anecdotes sur les Amaricains ni sur leur pays dans la série «L’Amérique que nous aimons», car après l’épisode Bush (je n’ai d’ailleurs pas mis les pieds dans ce pays entre 2000 et 2008) et, surtout, après les quatre années éprouvantes que le monde vient de vivre sous la gouverne de ce fou furieux qu’un Amaricain sur deux a envoyé à la Maison-Blanche (et qu’un Amaricain sur deux continue d’appuyer — ost.. de tab… de cons), je crois qu’il n’y a plus grand-chose à aimer chez nos voisins du sud.

    Et quand j’apprends, dans «Stupides et dangereux», le brûlot de Normand Lester, que les Amaricains ont ramené dans leur pays, après la Seconde Guerre mondiale, des nazis et un général japonais qui s’étaient spécialisés dans les expériences dégueulasses sur des êtres humains afin, apparemment, de profiter de leur expertise et de poursuivre leurs «travaux» (lesquels ont même eu un prolongement avec une saleté d’Anglo, prof à McGill), mon malaise se change en dégoût profond.

    De toute manière, même si Biden est élu, il aura les mains liées (comme Obama, d’ailleurs) par les lobbies — armement, NRA, pharmaco-industriel, militaro-industriel, etc. — et ne pourra renverser le déclin de ce peuple cupide qui se croit toujours supérieur à tous les autres, même si, dans la réalité, il se rapproche à bien des égards des pays du Tiers-Monde.

    Dommage pour les millions de bonnes personnes qui habitent ce shithole. Leur pays est irréformable et les choses ne pourront aller qu’en empirant. Ces gens vont devoir accepter la réalité. L’American Dream — s’il a déjà existé — est bel et bien fini.

    Amen !

  10. Jacques Rivard dit :

    S.V.P peut-on commencer par ce qu’ils sont. Ils ne sont pas l’Amérique. Ils sont états-uniens. ‘US citizens’, vivant en Amérique.
    Racisme, armes à feu, milices organisées légalement, pauvreté.

    Comment peut-on aimer ou même respecter un ’50 pays si déunis’.

    On peut l’analyser, mais on ne peut pas être d’accord avec sa façon d’être.

    Les États-Unis n’est pas un bon modèle à suivre. Ils ont des patriotes à chaque coin de rue, des héros dans chaque maison. Ils se surestiment à chaque seconde.

    Il y a tant à dire.

    Ce qui leur manque en tant que 1ère puissance mondiale, c’est l’humilité et…

    J’arrête.

  11. BLSAB dit :

    Me rejoignant dans un village des montagnes d’une zone éloignée du fin fond de l’Asie, votre blogue contribue à me tenir bellement rattaché à votre coin du monde. Merci et au plaisir de vous lire en cette période post-électorale américaine qui nous promet sans doute bien des revirements et « nouveautés »!

    1. Haïku dit :

      Merci pour le Nina Simone !
      C’est très pertinent. 🎵👌

  12. jaylowblow dit :

    Est-ce normale que mon commentaire ne passe pas? Peut-être des caractères incompatibles?

  13. Jovialinou dit :

    J’aime les USA.
    J’aime sa diversité culrurelle. Les Cajuns de Louisiane ou les Navajos de l’Arizona ou encore les ranchers du Montana.
    J’adore ses paysages fabuleux. La mer, les montagnes de 14000 pieds ou les déserts enivrants.
    J’affectionne les rencontres magiques imprévues., les discussions enflammées sur la société américaine
    C’est un pays béni des dieux.

    Je déteste ses inégalités sociales.La cohabitation des très riches et des sans abris. les murs des  »gated communities »,
    J’abdorre l’individualisme borné de certains. Si le voisin meurt de la COVID, c’est son problème.
    Je ne comprends pas la mauvaise foi évidente dans le seul but de gagner.  » the winner takes all ».
    J’hallucine devant la ferveur religieuse. Devant les contradictions évidentes. Le foetus doit vivre mais on se fout complètement du sort de l’enfant.

    Malgré tout, comme avec une personne dont on déteste profondément les travers, je ne peux éviter d’aimer passionnément les États-Unis.

    J’ai 68 ans. Depuis 8 ans, 6 mois par an, je vis le  »nomadeland ». Très simplement. Une auto, une tente, un ordi. Pas de frais de logement. Lorsque je traverse la frontière, je respire enfin. J’entends le chant des sirènes du voyage.
    Je vis la liberté

  14. jaylowblow dit :

    J’ai essayé de publier un commentaire à plusieurs reprises (un partage de mon expérience aux États-Unis depuis 6 ans) mais il ne se publie pas. Mon hypothèse est qu’il est peut-être trop long et que dans ce temps là monsieur Hétu doit l’approuver, ou bien WordPress refuse certains caractères car j’ai fait un copier-coller à partir de MS word. Comme j’ai mis du temps à rédiger ce texte j’aimerais bien qu’il soit publié mais je ne veux pas essayer cinq fois et voir qu’il est apparu à cinq reprises demain matin.

    1. Haïku dit :

      Il y a plusieurs commentateurs qui ont subi une sorte de censure mystérieuse sur ce blogue.

  15. Réessayez de le poster
    Ça fait quelques jours que j’ai le même problème et ce deux fois en deux jours
    Mais j’ai finalement été publié

    J’ai dû entre autre en faire part à monsieur m Hetu en courriel privé pour régler
    Il n’avait pas la réponse non plus ni la raison à ce problème peut être pour le premier post où j’ai mis deux liens de musique sur le même post je dis bien peut-être ce serait cela
    Ça m’est arrivé le mois dernier également mais j’avais pas mis de lien
    Franchement je n’ai aucune idée de ce qui peut bloquer et mettre les gens en mode d’attente de modération
    Parfois c’est long et parfois ça tombe ds le néant on ne le publie pas

  16. constella1 dit :

    Jaylowblow
    Ressayer de nouveau
    J’ai du écrire en privé à m Hetu car on m’avais mise en modération plus d’une fois cette semaine soit trois fois.
    Au final je n’ai pas vraiment d’explication
    Alors persistez

  17. Pierre Kiroule dit :

    J’ai moi aussi pris un certain temps à écrire un commentaire, à la fois pour signaler que ma contribution était versée et pour donner mes impressions sur «L’Amérique que nous aimons» (dans mon cas, il s’agissait plutôt d’expliquer pourquoi il n’y a plus grand-chose à aimer des USA).

    Mais mon commentaire est disparu quelque part dans les limbes (peut-être aussi, comme ça arrive parfois, M. Hétu attend-il de publier un autre billet pour passer mon commentaire — possiblement jugé excessif — de sorte qu’il ne soit lu par personne ou presque!)

  18. jaylowblow dit :

    Tous mes autres commentaires passent mais pas celui-là. J’ai essayé quatre fois et c’est toujours la même chose: il disparait une fois que je clique sur publier. Je vais voir demain matin s’il apparait.

  19. danielm dit :

    Les États-Unis d’Amérique m’inspire modestement le froid et le chaud. Le chaud parce que cela demeure la parie de mes grands-parents paternels et du frère et de la soeur de mon père, lui qui était le seul à être né au Canada. La chaud par mes expériences de visite et de séjour à mon enfance comme d’autres intervenants l’ont si bien décrit. Le chaud parce que c’est une grande nation si diversifiée, si étendue et si inattendue à la fois. Le chaud aussi parce que beaucoup de ses habitants restent des personnes généreuses, attentionnées et sans malice.
    Mais aussi le froid parce qu’il y a encore et toujours une population jusqu’en boutiste, violente raciste, totalement amorale (bien que religieuse pratiquante semble-t-il), et délinquante socialement. Des États-Unis d’Amérique qui renient leur vocation originale créatrice de terre d’accueil et d’opportunités. Survivront-ils à eux-même malgré tout? C’est ce que je leur souhaite sincèrement!

  20. Pierre s. dit :

    ———————————-

    le GOP a clairement oublié que les USA c est aussi le pays de Miles Davis

  21. danielm dit :

    Les États-Unis d’Amérique sont un terreau d’épanouissement culturel si riche, que ce soit en musique, en art visuel, en représentation cinématographique, en comédie et burlesque, etc. etc. Comment je ne puis pas me rappeler cette rencontre dans mon enfance avec son cinéma avec des films marquant comme La Fureur de vivre (Rebel without a cause) de Nicholas Ray ou comme 2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick ou encore La chaine (The defiant ones) de Stanley Kramer.
    Oui nous avons besoin de ce grand pays à la fois si arrogant mais à la fois si psychologiquement fragile. Un géant étonnant, roublard et fanfaron mais aussi naif (boy scout) et assoiffé de connaissances.

    1. danielm dit :

      Et une auteure-compositeure-interprête américaine que j’apprécie plus particulièrement (Aimee Mann): https://youtu.be/RrWuNUkSzI4

    2. jcvirgil dit :

      @ Daniel m

      J,aime ( je peux pas utiliser mon piton y’est collé…..).Dans le fond en cinéma. en littérature , en musique et dans tous les arts , les Américains sont capables du meilleur et du pire ….comme en font foi tous ces navets produits en série à Hollywood contre les véritables chef-d’oeuvre comme Le Parrain et Deer Hunter entre autre, de véritables études sociologiques associés à une intrigue soutenue et un jeu d’acteurs extraordinaire ,aux images mémorables …

  22. Je partage le point de vue de « Stellaire 11 »

    Les USA sont un pays fascinant, intriguant qui suscite la curiosité.

    La preuve en est quand on constate le nombre de personnes qui participent à ce blogue, un incontournable si on veut comprendre les tenants et aboutissants de la politique américaine surtout en cette année électorale.

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