En septembre dernier, le représentant démocrate du Massachusetts Joe Kennedy semblait quasiment assuré de devenir le quatrième membre de sa famille à siéger au Sénat. Avant même d’annoncer officiellement son intention de déloger le sénateur démocrate sortant de son État, Ed Markey, le petit-fils de Robert Kennedy, alors âgé de 38 ans, détenait une avance de 14 points de pourcentage selon un sondage face au politicien septuagénaire, élu au Sénat en 2012 après avoir représenté une circonscription du Massachusetts à la Chambre des représentants pendant près de 40 ans.
Or, à l’approche des primaires du Massachusetts, Kennedy voit son avance sur Markey fondre comme neige au soleil. Que s’est-il passé pour que ce jeune politicien prometteur se retrouve dans une pareille situation? Comme l’explique le journal Politico dans cet article, le vétéran du Congrès s’est refait une deuxième jeunesse en s’alliant à la représentante démocrate de New York Alexandra Ocasio-Cortez pour parrainer le Green New Deal, le plan de transition énergétique défendu par la gauche démocrate et plusieurs mouvements progressistes.
Résultat : Markey s’est mérité l’appui d’AOC ainsi que celui de sa collègue du Massachusetts au Sénat, Elizabeth Warren, autre figure populaire au sein de l’aile gauche du Parti démocrate. La représentante de New York a vanté le sénateur dans cette pub diffusée fin juillet :
Warren se fait plus discrète qu’AOC dans cette campagne, restant proche du jeune Kennedy, qui a été un de ses étudiants à la faculté de droit de Harvard.
Les critiques de Kennedy, dont le père a également siégé à la Chambre des représentants, lui reprochent de ne pas avoir présenté des propositions susceptibles de justifier sa campagne contre Markey. Le représentant a notamment attaqué le sénateur en le dépeignant comme un élu déconnecté des électeurs ordinaires et d’un État où il n’est pas souvent présent. Ses arguments n’ont cependant pas séduit le Boston Globe, dont l’influente page éditoriale a apporté son appui à Markey.
Les primaires démocrates du Massachusetts auront lieu le 1er septembre. Joe Kennedy espère suivre au Sénat les frères John, Robert et Edward Kennedy.
(Photos AP)
Jamais été un fan de cette famille. Le père, Joe, était un bandit comme Trump. JFK a été élu avec l’aide la mafia de Chicago. Il était comme son père qui couchait avec tout ce qui bougeait.
Il doit se faire élire par son programme et non son nom de famille.
Néanmoins, John et Robert Kennedy ont incontestablement incarné le progrès dans des dossiers cruciaux. À cheval donné, on ne regarde pas la bride. De plus, il faut voir qui finançait Nixon…
Aussi, il arrive que les intérêts des chevaliers et ceux des fripouilles se croisent pour des raisons différentes et ponctuelles.
Certains auteurs attribuent à la cortisone, que John K. devrait prendre en raison d’un mal de dos chronique suite à une blessure de guerre, sa sexualité/libido disons, débordante.
Libido « débordante » : Était-ce plutôt lié à la maladie d’Addison dont il était atteint !?
comme souvent avec les Kennedy on tombe d’un excès dans un autre, en réalité, et j’en ai eu de multiples témoignages direct comme Pierre Salinger, John Frankenheimer et bien d’autres, s’il est certain que John Kennedy avait un penchant avéré pour les jolies filles, la légende lui prête des relations intimes avec Marilyn Monroe (ce qui est totalement faux et n’a jamais reposé sur des faits et dates précis, pas plus qu’il n’existe de clichés montrant JFK avec Marilyn à l’exception d’une photo prise au Madison Square Garden en mai 1962 devant cinq mille personnes !) Idem pour son élection qui aurait été favorisée par la mafia dans l’Illinois ou en Floride… aucune preuve n’a jamais été apportée, son adversaire Richard Nixon n’a jamais contesté le vote, et Sam Giancana l’un des pontes de la mafia a toujours souligné que l’organisation soutenait les deux candidats à travers son syndicat des cammionneurs (les teamsters) misant autant sur Nixon que Kennedy. Ne parlons même pas de l’assassinat de Dallas qui a fait l’objet de livres et de thèses tout aussi fantaisistes. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Clint Hill (agent du Secret Service) qu’on voit sur les photos de ce 22 novembre. Les faits, hélas, sont d’une froide et simple évidence, reste le mobile d’Oswald… Bref, la légende et le mythe sont souvent plus évocateurs aux yeux du public que la simple réalité : John, Robert, Ted Kennedy, des hommes avec leurs qualité et leurs défauts, ayant incarné une époque, des combats, des promesses, mais pas assez de temps pour les concrétiser. Reste le message, et là il y a matière à réfléchir pour les générations actuelles et à venir.
On dirait bien qu’il y a un vent de changement dans la politique américaine. Il ne suffit plus de porter un nom prestigieux pour récolter des votes.
Après l’article que je viens de lire sur Politico il me semble que Joe Kennedy oriente sa campagne davantage sur les critiques de son adversaire plutôt que sur son programme.
Il devrait réaliser que les gens n’en peuvent plus des derby de démolition à la Trump.
Il n’est pas trop tard pour se reprendre mais il doit s’adapter rapidement aux nouvelles réalités et aux préoccupations de la génération montante.
Encore une fois on voit qu’on ne doit pas juger un candidat d’après son âge. Dans ce cas-ci Markey est plus progressiste que le jeune Kennedy.
Il restera à faire de même au Canada. 😉
Quand le PLC a choisi Trudeau, il n’y avait pas beaucoup de gens de crédible pour le poste. Maintenant, on a une « Crhistia » de bonne candidate.
gl000001
Bingo ! 😉👍
Il était supposé être un candidat de transition. Malheureusement, le NPD s’est écrasé et il a passé.
‘Comme l’explique le journal Politico dans cet article, le vétéran du Congrès s’est refait une deuxième jeunesse en s’alliant à la représentante démocrate de New York Alexandra Ocasio-Cortez…’
Aucune méchanceté de ma part, mais M. Markey s’est-il fait une 2ième jeunesse en étant opportuniste et donc, en s’associant avec Madame Ocasio-Cortez, qui a la cote OU le rapprochement entre les deux fait naturellement du sens?
Ce que j’en pense : les vieux ne sont pas tous des « croutons » 😉
Certains peuvent évoluer et c’est tant mieux.
@Louise – 13:46
‘Après l’article que je viens de lire sur Politico il me semble que Joe Kennedy oriente sa campagne davantage sur les critiques de son adversaire plutôt que sur son programme.’
Comme nous avons déjà dit, on ne veut pas savoir pourquoi on ne devrait pas voter pour ton adversaire, on veut savoir pourquoi on devrait voter pour TOI…
Aimant beaucoup AOC particulièrement sur Twitter, si j’étais démocrate progressif j’aurais tendancec à la suivre même si je très loin de son age. Même ici j ene vote jamais pour quelqu’un qui fait de lapublcité négative même si les spécialistes du marketing dient que cela fonctionne à 80%. Mais surtout que les démocrates ne se mettent pas en situation de perdre un seul siège a Trump `(et cette bataille plait à Trump nationellement) pour l’amour de Dieu.
Je vois souvent des publicités du jeune Kennedy sur une station de Boston que je reçois. Il était bien présomptueux dans ses premières publicités, déclarant qu’il allait « diriger » la lutte au Sénat pour une couverture universelle d’assurance-maladie. Il ne m’étonnerait pas que certains vieux routiers comme Sanders lui aient fait savoir qu’ils ne l’avaient pas attendu pour lancer ce combat.
Ses récentes pubs insistent plus sur la nécessité d’une nouvelle voix et de nouvelles idées, sans jamais préciser ce qu’elles sont exactement. Il me semble compter plus sur l’image et la magie de son nom; la forme plus que le fond, sans beaucoup de substance apparente. Mais qui sait si cela ne fonctionnera pas quand même auprès de certains électeurs.
Quant à EM, ce n’est pas étonnant que AOC l’appuie compte tenu des dossiers qu’il a défendu, avant même que celle-ci n’émerge sur la scène nationale. Je ne crois donc pas qu’on puisse l’accuser d’opportunisme; c’est un élu qui travaille sérieusement semble-t-il, sans esbroufe et sans grandes envolées médiatiques. Un débat entre les deux candidats a eu lieu hier soir; je n’en ai écouté qu’une partie mais JK semblait bien falot à côté de son aîné, se réfugiant fréquemment dans la tactique des attaques en bas de la ceinture.
La politique est devenu du PR.
On en dit le moins possible pour ne pas se peinturer dans un coin.
On exagère le danger de ses adversaires.
On passe du duel « Je suis le meilleur » au « Je suis le moins pire ».
S’il ya quelqu’un de « déconnecté de la réalité des électeurs » notamment en matière de protection de l’environnement ce n’est pas Markey.
Lorsque un élu comme Markey reçoit des appuis importants comme celui d’AOC, ses chances de l’emporter sont bonnes.
Ça ne garantit en rien la victoire mais ça peut aider.
Les temps changent. Les mentalités évoluent. Les gens sont de plus en plus conscients des enjeux reliés à la planète.
Ils veulent des solutions pratiques, des idées nouvelles, une approche différente des vieux discours traditionnels et ringards.
Les politiciens dinosaures devront s’adapter ou disparaître, même s’il porte le nom de « Kennedy ».
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Malgré son jeune âge il ne semble pas incarner le renouveau tant souhaité en politique américaine.
Commençons pas débarasser la Maison Blanche de Trump et sa famille de parasites
Une autre bonne pub de Lincoln Project à propos de « leadership ».
Le vrai, celui d’un dirigeant qui prend une décision et qui en assume les conséquences, peu importe lesquelles, tout en envisageant le scénario du pire.
Tout le contraire de Bunker Boy,
«Au moment de D-Day….» (Juin-1944) dit le message avec photo du général Eisenhower avec seulement deux étoiles à ses épaulettes. À cette date, le général était rendu à quatre étoiles. La cinquième lui fut octroyée en décembre de la même année. Le «Lincoln Project» est en retard deux étoiles. Cela n’empêche cependant d’être d’accord avec la teneur du message.
Quant à Donald Trump, les seules étoiles qu’il pourra revendiquer seront celles que lui feront voir le duo Harris-Biden.
🌟🌟🌟🌟+🌟….😎👌
Il y a un message important ici: ça prend plus qu’un nom de famille. Le Bully s’est fait élire en faisant la promotion de la marque Trump.
Joe Kennedy devrait offrir autre chose qu’un retour au temps des Kennedy.
Ça prend plus qu’un nom de famille. J’ai hâte de voir ce constat se réaliser ici aussi.
C’est le danger de la politique superficielle. La politique de l’image, instauré à l’époque moderne par l’ancêtre Kennedy, JFK, il y a plus de 50 ans.
Aujourd’hui la superficialité semble être le seul qualificatif. Quels sont les qualités de ce Kennedy? Il est jeune, s’appel Kennedy, et fait des attaques négatives… Le simple fait d’être méchant est devenu une qualité pour les politiciens, au détriment d’avoir des idées. Trump s’est fait élire ainsi. Bonne chose que les démocrates allume finalement!