
Le livre est né d’une question du réalisateur Ridlley Scott, qui venait de lire The Road, le roman post-apocalyptique de Cormac McCarthy publié en 2006 : «Qu’est-il arrivé?» Comment la civilisation décrite par McCarthy est-elle arrivée à ce niveau de déchéance? Posée au journaliste Lawrence Wright, auteur de bestsellers sur Al-Qaïda et l’Église de Scientologie, elle a servi de point de départ à The End of October, un roman quasiment prophétique qui paraîtra le mois prochain et qui décrit les retombées d’une pandémie causée par une nouvelle souche d’influenza.

Wright signe un article dans le New York Times sur le hasard extraordinaire qui fait coïncider la parution de son premier roman avec la pandémie de coronavirus. Même s’il s’agit d’une oeuvre de fiction, celle-ci est nourrie par une recherche historique et journalistique rigoureuse et fouillée. Mais en imaginant le confinement de la Mecque et de ses 3 millions de pèlerins, l’auteur craignait que son récit soit taxé d’irréalisme. Après le confinement de Wuhan et de ses 11 millions d’habitants, il n’a plus cette crainte.
Et il suit l’évolution de l’épidémie actuelle comme s’il s’agissait de nouveaux chapitres de son roman.
(Photo Knopf)
Un peu dans le même esprit que le film «Contagion»…
M. Hétu
Prémonition ce matin ou oiseau de malheur…ce qui est à propos je ne serai pas offusqué… Trump hier en parlant que la pandémie pourrait perdurer jusqu’en septembre, serait-il en train de mettre la table pour annuler les élections? Et ce scénario est-il possible, disons sous les mesures de guerre où quelque chose du genre?
Et comment cela se termine t-il?
Les Martiens finissent par être vaincus par les plus petites et les humbles créatures que Dieu a créé sur Terre: les bactéries. Oups! Je me suis trompé de roman. Il s’agissait de la conclusion de «La Guerre des Mondes» de l’écrivain britannique H.G.Wells.
Hum… le journaliste Lawrence Wright ne connaît pas la chaîne TVA et cette série – Épidémie – née presque en même temps que la COVID-19 et qui vient tout juste de quitter les ondes alors que Trumpette est enfin atteint par la Lumière Divine (entéka, au moins, Covid n’est plus un hoax!)…
Dans le temps, on a eu Le crime de COVID Plouffe !!!
@gl000001
LOL 😉
Superbe parallèle !
😁😁😁
Mais lundi en soirée sur Twitter l’illuminé en chef a appelé le covid-19 …. le virus chinois… trump et comment se faire des amis… et cette photo de M. Hétu qui montre le -45 avec une quinzaine de personnes entassées alentour de lui sur le podium ROYAL!!! les moments d’intelligence avec l’orange en chef ne durent jamais longtemps…
Le Fléau de Stephen King. Si l’on fait abstraction de quelques passages, plus ou heureux, sur l’ existence d’un semblable de Belzébuth, le récit décrit très bien une société en proie à un fléau qui tue 99.4% des gens ( de mémoire).. Je l’ai lu à sa sortie il y a fort longtemps.
Et comme j’ aime bien les livres ( et les films) de science-fiction bien écrit et documentés, je vais probablement me laisser séduire.
@treblig
Vous dites:
« Le Fléau » de Stephen King.
Bon rappel.
D’ailleurs j’ai souligné le parallèle sous un billet récent.
H.S. @M.Hétu
Avez-vous des nouvelles de Rudy?
Rudy Giuliani qui est disparu des radars comme par enchantement…
Et en prime, que deviens Ghislaine Maxwell?? Disparue aussi des écrans… L’enquête serait-elle remis aux oubliettes???
Peut-être que Rudy est emporté par le Covid-19
Et La Peste d’Albert Camus… que de romans écrits par des auteurs rigoureux qui ont bâti leurs intrigues sur des données sérieuses. Nous vivons une crise annoncée. La question depuis longtemps n’était et n’est pas de savoir si cela allait se produire mais quand. Beaucoup trop de politiciens-chevreuils se retrouvent soudain sidérés devant les phares du camion-pandémie.
«Nous vivons une crise annoncée. La question depuis longtemps n’était et n’est pas de savoir si cela allait se produire mais quand.»
C’est probablement involontaire de votre part mais je vois dans ces deux phrases un intéressant parallèle entre l’apparition redoutée depuis longtemps d’une éventuelle pandémie (qu’on pense au SRAS ou à Ebola) et la destinée probable du régime trumpeux, de même que du malheureux pays qui l’a déféqué. Depuis le 8 novembre qu’on redoutait la catastrophe, la voilà maintenant arrivée…
@Igreck – 23:34
RE: Albert Camus:
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-« Les doutes, c’est ce que nous avons de plus intime.”
-“Créer, c’est vivre deux fois. »
MEA CULPA encore et encore mon cher DT.
De la science fiction c’est peut-être comme ça que l’équipe de DT l’a pris suite aux avertissements de l’équipe Barack Obama.
Lu sur un lien de @Madalton
« Le fait que l’équipe de transition de Donald Trump ait été informé de la menace croissante des pandémies mondiales juste avant son entrée en fonction rend la réponse du président contre les coronavirus encore plus désastreuse. »
« Non seulement l’équipe Trump n’a pas tenu compte de ces avertissements de l’administration Obama, mais elle a également fermé le bureau de la pandémie de la Maison Blanche un an plus tard. »
« Il n’est donc pas surprenant que le gouvernement fédéral n’ait pas réussi – depuis le premier jour – à répondre adéquatement à cette urgence sanitaire mondiale. Ils dorment au volant depuis le début. »
« Donald Trump n’a d’autre responsable que lui-même pour sa mauvaise gestion désastreuse de cette pandémie. » c’est ce que je disais mea culpa, mais qui paie lui bien sûr mais il ne paît pas de sa vie.
4712 cas 91 morts à 2 morts ça devait finir…méchants démocrates.
Les romans post apocalyptiques ne datent pas d’hier. Bien entendu, j’ai lu Cormac McCarthy qui, malgré le Pulitzer qui a couronné son THE ROAD, ne m’a pas, si on peut dire, jeté par terre.
En 1971, j’ai vu The Omega Man avec Charlton Heston, justement une affaire de microbe dévastateur; puis en 1975, A Boy and His Dog, une affaire de post guerre nucléaire avec un jeune Don Johnson que Miami Vice , une décennie plus tard, allait consacrer «vedette».
Dans les trois cas, les effets des microbes ou de la guerre transformaient radicalement les survivants ne laissant que quelques spécimens ressemblant encore à des parcelles d’humanité.
Il y a bien eu Soylent Green (1973) encore avec Charlton Heston, policier sans moyens dans une ville d’une planète étouffant dans les effluves des gaz à effet de serre, de son air pollué et des océans vidés de leurs ressources halieutiques sans oublier la clique de milliardaires persistant à ramasser du fric à la pelle. Jusqu’à l’exportation massive du Coronavirus, c’était plutôt ce film qui correspondait le mieux à la situation planétaire actuelle.
Je ne sais pas si je vais me précipiter pour lire ce dernier opus post apocalyptique que je soupçonne déjà de ressemblance avec ses prédécesseurs particulièrement en ce qui à trait à la déchéance que les épidémies entraînent inévitablement sur l’humanité dans ce genre de romans.
Même s’il m’arrive d’être un peu plus pessimiste que d’habitude, je persiste à croire que le réalité ne rattrapera pas toutes ces fictions de déchéance.
Je constate en vous un érudit de la SF. Sans vouloir vous le reprocher, au contraire vous manifestez une belle culture dans le genre, il ne faut pas oublier The Andromeda Strain d’un certain Micheal Crichton avant « The Lost Word » devenu le « Jurasic Pack » au cinéma.
Sans parler de certaines oeuvres où la pandémie joue en filigrane, je pense ici au Dracula de Stocker, où l’illustre personnage éponyme amène la peste là où il passe.
@Pierre Lesage: Merci du compliment et du rappel à propos de THE ANDROMEDA STRAIN devenu film en 1971.Je n’y avais pas pensé.
Je ne crois pas que vous ayez l’âge pour savoir que même Bob Morane a dû affronter des entités venues de l’espace dans le Marabout Junior #86 «Les monstres de l’espace», (1956). On dirait un Andromeda Strain mais en plus primitif. L’auteur, Henri Vernes a même cru bon inventer un néologisme pour décrire une vie primitive semblable à un microbe mais dont la taille lui suggéra l’usage du substantif «MACROBE», par opposition à microbe.
L’un de mes romans favoris: Le Grand livre (The Doomsday Book) de Connie Willis. Deux épidémies/pandémies en parallèle: la peste de 1348 en Angleterre, et la grippe dans le futur. L’une comme l’autre traitées d’un point de vue local, et non pas global, mais c’est le côté humain de la chose qui est examinée dans l’histoire.
@Achalante
Merci pour le.conseil.
Le synopsis est très intrigant.
Parlant de romancier, j’ai lu dans le journal Le Monde que Luis Sepulveda, l’auteur du Vieux qui lisait des romans d’amour, est atteint du virus. Et celui qui a interprété Harry Potter, c’est-à-dire Daniel Radcliffe, souffre du même mal. Tom Hanks, lui est sorti de l’hôpital, mais son épouse y est encore. Quant à Sophie Grégoire, elle semble bien se porter malgré tout. J’espère qu’ils vont tous se rétablir.
Le roman aurait du sortir il y a un mois,la réalité va dépasser la fiction comme la saga Trump et House of Cards….Comme le film The China Syndrome qui était sorti 2 semaines avant 3 Mile Island
Drôle que vous en fassiez un sujet car je me disais justement ce matin que j’ en ai plein mon casse (déjà) des Nostradamus de tout acabit qui sévissent actuellement sur les réseaux sociaux. Et puisqu’on est loins d’être sortis de ce marasme on a pas fini de trouver chez n’importe quel zouf des caractéristiques de prophètes. Tres peu pour moi mais comme on dti, si le chapeau te fait…
Seules vérités qu’il faut suivre actuellement c’ est de faire attention aux crosseurs sur internet et en général qui sont déjà a l’oeuvre et pis de vous laver les mains souvent !