Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

«J’aimerais parler de la personne contre laquelle nous faisons campagne – un milliardaire qui traite les femmes de pouffiasses et de lesbiennes à face de cheval. Et non, je ne parle pas de Donald Trump. Je parle de Michael Bloomberg. […] Les démocrates ne gagneront pas si nous avons un candidat qui a caché ses déclarations de revenus, harcelé des femmes et appuyé les politiques racistes du red-lining et stop-and-frisk. Les démocrates prennent un grand risque nous substituons un milliardaire arrogant pour un autre.»

Et Elizabeth Warren ne faisait que commencer. Après une performance décevante lors de la primaire du New Hampshire, la sénatrice du Massachusetts a mené l’offensive contre Michael Bloomberg mercredi soir à Las Vegas lors du débat le plus animé et musclé de la saison électorale. Après cette rude entrée en matière, elle a pilonné l’homme d’affaires pour son refus d’annuler les accords de confidentialité qu’il a fait signer à des femmes pour s’assurer de leur silence après des allégations de harcèlement sexuel ou de discrimination basée sur le sexe au sein de sa compagnie.

«Je n’ai aucune tolérance pour le genre de comportements que le mouvement #metoo a dévoilés», a déclaré Bloomberg en tentant de se défendre après un échange corsé avec Warren. «Et quiconque fait quelque chose de mal au sein dans notre compagnie fait l’objet d’une enquête et, le cas échéant, d’un limogeage le jour même.»

Une des répliques de Warren : «J’espère que vous entendez en quoi consiste sa défense : j’ai été gentil envers certaines femmes. Ça ne marche pas.»«

Warren n’a pas été la seule à attaquer durement Bloomberg. Joe Biden a notamment rappelé que l’administration Obama avait dû intervenir pour contribuer à changer la pratique «détestable» du stop-and-frisk adoptée par le NYPD et visant de façon disproportionnée les jeunes Noirs et Latinos de New York. L’ancien maire de New York s’est dit «embarrassé» d’avoir défendu une pratique dont le contrôle, a-t-il affirmé, lui a échappé.

Sur cette question et sur plusieurs autres, l’ancien maire de New York a offert des répliques peu convaincantes, donnant l’impression d’être arrivé mal préparé à son premier débat depuis l’annonce de sa candidature à l’investiture démocrate. L’air parfois irrité, il a parfaitement incarné le rôle du multimilliardaire qui n’est pas habitué à la critique et qui n’est pas capable de comprendre les préoccupations des gens ordinaires.

«Je ne peux pas employer Turbo-Tax pour faire mes déclarations de revenus», a-t-il déclaré sur son ton pincé pour expliquer son retard à produire des documents qu’il a promis de rendre publics.

Bloomberg a peut-être signé une ou deux lignes dont il pourra se servir dans ses pubs futures. Il a lancé l’une d’elle au cours d’un échange avec Bernie Sanders sur la question de savoir si les Américains sont prêts à élire un «socialiste». «Nous avons un pays magnifique, a-t-il dit. Le socialiste le plus connu du pays est un millionnaire qui possède trois maisons. Y a-t-il quelque chose qui m’échappe?»

Y a-t-il quelque chose qui échappe à Michael Bloomberg, qui a dépensé plus de 400 millions de dollars pour se tailler une place parmi les candidats à l’investiture démocrate? Beaucoup de choses, à en croire les analystes et commentaires politiques, qui se sont accordés pour dire que Bloomberg, dont le charisme est nul, a connu une soirée catastrophique. Ses pubs passées et futures lui permettront-ils de maintenir ou d’augmenter ses appuis? Restera-t-il quelque chose de lui après ce débat. Ça dépend notamment du nombre de personnes qui auront vu la joute de Las Vegas.

Et les autres? Égal à lui-même, Bernie Sanders est sorti gagnant du duel. Il a répété son message sur la santé, le climat et l’économie, entre autres, tout en repoussant sans trop de difficultés les attaques de ses rivaux, qui ont de toute façon concentré leurs tirs sur le nouveau venu. Elizabeth Warren a dominé le débat, peut-être son meilleur de la saison, ne se contenant pas seulement de s’en prendre à Michael Bloomberg. Tous ses rivaux y ont passé, sauf Bernie Sanders.

Sa performance m’a fait penser à celle de Chris Christie à la veille de la primaire républicaine du New Hampshire en 2016. Il avait réduit Marco Rubio en mille miettes de robot. Mais cela n’avait pas aidé sa cause. Seul Donald Trump en avait profité. Warren espère évidemment sauver sa candidature en montrant sa combativité et son intelligence. On verra à l’occasion des caucus du Nevada samedi si ce débat aura un effet.

Pete Buttigieg et Amy Klobuchar ont poursuivi leurs chicanes de candidats du Midwest qui se détestent cordialement. Dans l’ensemble, l’ancien maire de South Bend s’est mieux débrouillé que la sénatrice du Minnesota.

Et Joe Biden? Sa performance plutôt vigoureuse pourrait vraisemblablement lui permettre de ravir à Michael Bloomberg des appuis qui lui avaient échappé récemment.

(Photo AP)



109 réflexions sur “Que reste-t-il de Michael Bloomberg?

  1. Layla dit :

    Ce débat …édification de manque de jugement de toutes parts.

    1. Bidulen dit :

      Je disais donc que Bloomberg était un déchet comme Trump. Le pire est à venir s’il gagne gros au super mardi.

      1. Layla dit :

        Bidulen
        MB dans la catégories des déchets? Entre en débat pas édifiant et qualifier MB comme un déchet sur le même pied d’égalité que DT, il y a un monde. Il y a comme un problème de jugement en évidence.
        Le pire est à venir non pas s’il gagne mais s’il ne gagne pas… si lui ne peut pas faire ce qu’Obama à fait pour les finances publiques personne ne va pouvoir le faire.

      2. Benton Fraser dit :

        La difference avec Trump, c’est qu’il est réellement milliardaire et qu’il est compétant!

        Trump dirait qu’il est beaucoup plus grand que lui, mais ça ne compte en rien dans la gestion du pays!!!

    2. Pierre dit :

      Les américains sont tellement mélangés qu’ils vont penser que M B est le clone qui remplace le Potus 45, et voilà… sérieusement ils n’ont pas le candidat idéal, car Biden s’enfarge dans sa langue de bois cherchant quoi dire, Pete manque d’expérience fédérale, même s’il est le plus intelligent avec Amy qui aurait intérêt à arrêter de répéter qu’il y a qu’elle pour faire la job, passe à autre chose Amy, car on te crois que tu peux faire la job…Warren est au 2 ou 3 ieme stage de la sénilité, Sanders totalement fou à attacher… ils vont se séparer les votes de délégués jusqu’à la convention et s’entre déchirer comme en 2016… Bloomberg c’est incompréhensible qu’il soit là, aussi ridicule que trump en 2015…

      1. Bidulen dit :

        @layla
        Manque de jugement?
        Je crois que c’est vous madame qui manque de jugement. Je déteste Trump; cependant, Trump n’a pas détruit beaucoup de jeunes Noirs et Latinos comme Bloomberg a fait. Bloomberg a détruit beaucoup de familles. Pour plusieurs familles à NY, Bloomberg est leur petit Hitler.

  2. Pascale Vaillancourt dit :

    J’ai tellement aimé la réplique de Mayer Pete « we have to chose someone who’s not burning the party down or buying it out ». Priceless.

  3. jcvirgil dit :

    Ouf ! Warren n’y est pas allé avec le *dos de.la morte * comme dirait Jean Perron.

    L’argent ne peut acheter les actes passés.Même si Bloomberg peut fort bien se payer toutes les publicités et certains journalistes pour faire passer la pilule, il va avoir de la difficulté à vendre l’image du gars cool prêt à reformer un systeme oligarchique qui le nourrit si bien.

    Malgré tous les Américains prêts à se prosterner devant le fric il dégage l’image d’un autre candidat de la vieille école et non d’un réformateur.

    Son seul atout étant la foi d’une partie des électeurs plus âgés qu’il est le mieux placé pour battre Trump.

    1. Igreck dit :

      @jcvirgil
      Bloomberg «…dégage l’image d’un autre candidat de la vieille école et non d’un réformateur. »
      La question primordiale à se poser : Est-ce qu’une majorité d’électeurs souhaite des réformes progressistes ? Voyez Trompe qui, depuis plus de 3 longues années, joue au fond la cai$$e avec les institutions… à DROITE du ring je vous rappelle, et des dizaines de millions d’électrumps applaudissent. La société amère-ricaine n’est pas prête à traverser d’un coup à gauche du ring. Dring Dring Dring

      1. jcvirgil dit :

        @Igrec

        L’idée c’est pas de jouer dans les plates bandes de Trump,mais d’aller chercher ceux qui désirent du changement.

        Contrairement à ce qu’en disent certains médias de l’oligarchie il y en a quand même beaucoup.

      2. Louise Lefebvre dit :

        @ Igreck / 20/02/2020 à 10:23

        Belle trouvaille vos « électrumps » !!!

  4. Samati dit :

    Par moment Warren frolait l’hystérie, ce qui en fait une candidate peu présidentielle. Sanders a confirmé qu’il serait la meilleure carte pour Trump qui n’en ferait qu’une bouchée. Biden avait l’air d’un mort vivant, toujours embrouillé dans ses propos. L’affaire ukrainienne, même si c’est une pure conspiration a sali sa réputation à tout jamais.

    Trump est sorti grand vainqueur de ce débat et peut remercier Warren et Sanders pour leur excellente performance à détruire la réputation de leurs adversaires.

    Poutine n’aura pas besoin d’intervenir pour influencer de nouveau l’élection. La Cour Suprême sera sous contrôle de juges rétrogrades pour les 10-15 prochaines années. Beau scénario en perspective…

    1. lechatderuelle dit :

      Samati c’est fou la fixation maladive que trop de gens ont de trump….

      cette investiture ne concerne pas trump….

      trop de monde voit trump comme un invincible, un monstre qui détruira quiconque se mesure à lui….
      trump insulte, ment, invente et est fort habile avec twitter….. mais ça demeure un pauvre type avec un bilan plutôt faible…..

      une fois qu’il aura insulté avec un surnom son adversaire, un moment donné, il devra se « vendre »… certains ont déchanté depuis 4 ans… d’aitres continuent de le supporter….

      ce sera exactement la même chose pour le représentant Démocrate, peu importe qui ce sera….

      c’est pas trump l’ennemi à abattre… c’est l’indifférence….. c’est cette espèce d’inertie qui garde les gens dans leur zone et ce, même si la zone est délabrée….

      Les Présidents qui visent un 2 eme mandat ont toujours un avantage marqué sur leur opposant… trump en proftera, peu importe qui sera devant lui…

      aux USA, la population est divisée pratiquement en 2…. on l’a vu lors des dernières élections, aux USA, ce sont les Grands Électeurs qui donnent des Présidents….

      En ce moment l’investiture concerne les Démocrates à se trouver un chef.
      Quand ce sera fait, il sera alors temps de penser à trump et de la stratégie pour le battre….

      ce sont 2 choses totalement différentes que trop de gens mélangent….
      il faut se rendre à la rivière et ensuite on la traverse…..

      1. gl000001 dit :

        Il ne s’agit pas de « se rendre à la rivière ». C’est plutôt de se construire un bateau en fonction de traverser la rivière. Si vous construisez un canot bancal et que la rivière est très tumultueuse (et elle le sera) vous allez couler.

      2. Layla dit :

        @Gl000001
        💯excellent💯.Layla.

      3. jcvirgil dit :

        @chat de ruelle

        En effet au lieu d’y aller de propositions intéressantes pour réformer un système qui prend l’eau de toute part , miné par l’endettement et les depenses militaires pendant que toutes les infrastructures se défont sous leurs yeux, plusieurs ne mettent le focus que sur Trump en pensant lui arracher le pouvoir sans une réelle volonté de changements.

        C’est évidemment lui donner une importance démesurée , avec en arrière plan un discours dénigrant qui veut que les Américains en général sont trop bêtes pour réformer le système oligarchique actuel .

        Penser que leur proposer la même poutine foireuse et inégalitaire que Trump leur sert depuis des années , au service de ceux qui se paient le gouvernement , assaisonnée cette fois avec un peu plus d’hypocrisie fera l’affaire, c’est prendre la population américaine pour une bande d’imbéciles.

        Évidemment quand des politiciens issus de cet establishment dénigrent une partie de l’électorat en les traitant de * déplorables * tout en courtisant leurs votes , on part de loin…

    2. Big_Bird dit :

      je suis content que je ne suis pas le seul à le penser. Pour moi, elle avait l’air de la vieille madame désespérée. J ai quitté après 20-30 mn du débat. Pas beaucoup de substances à part les couteaux qui volaient bas.

    3. Layla dit :

      @Samati
      👏👏👏

  5. sorel49 dit :

    Bloomberg en excellent homme d’affaires tire-t-il une conclusion de son « offre d’achat » ?

  6. Jacques Rivard dit :

    Un couple, aidé à l’occasion par cinq amis fidèles, a investi temps et argent pendant plusieurs années, afin de réaliser un rêve : construire eux-mêmes un yacht motorisé, pouvant accueillir 8 personnes. Un gros yacht.

    Après quelques essais concluants, ils invitent les cinq amis pour le baptême du yacht, suivi d’une excursion sur le fleuve Saint-Laurent. Un aller-retour Montréal-Québec. On couchera une nuit à Québec. On n’est pas riche, mais on peut nous aussi avoir du fun.

    Pour une raison quelconque, en revenant, le fun semble tourner dans une mauvaise direction. Le beau yacht motorisé prend l’eau, et les sept se retrouvent en danger. Le yacht coule lentememt mais sûrement. Ils ont besoin d’aide, et ça va de plus en plus mal.

    Cé pu l’fun.

    Un yacht de luxe, de quelques millions, s’approche d’eux. Par chance, il n’était pas loin.

    Mais voilà que les sept, en voyant s’approcher le yacht de luxe, distinguent le nom du yacht DE LUXE. C’est le A-Z, appartenant à un milliardaire de Montréal.

    Après une trentaine de minutes, voyez le bilan: sept morts. Sept noyés, qui laissent une centaine de personnes, enfants, familles, amis dans le deuil. Que c’est-il passé?

    Les sept cons refusaient d’être aidé par un milliardaire, et passaient leur temps à insulter l’équipage qui faisait pourtant tout pour les sauver.

    Être en amour avec nos idéaux, nous empêche de vivre la réalité, et les conséquences sur les nôtres.

    Bloomberg, avec son équipage, sont dans le bateau, les autres vont se noyer dans leur arrogance.

    Pour moi, c’est Bloomberg, ou en dernier recours Biden.

    1. Achalante dit :

      Bloomberg est le pire candidat. Et le « bateau » des Démocrates n’est pas en train de couler. Tous les candidats actuels peuvent battre ce type, pour peu que les gens sortent voter.

      Qui peut faire sortir les gens qui croient que c’est du pareil au même des deux côté: un tenant du statu quo, ou un(e) progressiste?

      1. Igreck dit :

        @Achalante
        « …le bateau des Démocrates n’est pas en train de couler. »
        Voyez pas ces imbéciles frapper à grands coups de hache dans le font de leur canot d’écorce. Et les plus enthousiastes sont justement ceux qui se désignent progressistes. Pas de pouvoir, pas de progrès. Je suis bien d’accord avec la métaphore de M. Rivard. On a jamais fait pousser une fleur plus vite en tirant dessus. Il faudra du temps aux États-uniens pour progresser ne serait-ce qu’au centre de l’échiquier… qui pour nous Canadiens se trouve à droite de nos Cons-servateurs, ce qui n’est pas peu dire.

      2. Achalante dit :

        @Igreck : ce sont des primaires. Ils cherchent le candidat le plus fort, le plus résistant, et ce n’est pas en buvant du thé le doigt en l’air qu’ils le trouveront. Le ton changera quand les primaires seront terminées.

      3. Achalante dit :

        Un petit graphique qui explique peut-être les vraies motivations de M. Bloomberg : https://i.imgur.com/zdKsLJm.jpg

        Pour ceux qui ne veulent pas cliquer, le sommaire:
        Bloomberg possède 64 milliards de dollars
        Il a dépensé 400 millions sur ses publicités (jusqu’à maintenant)
        Avec les propositions financières de M. Sanders, il paierait un impôt sur la fortune de 4,926 milliards de dollars (ce qui ne le rendrait pas pauvre, loin de là)

        Il a donc dépensé 8% de ce qu’il paierait en impôts.

        Mais allez voir le graphique. Avec ce genre de chiffres, il est difficile de s’imaginer ce que ça représente; c’est plus facile de faire la part des choses visuellement.

    2. Layla dit :

      @Jacques Rivard
      💯excellent💯.Layla.

  7. lechatderuelle dit :

    voyons ce que les partisans en diront lors des votes…

    Bloomberg a sans doute mal dormi….

    les attaques en politique sont passablement plus vicieuses en débat….
    Si c’était ce qu’il avait à offrir de mieux pour marquer le coup dans cette interminable campagne, c’est raté.

    Mais attendons…. parfois les électeurs US font de drôles de calculs…

  8. noirod dit :

    Est ce que Bloomberg avait une chance au départ ? C’ est peut -être cette question qu’il faudrait poser. Quand un candidat souligne la richesse d’un adversaire c’ es tu pour nous faire croire qu’elle ou il a de la misère a payer son loyer a la fin du mois ? Penserait pas que les électeurs démocrates soient dupes …quoi que…Le jeu des débats est tellement juvénile. Bitcher l’ adversaire, trouver la beubitte…Je sais que c’ est comme ca que ca se passe dans l’temps des…élections mais me semble que cette formule n’ a pas grand chance de gagner des votes…En ce sens, il jouent sur le terrain du gros gluant qui lui, est champion dans le fumier.

    1. Jacques Rivard dit :

      Excellent

      1. Richard Lavoie dit :

        Au final je crois que le seul élément déterminant dans cette course sera qui peut battre Trump! La réponse: Bloomberg! Il faudra que les électeurs démocrates se pincent le nez, mais il faut ce qu’il faut! Un moindre mal se diront-ils! Reste à les persuader d’aller voter!

    2. Achalante dit :

      Effectivement, la remarque peut se retourner contre M. Bloomberg. M. Sanders a juste à dire qu’il est l’un des rares de la société actuelle qui a pu gravir les échelons sociaux, et qu’il veut donner la chance à un maximum d’en faire autant.

  9. Big_Bird dit :

    apres 20 minutes d’une joute montrant des grisonneux avec un comportement enfantin, je suis retourné vaquer à mes activités. Laissez moi savoir si vous avez trouvé du contenu dans ses échanges acrimonieux. Gobichar qui se sent frustrée de répondre sur le président mexicain et ses 100 projets de lois, Warren qui venait juste de terminer une réponse en redemandait encore en levant la main comme des enfants de primaires qui connaissent les réponses. Sanders qui, a mon avis, n’a pas plus de charisme que Bloomberg… Si c’est comme ça que les démocrates pensent battre le Fuhrer de la WH, ils s’en vont dans le champs. Je suis pour les démocrates et que la swamp se fasse vider rapidement avec les républicains, mais ils ne sont pas du tout partis pour réussir leur pari.

  10. leonard1625 dit :

    Vous êtes sévère M. Hétu. Bloomberg est de loin le plus qualifié pour la présidence. Le cirque d’hier démontre pleinement la superficialité de ce genre de processus électoral.

    « il a parfaitement incarné le rôle du multimilliardaire qui n’est pas habitué à la critique et qui n’est pas capable de comprendre les préoccupations des gens ordinaires. »

    M. Hétu, c’est une des phrases les plus malheureuses que vous n’ayez écrites. Je vous réfère à la vidéo sur les soins de santé de M. Bloomberg.

  11. monsieur8 dit :

    – Bloomberg, c’est pas des squelettes qu’il a dans son placard, c’est un ossuaire ! La pente va être raide pour lui.
    – Mme Warren a été excellente : allumée, vive. Pour moi, elle a gagné hier et marqué plein de points.
    – Buttigieg a aussi été très bon, quelques répliques bien envoyé, des points pour lui aussi.
    – Biden : pourquoi il sent le besoin de crier? Pourquoi il place le mot Obama dans toutes ses phrases? Bof, pas impressionné.
    – Klobuchar : Ok, mais elle a été déstabilisée solide par moment. Sympathique quand même.
    – Sanders : En plein contrôle, le leader de la soirée.

    1. Igreck dit :

      @monsieur8
      Ce n’est avec un chien savant que les Dems vont pousser Trompe à coups de pied au c** !

  12. Martin coté dit :

    Trump doit rire de voir les candidats démocrates se démolir comme ils l’ont fait hier…..Bloomberg s’est fait entrer dedans pas a peu près….mais ce n’est qu’un débat et déja ce matin..il a recu l’appui de 4 nouveaux représentants démocrates….ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini… …

  13. Jacques Rivard dit :

    Bloomberg a dit qu’il aiderait financièrement le candidat qui sera choisi par les démocrates.

    Une participante lui a demandé s’il accepterais l’argent. Il n’a jamais répondu, et ce à deux reprises.

    Qu’on ne vienne pas essayer de me faire accroire que les candidats démocrates, ou républicains, refusent l’argent. Ils ont et accepteront toujours l’argent. Ils sont dans l’hostie de pays où leur God est l’argent. Après cela, il y a le dieu des évangélistes, des mormons, des prespytériens, catholiques etc…

    Si certains pensent que Bloomberg a passé une mauvaise nuit, qu’on se le dise, le monsieur en a vu d’autres.

  14. quinlope dit :

    Bloomberg a de l’argent mais son placard est plein de squelettes et il n’est pas un bon debater.
    Passons au suivant.
    Buttigieg est jeune, intelligent et assez charismatique. Et il ne s’emporte jamais.

    1. leonard1625 dit :

      Buttigieg se complaît dans les banalités bien tournées.

    2. Igreck dit :

      @quilope
      Voir mon commentaire de 10:43

  15. Toile dit :

    Que reste t il de nos amours , Charles Trenet
    Bonheur fané….
    https://youtu.be/yJIJEquq_U4

  16. quinlope dit :

    J’oubliais. C’est un centriste.

  17. Jacques Rivard dit :

    Une participante lui a demandé (à Sanders) s’il accepterais l’argent. Il n’a jamais répondu, et ce à deux reprises.

    1. quinlope dit :

      Ça veut dire oui sans le dire.

    2. treblig dit :

      Tout ça en attendant le super mardi ou il y a 12 primaires en même temps.

      C’est à ce moment que les candidats, en bas de la moyenne ( et généralement à court d’argent) devront se rallier à un candidat mieux placé. On verra ainsi les alliances.

      Surtout 2 courants s’ affronteront très probablement. Les  » anybody but Sanders » et les  » anybody but Bloomberg ».

  18. ducalme dit :

    Bloomnerg s’est fait passer le KO principalement par Warren, mais les autres sont allés dans la même direction.

    Kamala Harris avait reçu le même traitement de Tulsi Gabbard plus tôt dans la course.

    Le front-runner a été épargné.

    On verra samedi aux caucuses du Nevada, mais peu importe le nombre d’auditeurs hier (on parle de 6 millions), le message est et va être relayé par les médias parlés et écrits sans compter les médias sociaux pendant de nombreux jours.

    Mais l’idée de Bloomberg d’éviter le baptême du feu ou du sang en ne se montrant pas ni en Iowa, ni au New Hampshire, au Nevada et en Caroline-du-Sud constitue un très mauvaise décision.

    Pendant ce temps, à Phoenix, Donald Trump se payait une partie de bon temps avec un auditoire conquis.

    Pas facile de sortir un incumbent incontesté dans son parti.

  19. Loufaf dit :

    Pendant que les candidats démocrates salissent la réputation de Bloomberg en faisant le job du gros taré, ce dernier doit vraiment jubiler! J’ espère qu’ au prochain débat, ils changeront de cible et nous diront comment ils pensent changer leur pays, chiffres à l’ appui. Le but ultime est de sortir le gros despote de la MB , nous verrons dans les prochains débats, si Bloomberg progresse ou non. Si les Démocrates parviennent à le sortir du jeu, bonn à ceux qui reste , pour accéder MB!

    1. Loufaf dit :

      …Bonne chance à ceux qui reste….

  20. Toile dit :

    « «Et quiconque fait quelque chose de mal au sein dans notre compagnie fait l’objet d’une enquête et, le cas échéant, d’un limogeage le jour même.»
    ——
    Ca c’est une enquête approfondie. Wow. T’es pas crédible en sus. Trump sort de ce corps ! Même minable argument macho

  21. Louise dit :

    « QUE RESTE-T-IL DE MICHAEL BLOOMBERG?
    64 milliards de dollars moins 400 millions.

    Plus sérieusement, Bloomberg a toute une côte à remonter pour prouver aux américains qu’il a les qualités personnelles pour affronter Trump. Si on se fie à sa performance d’hier, le faux président n’en ferait qu’une bouchée.
    Mais laissons-lui la chance de prouver qu’il peut s’en sortir mieux que les autres.
    Par contre ce qui me chicote ce sont toutes les révélations qui ont été faites sur lui. Pas très édifiant !

    On voit que les électeurs du centre sont divisés parce qu’il n’y a pas de candidat centriste assez fort et charismatique pour se démarquer des autres. Peut-être que Pete va passer entre Sanders et Bloomberg ? C’est ce que j’espère.

    1. Stéphane Maltais dit :

      Je pense que Bloomberg pourrait faire beaucoup mieux s’il affrontait Trump que lorsqu’il affronte des démocrates. Trump serait très mal placé pour l’accuser d’oligarchie, de sexisme, de racisme, d’acheter les élections alors que Bloomberg pourrait probablement convaincre sur l’incompétence, le personnalité risible, le manque culture, l’ignorance et la corruption de Trump.

      Je ne suis vraiment pas un fan de Bloomberg mais s’il était le candidat et qu’il défaisait Trump, il fera un grand bien à l’humanité !

  22. Yolande C. dit :

    Bloomberg, avec sa campagne par millions interposés, mais absent jusqu’à hier soir, me fait penser à un autre Crésus de la politique, Ross Perot, candidat en 1992.

    Arrivant en retard et dans une limousine longue comme ça à un meeting populaire, il avait eu cette phrase sublime : « I’m of yours « .

    Reste à voir les possibles et les impossibles ralliements.

  23. Apocalypse dit :

    Toujours surpris de voir qu’un candidat, M. Bloomberg dans le cas présent, ne semble pas ou n’est pas prêt pour un tel débat. Compte tenu de son importance, on aurait pu penser que M. Bloomberg aurait une armé de gens autour de lui pour l’aider à se préparer et répondre à des questions difficiles qu’on voyait venir d’un mille à l’avance.

    Cela dit, je n’ai vu du débat que quelques minutes et M. Bloomberg s’en tirait assez bien, il semble que les chose se sont gâtés par la suite.

    Peut-être est-ce aussi un format de débat qui ne lui sied pas très bien, mais plutôt à des gens fort en gueule avec un message simple, voir simpliste, ou encore des solutions relevant de la pensée magique de vous savez qui 😢.

    Il sera intéressant de voir si M. Bloomberg survivra à ce débat dans le très ordinaire.

    1. onbo dit :

      La structure du débat a permis ce qui devait arriver, plusieurs confrontations, un contre un le plus souvent.

      Les animateurs et animatrices ont su garder le contrôle des échanges. Dès qu’ils percevaient que la réponse avait porté, changement d’animateur, changement de question, changement de destinataire.

      J’ai aimé qu’ils ne s’éternisent pas sur la question ni sur des réponses sans fin. J’ai aimé le spectacle!!!

      Parce que ce « spectacle » m’a permis de saisir des instantanés qu’on ne retrouve pas chez des candidats lorsqu’ils sont dans leur zone de confort.

      Bloomberg a refusé de sortir de sa zone, dissimulé derrière le filet. Peut-être jouait-il sciemment « à la pauvre victime humiliée par des pas fins » en vue du prochain match! Il sort quand même amoché. Et par le fait même, nous avons une bonne idée des djabs que recevrait le Donald en présidentielles si Warren se trouvait là, comme par hasard.

      Buttiegig a insisté de façon trop collante sur sa position de centre entre Bloomberg et Sanders. Ça m’a semblé la position de calcul d’un faible qui la joue low profile, plutôt que de se démarquer pour qui il est et du pourquoi il est là, plutôt que de nous montrer la beauté de sa chaise au centre de la glace.

      Mayor Pete est maladroitement revenu sur la même question de ‘mémoire des noms’ avec Klobuchar qui avait déjà avoué son erreur. Ce qui lui a valu un point de démérite cinglant: « Je regrette que nous ne soyons pas aussi parfait que vous, monsieur talking points », lui a rétorqué une Klobuchar impatientée.

      J’ai rarement vu Bernie aussi « to the point » durant un débat. Il amené son jeu de façon remarquable et repris la balle au bond de nombreuses fois.

      Klobuchar a eu peu de questions en première partie, ce qui l’a mise dans l’ombre, jusqu’à ce que la question du nom du président mexicain fasse surface… et les flammèches avec Pete B. qui aime rappeler que maire de South Bend et sénatrice américaine c’est du pareil au même.. une provocation évidemment!

      Biden est en quelque sorte absent du débat, puisque son propos ramène la conversation à « moi j’ai fait ci, moi j’ai fait ça! Son débit de voix frise la vitesse du son, un miracle qu’il n’ait hésité et bafouillé que deux ou trois fois.

      Biden a servi quand même quelques punchs mérités à Bloomberg, spécialement à propos de son reproche sévère à l’endroit d’Obama «  »pour n’avoir pas su rassembler les Américains entre 2008 et 2016″ »!

      Probablement le message de Blomberg le plus malin, dans le sens de vraiment méchant, à l’endroit de Barack Obama. Une vacherie quoi! Mais où était Bloomberg entre 2008 et 2016, Calvince?! En train de faire fortune après fortune sur de dos des millions d’Américains qui ont perdu maison, santé et bonheur de vivre, dont des centaines de milliers de familles afro-americans aec ça!

      Qui a le plus déclenché la crise? Qui a le plus profité de la crise! Sur la question de la spéculation, Bloomberg est collé collé sur Trump: « Les crises et les dépressions sont des occasions d’affaires extra-ordinaires! »

      Warren par hasard était là pour poser les questions brulantes. « Combien d’ententes de non divulgation »? Bloomberg s’attendait à des questions délicates, mais pas à rencontrer « the one who persisted! »

      Warren avait besoin d’un bon match. Elle sort du match en réclamant la vérité de Bloomberg et le respect de ses co-équipiers.

  24. Apocalypse dit :

    @leonard1625 – 08:22

    ‘« il a parfaitement incarné le rôle du multimilliardaire qui n’est pas habitué à la critique et qui n’est pas capable de comprendre les préoccupations des gens ordinaires. »

    M. Hétu, c’est une des phrases les plus malheureuses que vous n’ayez écrites.’

    Il manque un mot à votre réplique à M. Hétu; vous auriez dû écrire;

    M. Hétu, c’est une des phrases les plus malheureuses VRAIE que vous n’ayez écrites.

    Comment voulez-vous que quelqu’un qui nage dans les milliards ait une quelconque perspective sur Monsieur et Madame Tout Le Monde, des gens qui gagnent quelques dizaines de milliers de dollars par an?

    Tu as une perspective sur quelque chose lorsque tu l’as longuement véçu ou longuement cotoyé ou pour l’avoir observé pendant longtemps, etc…

    Cotoyé des gens ordinaires pendant une couple d’heures par semaine ne te donnes aucune perspective sur la vie qu’il vive.

    1. Igreck dit :

      @Apocalypse
      Je crois plutôt que de (trop) nombreux Ricains amers ne souhaitent qu’une chose : être à la place des gens riches et célèbres et ainsi s’éloigner au plus vite de leurs « chienne-de-vie »… ce qui les éloigneraient donc beaucoup de comportements philanthropiques comme ceux démontrés par Bloomberg dans le passé. N’est-ce pas là l’essence de l’American Way of life ? Je prétends qu’un ultra-riche peut faire beaucoup plus pour sa collectivité qu’un.e « petit.e » millionnaire dit.e progressiste !

  25. Guy Pelletier dit :

    Ce qu’elle est belle cette pureté, cette naïveté de la gauche des Démocrates. Le feu est pogné dans la maison, la dictature s’installe dans le pays et au lieu de vouloir comme chef celui capable de battre l’ennemi le chasser du pouvoir on lui préfère d’autres plus *propres* n’ayant rien dirigés dans leur vie donc pas de passé attaquable par cette même gauche idéologique. Imaginer un *riche* diriger les pures et chaste Démocrates, plus encore si parti trop tard dans la campagne à l’investiture il finance lui-même sa campagne électorale avec son argent…. Inimaginable pour cette gauche pure et chaste! Leur pureté leur idéologie inflexible va tout simplement redonner le pouvoir à Trump et là sans plus de freins pour l’arrêter lui et les Républicains seront fort capable de changer les règles du jeux pour s’assurer de conserver le pouvoir très très longtemps…..Bloomberg n’est pas le tribun le plus fantastique loin delà, il a un placard que dire une maison pleine de squelettes mais les Américains auront à choisir entre le roi de la diversion, du spectacle, des télés réalités et l’autre plus terne qui travaillera réellement pour eux et pas seulement pour les grands lobbys d’affaires, corporations et privilégiés le programme politique de la droite de la droite des libertariens.

    On verra bientôt quel pays veulent les Américains………………..

    1. Dekessey dit :

      @Guy Pelletier:
      « Bloomberg n’est pas le tribun le plus fantastique loin delà, il a un placard que dire une maison pleine de squelettes mais les Américains auront à choisir entre le roi de la diversion, du spectacle, des télés réalités et l’autre plus terne qui travaillera réellement pour eux et pas seulement pour les grands lobbys d’affaires, corporations et privilégiés le programme politique de la droite de la droite des libertariens. »
      Comme le dit Apocalypse, comment pouvez-vous affirmer qu’un multi-milliardaire va réellement avoir à coeur les intérêts de l’américain moyen?
      Comprenez-moi bien, je pense que MB ferait un bien meilleur président que DT, mais il y a peut-être une marge entre être pur et chaste et le gros bon sens, et il y a peut-être un autre candidat qui ferait une meilleure job que MB.

  26. MarcoUBCQ dit :

    Ce débat, qui ne s’adresse qu’à une infime tranche de la population, et dont le vote ne changera sans doute même pas beaucoup suite à quelconque débat, n’a aucune d’importance. C’est une tempête dans un verre d’eau. L’acharnement des autres candidats sur Michael aura par contre une grande influence, à mon sens, sur l’électorat: « Votons pour celui qui se fait « bullyer » par les autres, par l’arrogance typique des politiciens états-uniens de tout acabit. Tout se met en place pour que le prochain président soit monsieur Bloomberg. Michael me fait un peu penser à Henry Ford, qui était bourré de défauts et de qualités. Il a transformé son pays, pour le meilleur et pour le pire, et encore aujourd’hui il définit les États-Unis dans son entièreté: Grand, fort, plus ou moins xénophobe, détestant les oligarques, oligarque lui-même, contradictoire, borné, puissant, dangereux, merveilleux et bénéfique…

    1. onbo dit :

      N’oubliez pas de mentionner que Ford était le modèle, l’idole, l’icône de Adolf Hitler. Ça permet de voir les choses en perspective. Ça ne peut changer le passé, mais cela permet d’éviter de sombrer dans les mirages pour l’avenir. Et comme le dit le dicton, l’avenir c’est tout de suite! 😉

  27. Henriette Latour dit :

    Le linge sale se lave en famille, pas devant des millions de spectateurs. Ils n’exposent pas leur programmes mais seulement leur acrimonie, comme des enfants du primaire dans une cour d’école. Si je devais voter aux EU, ce n’est pas ce que je vois dans les journaux ou à la télé qui m’inciterait à le faire. On parle d’intimidation dans les écoles mais on oublie l’intimidation dans les élections.

  28. Gilles Morissette dit :

    Bloomberg n’a peut-être pas offert la performasnce que certains attendaient mais il faudra vioir comment les électeurs démocrates réagiront le jour des primaires.

    Oui, il a des squelettes dabns son placard mais est ce que ça suffira pour discréditer ses candidature ?

    On aura une partie de la réponase lors du Super Tuesday?.

    1. treblig dit :

      S’il y en a un qui a compris ou se situe son véritable adversaire, c’est bien Trump. Il a tweeté dès ce matin une série d’injures contre Bloomberg mais absolument rien contre Sanders. Il a pris connaissance des sondages internes du parti républicain. Bloomberg est son ennemi principal.

      1. Guy Pelletier dit :

        @trebling

        Biden sorti définitivement de la course à la présidentielle grâce aux magouilles de l’affaire Ukrainienne les Républicains et Trump savent qui ils doivent maintenant viser qui est leur principale cible celui pouvant gagner la présidentielle et qui serait le candidat démocrate le plus facile à battre. Comme vous dites que Ttrump vise directement et seulement Bloomberg est assez révélateur.

        On verra si les Démocrates peuvent se boucher le nez, mettre leurs idéaux et principes de côté pour chasser de la Maison Blanche celui qui va les sortir du pouvoir pour très très très…….longtemps s’il on lui redonne la Maison Blanche. On verra si les Démocrates peuvent faire la guerre et gagner. Si les démocraties avaient dit NON à Adolf Hitler, l’avaient prises au sérieux le monde n’aurait jamais vécu ce qu’il a vécu. La dictature nazi n’aurait jamais pu s’étendre, asservir une bonne parti du monde. Quand la guerre est à nos portes les beaux principes, les idéaux ne donnent plus rien, ça prend une direction un leader un guerrier capable de se battre et de battre l’ennemi.

        On verra très bientôt si les Démocrates veulent toujours d’une démocratie ou d’une dictature.

      2. Igreck dit :

        @GuyPelletier
        Tout à fait juste. La politique du « Wait and See » de Chamberlain est désormais reconnue comme la pire face au Mal ! Le fairplay des Lords anglais ne pouvait abattre la Bête qui menaçait leurs valeurs. Les bons sentiments et les grands principes ne viendront pas à bout du populisme à la trump (trumpisme) qui menace NOS démocraties.

  29. leonard1625 dit :

    @apocalypse 09:07 Croyez-vous que Bloomberg est né milliardaire? Les trente premières années d’une vie laissent des traces profondes.

    1. constella1 dit :

      👏👏👏

    2. onbo dit :

      Vrai. Bloomberg a été gratte-papier ou teneur de livres. C’est ce qu’il sait le mieux faire. Il ferait un excellent ministre des finances ou Secrétaire au Trésor. C’est la place tout indiquée. Accepterait-il de demeurer dans son champ de compétence? Qu’il soit millionnaire ou multi-milliardaire ne fait pas de lui nécessairement un leader politique. Il pourrait faire en comités toutes les blagues qui lui passent par la tête.

      Le fait qu’il se soit rapproché des démocrates tient à la conjoncture. Il pourrait tenir le même discours comme leader républicain. il l’a clairement exprimé le 21 mars 2019:

      « The democratic party is a party thar has moved very far left. »

      « Il n’y a rien qui puisse réconcilier ma vision avec les démocrates sur la responsabilité fiscale, l’éducation (qui doit produire des « earning habilités and capacities), fighting drugs, and climate change ».

      « Il y a impossibilité pour moi d’être le nominé. Donald Trump est en réélection chez les républicains et chez les démocrates, je ne peux compter que sur le tiers des électeurs déms. Le parti contrôle le processus ».

      Hier soir, (19 fév 2020) sur la question des changements climatiques et du francking, Bloomberg a clairement exprimé qu’il va continuer le fracking du gaz et de l’huile comme c’est là, mais qu’il va faire ne sorte que ‘moins de méthane’ ne s’échappe dans l’atmosphère.

  30. Jacques Rivard dit :

    Comment vous vendre lors d’un entretien d’embauche ?

    Tellement dépassé! Ça fait 1980. Se glorifier pour démolir les autres prétendants, à mon point de vue, cela prouve hors de tous doutes, que tu n’es pas quelqu’un qui peut faire partie d’une équipe, et encore moins, la diriger.

  31. Apocalypse dit :

    Excellente analyse de CNN sur la performance de M. Bloomberg hier soir:

    *https://www.youtube.com/watch?v=iwAQna6s6lw

    Nevada debate a disaster for Bloomberg, CNN political experts say

      1. Dekessey dit :

        Excellent! Après tout, Donald Trump est une excellente référence pour déterminer qui a gagné le débat!

      2. gl000001 dit :

        Il peut le dire en moins d’une minute !

  32. Apocalypse dit :

    @leonard1625 – 09:24

    Désolé, mais ce n’est pas un argument convaincant. Je vous rappellerai que M. Bloomberg a près de 80 ans, alors les trente(30) premières années de sa vie sont loin, loin, loin. Des décennies à nager dans l’argent vont te faire oublier bien des choses.

    Cela dit, il reste encore du temps à M. Bloomberg pour montrer qu’il a le ‘stuff’ pour devenir président.

    1. leonard1625 dit :

      Je ne suis pas un psychologue, mais vous êtes dans le champs.

      « Stuff de président » ? Sur papier, Bloomberg est de très loin le plus qualifié.

  33. Gilles Morissette dit :

    HS

    Le terrorisme d’extrême-droite vient encore de frapper en Allemagne. 9 morts.

    Gageons qe Tiny Brain va blâmer Merckel.

    GROS MINABLE !!

    https://www.journaldequebec.com/2020/02/19/des-morts-dans-une-fusillade-en-allemagne

  34. onbo dit :

    onbo dit :

    (je poste de nouveau mon commentaire; mes excuses à apocalypse; mon erreur ans doute)
    ………………
    La structure du débat a permis ce qui devait arriver, plusieurs confrontations, un contre un le plus souvent.

    Les animateurs et animatrices ont su garder le contrôle des échanges. Dès qu’ils percevaient que la réponse avait porté, changement d’animateur, changement de question, changement de destinataire.

    J’ai aimé qu’ils ne s’éternisent pas sur la question ni sur des réponses sans fin. J’ai aimé le spectacle!!!

    Parce que ce « spectacle » m’a permis de saisir des instantanés qu’on ne retrouve pas chez des candidats lorsqu’ils sont dans leur zone de confort.

    Bloomberg a refusé de sortir de sa zone, dissimulé derrière le filet. Peut-être jouait-il sciemment « à la pauvre victime humiliée par des pas fins » en vue du prochain match! Il sort quand même amoché. Et par le fait même, nous avons une bonne idée des djabs que recevrait le Donald en présidentielles si Warren se trouvait là, comme par hasard.

    Buttiegig a insisté de façon trop collante sur sa position de centre entre Bloomberg et Sanders. Ça m’a semblé la position de calcul d’un faible qui la joue low profile, plutôt que de se démarquer pour qui il est et du pourquoi il est là, plutôt que de nous montrer la beauté de sa chaise au centre de la glace.

    Mayor Pete est maladroitement revenu sur la même question de ‘mémoire des noms’ avec Klobuchar qui avait déjà avoué son erreur. Ce qui lui a valu un point de démérite cinglant: « Je regrette que nous ne soyons pas aussi parfait que vous, monsieur talking points », lui a rétorqué une Klobuchar impatientée.

    J’ai rarement vu Bernie aussi « to the point » durant un débat. Il amené son jeu de façon remarquable et repris la balle au bond de nombreuses fois.

    Klobuchar a eu peu de questions en première partie, ce qui l’a mise dans l’ombre, jusqu’à ce que la question du nom du président mexicain fasse surface… et les flammèches avec Pete B. qui aime rappeler que maire de South Bend et sénatrice américaine c’est du pareil au même.. une provocation évidemment!

    Biden est en quelque sorte absent du débat, puisque son propos ramène la conversation à « moi j’ai fait ci, moi j’ai fait ça! Son débit de voix frise la vitesse du son, un miracle qu’il n’ait hésité et bafouillé que deux ou trois fois.

    Biden a servi quand même quelques punchs mérités à Bloomberg, spécialement à propos de son reproche sévère à l’endroit d’Obama « »pour n’avoir pas su rassembler les Américains entre 2008 et 2016″ »!

    Probablement le message de Blomberg le plus malin, dans le sens de vraiment méchant, à l’endroit de Barack Obama. Une vacherie quoi! Mais où était Bloomberg entre 2008 et 2016, Calvince?! En train de faire fortune après fortune sur de dos des millions d’Américains qui ont perdu maison, santé et bonheur de vivre, dont des centaines de milliers de familles afro-americans aec ça!

    Qui a le plus déclenché la crise? Qui a le plus profité de la crise! Sur la question de la spéculation, Bloomberg est collé collé sur Trump: « Les crises et les dépressions sont des occasions d’affaires extra-ordinaires! »

    Warren par hasard était là pour poser les questions brulantes. « Combien d’ententes de non divulgation »? Bloomberg s’attendait à des questions délicates, mais pas à rencontrer « the one who persisted! »

    Warren avait besoin d’un bon match. Elle sort du match en réclamant la vérité de Bloomberg et le respect de ses co-équipiers.

  35. Pierre S. dit :

    ——————-

    que reste il de Bloomberg ?

    Des millions de $$$$$

  36. monsieur8 dit :

    Faudrait qu’on m’explique pourquoi Bloomberg est, supposément, le seul à pouvoir battre Trump. Je lis ça encore et encore, et je ne la comprends pas. Est-ce parce qu’il lui ressemble?

    Les USA sont rendus là? Ça prend absolument un milliardaire arrogant, raciste et sexiste pour diriger le pays? Come on !

    Je suis plus optimiste que ça, moi ! Je crois qu’il y a encore assez de gens intelligents pour comprendre qu’un virage social, visant une meilleure redistribution de l’immense richesse du pays, ne peut qu’être bénéfique à tous. Ce n’est pas normal que le pays le plus riche du monde ne soit pas en mesure d’offrir une assurance santé et une éducation accessible à tous ces citoyens. Faudrait arriver au XXIè siècle un moment donné ! Et ce n’est ni Bloomberg ni Trump qui vont nous y mener…

    1. Igreck dit :

      @monsieur*
      Je le répète, la question primordiale à se poser : Est-ce qu’une majorité d’électeurs souhaite des réformes progressistes ? Voyez Trompe qui, depuis plus de 3 longues années, joue au fond la cai$$e avec les institutions… à DROITE du ring je vous rappelle, et des dizaines de millions d’électrumps applaudissent. La société amère-ricaine n’est pas prête à traverser d’un coup de droite à la gauche du ring. Dring Dring Dring on allume !

  37. Mouski dit :

    Voyez-vous, c’est un débat de société mais malheureusement ce débat se tient avec approximativement 50% du peuple. L’autre 50% c’est: IN GOD AND TRUMP WE TRUST.

    1. jcvirgil dit :

      Pas tout à fait environ 50% de ceux qui se sont déplacés pour aller voter ont voté Trump.

      50% de 60% ça fait autour de 30% c’est pas la mer à boire pour qu’il soit battu par un candidat qui s’adresse au peuple en lui proposant des mesures pour améliorer sa vie de tous les jours.

  38. Richard Lavoie dit :

    Au final, la seule question qui importera sera Qui peut battre Trump? Réponse: Bloomberg! Les électeurs démocrates devront se pincer le nez mais il faut ce qu’il faut! Reste à les convaincre d’aller voter!

    1. Frederic Jobin dit :

      Croire que seul Bloomberg peut battre Trump démontre une méconnaissance totale des courants populaires… Et sa performance d’hier soir prouve qu’il n’a pas de substance, de charisme ou d’éloquence…

      1. gl000001 dit :

        Al Gore avait tout ça 😉

      2. Igreck dit :

        Mais pas Rehnquist dans sa petite poche d’en arrière !

  39. Layla dit :

    Pardon…toutes les familles que DT a mis à la rue…tous les logements à prix modiques qu’il a transformé en immeuble de luxe, tassant les noirs, les jeunes comme les plus vieux, tous les noirs à qui ils refusaient l’accès à ses logements, qui devaient s’éloigner de leur travail,vous ne pensez pas que cela a détruit des vies des jeunes noirs, et Latinos, tous les petits entrepreneurs qu’il a conduit à la faillite, les cinq jeunes que DT a continué à accuser et ce même après qu’ils furent blanchis, l’argent de sa fondation qui a été détourner, est ce qu’il a exprimé du regret non, l’autre oui. Tous les immigrants, les jeunes enfants séparés de leurs familles dont certains ne se retrouveront plus… Bloomberg ne tourne pas le dos aux immigrants…
    Stop and frisk a commencé avec Rudy Giuliani de mémoire. DT qui prône la violence policière…encore dernièrement dans un de ces rallys il a critiqué un agent de sécurité qui était trop doux avec une personne qui venait d’exprimer qu’elle était en désaccord avec DT.
    Pendant que le fils Éric de DT faisait une campagne de financement pour les enfants de l’hôpital StJude, son père a dit non la campagne de financement va devoir payé pour son club de Golf…
    Bloomberg a donné pour rembourser des prêts étudiants d’ étudiants dont 20% étaient des noirs, des hispanos et des latinos, vous pensez que ceux-là par solidarité pour ceux qui ont été bafoué vont refuser cette aide financière de MB. Toutes les mesures de lutte à la pauvreté, pour une meilleure éducation qui au bout du compte devraient diminuer la violence dans la rue, ça ne compte pas…

    1. Layla dit :

      Mon message aurait dû être à la suite de Bidulen 9:45

      « Je crois que c’est vous madame qui manque de jugement. Je déteste Trump; cependant, Trump n’a pas détruit beaucoup de jeunes Noirs et Latinos comme Bloomberg a fait. Bloomberg a détruit beaucoup de familles. Pour plusieurs familles à NY, Bloomberg est leur petit Hitler. »

  40. Apocalypse dit :

    @leonard1625 – 10:06

    ‘Je ne suis pas un psychologue…’

    🤣

    J’en prend note!

    Vous devriez jeter un coup d’oeil sur la vidéo de CNN analysant la performance de M. Bloomberg.

    Disons que si tu es médiocre dans les débats, tu as (toute) une pente à remonter pour nous convaincre que tu as le ‘stuff’ pour être président.

  41. monsieur8 dit :

    Bloomberg, économiquement et socialement, c’est pas mal comme Trump, mais en moins vulgaire.

    Le seul point positif que je vois en Mike, c’est son engagement contre les changements climatiques. Mais même là, ça sert à quoi de donner des millions aux organismes qui se battent contre les émissions de GES si, en parallèle, tu promeus la fracturation hydraulique et l’exploitation gazière et pétrolière à grande échelle? Ces dons, ce n’est que relations publiques finalement, une manière de s’acheter une conscience…

    Bloomberg est un cheval de Troie qui vient foutre la merde chez les dems ! S’il veut vraiment servir son pays, qu’il se présente pour la nomination dans SON parti : qu’il affronte Trump dans une primaire républicaine, et qu’il le batte.

    1. Igreck dit :

      Comme on dit : j’aurais un pont à vous vendre !

    2. Mabuse dit :

      @Monsieur 8

      « Bloomberg est un cheval de Troie qui vient foutre la merde chez les dems ! S’il veut vraiment servir son pays, qu’il se présente pour la nomination dans SON parti : qu’il affronte Trump dans une primaire républicaine, et qu’il le batte. »

      On peut dire la même chose de Sanders. On pouvait dire la même chose de Trump vis-à-vis le parti républicain – Tea Party.

      Cela touche le nœud du problème: comment deux partis politiques peuvent-ils prétendre représenter 300 millions de personnes ? Ils ne le peuvent pas, tout simplement, ce qui amène des courants politiques externes à les investir, à les influencer ou les pervertir jusqu’à les rendre méconnaissables, voire à les détruire.

      Le système politique (Collège électoral) américain impose à toutes fins un régime bipartite, avec toutes les distorsions et le désabusement que cela entraîne dans l’électorat.

      Préparons-nous à un autre mandat de Trump!

  42. Pierre S. dit :

    ———————————–

    Un seul point à retenir.

    Bloomberg ne peut pas réellement compter sur une base électorale stable.
    Trump a eu ce réflexe primitif de comprendre que si il se comportait en GOON stupide il
    pourrait compter sur une base électorale qui lui ressemble, genre 25 % des américains.

    Et dans une pays ou le taux de vote est de 55=57% à l’élection générale et ou le
    format de scrutin ( grand électeurs) favorise le parti républicains, Un enlignement
    des planètes pouvait lui permettre de gagner l’élection … et de se mettre à l’abris de
    la justice.

    La déconfiture de H Clinton, le sabotage de Bernie, l’intervention illégale de Comey a 11 jour du vote
    et la capacité du GOP a faire sortir le vote de la droite de l’Amérique raciste et catholique a fait
    le reste du travail.

    La recette pour se ramasser avec un crétin comme président.

    1. Igreck dit :

      Oui, et on parle-là d’une « Lumière sur le Monde » !?! Misère de misère !!!

    2. gl000001 dit :

      Bloomberg devrait avoir comme base tout ceux qui croient « Anybody but Impeached trump ». Je ressemble à Citoyen quand je dis ça mais c’est la réalité.
      Bloomberg pourrait nettoyer ce que la magouilleur a fait et défait. Et dans 4 ans, un autre plus progressiste pourrait prendre la relève.

      1. gl000001 dit :

        Michael, nettoyeur !

      2. Haïku dit :

        gl000001
        Bon rappel ! 👌
        Que de souvenirs.

    3. RICK42 dit :

      « ….le vote de la droite de l’Amérique raciste et catholique… » dIsons plutôt  » la droite raciste et protestante… » ce qui serait plus juste. Quand on dit WASP, ce n’est pas WASC » n’est-ce pas?

  43. citoyen dit :

    plutôt que de faire de la politique bipartisane contre deux partis bipartisans, il devrait y avoir un organisme régulateur entre le pouvoir et l’opposition et entre le sénat et la chambre des représentants pour inculquer de nouvelles valeurs ou de nouveaux programmes susceptibles d’intéresser les électeurs des deux partis.

    1. gl000001 dit :

      Un parti apolitique ! Comme la Communauté Economique Européenne mais au niveau politique. Pas économique.
      Si vous n’existiez pas, il faudrait vous inventer 😉

  44. titejasette dit :

    Commentaires d’un des Wall Streeters.

    CNBC’s Jim Cramer said Thursday he found the Democratic debate in Las Vegas difficult to watch as Sen. Bernie Sanders assailed Mike Bloomberg and the wealthy.

    “It was painful because your wealth was really under fire last night,” the “Mad Money” host said.

    The Vermont senator, a self-described democratic socialist, also sounded more like a communist than a socialist, Cramer argued.

    1. Benton Fraser dit :

      On ne devient pas milliardaire de par son seul travail mais du travail des autres, ce qui implique que c’est l’inéquité qui rends très riche!

  45. Samati dit :

    @ onbo

    « Mais où était Bloomberg entre 2008 et 2016, Calvince?! En train de faire fortune après fortune sur de dos des millions d’Américains qui ont perdu maison, santé et bonheur de vivre, dont des centaines de milliers de familles afro-americans aec ça! »

    Votre énoncé est truffé d’erreurs. Bloomberg a été maire de New York pendant une bonne partie de cette période. Bloomberg a fait fortune dans les médias pas dans la finance. Vous mélangez tout sois par ignorance ou sois par mauvaise foi.

  46. Samati dit :

    @ monsieur8

    « Le seul point positif que je vois en Mike, c’est son engagement contre les changements climatiques. »

    Je suppose que ses gestes envers le contrôle des armes à feu, de soins de santé universel, d’une éducation de qualité accessible à tous, ne sont pas des engagements de valeur pour vous. Contrairement aux autres candidats Bloomberg a déjà pris des mesures pour supporter ces engagements, à titre de maire et à titre personnel.

    Pour ce qui est de l’environnement, le programme qu’il propose est réaliste et devrait permettre aux États Unis de remplir leurs engagements envers les accords de Paris.

    Le dogmatisme de Sanders et de Warren (si jamais élus) aurait à faire face à une majorité de représentants et de sénateurs. tant démocrates que républicains, qui s’opposeront fermement à la mise en chômage rapide de centaines de milliers de travailleurs des énergies fossiles et des centrales thermiques.

    La conversion vers des énergies renouvelables prendra beaucoup de temps, d’énergie et de capitaux. Les fournisseurs d’électricité aux États Unis sont tous dans le secteur privé et ceux-ci se tourneront vers les énergies renouvelables lorsque cela sera rentable comme ils l’ont fait pour convertir leurs centrales au charbon au gaz naturel (ce qui place les États Unis au premier rang des pays développés pour la réduction des émissions de CO2).

    Une remarque de Bloomberg qui a créé un silence chez les autres candidats. Lorsque ceux ci disaient : on va créé de nouvelles PME, on va les aider à démarrer, on va les appuyer, …
    Bloomberg leur a demandé si jamais ils avaient eu à créer une entreprise, si jamais ils avaient aider au démarrage. La réponse des autres candidats a été un silence plutôt embarrassant.

    Des brasseux de nuage contre une personne qui a réalisé beaucoup pour lui même mais également pour les autres et surtout pour le parti démocrate.

  47. Samati dit :

    @ monsieur8

    Sanders est celui qui fout de la merde chez les démocrates. Un peu de recherches vous aurait permis de découvrir que Bloomberg a été démocrate avant de passer aux républicains afin de participer à l’élection à la mairie de New York, puis est devenu indépendant avant de redevenir démocrate. Il représente plus les démocrates que ne pourrait jamais le faire un individu aussi toxique que Sanders.

  48. Igreck dit :

    Cela fait six ans que M. Bloomberg a quitté la mairie de New York, six années qu’il n’avait plus à croiser le fer en politique. Il était devenu à l’inverse un mécène caritatif et politique très courtisé – il a donné 10 milliards de dollars à de multiples institutions, à des causes écologistes, anti-armes à feu et pro-immigration, et a financé de multiples candidats démocrates à des élections parlementaires ou locales ces dernières années.
    Juste pour cela, les candidat.e.s concurrents devraient ne pas trop lui cracher dessus !

    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/202002/20/01-5261699-primaires-democrates-lendemain-de-debat-difficile-pour-michael-bloomberg.php

    1. papitibi dit :

      D’ailleurs, quand je les entends qualifier Bloomberg de Répu avec une perruque de Démocrate, c’est pas tout à fait exact. Pas plus qu’il n’est exact d’affirmer que Sanders n’est PAS Dem puisqu’il se déclare socialiste.

      Le regretté Jean Lapierre – l’une des méméres les plus savoureuses du paysage médiatique québécois, était-il un vra saparatiss quand il a siégé pour le Bloc Q? Pas sûr… Peut-être davantage un féraleux plus soft que son cheuf libéral, par contre.

      Bloomberg a trouvé plus facile de se faire élire à la mairie de NYC sous les couleurs Républicaines; ça lui évitait de ‘subir’ le processus des primaires comme il y aurait été contraint chez les Dems.

      Transparence totale: en politique PROVINCIALE, le seul parti dont j’ai détenu une carte de membre n’a JAMAIS reçu mon X sur un bulletin de vote. Au FÉDÉRAL, j’ai voté CONSERVATEUR (yes Sir!) alors que je détenais une carte de membre. Quoique mon appui allait c’était davantage au candidat qu’au Parti…

      Retour à Bloomberg. Répu dans l’âme et Dem par opportunisme, ou Démocrate de droite, comme c’est souvent le cas dans les États du Sud (notamment)? Difficile pour un milliardaire d’être socialiste dans l’âme mais ça n’empêchera pas un milliardaire de pratiquer le mécénat ou de donner (un peu) au suivant…

  49. papitibi dit :

    Prenons Warren et Bloomberg, à titre comparatif.

    La première maîtrise l’ARt ORAtoire.
    Le second maîtrise l’OR ARAtoire.

    C’est la même chose. Ou presque. Suffit d’inverser le A et le O.

    Bloomberg a creusé des sillons, et il a trouvé des tonnes de pépites d’or. Art ARAtoire.

    Warren, elle, n’a pas trouvé d’or. L’or, c’est ce qu’elle fait de ses mots. Elle plaide. Elle convainc. Elle assomme.

    Je savais que bloomberg n’avait pas cette prestance mais il a sous-performé au delà de mes pires craintes.

    ouch!

    1. Haïku dit :

      Très bonne observation ! 👌

  50. FlorentNaldeau dit :

    C’est à se demander si MB avait eu les séances de répétition que tout candidat suit avant de tels débats, afin de s’habituer à bien intégrer certaines attitudes et comportements au point d’en faire des automatismes, et à en réprimer d’autres qui projettent une mauvaise image, en plus de préparer des réponses qui font mouche aux questions ou interpellations auxquelles il peut s’attendre. Hier soir, MB a semblé interloqué par les attaques pourtant les plus prévisibles. Peut-être a-t-il décidé de faire fi des avis et suggestions de son personnel et des consultants en communications qui l’ont encadré. Ou alors il a mis tant d’effort à contrôler son caractère (qui peut être très cassant quand une question lui déplait), qu’il n’était pas assez concentré pour fournir les réponses efficaces ou convaincantes qu’il lui fallait fournir.

    On savait tous qu’il serait la cible principale compte tenu de sa montée dans les sondages et du fait que c’était sa première présence aux débats. EW a été particulièrement acerbe et acharnée, flirtant à quelques occasions avec la mauvaise foi. À voir son insistance à poser des questions de suivi à répétition, on peut se demander si elle considérait la soirée comme une audition pour le rôle de modératrice de relève dans de futurs débats du genre. Ou c’était peut-être l’énergie du désespoir pour revitaliser sa campagne qui s’est un peu essoufflée récemment.

    Je crois qu’il y a eu deux gagnants hier soir. Tout d’abord BS. Même s’il a reçu quelques flèches, il a échappé au traitement habituellement réservé au meneur de la course. L’arrivée de MB a dispensé EW du cruel dilemme d’avoir à attaquer son coreligionnaire « progressiste » et le petit nouveau a servi de paratonnerre, protégeant BS.

    L’autre gagnant? DT. Compte tenu du comportement des Démocrates hier soir, je ne crois pas que le nécessaire exercice d’écrémage des candidatures dont je parlais récemment se produira dans un avenir prévisible. Ils vont donc continuer à se déchirer, fournissant clips et arguments pré-digérés que réutiliseront la campagne de DT et les PAC qui le soutiendront. La question brûlante me semble être la suivante: DT ne fera-t-il qu’égaler son résultat au Collège électoral ou n’arrivera-t-il pas à le surpasser, avec la complicité de ses adversaires?

Répondre à SamatiAnnuler la réponse.

En savoir plus sur Le blogue de Richard Hétu

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading