Le blogue de Richard Hétu

L'Amérique dans tous ses états

Trois représentants démocrates issus du Black Caucus, dont une étoile montante de leur parti, ont annoncé leur soutien à la candidature de Michael Bloomberg mercredi. À la fin de la journée, l’Associated Press a publié un article démontrant l’insensibilité du candidat à l’investiture démocrate face aux questions raciales. Ce n’était pas la première histoire du genre qui sortait cette semaine concernant l’ancien maire de New York et cela pourrait compromettre sa montée dans les sondages, montée qui tient notamment à sa popularité croissante auprès des Noirs.

L’article de l’AP rappelle une déclaration de Bloomberg faite au plus fort de la crise financière de 2008. Lors d’une intervention à l’Université Georgetown, l’ancien maire de New York avait attribué le krach de l’économie américaine à la fin d’une pratique discriminatoire – le redlining – par laquelle les banques refusaient systématiquement de prêter de l’argent aux habitants de quartiers noirs.

«Cela a commencé quand de fortes pressions ont poussé les banques à prêter à tout le monde», a déclaré l’homme d’affaires milliardaire. «Le redlining, si vous vous rappelez, était le terme qui signifiait que les banques prenaient des quartiers au complet et disaient : ‟Les gens dans ces quartiers sont pauvres, ils ne sont pas capables de payer leurs hypothèques, dites à vos vendeurs de ne pas y aller”. Et puis le Congrès s’en est mêlé et a dit : ‟Ce n’est pas juste, ces gens devraient pouvoir avoir accès au crédit”. Et après avoir emprunté cette voie, les banques ont commencé à faire de plus en plus de prêts à des acheteurs de maison dont le crédit n’était pas aussi bon que souhaité.»

Comme le souligne l’AP, Bloomberg a raison de dire que les banques ont déclenché la crise en prêtant de l’argent à des gens dont le crédit n’était pas bon. Mais attribuer cette politique prédatrice à la fin d’une pratique raciste qui a contribué aux inégalités endémiques entre les Blancs et les Noirs aux États-Unis, c’est une erreur quasiment indéfendable.

Dans cet article du New York Times, on peut lire la défense d’un stratège de Bloomberg, qui évoque notamment le programme proposé par le candidat pour aider les Noirs à accéder à la propriété et les initiatives philanthropiques du milliardaire pour atteindre le même objectif.

L’article de l’AP a été publié le lendemain de la diffusion d’un enregistrement audio d’un extrait de discours prononcé par Bloomberg à Aspen en 2005. Dans ce discours, le maire de New York défend de la façon la moins politiquement correcte la pratique du «stop-and-frisk» adoptée par le NYPD sous son prédécesseur, Rudolph Giuliani. Cette pratique a non seulement été jugée inconstitutionnelle par une juge fédérale de New York, parce que discriminatoire, mais inutile depuis son abandon.

«Les vrais crimes» sont presque toujours commis par des «hommes issus des minorités, âgés de 16 à 25 ans», a notamment dit l’ancien maire pour justifier cette méthode permettant aux policiers d’arrêter et de fouiller des citoyens quasiment au moindre prétexte. «C’est vrai à New York, c’est vrai dans presque toutes les villes. Vous devez prendre les armes à feu des gens qui se font tuer.»

Les homicides ont continué à diminuer à New York après l’abandon du «stop-and-frisk». En lançant sa campagne, Bloomberg a dit que l’appui à cette pratique avait été la pire erreur de sa carrière politique, propos qu’il a répétés cette semaine.

Certains Noirs seront sans doute prêts à pardonner cette «erreur» à Bloomberg. C’est notamment le cas d’un de ses anciens critiques, le représentant démocrate de New York Gregory Meeks, qui lui a apporté son soutien mercredi en compagnie de sa collègue de Georgie, Lucie McBath, qui a remporté en 2018 l’ancien siège de Newt Gingrich, et Stacey Plaskett, des Îles Vierges. Meeks supportait Joe Biden jusqu’à sa déconfiture au New Hampshire.

Mais l’avenir de la candidature de Bloomberg tiendra peut-être à la façon dont il répondra aux critiques concernant ses politiques et déclarations passées sur les Noirs. Il pourrait avoir l’occasion de le faire le 19 février au Nevada, où aura lieu un débat, trois jours avant les caucus de cet État. Bloomberg a de bonnes chances d’y participer.

Une chose est certaine : les Noirs, peut-être plus que tous les autres groupes de l’électorat démocrate, cherchent un candidat capable de battre Donald Trump. Cela comptera peut-être dans la façon dont ils jugeront Michael Bloomberg.

P.S. : Vous n’avez pas encore eu le temps de participer à la première campagne de financement de ce blogue en 2020, qui entame son avant-dernière journée? Je vous invite à le faire dès maintenant. Nous sommes en bonne voie d’atteindre notre objectif… si la tendance se maintien, comme dirait Bernard Derome.

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(Photo Getty Images)

62 réflexions sur “Michael Boomberg et les Noirs

  1. Salvador E. Rodriguez dit :

    Le problème des milliardaires ou des gens dans le haut stratosphérique de l’échelle sociale qui tentent de comprendre la société qui elle marche encore toujours les pieds collés sur la terre, c’est que même si certain peuvent avoir de bonne intentions, ils voient et tentent de comprendre ce qu’ils voient de loin et à travers des milliers de filtres. Leur compréhension et les solutions qu’ils apportent en résulte déformé. C’est sûrement ce qui arrive à M. Bloomberg.
    Tant mieux s’il a peut-être de bonne intentions, mais pourquoi ne pas choisir quelqu’un plus proche de la réalité, plus proche du jour le jour des gens que nous sommes.

    Vouloir toujours élire des fortunés favorise l’élitisme des gouvernements et sa distance avec vous et moi.

    Mr Hétu, j’espère j’ai contribuer à garder la tendance ce matin pour la continuité de ce blog!!

    Merci à vous.

    1. Igreck dit :

      @Salvador
      L’élection de Trompe a été en bonne partie rendue possible pcqu’il se présente comme un milliardaire. L’odeur du fric chez les Amers-Ricains a le même effet que l’odeur du sang chez les requins. Beaucoup d’électeurs n’ont aucun problème à voter pour quelqu’un qui vit 30 000 pieds au-dessus de leurs réalité car ils rêvent eux-mêmes d’atteindre cette altitude, c’est le AmWay (American Way of Life) ! Il est souhaitable selon moi d’opposer un VRAI milliardaire démocrate au milliardaire démagogue.

  2. Superlulu dit :

    Admettons que Bloomberg gagne l’investiture, les noirs vont s’abstenir de voter pour battre tRump?
    Ou vont-ils se rallier à Bloomberg?
    S’ils s’abstiennent c’est comme un vote pour le fucké, non?

  3. Martin cote dit :

    Je suis convaincu que la majorité des noirs vont se rallier à Bloomberg si Biden n’est plus dans la course….car ils veulent à tout prix se débarrasser de Trump……çe qui m’inquiète…çe sont les supporters de Bernie qui vont certainement ruer dans les brancards si Bernie n’est pas choisi pour débattre contre Trump…et ils peuvent faire très mal…tout comme en 2016….

    1. Igreck dit :

      Oui, misère !!!

    2. franlabrecque dit :

      Peu importe lequel faut sortir l’abruti de là, point à la ligne, Impossible d’avoir pire que l’idiot du village.

  4. gl000001 dit :

    Je ne veux pas paraître insensible mais « Anybody but Impeached trump » !!
    Je dis toujours que le Président n’a pas un si grand effet. Très anormalement, Impeached trump en a parce qu’il viole la Constitution. Mais un vrai président « présidentiel » ne pourrait avoir des politiques racistes s’il travaille avec son équipe. Est-il un joueur d’équipe ?

  5. Mabuse dit :

    Le vote noir selon les derniers sondages rapportés (googlés):

    Biden: 27%
    Bloomberg: 22 %
    Sanders: 19 %
    Warren: 9 % (janvier 2020)
    Buttigieg: 4%
    Klobuchar: 0%

    Où ira maintenant le support de Biden et de Warren? Qui d’autre que Bloomberg pourra rassembler le vote centriste et bloquer Sanders? Klobuchar? Pourrait-elle décoller après le N.H.? Quelle sera la réception des électeurs démocrates pour Bloomberg au super-mardi, après le débat du 19 février, s’il y participe?

    À voir le comportement déjanté de Trump depuis son acquittement par le Sénat (et le pardon présidentiel de Stone à venir), dans un monde normal, n’importe quel candidat démocrate devrait battre Trump et le Sénat devrait virer au bleu. Dans un monde normal, s’entend…

    1. Dekessey dit :

      @mabuse
      « Dans un monde normal, s’entend »
      Vous faites bien de le mentionner.
      Je crois qu’on a encore rien vu.

  6. Izek dit :

    Les noires americains ne se respectent pas eux meme. Tous ces politiciens peuvent dire et exprimer leur racisme profond, mais se presenteront avec un ou deux idiots utiles devant les cameras et raconteront qu’ils sont desole, et Hop, ces noires americains vont les pardonner.
    Y’a juste deux candidats pour eux ; Pete et Joe.

    1. jcvirgil dit :

      @Izek

      Il y a un peu de généralisation dans votre affaire … même si elle s’applique probablement à une partie de cet l’electorat…

      J’aimerais connaître la participation de l’électorat afro-américain aux élections présidentielles.Quelque chose me dit qu’en dehors de celles où Obama et son espoir de changements était en lice, elle est faible.

      Auraient-ils vraiment espoir qu’un vieux milliardaire blanc ami des banques fasse une différence dans leur vie de tout les jours et dans le racisme systémique dont ils sont victimes au pays des *droits et libertes*, j’en doute. .

      En dehors des élections peu de politiciens de Washington s’intéressent réellement à leur sort .

      1. Absalon dit :

        « J’aimerais connaître la participation de l’électorat afro-américain aux élections présidentielles. »
        Autour de 60% en 2016, ce qui est élevé compte tenu des nombreux obstacles qu’ils doivent surmonter. Leur participation aux élections est très supérieure à celle des américains d’origine asiatique ou d’Amérique latine.

      2. jcvirgil dit :

        @ Absalon

        Merci .Je croyais aussi que leur participation était plus faible.

      3. Igreck dit :

        @Absalon
        « … et d’Amérique latine… »
        De là l’importance du show de Jennifer Lopez et Shakira lors du dernier Super Bowl pour « réveiller » les Latinos de « belle » manière !

  7. Toile dit :

    Ce que met en évidence est comment fondamentalement le racisme, le ségrégationnisme sont toujours partie intégrante des valeurs et conséquemment des politiques américaines. Alors ça danse tous au tango quand vient le temps de séduire un électorat qui desservira ses fins.
    De mémoire, le phénomène du crash fut mondial et prétendre que les afro américains en furent principalement la cause parce qu’on a prêté aux pauvres est débile. De mémoire toujours, c’est pas la bulle spéculative qui a pété ? Ce ne sont pas les pauvres qui spéculent sur du rendement. Enfin, yé peux me trumper.

  8. spritzer dit :

    C’est difficile de dire qui est le candidat qui aurait les meilleures chances de battre Trump, mais si les Noirs veulent absolument le voir défait et améliorer leur situation ils peuvent voter en masse pour Sanders pour l’investiture ET à l’élection. J’imagine que si le vote Noir se mobilisait d’une façon historique pour Sanders il pèserait possiblement d’un poids déterminant.

    1. el_kabong dit :

      @spritzer
      « J’imagine que si le vote Noir se mobilisait d’une façon historique pour Sanders il pèserait possiblement d’un poids déterminant. »

      J’imagine que si les bernie-bros s’étaient mobilisés en 2016 pour Clinton (au leu de bouder comme des enfants d’école ou, mieux encore, voter pour le minable orangé), possiblement que leurs votes auraient pu peser d’un poids déterminant…

      1. spritzer dit :

        @el_kabong

        C’est pas Sanders qui leur a dit de s’abstenir de voter pour Hillary. Ce serait tragique si les chances de Sanders de devenir président et d’amener du changement significatif étaient sabordées par des récriminations de jadis et d’autrefois…

    2. Igreck dit :

      @Spitzer
      Si les Repus suivent votre raisonnement, attendons nous à ce qu’ils lèvent les barrières qu’ils dressent depuis des décennies pour les empêcher d’exercer leur DROIT de vote.

  9. titejasette dit :

    En n’importe quel temps (crise financière ou prospérité économique), les banquiers ne prêtent pas l’argent aux non-solvables. Or, il se trouve que les noirs sont plus non-solvables que les blancs dans ces temps-là.

    C’est un fait énonomique ou un problème racial ? On est en 2020. Avez vous vu le nombre de succès économique réalisé par les Noirs depuis ce temps-là ?

    Tout le monde s’ajuste et Bloomberg doit s’excuser pour ce qu’il pensait en 2008?

    « … c’est une erreur quasiment indéfendable. » Vraiment ?

    Bon ! Disons que c’est indédendable. Alors, votez pour Trump. Le peuple a le choix.

    « Trois représentants démocrates issus du Black Caucus, dont une étoile montante de leur parti, ont annoncé leur soutien à la candidature de Michael Bloomberg mercredi. » C’est ou le problème ?

    Come on, Man !

  10. spritzer dit :

    « Cela a commencé quand de fortes pressions ont poussé les banques à prêter à tout le monde »

    Cela a commencé quand l’avidité a poussé les banques à prêter à tout le monde. C’est une « qualité » fréquente dans ce milieu.

    1. jcvirgil dit :

      En effet et après que les amis de Wall Street invités par Clinton à faire partie de l’équipe au Trésor américain aient charcute le Glass Steagall Act mis en place par FD Roosevelt pour freiner l’avidité des banques et du monde financier et leur tendance à spéculer avec l’argent que leurs déposants et actionnaires leurs confient.

      1. Samati dit :

        @ jcvirgil

        Vous semblez passer en silence (volontairement ou involontairement) l’adoption sous la présidence d’Obama de la Dodd-Frank Act, une loi omnibus qui remplace (modernise) les lois précédentes. Trump l’a charcuté partiellement mais la loi devrait reprendre de la vigueur (avec l’addition des réglementations pertinentes) avec la venue d’une administration démocrate à la présidence et dans les deux chambres.

      2. jcvirgil dit :

        @Samati

        Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. le Dodd -Frank Act est une loi complexe de dizaines de pages en grande partie inapplicable et impliquées qui n’a pas empêché les banques et institutions financieres de reprendre leurs spéculations apres avoir été renflouées par le gouvernement. On s’en reparlera après la prochaine crise économique..

        Il a n’avaient qu’à remettre en place le Glas Steagall Act qui a parfaitement fonctionné durant plusieurs années et l’amander si nécessaire pour donner une meilleure protection aux déposants.

        Mais ce n’était évidemment pas le but de l’exercice…

      3. Samati dit :

        @ jcvirgil

        De toutes évidence vous n’avez pas pris connaissance du Dodd-Frank Act. On parle de milliers de pages (sans la réglementation) et plusieurs sections visent à l’amélioration de la transparence sur les marchés, ce que la Glass Steegall Act ne couvrait pas.

    2. gl000001 dit :

      Le gouvernement avait déreglementé 15-20 ans avant. Ils avaient statué que les banques pouvaient s’auto-reglementer. Quelle farce !

      1. jcvirgil dit :

        @gl 5 zero 1

        Eh oui l’auto-reglementation comme pour Boeing et ses cercueils volants, comme pour l’industrie agro-chimique et ses produits cancérigènes et tueurs d’abeilles , comme pour les pharmaceutiques et leurs opiacés créateurs de dépendance et de la crise du Fentanyl.

        (Coudonc je suis en forme ce matin , va falloir que je coupe le café ) 😎

  11. Louise dit :

    « ……. l’avenir de la candidature de Bloomberg tiendra peut-être à la façon dont il répondra aux critiques concernant ses politiques et déclarations passées sur les Noirs.

    D’après moi toute la question est là. Bloomberg s’est déjà excusé et il devra le faire encore pour bien faire comprendre aux noirs et à toute la population que cette discrimination n’est plus acceptable.

    Mais les excuses ne seront pas suffisantes. Si c’est vrai que les noirs ont de la difficulté à rembourser leurs prêts, c’est sans doute parce qu’ils n’ont pas accès à des emplois payants. Ça c’est une discrimination très grave qui leur enlève toute dignité et la possibilité de mener une vie décente. Alors Blumberg devra faire un pas de plus. Il devrait promettre de former une commission d’enquête et faire participer les noirs pour les entendre, les comprendre et trouver des solutions qui partent de la base.
    (peut-être que cela a déjà été fait, je ne suis pas assez renseignée à ce propos)

    Ce que je veux dire c’est que les solutions doivent venir des personnes qui vivent le problème. Les noirs n’ont pas besoin de se faire dire « nous savons ce qui est bon pour vous »
    Je sais que c’est un problème complexe mais ce n’est pas une raison pour se croiser les bras.Tout est une question de volonté politique

    1. jcvirgil dit :

      @Louise

      Ce que vous écrivez est vrai, mais le racisme et l’exploitation des noirs fait partie de l’ADN de ce pays.
      Même les huit années passées par Obama à la présidence n’y ont rien changé.

      Les noirs sont toujours surrepresentés dans les prisons où on les fait travailler pour rien , une nouvelle forme d’esclavage et à moins que je ne me trompe pas grand chose n’ a été fait pour les sortir de la pauvreté endémique qui frappe une grande partie de leur population et leur donner accès à une éducation supérieure.

      Côté éducation il faut dire que ça s’applique aussi aux populations blanches défavorisées du pays. Aux Etats-Unis l’éducation c’est comme la santé. On l’achète quand on a les moyens de se la payer.

      C’est là qu’arrive un Bernie Sanders pour changer les choses…

    2. Achalante dit :

      Je partage votre opinion. Et plusieurs noirs n’ont pas accès aux emplois payants parce qu’au-delà du racisme à l’embauche, il y a l’accès à l’éducation.

      M. Bloomberg a intérêt à prendre un cours sur le racisme systémique, et ça presse. Supporter l’éducation supérieure gratuite, ou du moins en faciliter l’accès serait une bonne chose, si il veut être pris au sérieux dans ce domaine.

      1. Samati dit :

        @ Achalante

        Bloomberg a déjà pris des gestes à cet égard. Vous n.êtes pas sans ignorer sa contribution de $1,8 milliards à l’Université John-Hopkins de Baltimore pour financer les dépenses universitaires des étudiants talentueux mais sans le sous. Nul doute qu’une partie importante de ces fonds iront à des étudiants de la communauté noire, communauté particulièrement importante dans cette ville.

  12. Ma-t-matik dit :

    Je comprends que le monde déteste Trump mais de là à supporter un mutlimiliardaire raciste qui essaye littéralement d’acheter une élection?

    Et à ceux qui disent que les noirs devraient « get over it » pour Bloomberg, écoutez ce clip de James Baldwin qui remet les choses en perspective.

    http://twitter.com/Bakari_Sellers/status/1227558780017221638?s=19

    1. Samati dit :

      @ Ma-t-matik

      Tiens, tiens, la propagande du GOP est en forme ce matin. Je suis persuadé que vous favorisez la nomination de Sanders, candidat qui serait facilement battu par Trump. Votre jupon dépasse….

    2. Achalante dit :

      Même un multimilliardaire raciste serait mieux que ce type qui ne cherche que son profit personnel, sans penser une seconde à ceux qu’il écrase en passant.

      Mais je crois que M. Bloomberg est assez intelligent pour au moins masquer son racisme (si c’est un racisme réel, et pas juste des préjugés sociaux qu’il n’avait jamais remis en question), non seulement pendant la course, mais aussi pendant son hypothétique présidence.

    3. Superlulu dit :

      Vous préférez un raciste assumé, misogyne, menteur pathétique, faux milliardaire?
      Je préfère un qui s’excuse, qu’un qui en rajoute.

      1. Superlulu dit :

        Je m’adressait à Ma-t-matik, bien sur.

    4. Igreck dit :

      @Ma-t-matik
      Si vous êtes honnête… révisez vos calculs !

  13. Loufaf dit :

    Je ne crois pas qu’ une administration Bloomberg gouvernera sous le signe du racisme. Bloomberg a pu tenir des propos , jadis , qui s’ apparentaient au racisme, mais je ne crois pas qu’ il est un raciste dans l’ âme, contrairement au gros despote qui en est un vrai et joue les magnanimes avec les noirs. Sauf que medias viennent de trouver le clou sur lequel DT va taper pour détruire Bloomberg. J’ espère que ce dernier est prêt à riposter.

  14. Apocalypse dit :

    Les démocrates, c’est ce qu’on appelle ne pas avoir un très bon évantail de choix pour l’investiture et ensuite, la présidence.

    Je suis sans doute un peu ‘slow’, peut-être pas mal, mais j’ai bien de la difficulté à suivre la logique de la communauté afro-américaine. Avoir l’esprit tordu, je dirais qu’ils ne veulent pas voter pour Pete Buttigieg parce que – you know – il n’est pas du bon côté, selon eux, sexuellement parlant et voilà qu’ils sont prêts à appuyer un homme, M. Bloomberg, qui a appuyé solide le ‘stop and frisk’ qui avait probablement comme objectif initial de viser les membres de cette communauté 😢.

    On s’entend qu’entre M. Bloomberg et Donald Trump, le choix est facile, mais diable qu’on aimerait avoir une meilleure alternative. La barre est ‘low’ en titi lorsque tu en es rendu à considérer M. Bloomberg pour te représenter.

    Pour ce qui est des excuses de M. Bloomberg, désolé, mais ‘too little, too late’,

    1. Samati dit :

      L’objectif de Bloomberg est de renverser Trump. Si il est choisi il ne faudra pas se surprendre de choisir comme candidat à la vice-présidence, quelqu’un(e) qui aura la capacité de devenir président pendant son mandat (il n’est plus jeune) ou pour l’élection de 2024.

      Bloomberg est la meilleure personne pour mettre en place des législations et programmes favorisant l’environnement, l’éducation, les oins de santé, la fiscalité (hausse des taxes pour les riches), etc.

    2. Achalante dit :

      On verra ce que M. Sanders fera au cours des prochaines primaires. J’ai peur que Mme Warren soit sortie de la course…

  15. Alexander dit :

    Curieux comme en politique les erreurs du passé viennent te hanter, même si tu as reconnu ton erreur.

    Que celui qui n’a jamais péché lance la première pierre.

    En fait, on oublie un facteur essentiel: l’évolution.

    Tu as le droit d’évoluer dans ta pensée, la société évolue. 2020 n’est plus 2008 et 2008 n’est plus 1970.

    C’est le problème majeur de cette société, toute une frange refuse d’évoluer en réactionnaires qu’ils sont.

    Refuser d’évoluer, c’est te laisser guider par la peur. Et Trump est expert pour exploiter cette peur du changement.

    Bloomberg doit montrer qu’il a évolué, qu’il a une vision moderne de la société américaine et ses enjeux.

    Avec Trump, on l’a compris, c’est le retour 50 ans en arrière, le mur, le repli sur soi, la peur d’évoluer, le maintien des acquis. Nier l’évolution, fuir tes responsabilités par rapport aux prochaines générations.

    Il faut opposer une vision évolutive à cette vision rétrograde.

    Bloomberg ou un autre.

    Créer de l’espoir.

    Sous l’image biaisée du MAGA, Trump se nourrit du désespoir de sa base et de ses peurs.

    Au désespoir il faut opposer l’espoir.

    Et les afro-américains doivent se prononcer. Rester chez eux, ne pas voter et bouder ne les servira certainement pas.

    1. Igreck dit :

      @Alexander
      Je n’aurais su mieux dire !

  16. Samati dit :

    La bataille sur Twitter a déjà débuté entre Bloomberg et Trump. D’après les commentaires, Bloomberg semble l’emporter.

    https://twitter.com/MikeBloomberg/status/1227951551068721154

    1. gl000001 dit :

      « Carnival Barking Clown » HAhahahha !!!

  17. onbo dit :

    C’est en 2015 que M. Blomberg s’est disqualifié pour la présidence quand le mot XEROX est sorti de sa bouche.

    Un peu comme lorsqu’on débarque comme blanc canadien en Ouganda on se dit: Mais coudonc! Sont tous pareils! Sauf qu’on est conscient d’être sous l’effet temporaire d’un stéréotype.

    Bloomberg est né à New-York, a grandi et étudié à New-York, a été maire de New-york. Des années après avoir quitté la mairie, il explique sérieusement en 2015 que: ‘tu prends le premier noir du bord qui a commis un crime, tu fais mille photocopies de ce dividu que tu envoies dans le grand New-York avec l’inscription « , WANTED », et le tour est joué. Comme s’il avait jamais vu d’Afro-americains de sa vie en live.

    Ce mot « XEROX » est aussi indélébile que le nombre de copies faites. Il signifie racisme systémique d’un bon petit blanc de New-York qui a probablement vu les Noirs que de loin, du haut de ses bureaux, tout occupé qu’il était à bâtir une fortune.

    ……………….

    L’interprétation que fait Bloomberg du Redlining est ‘tout à fait correcte’, mais de son point de vue de financier extérieur à la situation réelle des gens en 2007-2008, blancs ou noirs ou latinos. Le collègue Rodriguez le 1e en haut voit juste. Ce qu’on voit, c’est là où on regarde! On sait que la fortune de Bloomberg a fleuri entre 2007 et 2010, comme quoi il était à son affaire et non à l’affaire du pays.

    Dans ses 60 milliards de $, il y a bien 60 milliards de larmes des citoyens de pauvre condition à qui on a fait miroiter des prêts résidentiels à bas taux qui se sont avérés des prêts à taux flottants à la hausse, qui ont acculé plusieurs millions de familles à la ruine et à devoir quitter leurs résidences.

    En ces jours, messieurs Trump et Bloomberg tenaient exactement le même discours: « . On fait nos meilleures affaires dans les temps de crise ».

    Je partage, pour avoir suivi sur ce blogue la crise de 2008-2009, les opinions émises à l’effet que ce ne sont pas les afro-americans qui ont, même partiellement, été les responsables de la débâcle de 2008. C’est au contraire l’imminence de la Bulle financière, par des riches et fdes aux riches, qui a amené les possesseurs de capitaux les moins solides à prêter à tout vent pour se couvrir eux-mêmes en faisant porter le poids de leur mal-gestion sinon de leurs manoeuvres frauduleuses sur le pauvre dos de petites gens courageuses et de bonne volonté non familières avec les notes de bas de page de contrats de dupes.

    (Un exemple: il n’est pas rare qu’une personne qui a fait une consolidation de dettes au taux miraculeux annuel de 1.9% découvre en lisant patiemment le contrat à la loupe, découvre que si elle fait défaut, pour plus d’un mois sur une période de 6 mois, de payer l’entièreté de ses mensualités, tombe automatiquement au taux de 19% annuel, soit une hausse de 17%. C’est votre nouveaux taux de consolidation… et c’est légal. Ceux qui font ça sont des gens instruits, irréprochables dans leur vie, mais implacables quand ils arrivent au bureau. Et ceux qui signent ces contrats sont incapables même d’imaginer que la personne d’en face qui sourit en vous voyant signer sera la même qui reprendra vos biens ou votre maison ou votre auto en feignant des larmes de fausse compassion.)
    …………………

    Mon 3e point est plus simple et matière d’opinion. Je crois que lorsque quelqu’un dit valoir 1 milliard, il traine ce milliard avec lui, jour et nuit, où qu’il soit. Ce qui le distrait forcément le jour où il entreprend une tâche publique. Je crois donc que quelqu’un qui dit valoir 60 milliards de $ essaie tant bien que mal d’avancer avec un traineau sur lequel repose toute sa fortune se plaçant en conflit d’intérêts proportionnel à sa fortune.

    Donald Trump nous a montré avec éloquence la prison mentale dans laquelle ses possessions l’ont confiné. Toujours pas de déclarations de revenus, toujours pas de transparence dans ses affaires d’hôtelleries et le reste. Si monsieur Bloomberg est la personne sage que je pense, il va au bon moment se retirer et appuyer la personne qu’il estime la plus apte à réunir les démocrates pour novembre. Si bien que Donald Trump va tomber de lui-même, comme un gale mûre sur un bobo déjà guéri en dessous, prêt à voir le soleil.

    1. Richard Hétu dit :

      Bloomberg est né à Boston et a grandi dans la banlieue de cette ville du Massachusetts.

      1. onbo dit :

        je suis désolé. merci.

    2. spritzer dit :

      New York à la place de Boston, une erreur grave quand on connait la rivalité sportive entre les deux villes. Autrement je qualifie ce commentaire d’exemplaire.

  18. HebenMonVieux! dit :

    Un Afro-américain réfléchi :《 Bon, je suis, nous sommes discriminés depuis trop longtemps. Nous avons maintenant la chance de poursuivre le mouvement lancé en 2008 par une majorité d’Américains pour essayer de changer cette situation. J’ai l’opportunité de choisir un candidat pour battre un président qui est raciste, qui discrimine sur la base du sexe, de la condition sociale, de la race… J’ai le choix d’un homme blanc, « vieux » socialiste ideologique-extrémiste dont les politiques, aussi intéressantes à vue de nez, sont difficilement réalisables. J’ai le choix d’un candidat dont la principale qualité est d’avoir été le vice-président de Barack Obama mais qui ne démontre pas tant ce qu’il peut apporter comme nouveau président. J’ai le choix de deux candidates féminine, une trop à gauche comme le premier, l’autre, solide et, surtout en tant que femme, une personne qui a été, et est encore discriminé (comme nous dailleurs, mais soyons serieux tout de meme moins que nous le sommes) dans le.monde d’hommes dans lequel elle évolue.

    Enfin, nous avons le choix d’un candidat qui est lui aussi de la « mauvaise » couleur, celle de l’arc-en-ciel, et à et fait assurément l’objet de discrimination dans notre société, qui est jeune, plus modéré, ni trop à gauche, ni trop à droite, qui a logiquement un intérêt à tenter d’enrayer toute forme de discrimination. Son problème, je ne le connais pas, il n’a pas été très vocal sur les politiques qu’il mettrait de l’avant en faveur des Afro-américain.

    Est ce que je devrais donner ma confiance à un membre de l’establishment politique américain (tous les autres candidats en sont) , ou donner la chance à un individu qui a vécu et vit encore assurément de la discrimination parce qu’il a choisi d avoir un mari plutôt qu’une femme ? Hummm….

    Dites moi chers amis, quel candidat choisir??? Peur de perdre mon vote ? Est ce que j’avais une garantie de réussite lorsque j’ai voté pour Barack en 2008?

    Pensez-y!!

    1. Igreck dit :

      @HeBen…
      Je persiste à dire que Buttigieg a su démontrer un talent certain mais présente un sérieux handicap. L’homophobie est forte dans un pays où des citoyens sont prêts à abandonner leurs propres enfants entre les mains de charlatans qui leur promettent une reconversion pour les « guérir » de leurs penchants mauvais ! Alors oui, que les candidat.e.s se rangent rapidement derrière Bloomberg (à partir du Super Tuesday) pour éradiquer les mafieux qui squattent la WH.

  19. jcvirgil dit :

    Les Americains sont mieux d’arrêter de se fier à la pseudo philanthropie déductible d’impôts de leurs milliardaires et de mettre en place un véritable filet social qui permettra à leur population de sortir de l’indigence et de l’ignorance .

    Quand on voit des pays comme la Finlande et la Norvège où l’instruction est gratuite jusqu’aux études supérieures qui sont aussi parmi les plus compétitifs économiquement de la planète, on voit que le modèle américain stimulé artificiellement par la planche à billet et l’imperialisme militaire sur le déclin a fait son temps.

  20. Ziggy9361 dit :

    Crevé de faim ,ne pas avoir de travail,ne pas gagné suffisamment d’argent pour les besoins primaires de sa famille,nourriture habillement, éducation n’est pas une question de couleur.Pour les Africains/Américains c’est une question historique leur venu sur le continent n’est pas volontaire en plus qu’ils ont servis de bétes de somme,remonté la pente du racisme découlant de la supposé supériorité de la race blanche qui était et est encore présente àu travers le monde n’est pas chose facile.Leur combat en est un de longue haleine et est maintenant devenu celui de l’arc-en-ciel que représente la population américaine, leur monde ne se conjugue plus en noir et blanc,et la solidarité est de mise pour une amélioration de leurs conditions.

    Les minorités visible forme une force si il sont unis ,si il se cantonne dans leur ghetto et n’offre pas un front commun leur situation ne s’améliora pas ,ils doivent formés une coalition avec les blancs qui sont dans le même bateau et se donné un leader qui a à coeur d’améliorer la condition de tous graduellement par des politiques généreuses et ciblées, en créant au départ une équité fiscale qui profitera à tout le monde et non en faisant des promesses irréalistes qu’il ne pourra pas remplir.

  21. xnicden dit :

    Bloomberg a aussi des comptes à rendre sur certaines déclarations concernant la Russie et l’Otan qui ne sont pas très éloignées de ce que pense l’administration Trump.

    https://www.washingtonpost.com/opinions/2020/02/11/not-long-ago-bloomberg-likened-putins-attack-ukraine-americas-annexation-california/

    On s’entend que cela n’a pas le même poids chez les électeurs que ses positions concernant les questions raciales, mais ça ne passe pas comme du beurre dans la poêle.

    1. onbo dit :

      Questions raciales…?

      L’appui sans réserve de Bloomberg à Netanyahoo, un chef d’État en débâcle et criblé de poursuites, fait-il partie des questions raciales ou de préjugés ancrés qui rendraient peut-être impraticable une politique extérieure américaine cohérente avec celle qu’on a vue répétée aux moins cent fois durant les audiences des comités de la Chambre et du procès de Donald Trump au Sénat, à savoir: la lutte à la corruption sous toutes ses formes. ?

      1. jcvirgil dit :

        Commentaire très pertinent M.Onbo…
        A quand un* Israelgate *qui étudierait l’influence indue du lobby sioniste sur les gouvernements américains, les détournement de milliards de fonds publics vers l’État voyou et les poches de politiciens corrompus ?

      2. spritzer dit :

        Je viens de tomber sur une déclaration de la représentante au Minnesota Betty McCollum qui répond à une attaque de l’AIPAC. Une politicienne courageuse.
        *https://mccollum.house.gov/media/press-releases/mccollum-statement-hate-speech-makes-aipac-hate-group
        *https://twitter.com/BettyMcCollum04/status/1227696222263181315/photo/1

      3. Igreck dit :

        @onbo
        Vous avez raison mais, ici-maintenant, c’est absolument nécessaire de botter le GROS c** hors de la MB avec sa bande de mouettes affamées. Après, on pourra nettoyer d’autres auges nauséabondes.

  22. lechatderuelle dit :

    ça me souffle chaque fois que je lis des articles qui dissèquent une société par tranche sélectionnée en fonction de la richesse, la couleur de la peau, la religion, le sexe, l’éducation, etc….

    c’est troublant….
    1-ça met de la pression sur les gens qui s’identifient à un groupe de faire comme eux..
    2-ça marginalise les gens de ce segment de société qui pensent différemment.
    3-ça polarise les idées préconçues et le pas à franchir pour trouver un coupable est tellement facile à faire…
    4-ça laisse croire à des « promesses » différentes et ciblées en fonction des segments sociétaux entretenant les idées préconçues qu’un groupe est plus ou moins favorisé…

    la méthode raciste de New-York était scandaleuse, aucun doute.
    Pourtant, combien de politiciens des 2 partis se sont levés pour la dénoncer à ce moment?
    Bloomberg porte le chapeau du coupable et c’est ok. Mais tous les autres ??? Qui était Président à cette époque? Qu’a-t-il dit contre cette loi? Les Sénateurs et représentants de New-York ont fait quoi ?

    Le «stop-and-frisk» a été l’image de cette époque aux USA…. une attitude raciste et ignorante qui entache tous les citoyens US….

    Bloomberg démontre par ses interventions passées que les milliardaires ne semblent pas avoir une lecture de leur société qui soit la meilleure… ils ont une condescendance prétentieuse….

    tous les politiciens font de grandes promesses, font miroiter des projets, mais aucun ne parle du quotidien des gens car ils ignorent ce que c’est…
    le premier candidat qui placera ses promesses au niveau de la rue fera faire un grand pas à ce pays….
    Car, les grands projets creusent l’écart entre les pleins et les pauvres sans ruissellement….
    mais si les plus petits améliorent leur qualité de vie quotidienne, c’est toute la société qui en profite à long terme…

    personne ne parle aux gens…. ils parlent aux compagnies d’assurances, au lobby des armes, aux banques, aux multinationales…..

    Bloomberg sera-t-il un bon Président ? Autant que Sanders, ou Buttigieg, ou Warren, Biden, Klobuchar probablement….

    Après trump pas mal n’importe qui sera bon….
    .

  23. Gilles Morissette dit :

    Les médias américains sont renversants.

    La MB est squatté par un escroc qui a ouvertement transgressé la Loi et la Constitutiobn de ce pays.

    Il ne respecte pas les prérogatives du Congrès et est en train de transformer ce pays à unje dictature de pacotilles.

    Il se comporte comme un « Boss de la Mafia » et il châtie ceux et celles qui ne lui ont pas été serviles et obéissants.

    Le voilà maintenant qu’il s’attaque aux fondements même du système judiciaire américain: L’indépendance des Tribunaux face au politique.

    Je ne vous parle pas ici des nombreuses magouilles financières dont lui et sa famile d’escrocs ont été impliqués depuis le début de sa présidence..

    Que font ces mêmes médias? Ils fouillent dans les poubelles d’un candidat à l’investiture démocrate et ressortent des déclarations malavisées qu’il a faites, il y a plus de 15 ans, en prenant bien sûr le peine de les sortir hors de leur contexte (c’est toujours plus vendeur), afin de le faire mal paraître.

    Petit journalisme de fond de tabloïd « cheap ».

    On voit qu’ils mettent leurs priorités au bon endroit.

    Bloomberg s’est excusé. Il reconnait que ses déclarations de l’époque n’étaient pas appropriés.Il admet ses erreurs. Que voulez-vous de plus bande de chacals?.

    Pendant ce temps, Tiny Brain sombre de plus en plus dans la folie extrême entraînant le pays dans son délire mais ILS S’EN FOUTENT.

    Même les médias sont tordus au Pays de cul ».

  24. «Bloomberg a raison de dire que les banques ont déclenché la crise en prêtant de l’argent à des gens dont le crédit n’était pas bon.»

    Vrai que prêter à des gens qui n’ont pas les moyens de rembourser est une mauvaise idée. Mais au-delà de cette très mauvaise décision de prêtre à tout un chacun, cette crise a dévoilé une spirale de l’appât du gain qui a touché tous les acteurs de ce mauvais scénario, du bas en haut de la pyramide des institutions prêteuses, des compagnies d’assurance, des divers intermédiaires financiers. Ce ne sont pas les «gagne petit» qui ont initié ce plan pourri dont le magazine THE ECONOMIST avait prédit l’effondrement deux ans et demi avant son déclenchement. Les petites gens ont cru qu’ils avaient enfin accédé au rêve de la propriété. Ils n’ont pas été difficile à convaincre.

    «Mais attribuer cette politique prédatrice à la fin d’une pratique raciste qui a contribué aux inégalités endémiques entre les Blancs et les Noirs aux États-Unis, c’est une erreur quasiment indéfendable.»

    La définition de «zones à risques» dont il faut se tenir loin n’est pas exclusive aux banquiers. Les assureurs font la même chose quand il s’agit de couvrir ou non certaines propriétés. Et alors, quelle que soit l’épaisseur de votre porte-monnaie, votre origine ethnique, votre statut social, si vous êtes dans une de ces zones que les assureurs ont délaissée, bonne chance pour assurer votre propriété.

    Vous avez cependant raison quand vous parlez du «redlining» et que vous reprochez à M. Bloomberg ses propos sur le sujet. Contrairement aux assureurs pour lesquels les «zones à risque» sont basées sur «l’historique des réclamations», le «redlining» met a priori tout le monde dans le même sac alors que l’accès au crédit peut s’évaluer sur une base individuelle, peu importe où le demandeur réside. Même s’il est raisonnable de penser que davantage de demandes provenant de zones moins nanties pourraient être refusées et ce pour des motifs reposant sur la capacité de rembourser, ce qui est inacceptable dans le «redlining» c’est d’amalgamer toute une population et ainsi de refuser a priori d’évaluer chaque demande au mérite.

    En cela, l’erreur de M. Bloomberg n’est pas «quasiment» indéfendable. Elle est à sa face même «indéfendable» point final. Surtout quand on connait la sensibilité et l’historique des relations des divers pouvoirs avec la population noire aux USA.

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